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  • Quand la République "redécouvre" la tradition catholique de la France...

    Le corps d’un prêtre ensanglanté au pied de l’autel, frappé en pleine célébration, c’était pour moi une image sortie d’un livre de Barbey d’Aurevilly, puis celles, répétées à l’envi, de ces hommes d’Eglise martyrisés par une Révolution qui avait tournée République dans les années 1790 ; c’était aussi les échos lointains des terres d’Orient dont sont irrémédiablement chassés les chrétiens, pourtant là depuis 2.000 ans : en somme, c’était loin, dans le temps ou, au moins pour le présent, dans l’espace…

    C’est près de moi, désormais, dans cette petite ville de Normandie toute proche de Rouen, là où Jeanne d’Arc a, elle aussi, souffert le martyre pour sa foi et son attachement à la nation couronnée. Et les portraits du père Jacques Hamel s’affichent sur les couvertures de magazines comme des quotidiens, comme sur les écrans de l’information continue : son visage de vieil homme, qui s’adoucit lorsqu’il se met à parler ou à chanter, semble celui d’un ancêtre que nous aurions un peu négligé, simplement parce qu’il nous était si coutumier que nous ne pensions plus qu’il pouvait disparaître… Son assassinat brutal nous a réveillé, sans doute, d’une certaine insouciance historique : cet homme d’Eglise, c’est notre mémoire, nos traditions, ces habitudes contractées de longue date et qui nous rassurent, ces baptêmes, ces jours de fête, ces communions d’un dimanche de printemps, le son des cloches, l’horloge sur le clocher… C’est le baptême de Clovis et le sacre de Reims, c’est aussi Don Camillo, et le chagrin du maire communiste de Saint-Etienne-du-Rouvray parlant de « notre prêtre » pour désigner le père Hamel en était le rappel le plus émouvant !

    Bien sûr, les Français ne sont pas tous catholiques, loin de là, mais la France, qu’on le veuille ou non, qu’on le regrette ou pas, reste, au regard de l’histoire, un pays aux multiples racines catholiques, à la fois particulières et fort diverses, de la Bretagne à l’Alsace, de la Provence à la Martinique : l’oublier serait renier ce qu’est la France, au-delà de l’instant présent. Marc Bloch qui n’était pas catholique le soulignait à sa façon lorsqu’il expliquait : «Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération.»

    En disant cela, je ne méconnais pas les aspects plus sombres de l’histoire de France, des guerres de religion et des persécutions religieuses, quelles qu’elles soient d’ailleurs et les catholiques en ont aussi largement fait les frais, de la Première République déchristianisatrice aux inventaires de 1905-1906 : mais, en définitive, l’âme de la France est restée sensiblement la même jusqu’à nos jours. Et lorsque la libération de Paris a été célébrée, c’est à Notre-Dame plus encore qu’ailleurs, quand, quelques années après, c’est à la cathédrale de Reims, celle des sacres royaux, que la réconciliation franco-allemande était définitivement scellée…

    L’autre jour, toutes les autorités de la République étaient réunies pour une messe en la cathédrale de Paris, et le président Hollande, après les propos déjà anciens de son premier ministre sur « les racines chrétiennes de la France », n’a pas hésité à déclarer que « attaquer une église, tuer un prêtre, c’est profaner la République » : une formule qui n’est pas anodine même si certains y décèleront sans doute une précaution électorale et d’autres une tentative de désamorcer certaine contestation politique. Comme si la République cherchait à récupérer le sacré catholique et, en même temps, signalait ce que la France, même en République, devait à la tradition catholique en son être profond ! Quand le politique défaille et semble impuissant face au malheur, ce sont « le retour aux traditions » et « les forces de l’esprit » qui apparaissent, dans notre pays de France, comme « le bouclier et l’épée »

    Que les hommes d’Etat ou ceux qui postulent à le représenter, soient bien obligés de le reconnaître est révélateur, sans doute, d’un changement d’état d’esprit, en attendant le nécessaire changement de politique et, surtout, le retour du « temps long » à la tête de l’Etat, ce temps apprivoisé qui, face aux défis contemporains, peut permettre à une nation « d’être et de durer », tout simplement…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Le Japon après Fukushima (Laurent James, Jean-Michel Vernochet)

  • De renoncements en compromissions, la France devient islamique

    La France de Manuel Valls serait fin prête pour pactiser avec l’islam ? L’urgent, c’est de changer de gouvernants ! 

    « Il y a urgence à bâtir un véritable pacte avec l’islam », annonçait Manuel Valls dans une tribune du JDD.

    Urgence, mais de quelle urgence s’agit-il, quand la question de l’islam en France, puis de l’islam de France, se fait récurrente depuis les années 80 ? C’est-à-dire après 40 ans d’immigration de travail, puis de regroupement familial, et maintenant d’immigration de masse. À quelle urgence fait-il allusion, qu’à cette question capitale de la solubilité de l’islam dans un pays aux racines chrétiennes, démocratique et laïc, les élus de droite ou gauche n’ont jamais souhaité répondre honnêtement ? Pire : ils l’ont glissée régulièrement sous le tapis et se la sont lâchement refilée.

    Sous la présidence de François Mitterrand, l’islam, en 1990, devenant de moins en moins invisible et de plus en plus revendicatif, sera créé le Conseil de réflexion sur l’islam de France. Des batailles de chapelles multiples régnant au sein même de l’islam, le Conseil a tôt fait de se déliter.

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  • 120 salles de prières liées à la mouvance salafiste bientôt fermées ?

    Le ministère de l'Intérieur a listé 120 salles de prières liées à la mouvance salafiste. Des fermetures administratives sont programmées dans les jours à venir partout en France.

    Nous verrons si la jurisprudence "Ste Rita" sera mise en oeuvre avec la même efficacité...

    Michel Janva

  • TRADITION • VERS UN FOLK-SONG TRADITIONALISTE ?

    Séance de travail de la nouvelle jeunesse d'Action française au Camp Maxime Real Del Sarte

    Voici quelle était l'introduction - de 1972 - du « carnet de chants » que plusieurs générations de militants d’Action française ont tenu dans leurs mains, lors de leurs repas ou de leurs veillées. Et, comme dit Brasillach, « nos feux de camp parmi la nuit », dont voici la saison revenue, ce weekend d'août ...  Mais les jeunes d’Action française d’aujourd’hui chantent aussi, beaucoup et plutôt bien. Et le « créneau » que nous signalait l’auteur de ces lignes - qui était aussi l'auteur de ce carnet de chants - demeure ouvert et libre. Après tout, un véritable « printemps français » aura aussi besoin de chants puisés à notre Tradition … Une fois faites les actualisations nécessaires, ce qui est proposé ici nous semble aussi pertinent qu’il y a quarante ans.  Réfléchissons-y !   LFAR

     « NARCISSISME » de la boue (Koestler) ou toxicomanie musicale, l'éthique pop ne prend pas en France. Le hululement électronique des orchestres livides et chevelus nous laisse froids : l'échec des festivals de l'été démontre le fossé culturel qui sépare l'underground américain du malaise français. Seuls se sentiront concernés par les valeurs de Woodstock les chrétiens-progressistes et les bourgeois d'âge mûr qui se bousculaient à Hair. De fait, le refus d'une certaine société de consommation s'exprime des deux côtés de l'océan selon des structures différentes. Nous sommes trop enracinés pour nous réfugier dans les « arrières-mondes consolateurs » et les paradis artificiels ; trop occidentaux pour sombrer avec les clochards hippies dans un dévergondage du bouddhisme. Contrairement aux jeunes « contestants » américains, nous ne combattons pas cette société mercantile comme l'aboutissement logique de nos valeurs héritées (nos « préjugés » en langage maelstrom mais comme leur despotique contraire. Là ou les radicaux d'outre-Atlantique, coupés de tout capital séculaire, sautent dans l'informe et l'indéfini, l’instinct national guide notre révolte vers un retour aux sources françaises.

    Ceci pour en arriver au succès des « folk-singers » à la française qui recèle, dans le cas d'Ogeret, Rocheman ou Kerval, un contenu politique implicite. Ceux-là sont gauchistes ou gauchisants, par mode ou conviction, et s'efforcent de raccorder leur sélection musicale au folklore de mai 68, clause sine qua non d'une honnête diffusion commerciale par les capitalistes du disque. Mais le phénomène est en lui-même ambigu, voire contradictoire : l'écho, la vibration profonde éveillée par les mélodies frustes ou raffinées de l'ancienne France, submergent les méticulosités doctrinaires de la rive gauche.

    C'est une adhésion de la sensibilité, un sentiment de « déjà vécu » traduisant l'inconsciente fidélité au passe national comme l'attachement quasi-biologique, à la particularité française. Ceci est infiniment plus fort que d'artificieux parallèles entre l'histoire et les comédies barbares de Nanterre. Les refrains des grenadiers de Montcalm, les complaintes acadiennes, les ritournelles en l'honneur du roi, les malédictions paysannes contre le « maître de la guerre » ou le prince-évêque de Montbéliard, ou les gracieux couplets parisiens de « la Bataille de Fontenoy », sont irréductibles aux vivisections marxistes. La chanson traditionnelle en France est par nature engagée dans le nationalisme, et résiste au nivellement cosmopolite.

    Le fait se vérifie autour des brasiers nocturnes de Carnac, dans les bistrots rochelais ou les campings méridionaux, quand les vacanciers se muent en auditeurs et bissent ces jeunes inattendus qui chantent sur des rythmes familiers la gloire et la douceur anciennes...

    La chanson populaire est, à l'échelon culturel, un appréciable véhicule de propagande « tous azimuts » : la communication entre classes d'âge différentes, entre parisiens et régionalistes, entre jeunes d'obédiences politiques antagonistes, devient possible et fructueuse le temps d'une rencontre, quand se recompose au hasard d'un refrain cette « joie Ancien Régime » dont parle La Varende (les Manants du roi) comme d'une rare étincelle dans l'orage moderne. Au-delà des démonstrations objectives de la science politique, le mode d'expression du « folk-song » repré­sente à la fois le cri d'un traditionalisme et la manifestation d'une large « amitié française ».

    Les jeunes d'A.F. sentent l'occasion payante d'intervenir sur un terrain à peu près inoccupé pour l'instant. Il s'agit de récupérer le courant qui se dessine et de lui rendre son contexte politique normal. Un train vient déjà d'être manqué avec la résurrection musicale bretonne, trop souvent contrôlée par des noyauteurs qui lui insufflent un contenu européo­séparatiste ; d'autres trains s'é­branlent vers de fausses directions, particulièrement en terre occitane où s'évertuent les gauchistes sur consignes parisiennes. Le moment est opportun d'entamer sur ce terrain nouveau l’action qui ajoutera au travail d'Ac­tion française, une antenne supplémentaire, et qui soustraira aux adversaires de l'unité nationale le monopole de fait dont ils jouissaient jusqu'a présent. L'affaire est sérieuse et intéressante.  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Arthur Kemp : « Qu’est-ce que l’ethnonationalisme ? »

    Toute société multiculturelle est multiconflictuelle et l’Europe qui, par esprit de lucre puis faiblesse, a laissé se constituer sur son territoire des communautés allogènes de plus en plus importantes et donc de plus en plus revendicatrices, a ainsi semé les germes des crises à venir, et dont le terrorisme islamique ne donne qu’une idée parcellaire. Pour tenter d’éviter les guerres ethnico-civiles de demain, Arthur Kemp estime que « l’ethnonationalisme — ou l’exigence des peuples à s’autogouverner dans les zones géographiques qui leur sont propres — fournit la seule vraie réponse au cauchemar international ».

    arthur-kemp-ethnonationalisme-196x300.jpgLes djihadistes qui sèment la terreur en Europe ne sont pas tous des migrants. Au contraire, beaucoup sont, de par le droit du sol, des citoyens belges et surtout français comme Adel Kermiche, l’égorgeur « normand» du Père Hamel et son complice Abdelmalik Petitjean né de parents maghrébins mais reconnu à l’âge de six mois par Franck Petitjean, le second mari de sa mère Yamina, laquelle obligeait l’enfant à faire le ramadan. L’origine, la religion ancestrale et l’atavisme ont ainsi primé sur le lieu de naissance, la civilisation du pays d’accueil et l’éducation donnée par l’école. Comme le répétait Jean-Marie Le Pen, dans l’un de ces dérapages qui lui furent tant reprochés mais reflétaient si bien la réalité, il ne suffit pas à des vaches de naître dans une écurie pour être de fringants coursiers.

    Ce n’est pas Arthur Kemp, auteur de « Bâtir le foyer blanc » et dont le dernier livre est un plaidoyer pour l’ethnonationalisme, qui s’inscrira en faux contre cette idée. Britannique né en Rhodésie (occurrence qui n’a pas fait de lui un Bantou, pas plus qu’« un Africain qui a appris le mandarin et s’habillerait à l’orientale ne deviendrait chinois » !), lui aussi estime que le fait de s’installer dans un pays ne transforme pas automatiquement les nouveaux arrivants et leurs descendants en natifs. Cette nouvelle population a un inné que ne contrebalance pas l’acquit, et c’est justement en raison de cette impossibilité qu’on s’acharne à nous « vendre » la « diversité » en nous en serinant les supposés bienfaits.

    Mais justement, s’interroge Arthur Kemp, pourquoi les plus exaltés thuriféraires de la diversité sont-ils aussi les adversaires résolus de l’ethnonationalisme ? Ou, plutôt, pourquoi n’acceptent-ils celui-ci que lorsque cette affirmation est « d’origine extra-européenne », rejetant comme racistes les aspirations des nations (au sens latin du terme) leucodermes ? Contradiction absurde et surtout injuste car, soutient notre auteur, qui rejette la notion de gradation entre les races, chacune étant la mieux armée pour son milieu d’origine, « rien ne justifie ces deux poids deux mesures. La population européenne — et ses différents États-nations — a tout simplement autant le droit à l’autodétermination que n’importe quel autre peuple de la planète ». Elle a donc le droit de refuser une submersion qui conduirait à sa propre dilution, de refuser des systèmes scolaire et de santé « pour tous » préjudiciables à ses propres enfants, de refuser les croyances — et leurs formes d’expression souvent ostentatoires, qu’il s’agisse des prières de rue ou de la fête du dieu Ganesh — totalement étrangères sinon antagonistes à sa propre foi.

    Toute société multiculturelle est multiconflictuelle

    Alors, au nom de quoi ostraciser l’ethnonationalisme qui « n’entend pas éliminer, opprimer, pénaliser ou dominer qui que ce soit, mais plutôt se libérer de toutes ces contraintes » ? Et comment ceux qui sanglotent sur le génocide des Aborigènes, la disparition des peuples premiers et le déclin des nations Peaux-rouges peuvent-ils rester aveugles devant le Grand Remplacement en cours du tsunami migratoire et des différentiels démographiques. S’adressant à un public britannique, Arthur Kemp cite des statistiques effarantes sur le Royaume-Uni où, d’ici à 2021, donc demain, les écoliers allogènes seront majoritaires. Mais n’en va-t-il pas de même dans de nombreuses métropoles françaises ou belges où le prénom Mohamed souvent décliné en turc (Mehmet) ou en bambara (Mamadou) est également le plus donné ?

    L’ethnonationalisme est tout simplement la préférence nationale que le Front populaire privilégia d’ailleurs en France (voir les décrets Ramadier dont Bruno Mégret préconisa de s’inspirer), à l’opposé du « nationalisme civique défendu par la droite » — que Kemp a raison de critiquer car il accorde les mêmes droits à tous les citoyens, qu’ils soient de souche ou de papiers, et qui n’est rien d’autre que le multiculturalisme encouragé par la gauche.

    Or, l’histoire contemporaine le prouve partout à la surface du globe : plus une société est multiculturelle et plus elle est multiconflictuelle. Bref mais dense, l’argumentaire d’Arthur Kemp sur l’ethnonationalisme — qui, soutient-il, « est le véritable porte-drapeau de la diversité car qu’est-ce que la diversité sinon la préservation et la valorisation de chaque identité ? » — montre qu’il est temps de réfléchir à cette solution pour échapper au cataclysme.

    Camille Galic

    Notes

    http://www.polemia.com/arthur-kemp-quest-ce-que-lethnonationalisme/

  • Les fléaux de la société de consommation…

    On parle communément de « société de consommation » pour désigner le règne de la Forme-Capital sous lequel nous vivons. L’homme n’y est plus un être humain partie constituante d’un tout cohérent mais un animal consommateur dont la devise pourrait être : « consomme et tais-toi ! ». Tout s’achète et tout se vend, nous sommes devenus, au fond, de la chair à financier. Nous savons que la société actuelle engendre un certain nombre de maux dus à la nature même de ladite société : pauvreté, précarité, effritement des structures familiales, nomadisme, déculturation… La société de consommation se développe grâce ces « dégâts collatéraux ». En voici un petit tour d’horizon, la liste étant malheureusement non exhaustive.

    Les célibataires : une cible commerciale de choix.

    Une enquête publiée par l’université anglaise de Warwick en mars 2004, se basant sur un panel de 10 000 célibataires d’une quarantaine d’années et faite sur une durée de 10 ans, révélait que leur taux de suicide était plus important que la moyenne. Les chercheurs ne sont pas arrivés à déceler des facteurs déterminants pour l’expliquer. Au final, on notait un taux de mortalité supérieur chez les personnes vivant seules de 10 % chez les hommes et de 4,8 % chez les femmes. Parmi les facteurs explicatifs ont pu être avancés, le tabagisme, un « inquiétant alcoolisme mondain lors des sorties, un déséquilibre alimentaire (plats individuels prépréparés plus riches en sucre et en graisse, surgelés, plateaux-repas devant la télé, grignotage) et une tendance plus marquée au temps consacré à l’activité professionnelle (46 heures hebdomadaires en moyenne au lieu de 35 à 39 heures de rigueur et jusqu’à 70 heures en moyenne pour les cadres).

    La France compte aujourd’hui 120 000 divorces par an, atteignant depuis 2001, un divorce pour deux mariages ! (Contre un pour dix en 1979). Avec 1 500 000 foyers monoparentaux et 13 millions de célibataires, cela offre un beau filon basé sur la détresse individuelle.

    Ainsi, en 2001, s’est créée l’association « Solo’ptimiste » qui, pour une adhésion de 28 euros, propose à ses membres des soirées restaurants, des week-ends, des soirées à thèmes pour célibataires ainsi que la pratique du « speed dating » (soirées où l’on fait se rencontrer des célibataires sur le principe de 7 rencontres express de 7 minutes chacune). À Paris, au « Love Connect Café », cela va jusqu’à l’organisation de dîners « blind date » où se rencontrent 12 hommes et 12 femmes de même profil pour un dîner « en tête à tête » (sic) avec une facture de 60 euros par tête. A également été créée une agence de voyages exclusivement réservée aux célibataires. La presse ne pouvait pas se permettre de rater le coche, d’où « Culture solo » le premier magazine destiné aux femmes célibataires. Enfin, Internet, le réseau des réseaux, par sa démocratisation a ouvert un espace immense à la recherche amoureuse. Les sites de rencontres se sont multipliés souvent sans contrôle. Le plus important, Meetic.fr, compte plus de 6 millions d’inscrits, sachant que ces sites proposent souvent une inscription gratuite avec services restreints. Mais pour concrétiser ces contacts, la facture se révèle souvent salée. L’amour n’a pas de prix ? Le capitalisme lui en donne un, en exploitant la misère sentimentale et l’isolement des individus.

    La Consommation à la portée de tous.

    Jusqu’à il y a quelques années, la majorité des Français ayant un emploi salarié à plein temps pouvait se nourrir, se loger et se vêtir dignement. Plus récemment s’est généralisée une consommation à plusieurs niveaux où l’achat de produits de marque de référence s’est plus ou moins retrouvé réservé aux personnes les plus aisées. L’achat des marques de magasin (prix de niveau intermédiaire) et chez certains « discounters » relégués à la grande classe moyenne (dans laquelle on peut classer au sens large les foyers gagnant plus de 1,33 fois et moins de 3 fois le SMIC). Pour les autres, les multinationales de la grande distribution, ne voulant pas risquer de se laisser dépasser par les « discounters » (qui fleurissent depuis dix ans) ont développé une troisième gamme de produits : les produits Premier Prix. Ceux-ci sont facilement reconnaissables à leur emballage dépouillé et à leur prix défiant toute concurrence. Le but étant de permettre à tous d’avoir accès à une consommation de masse. L’inconvénient évident est que leur qualité est extrêmement variable. Les garanties de traçabilité sont souvent absentes. Nos voisins belges ont pu avoir, ainsi, la surprise de découvrir que Carrefour vendait incognito, malgré son engagement « écologiste » de façade, de l’huile à friture à base d’OGM. Tout cela vient nous rappeler qu’au pays du capital, on n’est pas au pays des merveilles, que la seule loi qui y règne c’est l’appât du gain des actionnaires rapaces, pour qui nos vies et notre santé ne sont que des détails insignifiants.

    L’enfer des crédits à la consommation.

    Vous voulez obtenir un crédit pour acquérir votre appartement afin de ne plus être tributaire de votre propriétaire ? Cela est une décision que votre banquier étudiera avec attention et sévérité sans que vous soyez sûr d’obtenir ce que vous souhaitez.

    En revanche, si vous n’êtes pas (encore) inscrit sur le fichier des « interdits bancaires » vous êtes certains de pouvoir souscrire à un crédit à la consommation. Les sommes varient de 500 à 15 000 euros, elles sont proposées par des sociétés bancaires dont vous voyez régulièrement les publicités et qui ont pour objectif de réveiller en vous le consommateur vorace qui sommeille.

    Évidemment, plus les sommes remboursées mensuellement sont modestes, plus la durée de remboursement sera longue et tous les mois vous paierez des intérêts faramineux (dont les taux frisent l’usure avec des TEG parfois supérieurs à 16 % par an). Voilà pour la première facette du piège : pousser des personnes qui n’en avaient pas les moyens à dépenser de l’argent pour leur consommation, en leur laissant sous-entendre qu’ils allaient ainsi augmenter leur pouvoir d’achat en se constituant une « réserve d’argent ». Ensuite, au fur et à mesure que la réserve se reconstitue, grâce au remboursement, elle redevient disponible et ouvre de nouvelles possibilités d’endettement. La deuxième partie du piège ouvre ainsi un cercle vicieux. Visant les personnes traversant de « mauvaises passes », ces crédits « faciles » sont un gagne-pain pour des entreprises peu scrupuleuses qui n’hésitent pas à utiliser des méthodes paralégales pour se rembourser. Elles conduisent des personnes précarisées vers la spirale de la dépression, de l’interdit bancaire et du surendettement.

    Il faut être conscient que dans ce système tout s’achète et tout se vend sans aucune règle morale. Mais il n’est pas dit que nous laisserons éternellement marchander nos vies sans réagir.

    Rebellion-Osre  via http://www.voxnr.com/250/fleaux-de-societe-de-consommation

  • Ce n'est pas le tout de s'offusquer de l'implantation de minarets, encore faudrait-il sauver nos clochers...

    Philippe Randa

    Paru dans Présent du 9 août 2016

    En été, toute la France est en vacances. Toute ? Non ! À Kerhir (Côtes d’Armor), dans le Trégor, une petite communauté d’irréductibles catholiques résiste encore et toujours à… la fatalité ! Soit à la chute, une nuit de tempête, de la cloche de la petite chapelle dédiée à Saint Nicolas.

    Datant de 1480, elle fut construite par Pierre de Trolong, époux de Peronnelle Arrel de Kermarquer : leurs armoiries, en haut du pignon de la chapelle, permet de dater très précisément l’époque de sa construction.

    La chapelle, régulièrement desservie depuis lors, exceptée lors de la Révolution française – désaffectée, puis saisie comme bien national et laissée dans un « état déplorable », elle fut remise en état par de nouveaux propriétaires et Saint Nicolas de nouveau célébré régulièrement, notamment lors des rogatons dont se souviennent les paroissiens de Trédarzec…

    Les actuels propriétaires, la famille de la Brosse, ayant fait évaluer les frais pour faire remonter la cloche, désespérait de parvenir à réunir les fonds… Mais grâce à l’initiative de Pierre Foata, bouquiniste à Tréguier, et du bâtonnier Yves Avril – sur une suggestion d’un proche voisin perrosien qui n’est autre que Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, bien connu des lecteurs de Présent –, une « garden-chapelle » pour réunir la somme nécessaire, a été organisée sur place le dimanche 7 août, suivi d’un buffet-campagnard, particulièrement bien garni (j’en atteste !) ; la quarantaine de participants, non seulement passèrent une excellente journée, mais permirent de réunir par leurs dons la somme nécessaire, sous l’œil bienveillant du Père Guillaume, curé de Tréguier. La cloche sonnera donc à Pâques prochain, après restauration.

    Comme quoi, il n’y a pas de saison pour aider Saint Nicolas à être entendu ! Et fort bien !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Déradicalisation : tout et n’importe quoi !

    Dans Le Figaro daté du 9 août, le candidat à la présidentielle Geoffroy Didier, LR, se soucie de détecter les « radicalisés » à l’école.« De façon précoce », dit-il. On se demande si le petit garçon et la petite fille qui ne veulent pas s’échanger une Dinky Toys contre une poupée Barbie entrent dans cette précocité. On pourrait songer, aussi, à des dépistages prénataux… Si le garçon est en position de la prière, hop ! Une IVG vite fait, ni vu ni connu. Envisage-t-il même de stériliser de force tout barbu méditerranéen ou toute voilée du ciboulot ? Il faudrait lui poser la question.

    La stupidité des tests proposés par ce jeune vice-président du conseil régional d’Île-de-France interpelle sur le bon sens de ces gens. On veut« observer les comportements » – ça donnera du travail aux délateurs… Celui qui ne voudrait pas jouer au foot avec les filles serait taxé de… de quoi, au fait ? De tendance radicale ? Radical de gauche ou radicalement homosexuel ? Ah non, j’ai dû me tromper. Puis on passerait un test de radicalisation. Comme celui d’une matière islamique enseignée en Seine-Saint-Denis, ou combattue à Versailles – je ne sais pas trop.

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