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  • Face aux médias de propagande l’heure des médias alternatifs

    Discours de clôture de la 8e cérémonie des Bobards d’Or, par Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia.

    Cette cérémonie vient à nouveau de le démontrer, la presse écrite subventionnée et les radios et télévisions autorisées à émettre ne sont pas des médias d’information mais des médias de propagande.

    Ils diffusent la doxa de l’oligarchie.

    Ils véhiculent une idéologie unique : ils sont mondialistes et libre-échangistes en économie ; ils sont partisans de l’immigration, favorables à l’expansion de l’islam, hostiles au contrôle aux frontières. Bref, ils sont immigrationnistes, islamo-soumis et sans frontiéristes sur les questions identitaires ; en matière sociétale, ils détricotent les règles de la vie en société, ce sont des déconstructionnistes ; en politique étrangère, ils sont atlantistes, affiliés au Qatar, russophobes et hostiles à Trump.

    Voilà les quatre clés de leur vision du monde.

    Pour la propager et l’imposer ils utilisent toutes les techniques de propagande : ils occultent ou minorent les événements qui les dérangent ; ils montent en épingle les faits qui les arrangent et les scénarisent à outrance ; ils désinforment en s’appuyant sur les ressorts émotionnels : il y a les images qu’ils montrent à l’infini et celles qu’ils cachent. Ils angélisent ceux qui « pensent bien » et diabolisent les autres. Et ils censurent. Une censure que les petits flics de la pensée réclament aujourd’hui ouvertement. Et, bien sûr, quand il le faut ils recourent à l’arme ultime de la désinformation : le bel et bon Bobard !

    Seulement voilà, les médias officiels ont perdu leur monopole : ils doivent désormais faire face à des concurrents redoutables : les médias alternatifs et les réseaux sociaux :
    – Eux font émerger les faits et les analyses qui dérangent ;
    – Eux font émerger le réel : un réel qualifié de « post vérité » par les tenants de la novlangue médiatique ;
    – Une bataille gigantesque est engagée entre la réinfosphère et les médias de propagande ;
    – En 2016, la réinfosphère et les médias alternatifs ont accumulé les victoires : le Brexit, l’élection de Trump, l’élimination d’Alain (« Ali ») Juppé.

    Mais les médias de propagande n’ont rien perdu de leur superbe : ils ont leur candidat à l’élection présidentielle : le sémillant Macron. Ils espèrent prendre leur revanche en le faisant élire.

    Tout est fait pour promouvoir Macron.

    Tout est fait pour le protéger : il n’y aura pas d’investigation sur les conditions du bradage à des intérêts étrangers d’Alsthom et de Technip, deux fleurons de la technologie française ; il n’ y aura pas plus d’investigation sur les liens de Macron avec le groupe Drahi à qui il a permis d’acquérir SFR lorsqu’il était secrétaire général adjoint de l’Elysée ; pas d’investigation non plus sur la levée de fonds que Macron est allé effectuer à Londres sans respect des règles du financement politique ; pas davantage d’investigation sur le financement de la société de stratégie électorale PROXEM qui fournit à Macron ses éléments de langage à coups d’algorithmes ; et pourtant ce serait intéressant de savoir qui a réglé les factures de cette société et sur quel compte politique cela figure ; pas d’investigation non plus sur ce banquier d’affaires qui a accumulé les millions tout en ayant… des coquetteries avec l’impôt sur la fortune.

    Ah ! Comme nos médias de propagande savent ne pas être curieux quand il le faut !

    Ils ne le sont pas davantage sur le programme de Macron. Il est vrai que son projet est clair : défendre le Système et s’aligner en tous points sur la bien-pensance, cette bien-pensance dont le philosophe Marcel Gauchet nous dit qu’elle « engendre la crétinisation ».

    Les #MédiasDePropagande vont utiliser tous les moyens pour nous imposer Macron :
    – Avant le premier tour : la démolition de Fillon ;
    – Entre les deux tours : l’hyperdiabolisation de Marine Le Pen.

    Voilà le scénario des médias. Voilà pourquoi il est essentiel de saper ce qui leur reste de crédibilité. Montrer les mensonges d’hier pour faire douter des affirmations de demain. Ils vous ont menti dans le passé, ils vous mentiront dans l’avenir ! Voilà pourquoi il faut pointer les désinformations et les mensonges des médias de propagande.

    C’est la mission d’i-média sur TVLibertés.

    C’est aussi cela, la fonction de la cérémonie des Bobards d’Or : se libérer par le rire.

    Mais il faut aller au-delà ! La réinfosphère ne doit pas se contenter d’une fonction critique, elle doit aussi produire de l’information. Et elle le fait. Le temps des médias alternatifs créateurs de contenus d’information est venu.

    Qui a fait des reportages sur la Syrie… en allant en Syrie, sinon Boulevard Voltaire et TV Libertés ? Qui a produit les statistiques du Grand Remplacement – à partir du dépistage de la drépanocytose, cette maladie génétique rare qui ne touche pas les nouveau-nés européens –, sinon Fdesouche et Polémia ? Qui a informé complètement des actions de la Manif pour tous, des Veilleurs, des Sentinelles, sinon Le Salon Beige ? Qui a levé l’omerta sur les agressions sexuelles d’un « migrant » d’Arzon, sinon Breizh-info, prévenu par un lanceur d’alerte ? Qui informe sur les relations troubles entre de nombreux maires et l’UOIF ou les salafistes, sinon l’Observatoire de l’islamisation ? Face aux médias de propagande l’heure des médias alternatifs est venue. A vous de les aider !

    Jean-Yves Le Gallou / 6 février 2017

    http://bobards-dor.fr/

  • “Une guerre de désinformation et de propagande”

    « Je pense sincèrement que Marine Le Pen peut être élue »,  « Elle a des casseroles, mais ce sont des casseroles en teflon, rien n’adhère » soupire Xavier Bretrand le président de la région Hauts-de-France,  dans un article publié dans Le Point ce matin.  Une frousse partagée par  le président LR de la région PACA, Christian Estrosi.  Invité ce matin de RTL,  M. Estrosi,  en tournée de promotion pour la sortie d’un livre d’entretien de très mauvaise facture,  Il faut tout changer (sic), commis  avec le très antinational journaliste Maurice Szafran, expliquait que le FN  était le pire danger pour la France et Marion la pire des Le Pen. Au-delà de l’affaire Pénélope, François Fillon est pourtant lui aussi  suspecté, bien qu’il s’en  défende,  de collusion avec le diable Poutine dont il serait le candidat adoubé avec Marine Le Pen.  Ce  dernier tenterait de s’immiscer dans la campagne présidentielle française via les sites Sputnik News et Russia Today,  cités dans un récent rapport du Parlement européen comme participant de  la  « guerre de désinformation et de propagande russe ». Accusation de désinformation, de propagande,  qui ne pourrait être portée à l’encontre des gros médias français détenus par de grands groupes financiers,  dont les  patrons roulent ouvertement pour les écuries euro-libérales? 

    Le site Sputnik dans le collimateur  de Bruxelles n’arrange pas sa sulfureuse réputation auprès des grands prêtres de la morale progressiste en annonçant  qu’ Emmanuel Macron soutenu par des parrains irréprochables  comme MM. Attali, Minc ou  BHL,  devra faire face à un certain nombre de révélations.  Julian Assange fondateur de WikiLeaks, affirmait le 3 février  dans le journal Izvestia  «être en possession de données remarquables sur l’ancien ministre de l’Économie. Nous possédons des informations intéressantes concernant l’un des candidats à la présidence française, Emmanuel Macron, dit-il dans des propos rapportés par Sputnik News. Ces éléments proviendraient du piratage russe des mails de Hillary Clinton et de John Podesta, qui était son directeur de campagne (…) En cas de révélations, il ne s’agirait pas de la première fuite de documents confidentiels américains évoquant le nom d’Emmanuel Macron. Le 8 novembre dernier, WikiLeaks dévoilait un échange datant d’août 2015 entre Hillary Clinton et John Podesta au sujet de l’organisation d’un dîner avec Emmanuel Macron, à l’époque ministre de l’Économie. Il était aussi question d’une table ronde organisée par le premier ministre Manuel Valls, pour discuter du défi de la globalisation de l’économie et du développement technologique mais aussi du développement d’un récit économique et fructueux pour contrer la droite et les populistes de la gauche. Emmanuel Macron devait y assister, tout comme une trentaine de personnalités politiques du monde entier.»

    Contrer le populisme reste un objectif vital pour un PS au plus mal, dont les pseudopodes, une coquille vide comme sos racisme, mais aussi l’Union des Etudiants juifs de France (UEJF)viennent de lancer une nouvelle campagne digitale contre le FN.  La chaîne de l’homme d’affaires israélien Patrick Drahi, I24, rapporte ainsi que «Plusieurs membres (de l’UEJF)  sont allés à la rencontre de militants du FN à Lyon dimanche (…). Les sympathisants du parti d’extrême droite filmés par l’UEJF ont multiplié les clichés antisémites et entres autres fait la promotion du négationnisme (…).»

    Sacha Ghozlan, président de l’UEJF depuis le mois de juin a été interrogé par I24NEWS mardi.  Rassurez-vous,  certainement pour éviter les clichés, il n’a pas été questionné sur la loi soutenue par le Premier ministre d’extrême droite Benjamain  Netanyahou,  qui venait d’être votée  dans la nuit par la  Knesset, le Parlement israélien,  autorisant  le vol des terres privées palestiniennes en légalisant  rétroactivement  4.000 logements de colons  en Cisjordanie.

    Non, M. Ghozlan s’est contenté  de  présenter son opération lyonnaise car  «Depuis 3 ans, avec des comités citoyens locaux et SOS Racisme, nous analysons et décryptons les déclarations des maires FN et nous voyons bien que le parti  n’a pas changé. C’est un parti autoritaire, qui divise et stigmatise les populations et qui est un piètre gestionnaire des finances publiques (sic). Après cette conférence de presse, nous nous sommes rendus devant le lieu du Congrès du FN pour distribuer des tracts révélant ces informations sur le parti d’extrême-droite. En sortant de la salle , les militants FN recevaient les tracts et crachaient leur haine en retour a-t-il affirmé.»« On voit bien les ressorts de l’antisémitisme complotiste, de l’antisionisme et du négationnisme dans les propos des militants Front National précise-t-il. »,

    Il  suffirait pourtant  aux commissaires de l’UEJF  de se livrer à la même opération  à l’entrée d’un grand magasin, d’une  réunion publique de Mélenchon, Fillon ou Hamon pour y recueillir en cherchant bien  des propos semblables. Car la démonstration réside dans la sélection d’un  petit nombre de témoignages allant dans le sens de ce que voulait entendre l’UEJF,  décrites comme représentatives  de l’opinion des  milliers de personnes présentes  à la convention présidentielle de Marine.  Et quand les militants frontistes reçoivent  des mains  des militants de l’UEJF des tracts  insultants et réagissent avec plus ou moins de colère, M. Ghozlan dit qu’ils crachent leur haine… ben voyons! Bref,  cette opération est un grossier  exemple  de technique de manipulation constate Bruno Gollnisch.  N’en doutons pas,  il y en aura d’autres dans les prochains mois.

    https://gollnisch.com/2017/02/08/guerre-de-desinformation-de-propagande/

  • EOLIENNES UN SCANDALE D'ETAT, LE LIVRE RÉQUISITOIRE D'ALBAN D'ARGUIN EST SORTI : COMMANDEZ-LE, DIFFUSEZ-LE !

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  • Nouvelle offensive du totalitarisme à l’école

    L’année 2016 aura vu, entre autres, une nouvelle offensive socialiste contre l’enseignement libre. Sur la suggestion de Mme Vallaud-Belkacem, le gouvernement a pris deux mesures dirigées contre ces établissements… 

    • invoquant l’article 14 déciès de sa liberticide loi Egalité et Citoyenneté, adoptée en décembre dernier, il a obtenu du Parlement l’autorisation de préparer dans les six mois une ordonnance instituant un régime d’autorisation remplaçant la simple déclaration actuelle ;

    • par le décret n° 2016-1452 du 28 octobre 2016, relatif au contrôle de l’enseignement dans les établissements libres ou dans les familles, il fait du « socle commun » de connaissances le critère majeur de ladite autorisation. Ainsi, les établissements libres devront aligner leurs programmes et méthodes sur ceux de la « grande maison ».

    Ces mesures ont été adoptées au mépris de l’opposition des établissements privés, de leurs personnels, de la Fédération nationale de l’Enseignement privé, de l’association des parents d’élèves des établissements hors contrat (FPEEI), de l’Association des Maires de France et des parlementaires d’opposition. De plus, afin de s’épargner toute joute parlementaire et d’empêcher le débat de s’installer dans le pays, avec le risque de se trouver acculé au retrait de son projet, comme en 1984, le pouvoir s’apprête à légiférer par ordonnances.

    Belle leçon de démocratie de la part de gens qui n’ont que ce mot à la bouche ! Mme Vallaud-Belkacem inscrit son projet dans le cadre de la lutte contre la radicalisation de la jeunesse.

    Ne feignons pas de ne pas comprendre le dessein réel du pouvoir socialiste. Il ne s’agit pas de lutter contre la radicalisation des jeunes, mais d’assurer l’alignement idéologique, moral et politique de l’enseignement libre sur l’Éducation nationale. Un propos d’une collaboratrice du ministre en dit long : Mme Caroline Beyer affirme que « la liberté de l’enseignement ne connaît qu’une limite : le respect des valeurs de la République ».

    C’est clair : non le respect de la morale et du droit, mais celui des « valeurs de la République », c’est-à-dire du conformisme de gauche, du politiquement correct qui imbibe toute notre société et enserre les âmes et les cœurs. La radicalisation musulmane importe peu aux socialistes ; ce dont ils se défient, c’est de la morale chrétienne des écoles catholiques hors contrat, de leurs programmes originaux, de leurs pratiques pédagogiques différentes, si loin de l’idéologie universaliste et égalitaire « républicaine ».

    L’actuel ministère aura-t-il le temps de légiférer avant l’élection du printemps prochain ? Et, dans l’affirmative, François Fillon défera-t-il ce qui aura été fait, s’il est élu ? On ne sait, mais assurément la liberté de l’enseignement (quoique inscrite dans la Constitution) ne va vraiment pas de soi dans ce pays. 

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/02/07/nouvelle-offensive-du-totalitarisme-a-l-ecole-5908325.html

  • La Droite française ... qui n'a su lire ni Gramsci ni Michéa

    La Droite ou ce qui en tient lieu ne s'est jamais réellement souciée de libérer l'Ecole, partant la jeunesse de France, de la tutelle jalouse, autoritaire, monopolistique, de la Gauche, voire de l'extrême-gauche, de l'idéologie qu'elle y impose et des désastreux pédagogistes.

    Ces puissances tutélaires extrêmement autoritaires, à la bolchevique, gouvernent l'Education nationale en quelque sorte de droit sous toutes nos républiques, y compris la Ve ; De Gaulle ne s'est pas intéressé à cette question, pas plus que ses successeurs se réclamant de son héritage.  L'on eut mai 68 et le long et inexorable déclin de l'Ecole française, jusqu'au désastre actuel.

    N'accusons pas la gauche d'y avoir jeté toutes ses forces : elle est là pour ça ;  elle met en pratique son idéologie qui n'est pas secrète. La Droite, à l'inverse, porte une terrible responsabilité dans cette affaire : elle a laissé faire ; elle a souvent poursuivi, repris à son compte la politique de la gauche la plus idéologique, elle y a prêté, de fait, son concours. Mauriac, en son temps, ce qui veut dire il y a bien longtemps, avait fait à De Gaulle, le reproche d'abandonner la jeunesse française à son triste sort, de la laisser en des mains destructrices.

    La Droite française - économiste plus que tout - s'est moquée des domaines de la culture : de l'Ecole, de l'Université, des artistes, des journalistes et des écrivains,  de l'idéologie. Elle n'a su lire ni Gramsci ni Michéa. Elle a tout abandonné à ses adversaires qui sont aussi, souvent ceux de la France.  Elle en récolte aujourd'hui les fruits amers, autant que ceux produits par sa propre inconduite.

    L'importance de ce sujet nous a amenés à en faire l'axe de nos publications d'aujourd'hui. Lafautearousseau  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Aulnay-sous-Bois : Hollande et la gauche s'allient à la racaille

  • Aulnay-sous-Bois : « Le quartier s’est littéralement embrasé. Certains collègues ont dû prendre leur pistolet automatique pour tirer en l’air devant la violence des attaques » |

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    À Aulnay-sous-Bois, la nuit de lundi à mardi a été de nouveau agitée après l’arrestation et le viol présumés de Théo par quatre policiers de la ville. Comme depuis plusieurs soirs, de nombreux effectifs de police ont investi la cité des 3000 avant que des habitants ne soient interpellés et que des affrontements aient lieu. Des voitures et un restaurant KFC ont été incendiés, a notamment rapporté Taranis News.
    Durant la nuit, des habitants ont affirmé avoir vu des policiers tirer des balles réelles. Joint par BuzzFeed News, le reporter indépendant Alexis Kraland, présent sur place, a lui aussi recueilli des témoignages:

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  • Les sondages donnent la gauche à 55 %… Vous y croyez ?

    Si la justice ne vient pas mettre un terme à sa campagne, M. Fillon est en situation de rééditer, pour la présidentielle, son exploit de la primaire.

    Avec « l’affaire Fillon », la gauche médiatique ne peut contenir sa joie : Fillon est dans les choux, ça y est, il a dégringolé à la troisième place ! Tous les sondages l’attestent.

    Certes, pour le moment, l’entreprise de sauvetage de la gauche par disqualification judiciaire de l’adversaire semble fonctionner. En effet, les derniers sondages redonnent des couleurs à la gauche : tous ses candidats montent ! M. Mélenchon campe sur ses 10 % minimum, M. Hamon est passé de rien à 18 % et M. Macron voit sa bulle s’envoler à 20-23 % ! À droite, Mme Le Pen stagne à 25 % et M. Fillon peine à garder ses 20 % (sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match, i>Télé et Sud Radio).

    Mais voilà : ces sondages qui ravissent la gauche sont faux, tout comme ceux qui vous disaient que M. Juppé serait vainqueur haut la main de la primaire et de la présidentielle. Et M. Fillon, dont les sondages avaient été incapables de prévoir le triomphe à la primaire, était particulièrement qualifié pour les dénoncer lundi, dans sa conférence de presse.

    Pourquoi, aujourd’hui comme en novembre, ces sondages sont-ils trompeurs ?

    D’abord, en additionnant les scores des trois candidats de gauche – Mélenchon, Hamon et Macron -, on obtient 48 % ! Même le dernier sondage OpinionWay pour Les Échos et Radio Classique, s’il attribue 14 % à Hamon, place Macron à 23 %, pour un même total de 48 % pour les trois.

    La gauche à 48 % dans le pays ? Vous y croyez ? Et cela sans tenir compte des petits candidats, Verts, NPA, Poutou et autres, qui nous donneraient une gauche majoritaire à 54 % ! Cela est évidemment impossible : toutes les élections récentes (régionales, européennes, etc.), tous les sondages qualitatifs sur les attentes des Français (immigration, économie, autorité) montrent que l’électorat, à 60 % au moins, est à droite, et vraiment à droite. Ni la mise sur la touche de M. Hollande au profit de ses trois hologrammes Mélenchon, Hamon, Macron, ni l’affaire Fillon n’ont renversé cette tendance lourde de l’opinion vers la droite.

    Autre étonnement : M. Fillon s’effondrerait et Mme Le Pen n’enregistrerait aucun gain ? Impossible.

    La vérité des sondages, comme toujours, est dans les petites lignes. Et celles-ci nous livrent plusieurs enseignements :

    – l’électorat le plus déterminé dans son choix est celui de Mme Le Pen ;
    – l’électorat le plus volatil est celui de M. Macron ;
    – M. Fillon, au plus fort de la tourmente, bénéficie toujours d’un socle solide, « notamment chez les personnes âgées et l’électorat traditionnel de droite », souligne Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’OpinionWay ;
    – 30 % des électeurs n’ont pas fait leur choix, situation inédite à moins de trois mois d’une présidentielle.

    Avec trois candidats compris entre 20 et 25 %, et compte tenu de la marge d’erreur, les jeux sont en fait très ouverts. Et M. Fillon a montré que, dans un match à trois où il est l’outsider, il était capable de surprendre fortement. En effet, cette configuration rappelle celle de la primaire, avec un candidat diabolisé (Sarkozy-Le Pen) et un candidat porté par le système (Juppé-Macron).

    Fort de ses atouts, et des faiblesses de ses adversaires, si la justice ne vient pas mettre un terme à sa campagne, M. Fillon est donc en situation de rééditer, pour la présidentielle, son exploit de la primaire.

    http://www.bvoltaire.fr/pascalcelerier/sondages-donnent-gauche-a-55-y-croyez,312244

  • Immigration illégale depuis la Libye : ça continue de plus belle !

    8795-20170208.jpgRéunis vendredi dernier à Malte, les dirigeants des vingt-huit pays de l’UE ont affirmé dans leur déclaration commune vouloir « casser le modèle économique des passeurs ». Ils se sont en effet rendu compte de la chose suivante : « Plus de 181 000 arrivées ont été détectées en 2016 et, depuis 2013, le nombre de décès ou de disparitions en mer atteint un nouveau record chaque année. » Faut-il se réjouir de cette prise de conscience ? Non, car elle n’a rien de nouveau et les prises de conscience de l’UE sont rarement suivies d’effet.

    « La décision établissant une opération navale de l’UE afin de casser le business model des réseaux de passeurs et trafiquants en Méditerranée vient d’être prise », clamait déjà en mai 2015 Federica Mogherini, haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité. Le business model, c’est le modèle économique, et ce qui a été dit à Malte le 3 février avait donc déjà été dit près de deux ans plus tôt, avec les conséquences que l’on sait : le renforcement du dispositif naval européen au large des côtes libyennes et son effet de pompe aspirante qui en a fait un service de navette entre la Libye et l’Italie, accroissant le nombre d’immigrants et accessoirement de morts.

    Sur le site de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker se félicite d’ailleurs des résultats de ce sommet informel de Malte et de l’aval donné aux propositions de la Commission « visant à mieux gérer les flux migratoires et à sauver les vies le long de la route de la Méditerranée centrale ».

    Alors certes, les vingt-huit évoquent une collaboration avec le gouvernement libyen de Fayez el-Sarraj et avalent l’accord signé la veille entre M. el-Sarraj et le Premier ministre italien Paolo Gentiloni. Seulement le « gouvernement d’entente nationale » siégeant à Tripoli ne contrôle qu’une partie des côtes libyennes et, avec le foutoir mis dans ce pays en 2011 par le président français Nicolas Sarkozy et son Premier ministre François Fillon, le renforcement des garde-côtes libyens promis par l’UE ne saurait stopper l’afflux d’immigrants vers l’Europe.

    Au cours du week-end qui a suivi le sommet des vingt-huit, quelque 1 500 immigrants ont été repêchés en Méditerranée par les navires européens malgré les conditions météo difficiles. Ceci amène le total des immigrants amenés en Italie par le dispositif européen à 4 500 depuis mercredi !

    Tout reste donc comme avant dans cette Europe passoire et il y a urgence pour la France à récupérer la maîtrise de ses frontières.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 8 février 2017

    http://fr.novopress.info/203331/immigration-illegale-depuis-libye-continue-de-plus-belle/