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7 février à Rennes : où va la France ?
Présentation vidéo de la conférence que Guillaume Bernard, maître de conférences à l’ICES, donnera à Rennes, à l’invitation de l’association Mémoire du futur, le mardi 7 février, à 20 h 30, sur l’avenir politique de la France :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/02/7-f%C3%A9vrier-%C3%A0-rennes-o%C3%B9-va-la-france-.html
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Levons-nous!
Marine l’a redit hier avec force lors de son grand discours clôturant la convention présidentielle de Lyon, c’est à un choix de civilisation auquel sont conviés les électeurs Français cette année. Un choix décisif, crucial, une opportunité renforcée dans l’opinion par le vent d’ouest, dixit Zemmour, qui a soufflé, changé la donne ces derniers mois aux Etats-Unis et en Angleterre et qui peut, qui doit gonfler nos voiles, ici et maintenant. Comme le disait le Céline, l’histoire ne repasse pas les plats. Un choix que le FN qui avait vu juste, prédit les menaces, les grandes évolutions (involutions) de notre monde contemporain, propose aux Français avec une audience accrue; parce que les événements ont validé nos avertissements et que les politiques menées conjointement par la gauche et la droite depuis quarante ans ont précipité notre pays vers l’abîme.
Marine le soulignait pareillement ces derniers mois, il peut y avoir une différence de degrés mais non de nature entre les différents candidats du Système, les Fillon, Hamon, Macron, Mélenchon, les candidats en on“ décrit par Marion alors de son allocution à Lyon. C’est à un changement de logiciel qu’appelle la la présidente du FN. C’est-à-dire de répondre à cette question essentielle: la poursuite de la fuite en avant avec les porteurs d’une vision frileuse, racornie, sans souffle (moisie dirait Sollers) de notre pays, ou bien l’alternative nationale, patriotique, qui entend redonner à nos compatriotes la maîtrise de leur destin, assurer à notre pays, la plus vieille nation du monde avec la Chine, un avenir conforme à son génie, libre et souverain.
Bruno Gollnisch l’a affirmé pareillement, la singularité du Mouvement national dans cette élection réside dans ses valeurs, d’une éternelle modernité, face aux propagandistes des sociétés ouvertes à tous les mauvais vents, d’un monde gris, uniforme, indifférencié, peuplé de consommateurs interchangeables. Or, si le déracinement déracine tout sauf le besoin de racines (Christopher Lasch), le FN est la seule force politique à refuser le fatalisme de la dilution dans le magma euromondialiste, à lutter contre la triple invasion dont la France, les Français et plus largement de nombreux Européens sont victimes. Une invasion des capitaux de la finance vagabonde qui la déstabilise, une invasion des produits de consommation fabriqués à vils prix hors de nos frontières qui la paupérise, et une invasion démographique qui en change profondément le visage et la tiers mondise.
On l’aura compris, au regards des enjeux déterminants de cette élection, toutes les forces du Système vont se liguer pour faire barrage à la vague patriotique qui se lève. Des groupuscules antifas aux officines communautaristes, de l’extrême gauche au Medef , de Bruxelles aux idiots utiles du showbiz, toutes les calomnies et les mauvais coups sont à craindre pour alimenter un bruit de fond anxiogène, pour empêcher les Français de voter en dehors des clous, c’est-à-dire pour leurs idées.
Deux exemples au choix, parmi d’autres, ont été relevés ces dernières heures. Sur le site de francetvinfo, le spécialiste Frédéric Ansel est convoqué pour dire tout le mal qu’il pense du projet présidentiel de Marine. Comment pourrait-il en être autrement quand on sait que M Ansel est chef-économiste de la Fondation Concorde. Laquelle est décrite sur sa fiche wikipedia comme indépendante des partis politiques, mais aussi comme « le think tank le plus proche de l’Élysée » à l’époque de Jacques Chirac, de la droite modérée européiste et à laquelle adhère notamment Nathalie Kosciusko-Morizet.
Dans un autre registre, Bruno Gollnisch a relevé sur twitter samedi soir que Lucas Belvaux, auteur du film ficitif antifrontiste Chez nous, était invité de l’émission diffusée samedi soir de Laurent Ruquier sur France 2. L’occasion d’un « procès du FN et en l’absence de l’accusé…c’est plus facile comme ça… ». M. Belvaux a déclaré notamment à M. Ruquier: « Qu’on fasse trois millions de spectateurs, ils s’en foutent (les dirigeants du FN, NDLR). Ce qui les gênerait, c’est que leurs électeurs ou leurs sympathisants voient le film ». L’ego de ce cinéaste militant en prendra certainement un coup ( son film n’attire d’ailleurs pas vraiment les foules), mais il se trompe . Ce n’est pas cette énième déclinaison de la propagande anti FN, que ce soit sous une forme fictionnelle ou à prétention « scientifique », qui ramènera les Français qui entendent renverser la table dans le giron de la bien-pensance. Trump lui aussi avait Hollywood (et Wall Street) contre lui. Et nos compatriotes sont nombreux à ne plus vouloir courber l’échine, à rejeter le grégarisme auquel les invitent les gardiens de la morale progressiste. Français qui pensent comme Agatha Christie qu’ « un peuple de moutons finit par engendrer un gouvernement de loups. » Levons-nous!
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Marine Le Pen : Discours officiel de lancement de campagne présidentielle 2017.
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C’était un 6 février…
1934 : à l’appel d’organisations patriotiques (Croix-de-feu, Ligue d’Action française, Jeunesses patriotes, Solidarité française…), des dizaines de milliers de Français, dont beaucoup d’anciens combattants, manifestent à Paris contre la corruption extrême qui règne dans les milieux politiques (l’affaire Stavisky est un élément déclencheur), au cri de « à bas les voleurs ! »
Alors que la tension monte et que les Croix-de-feu se dispersent sagement, rive droite, des heurts ont lieu entre manifestants et policiers. La foule s’approche trop du Palais Bourbon au goût du Régime, qui fait tirer les Gardes mobiles sur les citoyens…
22 Français mourront sous les balles de la République et plus d’un millier sera blessé.
La Gauche prétendra qu’il s’est agi d’une tentative de « coup d’Etat fasciste » et à son arrivée au pouvoir en 1936, dissoudra les puissantes ligues. Côté patriote, les déçus de l’attitude de Maurras (maniant la plume dans les locaux du journal ce soir-là, pendant que les militants se battaient et souhaitaient pour nombre d’entre eux prendre la Chambre) vont créer une organisation clandestine qui fera beaucoup parler d’elle : « la Cagoule » (lire article ici). Chaque année les nationalistes rendent hommage à ces morts. Comme Robert Brasillach en son temps :
« Pour nous, nous n’avons pas à renier le 6 février. Chaque année nous allons porter des violettes place de la Concorde, devant cette fontaine devenue cénotaphe, en souvenir des vingt-deux morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature. Seuls les révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais si le 6 fut un mauvais complot, ce fut une nuit de sacrifices, qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pâles figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son espérance invincible d’une Révolution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays. Qu’importe si, plus tard, tout a été exploité, par la droite et par la gauche, de ce feu brûlant, de ces morts qui ont été purs. On n’empêchera pas ce qui a été d’avoir été. »
Robert Brasillach, in Notre avant-guerre.
1945 : mise à mort du poète et journaliste nationaliste Robert Brasillach, à l’âge de 35 ans, victime de l’Épuration. [livres de lui et sur lui ici].
Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
Je pense à vous ce soir,
ô morts de Février.
Robert Brasillach, 5 février 1945
Ses Poèmes de Fresnes méritent de figurer dans les bibliothèques des patriotes. Ils ont été l’objet d’une heureuse réédition dont voici la 4e de couverture :
« Ecrivain reconnu et journaliste engagé, Robert Brasillach va payer cher les choix qu’il fit durant la Deuxième Guerre mondiale.
Condamné à mort pour des écrits, après un procès de six heures et une délibération de vingt minutes, il ne bénéficiera d’aucune grâce en dépit d’une large mobilisation de personnalités de divers bords (tels que Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Cocteau, Jean Anouilh, Thierry Maulnier…). Aucun des recours déposés par Jacques Isorni, son avocat, n’aboutira.
Robert Brasillach va donc se retrouver à Fresnes, dans le quartier des condamnés à mort. Les semaines passant, le funeste sort qui l’attend se fera de plus en plus certain.
Durant ses quelques mois de captivité, il rédigera secrètement des poèmes (il n’avait droit ni à un stylo, ni à du papier), jusqu’à l’issue fatale qui le verra tomber sous des balles françaises, le six février 1945, à l’âge de trente-cinq ans.
Ils dévoilent un poète de grand talent, sensible, témoignant d’une hauteur d’âme remarquable. »
Source : T. de Chassey
http://www.contre-info.com/cetait-6-fevrier#more-17735 | -
ATTAC en rêvait… Et si Donald Trump le faisait ?
L’altermondialisme eut longtemps des allures de chimère, portée par des gens n’ayant pas toujours les moyens de leur politique. Au contraire de Trump ?
Des mois durant, les souverainistes européens de tous bords luttaient contre le TAFTA, ce grand marché transatlantique consistant à asseoir un peu plus encore la domination américaine sur la planète. Au Sud du Rio Grande, d’autres souverainistes refusaient l’ALENA, son équivalent latin. En vain.
Et voilà que de quelques traits de plumes sur un parapheur, le nouveau locataire de la Maison Blanche réussit là où tous ou presque avaient échoué. Bien évidemment, la politique néo-isolationniste des USA ne signifie pas qu’elle abandonnera son traditionnel impérialisme ; mais, comme écrit par Jean Quatremer dans Libération, le 25 janvier dernier : « Ce faisant, il tourne le dos à 70 ans de politique commerciale américaine qui, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a consisté à promouvoir le libre-échange, non seulement parce que l’économie américaine en profitait, mais aussi parce que Washington considérait qu’il s’agissait d’un facteur de paix par la contribution qu’il apportait au développement. »
Mieux, ou pire, mais il s’agit là d’une question de point de vue : « Ce retour au protectionnisme des années vingt-trente, celui-là même qui a mené le monde à la guerre, est non seulement inquiétant, surtout si l’on ajoute à cela le probable retrait américain de l’accord de Paris sur le changement climatique, la remise en cause de l’utilité de l’OTAN, son scepticisme à l’égard de l’avenir de l’Union européenne ou son agressivité à l’égard de la Chine, mais totalement à contretemps : les États-Unis connaissent une forte croissance qui a effacé les effets de la crise financière de 2007 et sont, désormais, en situation de plein-emploi, même s’il y a d’importantes poches de pauvreté dans le pays. »
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Pendant ce temps, Hollande place des bombes à retardement à tous les étages !
Ce Président, qui a si mal usé du pouvoir quand il l’avait, ne doit pas continuer à imposer ses vues et ses hommes après son départ.
Quelle que soit la responsabilité réelle de la gauche et de l’Élysée dans l’éclatement fort opportun de l’affaire Fillon, il est d’autres bombes – à retardement, celles-là – que notre Président finissant pose méticuleusement, trois mois avant son départ, pour dynamiter le prochain quinquennat.
Est-ce l’amertume d’avoir été empêché de se représenter ? Est-ce le plaisir mesquin d’user jusqu’au bout du pouvoir et de piéger son successeur ?
Il faut dire que, pour laisser des peaux de banane à son successeur, M. Hollande n’a pas à se forcer : le chômage atteindra des sommets, la dette et les déficits aussi – chiffres truqués ou pas. Et ne parlons pas de la croissance façon Sapin, mais sapin ratatiné à 1,1 %… Dans ces conditions, le prochain Président (de droite, souhaitons-le) devra procéder à un audit sans concessions des finances publiques, comme M. Balladur l’avait fait en 1993 et, plus généralement, de l’état de la France ; et pas seulement en matière économique. D’ailleurs, la campagne électorale devrait être l’occasion de faire cet état des lieux, quand elle entrera enfin dans le vif du sujet et demandera des comptes à la gauche.
Mais, ces jours-ci, M. Hollande, un peu comme Obama avait voulu lier les mains de Trump quelques jours avant son départ sur les questions internationales (climat, question palestinienne), a décidé d’imposer ses hommes pour la diplomatie du prochain Président.
En effet, il souhaite, lors des prochains Conseils des ministres, remplacer nos ambassadeurs dans les grandes capitales. Rien que cela ! Les diplomates en poste à Berlin, Moscou, Pékin, Tokyo et Washington seraient concernés ! Un décret serait en préparation pour le prochain Conseil des ministres !
Quelle hâte finale… En effet, la « demande d’agrément » adressée aux pays concernés met en moyenne de quatre à six semaines, auxquelles il faut ajouter deux ou trois semaines pour la rédaction et la signature des décrets individuels de nomination.
Les nouveaux ambassadeurs ne prendraient donc leurs fonctions que vers la mi-avril, quelques jours avant l’élection et la fin du mandat de M. Hollande.Le calendrier est choquant, mais aussi l’ampleur du mouvement !
Or, la tradition républicaine en ce domaine consiste à laisser seulement deux ou trois postes importants aux diplomates du Président sortant. Et jamais un Président sortant n’avait osé imposer ce qui serait un véritable verrouillage de la diplomatie pour le nouveau Président !
Rappelons qu’en France, il n’existe pas de spoil system et que son successeur serait lié par ces nominations ! Alors que, dans le contexte mondial chamboulé par le Brexit, l’élection de Trump, le nouveau rôle de la Russie et le terrorisme, notre diplomatie sera forcément à infléchir !
Face à ces pratiques inacceptables et hors normes, les Français doivent porter à l’Élysée un homme ou une femme capable de rompre franchement avec ces abus de pouvoir d’un Président rejeté par tous, y compris par son camp.
Ce Président, qui a si mal usé du pouvoir quand il l’avait, ne doit pas continuer à imposer ses vues et ses hommes après son départ. Nous savons que son successeur, lui, aura l’élégance républicaine de le raccompagner dans la cour de l’Élysée mais, la portière poliment refermée, l’intérêt de la France commandera de rompre franchement avec toute sa politique. La continuité de l’État n’a jamais consisté à persévérer dans les pires erreurs. Surtout dans les moments historiques que nous vivons.
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Eglise et immigration - Le grand malaise : un livre qui fera date
De François Billot de Lochner :
[...]Un grand nombre de catholiques considère que l’Eglise ne peut être contredite, et le pape encore moins : erreur dramatique, aux conséquences incalculables. En effet, si les dogmes sont évidemment non discutables pour un catholique, les positions « mondaines » de l’Eglise et du pape sont très légitimement analysables et critiquables. Ceux qui en doutent pourront lire ou relire avec profit le très exceptionnel saint Thomas d’Aquin, d’une lumineuse clarté sur le sujet ! Or, sur l’islamisation du monde comme sur l’immigration débridée, qui sont des sujets hautement politiques, le débat n’est pas seulement autorisé : il est nécessaire, et le refuser est une erreur et une faute. Car la « correction fraternelle » des éventuelles erreurs « mondaines » de l’Eglise et des papes n’est pas une option : c’est un devoir pour tout catholique.[...]
Laurent Dandrieu est un intellectuel reconnu, doté d’une vaste culture. Il vient de publier un livre de réflexion fondamental qui, à n’en pas douter, fera date, et s’intègre donc dans les ouvrages à lire et méditer (Eglise et immigration - Le grand malaise - Presses de la Renaissance). Chacun pourra évidemment en penser ce qu’il voudra, à condition de l’avoir lu, pour ne pas se ranger dans la catégorie « Alain Juppé », grand spécialiste autoproclamé de l’islam … qui a avoué n’avoir jamais ouvert un coran. Immigration et islamisation peuvent aboutir à la disparition très rapide de l’Europe chrétienne historique : Laurent Dandrieu l’explique avec lucidité et courage, et n’hésite pas à bousculer l’Eglise, qui favorise depuis des dizaines d’années ce double mouvement, à bien des égards suicidaire. Correction fraternelle oblige…
Ceux qui savent tout cela lui sauront reconnaissants d’avoir exprimé publiquement une parole nouvelle, libre, à la recherche de la vérité. Ceux à qui il aura ouvert les yeux également. Ceux qui sont en opposition avec lui devront le remercier d’avoir ouvert ce débat essentiel, et donc de leur avoir permis d’affiner leurs positions. En bref, la lecture de ce livre ne peut que profiter à tous, ou plutôt à presque tous, puisque certains, peu nombreux espérons-le, le critiqueront dans un réflexe tout juppeïste : dire sans savoir, maladie très répandue de nos jours, et dénoncée en son temps, de façon magistrale, par Benoît XVI !"
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Bernard Monot : Soutenir les entreprises en favorisant l’économie réelle.
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Marion Maréchal-Le Pen : « Macron est un candidat qui pour l’immigration de masse »
Interrgée sur le cas Macron, Marion Maréchal-Le Pen a déclaré que celui-ci arrive à créer une émulation autour du vide intersidéral, d’un programme qui n’existe pas.
Il est aujourd’hui une sorte de produit marketing, chouchouté par les médias. Qu’’est-ce que ça va donner dans les urnes, on ne sait pas. Le tout maintenant est de réussir à démonter un peu cette impression de nouveauté qu’il a construite autour de lui, en rappelant que c’est un candidat qui pour l’immigration de masse, qui fasciné par le modèle multiculturel. C’est un homme de gauche dans tout ce qu’il y a de plus sectaire et de plus extrémiste.
Marion Maréchal-Le Pen : Macron arrive "à créer… par publicsenat