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  • Suède : zones réservées aux femmes ?

    Lionel Baland EuroLibertés cliquez ici

    L’arrivée massive de migrants en provenance de pays musulmans menace l’égalité homme femme qui constitue le fondement de la société suédoise. Les attaques sexuelles commises récemment lors de festivals de musique conduisent à un débat à propos de l’instauration, lors de ces événements, de zones réservées aux femmes.

    Après les agressions sexuelles commises par des demandeurs d’asile mineurs lors du festival Putte i Parken (Soirée dans le parc) de Karlstad et les cinq viols, quinze agressions sexuelles et la tentative de viol lors du festival Bråvalla qui se déroule près de Norrköping – deux des viols ont eu lieu devant la scène et les autres dans une tente et aux toilettes et les victimes sont avant tout des jeunes femmes de moins de 18 ans –, ainsi que la tentative de viol lors du festival Peace & Love de Borlänge, les organisateurs de la fête culturelle de Göteborg qui doit se dérouler à la mi-août 2016 désirent créer des zones réservées aux femmes.

    La fondatrice de l’organisation, dont l’objet est d’instaurer plus de sécurité lors de ce genre d’événements, Nattskiftet (Équipe de nuit) trouve cette idée absurde car elle sanctionne les femmes au lieu de s’en prendre aux auteurs des faits. Elle pose la question de savoir, lorsque la société entre dans une telle logique, où se trouve la limite : transports publics, restaurants, vie professionnelle. Elle ajoute : « Si une zone particulière est instaurée, ne se trouve-t-on plus en sécurité lorsqu’on quitte cette zone ? »

    La police est consciente du problème que posent des migrants musulmans en la matière et elle est sous pression après avoir été accusée au début de l’année 2016 d’avoir caché que les auteurs d’agressions sexuelles survenues deux ans de suite lors d’un festival étaient des jeunes migrants originaires principalement d’Afghanistan…

    Avant le début de ce festival Putte i Parken à Karlstad, la police avait donc lancé la distribution de bracelets afin de sensibiliser les participants à la question des agressions sexuelles. Mais ces objets n’ont visiblement pas arrêté les agresseurs. Une policière défend cependant cette campagne. Elle déclare que la distribution des bracelets ne conduit pas à la disparition des agressions, mais estime que cela augmente les probabilités de voir plus de gens remarquer les auteurs, les dénoncer et porter plainte.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/07/24/suede-zones-reservees-aux-femmes-5829573.html

  • L'AFP efface les huées contre Valls à Nice

    Lu sur l'OJIM :

    "Alors que de nombreuses vidéos ont montré très clairement les sifflets et huées à l’encontre de Manuel Valls lors de sa visite à Nice, le 18 juillet, pour rendre hommage aux victimes de l’attentat, l’AFP s’est fendue d’un montage soviétique pour ne pas en faire état.

    Dans sa vidéo, l’Agence France Presse ne montre que la minute de silence, respectée, lors du recueillement devant le monument aux morts, puis les applaudissements de la foule. Des applaudissements qui étaient destinés aux forces de l’ordre, et pas à Manuel Valls et Christian Estrosi.

    Pourtant, comme les internautes ont pu le constater sur de nombreuses autres vidéos, la cérémonie a surtout été marquée par d’importantes huées à l’attention du Premier ministre et des officiels. Il s’agit d’une donnée ô combien importante à prendre en compte dans un travail journalistique sérieux : la population en a assez des hommages et des mots, elle désire aujourd’hui des actes et reproche au gouvernement son laxisme.

    Pourquoi l’Agence France Presse a-t-elle choisi de faire l’impasse de ces sifflets, à la fois symboliques et qui marquent un tournant dans la série d’attentats qui frappe la France depuis 2015 ?"

    Michel Janva

  • La démocratie

    Pour Maurras, comme pour Platon dans La République, la démocratie c’est le mal, la démocratie c’est la mort.

    Le gouvernement du nombre est soit le masque de l’oligarchie, quand le nombre se donne à l’Or et à ses représentants, comme dans les démocraties bourgeoises et parlementaires, soit celui de la tyrannie, du césarisme, quand le nombre se donne à un homme fort, à un parvenu charismatique.

    Maurras n’est donc pas démocrate. Mais il est démophile. C’est par amour du peuple, comme il l’affirme avec force dans Libéralisme et libertés, démocratie et peuple, qu’il lui propose de renoncer à l’illusion de se gouverner lui-même, non seulement pour être mieux gouverné mais encore pour reconquérir les libertés et les prérogatives que l’État démocratique lui a impunément volées à lui, homme concret, membre de communautés naturelles ou d’intérêt, au nom de la prétendue volonté générale que cet État omnipotent prétend seul incarner. [....]

    Stéphane BLANCHONNET

    Article paru sur a-rebours.fr et dans L’AF2000

    La suite sur A Rebours

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-democratie

  • Dans le nouveau numéro de Synthèse nationale : l'histoire de l'assassinat du Mouvement social italien

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le peuple russe : majorité invisible

    L’Europe a bien voulu écouter les Ukrainiens et les Tatars ; mais les Russes n’ont jamais eu voix au chapitre.

    « Nous sommes terrifiées et affligées par les actes du gouvernement russe qui, avec des armes, des soldats et des outils de propagande, mène une guerre contre l’Ukraine, son voisin le plus proche. Nous protestons contre l’intervention militaire et le soutien aux républiques fantoches de Donetsk et de Lougansk, qui terrorisent la population et dévastent le pays. Nous nous opposons à cette propagande de la haine qui, depuis des mois, déforme la réalité de ce qui se passe dans l’Est de l’Ukraine et incite les gens à la violence » : c’est par ce message que se sont adressées deux traductrices allemandes aux participants du Congrès des traducteurs de littérature russe, qui s’est tenu à Moscou en septembre 2014.

    Un message fort et qui résume à merveille la vision de la plupart des Européens sur la crise ukrainienne. Pour eux, il n’y a pas de doute possible : dans cette guerre, c’est la Russie qui attaque, et l’Ukraine se défend. La Russie chercherait à satisfaire une « soif impériale » inassouvie en tentant d’engloutir ses anciens satellites. Dans la conscience européenne, la Russie se laisse guider non par la raison mais par des instincts, telle une force sauvage, dangereuse et imprévisible.

    [Ce texte, publié par Inna Doulkina le 26 septembre 2014, n’a rien perdu en actualité.]

    Persuader l’Europe qu’elle se trompe dans son analyse n’est pas une mince affaire. Même Poutine, visiblement, y échoue. On l’imagine bien dire à Barroso, au cours de leur désormais fameux entretien téléphonique : « Si j’avais réellement voulu occuper l’Ukraine, je l’aurais fait en deux semaines. » Et voilà le président de la Commission européenne qui s’empresse de convoquer la presse pour déclarer que Poutine menace d’envahir Kiev et, qui sait, toute l’Europe. Alors que l’autre tentait précisément de lui expliquer le contraire.

    Si l’Europe ne comprend pas les motifs de la Russie, c’est avant tout parce que, dans sa résolution de l’équation ukrainienne, elle refuse d’en voir l’un des principaux éléments : les Russes.

    Ces Russes qui vivent sur le territoire ukrainien et se battent aujourd’hui contre le régime de Kiev. Ces hommes existent, ils sont nombreux ; ils avaient, dans leur vie d’antan, des métiers divers et on ne peut plus banals. Et voilà qu’un beau jour, ils ont acheté une tenue de combat, pris les armes, formé des bataillons et sont partis en guerre. Pourquoi ? C’est toute la question que la presse occidentale refuse de se poser. Au lieu d’essayer de comprendre ce qui anime ces hommes, les journalistes et les politiciens occidentaux les dénigrent de façon systématique – ce qui, selon eux, devrait tout expliquer mais qui, justement, ne résout rien. À les en croire, les insurgés ne seraient qu’un ramassis de bandits chevronnés, profitant du chaos ambiant pour s’adonner au meurtre et au pillage.

    Or, ces suppositions sont fausses. L’écrivain russe Zakhar Prilépine, qui s’est rendu dans le Donbass en ce mois de septembre, dresse un portrait des insurgés, après avoir passé du temps à leurs côtés : « J’ai fait un bout de route en voiture avec 14 insurgés tout juste libérés (les républiques populaires et la garde nationale ukrainienne échangent en ce moment leurs captifs). J’ai pu les écouter. Ils ont en moyenne entre 45 et 65 ans. Ce sont majoritairement des ouvriers – pas ces miséreux déclassés des villes mourantes, mais des ouvriers soviétiques. Vous vous rappelez forcément de ce type – des hommes obstinés, réglos, qui ont des principes, qui savent travailler de leurs mains mais qui s’y connaissent aussi en histoire et en géo, qui savent en parler à leurs enfants, qui lisent, qui vont au théâtre, qui ont été un temps antisoviétiques mais cela leur a vite passé, et ils ont retrouvé leur fierté nationale. »

    Lors de ses pérégrinations dans un pays en guerre, Prilépine rencontre des « civils », mais aussi des membres des cercles criminels : « Dans un café à Donetsk, j’ai rencontré des combattants, des hommes blessés, mais malgré cela, heureux et détendus. À une table voisine, j’ai vu aussi des « bœufs » locaux en vestes de cuir, fronts rabougris, jambes écartées, ils regardaient de travers et respiraient lourdement. Sur Internet, en Russie, on aime raconter qu’en Ukraine, il n’y a que des bandits qui font la guerre. Seuls des gens qui n’ont jamais vu un bandit de leur vie peuvent affirmer une chose pareille. Les « vrais mecs », ici, évitent le combat. Ils restent dans les cafés. Ils discutent. C’est tout. »

    Certes, ce n’est que l’avis romancé d’un écrivain, mais il est loin d’être le seul : les témoignages confirmant que les insurgés sont principalement des locaux, et qu’ils combattent non par plaisir mais par nécessité sont légion – il suffit de s’y intéresser. Mais pourquoi se battent-ils donc ?

    C’est une question qui mérite au moins d’être posée, et qui fournit les clés nécessaires à la compréhension du conflit ukrainien. C’est une question qui explique, aussi, pourquoi la Russie a rattaché la Crimée à son territoire et pourquoi elle soutient le Donbass. (Bien moins, d’ailleurs, que ne le voudraient ses habitants.)

    Mais l’Europe ne veut pas se poser cette question. Pour elle, les Russes, dans cette histoire, sont des invisibles. Les Russes de Crimée d’abord, dont la position n’a jamais été entendue à l’Ouest. Leur terreur de se retrouver coincés dans une Ukraine ne respectant pas leur langue ni leur culture n’a jamais été prise en compte. Leur désir de se rattacher à la Russie, un désir ancien, ardent et réel, n’a pas été pris au sérieux. L’Europe a bien voulu écouter les Ukrainiens et les Tatars ; mais les Russes n’ont jamais eu voix au chapitre.

    Puis, la situation s’est reproduite pour les Russes du Donbass. L’Occident n’a pas daigné s’intéresser à ces populations qui n’avaient rien demandé à personne, qui ne cherchent qu’à vivre en paix sur leur terre, conformément à leurs représentations du Bien et du Mal. Ces Russes qui veulent parler leur langue sans restriction, honorer leurs aïeuls, fêter le 9 mai et maintenir des liens avec la Russie – ont-ils jamais été écoutés ?

    Non. L’Europe passe à côté de ces hommes et ces femmes. Et si elle refuse de les regarder dans les yeux, c’est aussi parce qu’ils sont l’élément dérangeant qui risque de détruire l’idée qu’elle se fait de la Russie – et du monde en général.

    Ce que l’Europe peine à comprendre, c’est qu’il se trouve des gens, sur cette planète, et notamment en Russie et en Ukraine, qui ne rêvent pas de s’installer chez elle, ni d’adopter son mode de vie. Ils se sentent bien chez eux, et l’émigration n’est pas, à leurs yeux, un symbole de réussite. Avec cela, ces gens ne sont pas des attardés mentaux – ils possèdent tout simplement leur culture propre, et ils ne sont pas prêts à la brader contre un permis de séjour et une allocation chômage, quelque généreuse qu’elle puisse paraître.

    On peut comprendre que l’Europe ait du mal à se le figurer : ses préfectures sont assaillies de milliers d’étrangers qui veulent se suspendre à ses mamelons ; difficile effectivement, dans ce contexte, de croire que ce n’est pas le rêve du monde entier. Pourtant, c’est la réalité, et si l’on trouve, parmi les Russes, un certain nombre d’émigrés potentiels, la plupart d’entre eux veulent vivre dans leur pays et n’ont pas l’intention de le quitter.

    Le problème, c’est que l’Europe n’écoute que les premiers et passe totalement à côté des autres. C’est à l’époque soviétique que l’Occident a pris l’habitude de forger sa vision de l’URSS sur la base de ce que lui en rapportaient les dissidents émigrés. C’est bien d’écouter les dissidents – les problèmes commencent lorsqu’ils deviennent les interlocuteurs privilégiés, voire uniques.

    Car à force de ne côtoyer que des occidentalistes forcenés, l’Europe réduit le concert de la nation russe à une seule note audible. Au lieu de se plonger dans une bibliothèque, elle relit, des années durant, un seul et même livre, s’interdisant d’en ouvrir d’autres. Il faut dire aussi que ses interlocuteurs l’assurent en permanence qu’ils sont les seuls représentants de leur peuple dignes d’être écoutés. Qu’ils font partie des rares êtres civilisés – et que tous les autres sont des barbares.

    Sans conteste, la vision « dissidente » de la Russie est digne d’intérêt. Mais elle n’est pas la seule valable – les Russes qui ne se désignent pas comme étant la « conscience de la nation » en ont une aussi, de conscience. Et l’Europe, ne serait-ce que pour se faire une image plus complète, ferait bien de s’y intéresser. Qui sait, peut-être serait-elle surprise ?

    Mais visiblement, elle ne s’empresse pas de le faire – et ce probablement, aussi, parce qu’elle ne souhaite pas sortir de sa zone de confort : il est bien plus aisé d’écouter ceux qui vous confirment dans vos représentations plutôt que ceux qui les contredisent.

    C’est parce que l’Europe vit dans la certitude que toute l’humanité rêve de s’installer sur ses terres bénies et que son projet de société est le plus avantageux qu’elle échoue à comprendre les sentiments des Criméens et des Russes du Donbass, qui rejettent le projet ukrainien de rattachement à l’UE.

    Et eux, s’ils le rejettent, c’est simplement parce qu’ils se sentent russes avant tout. Parce qu’ils tiennent à leur identité, à leur culture et à leur mémoire. Ils n’ont pas l’intention de les imposer à la terre entière, non – que les alarmistes se rassurent ; mais en revanche, ils sont prêts à les défendre, et par les armes, s’il le faut. Parce que le « village global » attire bien moins que ce qu’on voudrait nous faire croire ; parce que l’identité nationale et culturelle demeure un élément fondateur crucial pour une majorité écrasante d’êtres humains. Et plutôt que de tenter de la diluer dans une « humanité globale », il vaut mieux l’accepter et la respecter. Ce n’est pas la suppression des différences qui fait la paix mais leur respect. Et la Russie, polyethnique et polyculturelle mais solidaire et unie, n’en est pas le plus mauvais des exemples.

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-peuple-russe-majorite-invisible-183155

  • Pourquoi les multinationales achètent nos dirigeants ?

  • Attentat de Nice : Estrosi et Cazeneuve dans la tourmente

    De lourdes accusations pèsent sur le premier flic de France, accusé de mensonges par la mairie de Nice.

    Depuis quelques jours, Bernard Cazeneuve se trouve dans l’œil du cyclone. De lourdes accusations pèsent sur le premier flic de France, accusé de mensonges par la mairie de Nice. Plusieurs failles ont été révélées dans le dispositif de sécurité mis en place pour la soirée du 14 juillet à Nice ; certaines relèvent de la responsabilité de la mairie, d’autres de l’État. La première accusation, lancée par Christian Estrosi, portait sur les effectifs de policiers nationaux mobilisés le soir du 14 juillet. Dès le lendemain des attaques, Christian Estrosi déclarait : « Le ministre de l’Intérieur a affirmé qu’ils étaient 64. Le Premier ministre a indiqué qu’ils étaient au total 185. Ces deux chiffres sont mensongers. »

    Christian Estrosi, premier adjoint à la sécurité de la mairie de Nice, prétend s’appuyer sur la vidéosurveillance pour contester les chiffres officiels. Le Canard enchaîné et Libération auraient consulté des documents du ministère confirmant la version officielle et contredisant la thèse de monsieur Estrosi. Une chose est néanmoins acquise : Christian Estrosi a été invité à toutes les réunions préparatoires au feu d’artifice du 14 juillet, et n’a assisté à aucune d’entre elles en raison de ses multiples mandats électifs. Il a prétendu y avoir envoyé ses « adjoints les plus compétents ». La journée était pourtant un enjeu majeur entre le défilé, le feu d’artifice et une soirée qui obligeaient à travailler avec des effectifs réduits.

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  • Sandra Bertin, policière municipale responsable de la vidéosurveillance de Nice, réaffirme avoir subi des pressions du Ministère de l'intérieur

    Michel Janva

  • Des ministres l’affirment : l’immigration de masse à l’origine des attentats

    Des ministres l’affirment : l’immigration de masse est à l’origine des attentats…malheureusement, comme on peut s’en douter, ce ne sont pas des ministres français, belges ou allemands qui ont reconnu cette évidence, même si tous les attentats islamiques depuis Charlie Hebdo ont été commis par des immigrés musulmans, des enfants d’immigrés musulmans ou des « réfugiés » musulmans fraîchement arrivés.

    Pour entendre des ministres énoncer ce genre de vérités politiquement incorrectes, il faut se rendre dans les anciens pays de l’Est. Ainsi, au lendemain de l’immonde attentat de Nice, le ministre de l’Intérieur polonais Mariusz Blaszczak, chargé d’assurer la sécurité pendant les Journées mondiales de la jeunesse qui se dérouleront à Cracovie à la fin du mois, a rassuré ses compatriotes en ces termes : « La France est dans une situation bien plus difficile que la Pologne.La Pologne se serait retrouvée dans une telle situation elle aussi s’il n’y avait pas eu le changement de gouvernement [après les élections d’octobre 2015, ndlr].Nous aurions désormais des milliers d’immigrants du Moyen-Orient et d’Afrique, car c’est ce qu’avait décidé la coalition PO-PSL. »

    Des décennies de politique multiculturelle

    Car pour le ministre polonais – et c’est un sentiment largement partagé dans son pays – la vague d’attentats et l’existence de zones de non-droit dans l’ouest de l’Europe sont la conséquence de « décennies de politique multiculturelle, de politiquement correct ». « Il faut appeler les choses par leur nom, parce que le politiquement correct va entraîner l’Europe à sa perte », prévient Mariusz Blaszczak.

    « Le niveau de menace terroriste en Europe n’a jamais été aussi élevé. Les causes sous-jacentes doivent être gérées et nous devons faire face, tout comme nous devons aussi faire face au fait que la radicalisation n’a pas été tenue en dehors des frontières de l’Europe. » Tels sont les propos prononcés en Conseil des ministres de l’UE par Peter Szijjarto, le ministre hongrois des Affaires étrangères.« L’immigration illégale et le terrorisme vont main dans la main », a encore déclaré après l’attentat de Nice Antal Rogan, chef du cabinet du Premier ministre hongrois.

    Le gouvernement hongrois peut même vous l’écrire : « Le saviez-vous ? L’attentat de Paris a été commis par des immigrés. » C’est l’inscription figurant sur une des affiches de campagne en vue du référendum du 2 octobre, quand les Hongrois seront appelés à dire ce qu’ils pensent de la volonté de Bruxelles d’imposer aux nations européennes des quotas obligatoires d’immigrants arrivés illégalement en Europe.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 23 juillet 2016

    http://fr.novopress.info/202657/ministres-laffirment-limmigration-de-masse-a-lorigine-attentats/