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  • Avant de traiter de nazis les peuples, Erdogan devrait d’abord reconnaître le génocide arménien perpétré par la Turquie

    Communiqué de Bernard Antony :

    "Avec toute l’impudence orgueilleuse et dominatrice qui le caractérise, l’autocrate dictateur turco-musulman Erdogan traite de nazis les peuples qui ne veulent pas chez eux de ses meetings électoraux pour ses partisans parmi les populations ottomanes en Europe. 

    Mais c’est une nouvelle honte pour la France que l’acceptation par notre indigne gouvernement d’un pareil rassemblement chez nous. Faut-il en effet rappeler que s’il y a bien eu un pays précurseur du nazisme, c’est la Turquie avec ses diverses phases de massacres des Arméniens au XIX° siècle et début du XX° sous le sultan Abdul Hamid II, puis le génocide perpétré par les Jeunes-Turcs, des Arméniens, Assyro-Chaldéens et autres chrétiens ?

    Rappelons ici que les officiers allemands qui encadraient l’armée truque furent souvent des précurseurs du nazisme et Hitler, manigançant le génocide des Juifs, ne déclara-t-il pas : « Qui se souvient des Arméniens ? ». Avant de traiter de nazis les peuples non soumis à ses ukases, l’État du dictateur Erdogan devrait donc d’abord reconnaître le génocide perpétré par la Turquie, modèle pour les nazis."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Têtes de Turcs?

    François Fillon n’est pas le seul à se faire tailler des costards, c’est aussi le cas ces dernières heures du président Turc Recep Tayip Erdogan. Son  parti au pouvoir l’AKP, souhaitait organiser toute une série des réunions publiques auprès des différentes communautés turques vivant en Europe. Il s’agissait d’appeler au vote oui dans le cadre d’un référendum prévu le 16 avril portant sur la modification de la Constitution, afin de remplacer le système parlementaire actuel par un régime présidentiel renforcé… Lesdites réunions ont été interdites en Allemagne, en Autriche, en Suisse, aux Pays-Bas. Une manière de protester contre le virage qualifié de répressif du gouvernement Erdogan depuis l’échec du coup d’Etat militaire de cet été visant à le renverser. En réaction des milliers d’opposants ont été arrêtés et des journaux fermés. Au Pays-Bas, dans un contexte d’élections législatives (le 15 mars) les libéraux néerlandais au pouvoir ont fait le choix de la fermeté. En toute logique électoraliste car le parti anti-immigration de Geert Wilders, le PVV, membre au parlement européen de l’ENL aux côtes du FN, a le vent en poupe. Le Premier ministre Mark Rutte s’est donc opposé au meeting de l’AKP prévu le 8 mars, n’a pas autorisé à cette fin l’atterrissage de l’avion du ministre des Affaires étrangères turc Mevlut Cavusoglu, a expulsé le ministre turc de la Famille, Mme Fatma Betül Sayan Kaya, qui avait passé outre…

    Furieux, Recep Tayip Erdogan a vu samedi dans ce refus « des vestiges du nazisme » . « Les Pays-Bas », une « république bananière », « paieront le prix » , « (rendront) des comptes pour (leur) effronterie » a-t-il menacé de manière homérique (?). Menaces dont il est coutumier vis-à-vis de l’Europe, comme  celle  consistant à envisager de laisser passer les flots de clandestins pour qu’ils se déversent vers les pays de l’UE. Une situation, certes, qui découle du délirant appel d’air créé par la décision d’Angela Merkel d’accueillir plus d’un million d’immigrés. Utilisant la même rhétorique, le président turc avait évoqué pareillement des « pratiques nazies » pour fustiger l’interdiction ces dernières semaines des réunions de l’AKP en Allemagne… qui rassemblent souvent beaucoup plus de monde que les meetings électoraux des partis allemands…

    François Hollande s’est signalé  en autorisant la tenue en France d’une réunion de l’AKP, à Metz le 12 mars animée par le ministre Mevlut Cavusoglu,  lequel s’est de nouveau répandu en menaces contre les Pays-Bas. A l’exception de Benoit Hamon, de Mélenchon à Dupont-Aignan, tous les candidats à la présidentielle ont emboîté le pas à Marine pour dénoncer ce rassemblement : « Pourquoi devrait-on tolérer sur notre sol des propos que d’autres démocraties refusent ? Pas de campagne électorale turque en France », a tweeté la candidate du FN-RBM.

    La situation actuelle va donc achever de compliquer les relations entre une Turquie membre du Conseil de l’Europe, toujours officiellement en négociation pour adhérer à l’UE, et de de nombreux pays européens.  A dire vrai, si la situation géopolitique actuelle n’était pas aussi préoccupante, l’arrogance naïve des progressistes et autres Bruxellois pourrait faire sourire;  toutes ses bonnes consciences qui prêchent doctement ex cathedra le catéchisme des droits de l’homme, énoncent le bien et le mal en pensant que leurs discours peuvent agir sur le destin des peuples étrangers, appartenant à d’autres sphères culturelles, civilisationnelles, spirituelles. Or, force est de constater que M. Erdogan et son parti islamiste jouissent toujours du soutien d’une très large partie des citoyens turcs, et que les critiques dont le président turc est  l’objet de la part des roumis décadents renforcent son prestige auprès de sa base

    L’AKP  oppose sa logique ethno-nationaliste, national-islamiste aux discours de bisounours des Européens. Nous l’avions rapporté sur ce blogue, Recep Tayip Erdogan, dans ses allocutions  aux millions de  Turcs de la diaspora vivant en Allemagne, en France,  en Europe, a toujours martelé, comme il l’avait  fait en novembre 2008 à Cologne devant 16 000 compatriotes que « Personne ne peut vous demander d’être assimilés. Pour moi, le fait de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité, personne ne peut vous dire: renonce à tes valeurs ».

    En avril 2011, lors de son déplacement en France pour une  réunion au Zénith de Paris, M.  Erdogan avait été tout aussi direct:  « Chacun d’entre vous avait-il déclaré, êtes les diplomates de la Turquie, chacun, s’il vous plaît, apprenez la langue du pays dans lequel vous vivez, soyez actifs dans la vie culturelle, sociale du pays où vous vivez (…). La France vous a donné le droit à la double nationalité: pourquoi vous ne la demandez pas ? Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne. Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque ».

    Bruno Gollnisch l’a relevé sur Twitter les tensions actuelles entre les Pays-Bas et la Turquie illustrent très prosaïquement le danger de tolérer de massives communautés étrangères sur le sol national. Les cris d’orfraies, les peurs, les inquiétudes des euro-libéraux et autres socialo-bruxellois  ne sont que la triste conséquence de leurs reniements, de leurs renoncements , de leurs aveuglements. Citons encore Bossuet Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes . 

    https://gollnisch.com/2017/03/14/tetes-de-turcs/

  • Pour des Turcs pro-Erdogan de Metz, les Européens «vont le regretter»

    Après avoir été interdit dans plusieurs pays européens, un meeting du chef de la diplomatie turque s’est tenu à Metz dans l’après-midi du 12 mars, rassemblant plusieurs centaines de membres de la diaspora turque de France. L’occasion pour Mevlut Çavusoglu, ministre des Affaires étrangères, de défendre le projet de révision constitutionnelle de son pays, promue par le président Recep Tayyip Erdogan.

    Les Turcs présents au rassemblement étaient remontés contre la décision de plusieurs Etats européens d’interdire des événements de ce type sur leur sol.

    Nombreux étaient les participants à s’emporter en menaçant les Européens :

    La Turquie c’est un pays démocratique, et comme on avance de plus en plus, ils [les Européens] ne le supportent pas. […] Qu’ils s’excusent, on l’accepte pas, et ils vont le regretter.

    Lire la suite 

  • François Hollande ridiculisé par Beata Szydło, Premier ministre de Pologne…

    Utilisée à bon escient, l’ironie, en politique, est une arme de destruction massive.

    Du haut d’un taux de popularité qui ne l’élève pas bien haut, et l’empêche en tout cas d’avoir l’horizon dégagé, le François Hollande qui achève cahin-caha son mandat est volontiers donneur de leçons. Mieux : il est un homme en croisade. On se souvient de sa récente tirade contre Marine Le Pen. On l’a vu, plus récemment, réclamer, en compagnie d’Angela Merkel, une « Europe à plusieurs vitesses ».

    Les douze étoiles sur le bouclier, le heaume ayant remplacé le casque de moto, le regard moins aguerri que celui de Saint Louis, François Hollande, à défaut d’entrer par la grande porte dans l’histoire de son pays, entend probablement laisser une trace dans le cheminement d’une Europe en capilotade.

    Pas plus qu’en interne le succès n’est pourtant au rendez-vous. En témoigne l’incident survenu lors du sommet européen qui s’est tenu à Bruxelles, ce 10 mars. Alors qu’il venait de tempêter contre les pays de l’Est européen, et plus particulièrement la Pologne, « l’un des plus grands bénéficiaires des fonds structurels européens », le Président français eut à subir, selon le Guardian, le feu grégeois de Beata Szydło, Premier ministre polonais :

    « Je suis supposée prendre au sérieux le chantage d’un président dont le taux de popularité est à 4 % et qui ne sera bientôt plus président ?

    Utilisée à bon escient, l’ironie, en politique, est une arme de destruction massive. Le problème, dans l’affront subi par François Hollande des œuvres de Beata Szydło, est qu’il est également une gifle infligée à la France – un des membres fondateurs de l’Europe – par la Pologne, pays ayant récemment adhéré au cénacle et qui défend des valeurs trop peu défendues par les contrées historiques.

    Beata Szydło est membre de Droit et Justice, parti fondé au tournant du siècle par les frères Kaczyński. Elle devint présidente du Conseil des ministres en novembre 2015 après la victoire de ses troupes lors des élections législatives. Arrivée au pouvoir, elle se montre sceptique non seulement envers les directives européennes, mais aussi les politiques migratoires laxistes : dans la foulée des attentats de Bruxelles, elle refuse ainsi d’accueillir des migrants sur le territoire polonais.

    De son côté, François Hollande ne cesse plus de tomber de Charybde en Scylla, créatures qui, pour lui, prennent les visages de Marine Le Pen et de Beata Szydło. La politique qu’il mène, et qui est aujourd’hui reprise par un Macron qui ne doit sa popularité qu’au fait d’être encore fringant – pour combien de temps ? —, est aujourd’hui discréditée. Cela ne l’empêche pas de vouloir l’imposer, contre les vents et les marées de l’Histoire.

    http://www.bvoltaire.fr/gregoryvandenbruel/francois-hollande-ridiculise-beata-szydlo-premier-ministre-de-pologne,318890

  • La désinformation dénoncée depuis le Québec

    Un grand moment :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La partie "politique" de la journée de Civitas

     

     http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Wikileaks dévoile les outils de piratage utilisés par la CIA

    Cela va des smartphones aux ordinateurs sous windows et linux en passant par l’Internet Of Things (les objets connectés comme les smartTV).

    Rien de vraiment nouveau sous le soleil, si ce n’est qu’ils mentionnent explicitement que les applications de messagerie « sécurisées » sous android telles Signal Private Messenger, Whatsapp, Telegram… sont compromises.

    Elles le sont pour une raison toute simple : lorsque la CIA veut obtenir les données transmises, elle pirate directement le terminal android plutôt que l’application (qui dans le cas de Signal est notoirement une passoire).  Du coup, quelle que soit l’application que vous utiliserez, les données seront interceptées en amont.

    Cela rejoint un autre article que j’avais écrit concernant la sécurité des smartphones : elle est inexistante, il serait bon que chacun se fasse à cette idée.  Pour le dire autrement, vous avez nettement moins de chance de vous faire intercepter un courrier rédigé en clair au dos d’une carte postale qu’un message envoyé via ces applications soi-disant sécurisées.  C’est même probablement plus grave que ça, en fait, puisque les utilisateurs croyaient de bonne foi que leurs communications ne pouvaient être interceptées.

    Cruelle découverte qui nous rappelle qu’en informatique, l’illusion de sécurité peut être quelquefois plus préjudiciable encore que l’absence de sécurité.

    The CIA’s Mobile Devices Branch (MDB) developed numerous attacks to remotely hack and control popular smart phones. Infected phones can be instructed to send the CIA the user’s geolocation, audio and text communications as well as covertly activate the phone’s camera and microphone.

    Despite iPhone’s minority share (14.5%) of the global smart phone market in 2016, a specialized unit in the CIA’s Mobile Development Branch produces malware to infest, control and exfiltrate data from iPhones and other Apple products running iOS, such as iPads. CIA’s arsenal includes numerous local and remote «zero days» developed by CIA or obtained from GCHQ, NSA, FBI or purchased from cyber arms contractors such as Baitshop. The disproportionate focus on iOS may be explained by the popularity of the iPhone among social, political, diplomatic and business elites.

    A similar unit targets Google’s Android which is used to run the majority of the world’s smart phones (~85%) including Samsung, HTC and Sony. 1.15 billion Android powered phones were sold last year. «Year Zero» shows that as of 2016 the CIA had 24 «weaponized» Android «zero days» which it has developed itself and obtained from GCHQ, NSA and cyber arms contractors.

    These techniques permit the CIA to bypass the encryption of WhatsApp, Signal, Telegram, Wiebo, Confide and Cloackman by hacking the «smart» phones that they run on and collecting audio and message traffic before encryption is applied.  SOURCE : WIKILEAKS

    Un petit avertissement pour la route

    Pour celles et ceux qui confondraient encore Wikileaks ou Julian Assange avec Snowden, je précise tout de même que l’application Signal était portée aux nues par l’EFF, des experts comme Bruce Shcneier et Edward Snowden…

    Pour comprendre ceci, je vous suggère la lecture de l’article que j’avais écrit sur Snowden, et particulièrement le chapitre consacré aux contradictions du personnage qui semble plus graviter autour de la nébuleuse OpenSociety de Soros qu’autour de la CIA.

    Conclusion

    Nous vivons dans un monde ou la vie privée et le droit au secret sont de plus en plus menacés, y compris par nos propres gouvernements.  Cela s’ajoute à la censure qui tend à s’imposer soit par association diffamatoire, soit plus directement (sur Facebook notamment) avec le concours des géants du web.

    • L’interception des données est la conséquence directe de la centralisation de celles-ci via le canal de communication que constitue Internet, et qui est par essence beaucoup plus facile à espionner dans son ensemble que les divers moyens de communication qui étaient utilisés auparavant.
    • La censure est la conséquence du rassemblement sous forme de véritable troupeau de tous les utilisateurs au sein d’une seule et même application : facebook.

    Dans les deux cas, cela revenait à monter sur le tabouret, se passer la corde au cou et espérer que personne ne donnerait un coup de pied dans le tabouret.  Nous leur avons donné les armes de la censure et du contrôle de toute forme d’expression, et cela, un peu trop facilement, sans aucune contrepartie, sans garantie.

    Dès lors il ne faut pas trop s’étonner qu’ils en usent, et qu’à la fin ils abusent.

    8 Mars 2017 | Source

    http://www.voxnr.com/8539/wikileaks-devoile-les-outils-de-piratage-utilises-par-la-cia