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  • Le nouveau n° du Chêne, le journal du MNR est paru

    3035229297.jpgLynchage de Fillon : Une course truquée à la pureté politique

    Au sommaire de ce numéro :

    - Editorial : Lynchage de Fillon : Une course truquée à la pureté politique.
    - Actualité, communiqués de presse.
    - Comment la laïcité dévoyée contribue à l’islamisation de la France (par Bruno Mégret).
    - Gouverner en dix leçons, petit vademecum pour un Président.
    - Nucléaire : la force tranquille.
    - Vie du mouvement.
    - Belkacem ou l'école de la perversion.

    Le lire cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Quand le Front national donne des leçons de démocratie à la classe politique…

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    Marine Le Pen qui apporte son parrainage personnel à Henri Guaino, et Louis Aliot appelant les élus, Front national ou non, à faire de même de Philippe Poutou, tel est le feuilleton du jour. Lequel est, sur le fond, plus anecdotique qu’autre chose, mais qui, sur la forme, n’en finit plus d’agiter des cerveaux médiatiques déjà passablement en voie de surchauffe et d’hébétude caractérisée.

    D’où cette question inlassablement posée par ces derniers : Marine Le Pen est-elle une « véritable » démocrate ? Question à laquelle on serait tentés de répondre : mais qu’est-ce qu’un « véritable » démocrate ? Dominique Strauss-Kahn ? Jérôme Cahuzac ? Denis Baupin ? Serge Dassault ? Voire même le roi d’Arabie saoudite, devant lequel est déroulé tapis rouge, ou émir du Qatar avec tapis volants déroulés ?

    D’ailleurs, François Fillon est-il lui même un « véritable » démocrate, lui dont le viatique se résume à ce seul « Mon principal adversaire est Marine Le Pen » ? Tout cela est-il « véritablement » démocrate, s’agissant en fait d’une sorte de hold-up électoral : les électeurs de l’ancien Premier ministre pensaient voter pour un programme civilisationnel, un substrat de valeurs conservatrices et libérales. Et voilà qu’ils apprennent qu’ils en sont réduits à jouer les harkis de Ras l’front et autres officines d’extrême gauche plus ou moins zadistes, tandis qu’un Charles Millon, pourtant artisan de la victoire fillonesque aux primaires est congédié, tel un vulgaire laquais – voire, à ce sujet, l’excellent article de Gabrielle Cluzel dans notre édition d’hier. Hold-up électoral, donc, et ici doublé d’un évident déni de démocratie.

    Car il en va aussi de la démocratie comme de l’amour : seules comptent les preuves d’amour et de… démocratie.

    Preuves pour le moins tangibles qui viennent, ici, d’être administrées par le loup-garou frontiste. Louis Aliot : « Il y a des petits candidats aujourd’hui et qui sont tout à fait représentatifs, comme monsieur Poutou, qu’on le veuille ou non, qui représente un pan de l’opinion française. » Réponse du candidat du Nouveau Parti anticapitaliste : « Il y a des soutiens dont on se passerait bien et même que nous refusons. » 

    Là, on voit bien que la gauche et l’extrême gauche ont du mal à digérer que la majeure partie de la classe ouvrière soit passée avec armes et bagages du côté lepéniste. Les pauvres en cols bleus ne seraient donc pas de « véritables » démocrates ? C’est à croire.

    Même réponse du côté de Jean-Luc Mélenchon, auquel le Front national avait également proposé un coup de main, qui évoque un « bobard » et déplore que « les médias reprennent pour la énième fois la thèse de la “porosité” de nos électorats, alors que la preuve du contraire a été donnée cent fois ». Tiens donc. Où et quand, peut-on savoir ? La vérité, c’est que la réalité de cette passerelle électorale est au moins cent fois démontrée depuis des décennies, tout comme une autre porosité est en train de poindre : celle des déçus de François Fillon en direction de Marine Le Pen. Laquelle assure, à propos de la signature offerte à Henri Guaino, que tout cela a tout simplement été fait « au nom du pluralisme politique », notion qui semble échapper à messieurs Mélenchon et Fillon.

    Au fait, que pensent nos « démocrates » professionnels des trente-trois parrainages d’élus polynésiens apportés à la même Marine Le Pen ? Eux aussi ne seraient pas de « véritables » démocrates ? Ils iront l’expliquer de visu à ces fiers gaillards n’ayant pas l’habitude de se battre à coups de colliers de fleurs ou de ukulélés, et encore moins rompus aux élégances « démocratiques » de Saint-Germain-des-Prés et de ses proches environs.

    Bonne chance, les gars ! Nos prières vous accompagnent…

    http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/front-national-donne-lecons-de-democratie-a-classe-politique,319116

  • Le système contre le peuple, par Eric Letty

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    Monde-et-Vie-Système-257x350.jpgComme l’on pouvait s’y attendre, François Fillon, a gagné son pari, dimanche 5 mars, en parvenant à mobiliser massivement l’électorat conservateur sur la place du Trocadéro. Les pétochards qui l’avaient abandonné, croyant avoir lu dans la presse et les sondages son acte de décès politique, en seront quittes pour aller à Canossa s’ils veulent récupérer une gamelle. Beaucoup se sont déjà mis en chemin. Le candidat Fillon sera trop heureux de les récupérer au nom d’une unité factice, comme il sera content de retrouver les bonnes grâces des centristes de l’UDI.

    « L’affaire Fillon » est emblématique de la rupture entre le pays réel et le pays légal – le Système dont l’ancien premier ministre est lui-même un produit et qu’il n’aspire au fond qu’à réintégrer. C’est ce qui explique que, tout en criant à « l’assassinat politique », il se refuse à dénoncer explicitement la collusion de l’Argent, de la presse, du pouvoir politique et de la justice (mais alors, où sont les assassins ?). C’est pourtant bien pour protester contre l’acharnement politique, médiatique et judiciaire que des dizaines de milliers de Français se sont retrouvés au Trocadéro, mus par une réaction immunitaire contre le caractère outrancier de la cabale.

    En passant la mesure, ses adversaires ont rendu le meilleur service à François Fillon. Ils l’ont restauré. Pourquoi tant de haine ? La proposition politique que Fillon incarne, celle d’une droite libérale-conservatrice, ne convient plus au Système qui appelle de ses vœux un gouvernement de centre-gauche et d’inspiration libérale-réformiste, dont Juppé et Macron ont été successivement les champions.

    Le maire de Bordeaux avait été, le premier, poussé par les médias conformes, qui annonçaient son triomphe à la primaire de la droite. Or, sans le vote en sa faveur de centaines de milliers d’électeurs de gauche, il ne serait pas même parvenu au deuxième tour. Comment expliquer, alors, que de nombreux élus aient pu le regarder, ces jours derniers, comme un recours possible ? C’est que ce personnel politique dépourvu de convictions est plus sensible que la « base » au discours dominant et aux campagnes médiatiques. Peut-être s’apercevra-t-on bientôt que l’importance d’Emmanuel Macron est aussi surévaluée que l’avait été celle de Juppé. Plus encore que ce dernier, l’associé-gérant de la banque Rothschild, porté par une presse majoritairement détenue par la finance dont lui-même est le serviteur, est représentatif du Système.

    La violence de l’assaut livré pour l’imposer contre Fillon, dans l’espoir qu’il l’emporterait au deuxième tour dans le cadre d’un duel avec Marine Le Pen, laisse imaginer le déchaînement médiatique que la candidate du Front national devra affronter, quel que soit son adversaire.

    Paradoxalement, ses chances de gagner seront pourtant moindres contre Fillon que contre Macron, tant sont puissantes les préventions de l’archéo-gauche à l’encontre de ce dernier.

    « L’affaire Fillon » illustre finalement la nature de plus en plus totalitaire du Système, que souligne aussi l’affaiblissement des partis traditionnels qui lui servaient jusqu’à présent de faux-nez.

    Parmi les trois candidats qui font la course en tête, Emmanuel Macron n’est pas le champion d’un parti, mais celui de la finance ; Marine Le Pen s’appuie sur un parti hors-système ; et François Fillon ne s’est maintenu qu’en mobilisant l’électorat de base contre la trahison des chefs. En fin de compte, la présidentielle de 2017 n’oppose pas seulement les patriotes aux mondialistes, mais aussi le peuple à l’oligarchie.

    Eric Letty

    Editorial du n° 937 de Monde & Vie daté de mars 2017

    http://fr.novopress.info/

  • Interdiction du financement des ONG pro-avortement : le député FN Arnautu défend Trump

    Marie-Christine Arnautu est intervenue en séance plénière du Parlement européen au sujet du rétablissement de la politique de Mexico adoptée par les présidents républicains depuis Reagan et interdisant le financement des ONG pro-avortement.

    C’est une bonne nouvelle : les États-Unis ne chercheront plus à imposer plus au reste du monde, par le biais d’ONG comme le Planning familial international, des normes politiques héritées de la révolution culturelle de Mai 68. C’est le droit le plus strict des États-Unis de choisir leurs propres critères de financement des ONG.

    Les instances européennes, de concert avec les médias et associations politisés, n’ont pas à instrumentaliser cette affaire pour nuire au président américain, démocratiquement élu. Elle dénonce aussi ceux qui sans cesse invoquent le droit international pour forcer les États à se soumettre aux dogmes libertaires et qui, ici, ignorent superbement à la fois la souveraineté des États et les engagements internationaux.

    A l’heure où près de 50 millions d’avortement sont pratiqués chaque année à travers le monde, la réduction du recours à l’avortement devrait réellement devenir un objectif de santé publique comme le stipulent les engagements internationaux pris lors Conférence du Caire de 1994.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Enquête sur le FN : le garde du corps de Marine Le Pen hors de cause

    Thierry Légier, le garde du corps de Marine Le Pen, placé en garde à vue mercredi 22 février dans le cadre de l'enquête sur les assistants parlementaires du Front national au Parlement européen, a été relâché dans la soirée sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui. Au même moment, Marine Le Pen était l'invitée du 20 heures de TF1. 
    On l'avait pourtant accusé d'occuper un emploi fictif. Thierry Légier, garde du corps de Jean-Marie Le Pen puis de Marine Le Pen - depuis 1992 - a été relâché mercredi 22 février, alors que le Parlement européen et la justice française soupçonnaient son emploi d'assistant parlementaire européen, fin 2011, d'être fictif. Sa garde à vue a été levée sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui. 
    La justice « ne doit pas perturber » l’élection 
    En parallèle, Marine Le Pen était l'invitée du journal de 20 heures de Gilles Bouleau. Si elle a rapidement évoqué cette affaire en « contestant formellement les faits » et en demandant à la justice de ne pas « perturber la présidentielle », elle est surtout revenue sur les attaques contre son programme économique.
    Elle a ainsi brocardé les conclusions d'un rapport, celui de l'institut Montaigne, que le journal Les Échos a repris, mercredi 22 février, pour mettre en garde les Français sur l'éventuelle dangerosité du programme politique du FN. 
    « Avoir une monnaie nationale permettrait à notre pays d'avoir sa liberté politique et économique. (...) L'euro est la monnaie des banquiers, pas du peuple, qui a vécu la baisse de son pouvoir d'achat et le chômage de masse », a-t-elle déclaré. Et de poursuivre, de sa traditionnelle verve souverainiste : « Je veux rendre au peuple sa monnaie, ses frontières, l'autorité des lois votées par ses représentants, sa liberté économique. » 

  • Le patriotisme pour sauver la France, par Yvan Blot

    Contrairement à un préjugé tenace, le patriotisme n’est pas une idéologie. Le patriotisme est l’amour de la mère-patrie. Dit-on d’un enfant qui aime ses parents qu’il a une idéologie ? Ce serait absurde. Toutefois, le patriotisme peut se mêler à des idéologies, laïques comme religieuses. Il peut aussi se heurter à des idéologies comme on le voit dans l’Occident actuel. Un Etat démocratique libre ne saurait interdire telle ou telle idéologie sauf s’il est avéré qu’elle est criminelle. C’est le cas des idéologies révolutionnaires parce qu’elles prônent la violence. Mais un tel Etat peut difficilement admettre l’absence de patriotisme car il peut exiger des citoyens de « mourir pour la patrie ». Il doit combattre les idéologies qui s’opposent au patriotisme comme le socialisme ou le libéralisme de types cosmopolites ou comme l’islamisme radical, lui aussi cosmopolite.

    Combattre l’antipatriotisme n’est pas combattre une opinion. C’est combattre une attitude délinquante où un citoyen s’arroge le droit de ne pas défendre ses compatriotes, notamment en cas de guerre avec l’étranger.

    Combattre l’islamisme radical consiste à combattre des individus prêts à retourner leurs armes contre la patrie, par des attentats terroristes notamment. Combattre une telle idéologie cosmopolite fondée sur le rêve d’un califat mondial ne peut pas se faire par la seule répression physique pour empêcher de nuire physiquement. Un tel combat n’est efficace que s’il se fonde sur le patriotisme.

    Les échecs des tentatives de « déradicaliser » les prisonniers islamistes étaient prévisibles. On ne combat pas une foi religieuse avec des arguments intellectuels qui n’ont aucune prise sur le cœur des hommes. Invoquer la laïcité ou la constitution, voire la « République » pour stopper l’islamisme révolutionnaire, est stupide.

    On ne meurt pas pour des idées froides mais pour sa famille, sa patrie ou son Dieu car ils font l’objet d’un amour humain.

    C’est révélateur de notre société sans amour, fondée sur l’utilitarisme individuel et sur le calcul, de ne pas comprendre un mouvement fondé sur des sentiments capables de vous conduire jusqu’au sacrifice. Le sentiment de l’honneur peut conduire à son propre sacrifice. La rapacité financière ou juridique (culte de ses « droits ») ne va jamais jusque-là puisque elle est fondée sur l’utilitarisme de l’individu déraciné.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Français qui se sont engagés dans la Résistance l’ont fait par amour de la France, ils ne l’ont pas fait pour sauver la Sécurité sociale ou pour payer moins d’impôts !

    Staline lui-même, tout communiste qu’il était, lorsqu’il eut peur de perdre la guerre contre Hitler, s’est résolu à parler au peuple russe à la radio en disant : « Mes frères, il faut sauver notre sainte Russie ». Il n’a pas parlé de sauver le socialisme ou la laïcité. Il était à sa façon très psychologue.

    Il s’agit de voir aussi comment le patriotisme peut s’associer à des courants idéologiques. Cela donne alors des idéologies politiques à plusieurs dimensions comme le national-libéralisme (Mme Thatcher par exemple) ou comme le national-socialisme (révolutionnaire totalitaire ou simplement réformiste). Dans certains cas, cette synthèse est impossible : c’est le cas de toutes les formes d’idéologies cosmopolites de l’anarchisme au communisme en passant par le libéralisme anti conservateur que le professeur Hayek appelait « constructiviste ».

    Le patriotisme fait bon ménage en général avec les traditions, religieuses, culturelles ou autres car il tient lui-même son origine de la matrice des traditions et non d’un discours intellectuel fait ex cathedra. C’est pourquoi un patriote conscient doit savoir ce que sont les traditions qui ne sont pas nécessairement issues de la pensée rationnelle mais de l’expérience existentielle de nombreuses générations : les œuvres d’Edmund Burke, de Hayek ou de Gehlen, notamment sont incontournables.

    Patriotisme et attachement aux traditions vont de pair et ceux qui veulent détruire les traditions, soit par haine reptilienne (les traditions limitent mes caprices), soit par rationalisme borné (telle tradition n’est pas fondée en raison abstraite, comme la famille ou la propriété), veulent aussi détruire l’amour de la patrie.

    La raison calculatrice et l’instinct pulsionnel se liguent contre les traditions au nom des caprices de l’égo : telle est la situation de l’Occident en proie au Gestell (l’arraisonnement utilitaire). Sortir du monde inhumain du Gestell, où l’homme n’est plus considéré que comme matière première, suppose de retrouver un vrai monde humain, structuré autour des racines, des missions (plutôt que des « valeurs » purement subjectives), des hommes avec leur cœur (pas seulement leur raison et leurs instincts), et autour de la divinité transcendante.

    Tel est l’enjeu de la période historique où nous sommes où les peuples retrouvent, à partir de la souffrance, leurs traditions bienfaisantes, au besoin en s’opposant à des élites devenues décadentes car centrées sur l’ego de leur membre : « France combattante », la devise de l’ENA à ses débuts, a été remplacée par « carrière méritante », mais la carrière comme valeur suprême peut se construire sur l’absence de cœur envers les humains, « dans les eaux glacées du calcul égoïste ».

    Yvan Blot

    Texte repris de Polémia

    http://fr.novopress.info/

  • Conférence présidentielle n°4 : « La citoyenneté » | Marine 2017