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  • LR a décidé de perdre les législatives

    Alors que LR a désigné François Baroin, qui se proposait comme Premier ministre d'Emmanuel Macron, pour conduire le parti aux législatives, une centaine de "petites mains" LR tirent le signal d'alarme contre la fin de ce parti moribond :

    "Nous comprenons les hommes et femmes de droite qui ont appelé les électeurs à voter pour Emmanuel Macron [sic]. Nous comprenons les hommes et femmes de droite qui ont appelé à ne pas voter pour Marine Le Pen. Nous comprenons enfin ceux qui, déboussolés, ont préféré garder le silence. Mais ce que nous ne comprenons et n’acceptons pas, ce sont ces vains anathèmes et demandes d’exclusion proférés à l’encontre de ceux qui auraient le mauvais goût de ne pas utiliser les mots d'autres dans leur opposition au danger Le Pen. Ce sont ces calculs politiciens indignes de la situation politique et de l’état de la France. C’est ce pari sur la défaite à venir, en plus de celle subie. C’est ce refus de livrer franchement, et sans compromission, la bataille des législatives. Pendant toute la campagne présidentielle, nous, jeunes sympathisants et militants, avons tracté soirs et matins sur les marchés, devant les sorties de gare et les supermarchés ; nous avons passé nos nuits à coller les affiches de campagne, nous avons organisé partout en France des cafés politiques et des réunions publiques, souvent avec le soutien généreux de nos élus locaux, parfois abandonnés par des ténors trop timorés. Nous serons encore là demain, prêts à militer et à convaincre. Mais pas à n’importe quel prix, pas sur n’importe quelle ligne. 

    [...] Notre famille politique est pleine de talents, de François Baroin à Bruno Retailleau ; de Laurent Wauquiez à Bruno le Maire ; de Xavier Bertrand à Eric Ciotti ; de Valérie Pécresse à Nathalie Kosciusko-Morizet. Nous les appelons aujourd’hui à mettre de côté leur égo et leur sensibilité idéologique ; de cesser cette politique du pire et à unir leurs talents pour l’échéance à venir. [...]"

    Au contraire, LR a besoin d'une clarification idéologique et politique : quelles idées et quelles alliances ? Pour le moment, il a choisi la gauche. CQFD.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La France macronisée

    SN MACRON ANTI FRANCE.jpg

    Bernard Plouvier

    Le candidat Macron, peut-être dopé par le muguet, à moins que ce ne soit par les sondages, joue de plus en plus à l’hercule de foire. Dans sa dernière pitrerie, il voudrait faire de Marine Le Pen la candidate de l’Anti-France !

    C’en devient risible et ce n’est pas sans évoquer une supercherie historique : la bataille de Valmy, qui fut selon les doctes historiens militaires une « bataille à fronts renversés ». Effectivement, les Prussiens, venus de l’Est, se retrouvaient à l’Ouest du terrain, et les Français étaient séparés de la direction de Paris par l’armée ennemie. Cela n’avait guère d’importance, puisque les généraux savaient qu’ils ne livreraient qu’un semblant de bataille.

    Tout se réduisit, en effet, à une canonnade, qui fit néanmoins quelques centaines de morts des deux côtés. C’était le prix, acquitté par les malheureux figurants, pour créer une légende nationale française et laisser repartir chez eux des généraux d’Outre-Rhin, enrichis par quelques bijoux de la couronne, volés au Garde-Meubles par le sieur Georges Danton (ministre de la Justice !) et ses monte-en-l’air… les mœurs de voyous de nos honorables excellences de la Ve tirent leur origine des « Grands Ancêtres ».

    La galéjade macronesque de cette fin de campagne ressemble fort à la comédie burlesque de septembre 1792 et, comme ce fut le cas il y a 230 ans (ou presque), ce sont des Français qui vont faire les frais des macroneries, comme ils devinrent de la chair à canons durant les vingt années qui suivirent la « Victoire de Valmy ».

    Prenons le Macron-rigolo au mot : Marine = Anti-France. Cela revient à dire que :

    1 – L’immigration-invasion d’extra-européens, singulièrement de terroristes mahométans, d’imams et d’ulémas gueulant leurs appels au djihâd le vendredi soir dans les mosquées (qui servent parfois de salles d’entraînement aux sports de combat), des violeurs en tournantes, des voleurs & nobles racketteurs, des trafiquants de haschisch (cette belle plante, indispensable à la balance commerciale du Maroc), des vandales & casseurs, des petits dictateurs des 2000 cités de non-droit, en un mot : nos exotiques, « c’est la France », selon saint-Macron.

    2 – Les financiers et négociants cosmopolites, les spéculateurs à l’argent tellement volatil qu’à la fin d’une journée de boursicotages, il a fait trois fois le tour (fictif) de la planète : « c’est la France » de Macron, le politicien issu du monde merveilleux du capitalisme de spéculation.

    3 – La désertification industrielle de la France, liée aux délocalisations d’entreprises (nettement plus nombreuses en France qu’en Allemagne) : « c’est la France » de Macron, l’homme-lige de l’économie globale.

    4 – que l’intégration programmée de l’agriculture française au sein d’énormes groupes multinationaux : « c’est la France », chère à Macron-mondialisation.

    5 – Que l’insécurité dans les quartiers non-chics (donc non ou à peine surveillés par la police), les forces de l’ordre perpétuellement défiées & ridiculisées par les voyous gauchistes et les délinquants d’origine extra-européenne : « c’est la France » de Mignon-Macron.      

    L’étude des promesses de Papa Noël-Macron démontre à l’évidence que la seule Anti-France, c’est celle que nous concoctent, nous préparent, nous fignolent ceux qui agitent les ficelles de Macron-Pantin.

    Dès le 8 mai (quel symbole !), les Français vont apprendre à souffrir plus encore qu’actuellement. Ils en viendront même à regretter Bouffon Ier !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • On ne peut pas expliquer aux électeurs que, pendant des mois, on est pour Fillon, puis, le lendemain on est pour Macron

    stories.virtuemart.product.2820_page_01nsp_106.jpgSoutien de Nicolas Sarkozy au premier tour de la primaire de la droite, puis de François Fillon pour lequel il a fait campagne jusqu’au 23 avril, le Centre national des indépendants et paysans (CNIP), plus ancien parti de la droite française, « appelle à s’opposer au candidat qui représente le plus les forces de gauche et du centre ». Son président, Bruno North, explique dans Minute :

    "Je ne vois pas comment, après avoir voté contre quelqu’un qui veut dissoudre la France dans un magma mondialiste, je pourrais appeler à voter pour lui. Ni dimanche soir, ni le lundi, ni le mardi, ni après ! Macron représente tout ce que nous exécrons en politique. Si lui ne fait pas partie du système, je ne sais pas qui en fait partie. Si nous avons participé à cette primaire de la droite, où nous avons soutenu Nicolas Sarkozy puis François Fillon après le premier tour, c’est sur la base de nos convictions, qui sont patriotiques et libéral-conservatrices. En réalité, la grande majorité de ceux qui appellent à voter pour Macron n’attendaient que cela, pour ne pas dire qu’ils l’espéraient. Les Raffarin, les Juppé – et je ne parle même pas des centristes – attendaient juste que la bête meure pour se débarrasser du programme qu’il portait. Parce que c’était ça leur problème : à leurs yeux, Fillon était trop à droite. Trop réac ! Trop libéral ! Et les voilà maintenant qui font campagne pour Macron comme ils n’ont jamais fait campagne pour Fillon ! Pour ma part, j’ai fait une quinzaine de déplacements, j’ai tenu des discours droitiers et j’ai été loyal jusqu’au bout. Au nom du CNIP, je tiens à le dire : moi, je suis fier d’avoir soutenu et fait campagne pour François Fillon. Je suis désolé mais on ne peut pas expliquer aux électeurs que, pendant des mois, on est pour Fillon, que, le lendemain de sa défaite, on est pour Macron, et, que, le surlendemain, on sera dans l’opposition pour empêcher Macron d’avoir une majorité à l’Assemblée ! C’est Ubu roi cette affaire !

    6a00d83451619c69e201bb09972c51970d-800wi.jpgIl faut se rappeler ce qu’on est et d’où l’on vient. Le CNIP s’est constitué en 1949 pour faire face aux forces de gauche et du centre. Ce combat contre la gauche et le centre, quelle que soit l’apparence que prennent ceux qui se réclament du « progressisme », est dans notre ADN – et, subsidiairement, dans nos statuts. Et aujourd’hui, on soutien- drait quelqu’un qui représenterait la gauche et le centre ? C’est impensable. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’entreprise de racolage de Macron dézinguée par Finkielkraut

    La campagne de second tour d’Emmanuel Macron ? Après le grotesque – la récupération de ceux qui font le show –, l’ignoble : l’instrumentalisation des victimes de la Shoah.

    Le grotesque, pour une fois, n’est pas totalement de son fait, mais de celui d’artistes pétitionnaires – au nombre de cent – appelant (quelle surprise) à faire « barrage à Marine Le Pen ». Inutile, chez ces gens, de chercher les têtes d’affiche de leurs arts respectifs, s’agissant plutôt de têtes de gondole destinées aux soldes de printemps ; bref, de troisièmes ou quatrièmes couteaux jouant à se faire peur avec une possible Nuit des petits canifs.

    Leur texte est grotesque à double titre. Par sa formulation hasardeuse, déjà : « Le Front national ne cesse de tirer à boulets rouges sur l’art contemporain, c’est-à-dire sur les formes de l’art sans précédent » [définition pour le moins sujette à caution, NDLR]. C’est pourtant là que réside l’éminente fonction de l’art qu’est la subversion, qui va du léger déplacement au renversement scandaleux. La liberté de penser et de créer, la liberté d’inventer et d’affirmer, la liberté d’interpréter et de critiquer le monde comme il va ou ne va pas, sont choses précieuses, ô combien ! »

    Aussi précieuses que leurs subventions publiques, soit l’argent du contribuable ? Nos anarchistes d’État ne le précisent pas.

    Pis : ces mutins de Panurge, incapables d’aller au bout de leur logique, n’appellent même pas à voter pour Emmanuel Macron, puisqu’il est reproché à ce dernier de vouloir privilégier « mécénat et partenariat privé ». Nos chers zartistes ne devraient pourtant pas faire la fine bouche, à en juger du goût de latrines de milliardaires tels que Bernard Arnault, jamais avare de prébendes. Surtout lorsque distribuées avec un mauvais goût très sûr aux tenants d’un art « conceptuel » aux concepts plus que flous, art volontiers « dérangeant », mais ne dérangeant finalement plus personne : le bourgeois contemporain, au même titre que l’antifâchiste classique, donne aujourd’hui d’indéniables signes de fatigue.

    Après le grotesque, l’ignoble. Et là, les récentes déclarations d’Emmanuel Macron ne prêtent plus à rire, au contraire de la très distrayante pétition plus haut évoquée.

    Ainsi, ce dimanche 30 avril, après une visite à Oradour-sur-Glane, le jeune Trogneux était-il en marche vers le mémorial de la Shoah, dans le IVe arrondissement parisien, histoire de rendre hommage à « toutes ces vies fauchées par les extrêmes ». Suivez le regard appuyé et l’œil en coin. Les extrêmes ? Le Pen ou Mélenchon ? Quel cadavre planqué dans l’armoire en caleçon à croix gammées ? Ce n’est pas pour rien que sa Brigitte lui a enseigné le théâtre ; de boulevard, semble-t-il.

    Puis, toujours en roue libre, le même d’assener : « Nous avons aujourd’hui un devoir qui est double, le devoir de mémoire. Nous avons aussi le devoir que cela n’advienne plus jamais, en acceptant en rien l’affaiblissement moral qui peut tenter certains, le relativisme qui peut en tenter d’autres, le négationnisme dans lequel certains trouvent refuge. »

    S’il avait poursuivi de ses assiduités sa prof d’histoire plutôt que celle de français, Emmanuel Macron aurait su que l’un des premiers à s’être historiquement « réfugié » dans le négationnisme n’était autre que Jean-Gabriel Cohn-Bendit, frère de Dany Cohn-Bendit, l’un des premiers soutiens du micro-parti En marche ! Comme quoi « l’affaiblissement moral » se niche aussi dans les meilleures familles, entre aîné révisionniste et cadet appréciant les mains enfantines dans sa braguette…

    Cette visite aux allures de racolage sur des lieux de mémoire a provoqué la sainte colère d’Alain Finkielkraut qui, ce dimanche, sur les ondes de RCJ (Radio communauté juive), lors de l’émission hebdomadaire « L’Esprit d’escalier », présentée par Élisabeth Lévy, s’insurge de la sorte : « C’est le fils de déporté en moi qui hurlait. On ne peut pas faire de l’extermination des Juifs un argument de campagne. Les morts ne sont pas à disposition. Le devoir de mémoire dont on parle tant consiste à veiller sur l’indisponibilité des morts. »

    Pour ce philosophe, dont une grande partie de la famille est morte en déportation, de tels comportements paraissent, à juste titre, relever plus encore de l’obscénité que de l’ignominie : « La question du négationnisme demande tout autre chose qu’une halte rue Geoffroy-l’Asnier [adresse parisienne du mémorial en question, NDLR] pour mobiliser l’électorat juif contre Marine Le Pen, car ce ne sont pas des jeunes militants du FN qui rendent impossible l’enseignement de la Shoah dans les écoles ou qui vont chercher des faits alternatifs aux camps de la mort. De cette terrible réalité, je ne vois guère d’écho dans la campagne d’Emmanuel Macron. Il ne cesse de faire des clins d’œil aux jeunes des banlieues et réserve ses coups à la bonne vieille bête immonde. »

    Il n’empêche qu’à reculons et du bout des doigts, Alain Finkielkraut déposera néanmoins un bulletin Macron dans l’urne ce dimanche prochain, tout en se désolant de la sorte : « Marine Le Pen sera peut-être battue, mais comment se réjouir d’une victoire du faux ? » Il y a, décidément, des pas qu’Alain Finkielkraut peine à franchir, posant de bonnes questions tout en y apportant de mauvaises réponses, tel qu’affirmait jadis Laurent Fabius à propos d’un certain Jean-Marie Le Pen.

    http://www.bvoltaire.fr/lentreprise-de-racolage-de-macron-dezinguee-finkielkraut/

  • Enquête : Emmanuel Macron est bien le candidat des États-Unis

    Emmanuel Macron n'est pas seulement le candidat des centristes et d'une partie du Parti socialiste . pour de puissants réseaux politico-économiques, l'ancien banquier est aussi leur représentant quasi officiel à l'élection présidentielle. L'étude de la French American Foundation permet de mieux comprendre le soutien inconditionnel d'un grand nombre de média à sa candidature.

    Enquête. Emmanuel Macron ne se doutait pas qu'en entrant à la French American Foundation en 2012, sa carrière connaîtrait un tel coup d'accélérateur en étant propulsé cinq ans plus tard comme l'héritier de François Hollande, lui-même Young Leader de la French American Foundation en 19%.

    La French American Foundation : incubateur de la pensée atlantisme

    La French American Foundation a été lancée en mai 1976 aux États-Unis, lors d'un dîner à l'ambassade de France à Washington auquel participaient le président de la République Valéry Giscard d'Estaing, le président américain Gérald Ford et l'ancien conseiller diplomatique Henry Kissinger. Cette fondation ayant deux sièges officiels (l'un à New York et l'autre à Paris) a pour but d'influencer les décideurs français (politiques, économiques, culturels) dans le sens voulu par la politique états-unienne.

    Dès lors, selon un ancien recruteur de la French American Foundation, l'Américain Ezra Suleiman, son travail était de « trouver les personnes qui feraient l'opinion et seraient les dirigeants de leurs sociétés respectives » afin de les former et d'influer sur le gouvernement français, le monde économique et l'opinion publique. D'ailleurs, le programme emblématique visant à sélectionner et à former les décideurs de demain, celui des Young Leaders, « est emblématique d'une nouvelle forme de diplomatie douce : il incarne une des facettes du soft power, sans toutefois s'y restreindre » selon Leah Pisar, ancienne directrice des programmes de la French American Foundation à New York, ex-conseillère de Bill Clinton à la Maison-Blanche. Et depuis 1981 et le lancement du programme des Young Leaders, la French American Foundation a recruté avec une sélection extrêmement poussée la quasi-totalité des dirigeants des grandes entreprises françaises (Henri de Castries, soutien de François Fillon, Anne Lauvergeon, Denis Oliveraies, Hakim El Karoui, Pierre Kosciusko-Morizet...), un président de la République (François Hollande), des dizaines de ministres et de députés (Marisol Touraine, Aquilino Morelle, Arnaud Montebourg, Najat Vallaud-Belkacem, Pierre Moscovici, Alain Juppé, Valérie Pécresse, Jacques Toubon, Eric Raoult, Laurent Wauquiez...), un grand nombre de hauts fonctionnaires et de journalistes de renoms (Annick Cojean, Jean-Marie Colombani, Matthieu Croissandeau, Jean-Louis Gergorin, Bernard Guetta, Erik Izraelewicz, Laurent Joffrin...).

    Ce sont au total, « 400 dirigeants français et américains issus de la politique, du monde des affaires, de la culture, de la recherche, et du secteur militaire » qui sont passés par cet incubateur de la pensée atlantiste et pro-américaine.

    Macron et la French American Foundation

    Recruté en tant que Young Leader en 2012 alors que cet organisme cherchait à attirer des membres de la finance, Emmanuel Macron « est actif au sein de la fondation et recommande des candidats comme potentiels Young Leaders ». En septembre 2016, il participait à un petit-déjeuner organisé par cet organisme et, lors de son voyage à New York en décembre 2016, le candidat d'En Marche ! a rencontré « une trentaine d'invités de la French American Foundation lors d'un petit-déjeuner au Links Club de l'Upper East Side ».

    Voici donc les liens qu'ont pu tisser Emmanuel Macron et les dirigeants de certains média au sein de clubs d'influence

    • Emmanuel Macron avec Michel Combes, n°l du groupe SFR (BFM TV, RMC).

    Cette appartenance à la French American Foundation vient mette en lumière, une nouvelle fois, les liens unissant les dirigeants du groupe Alice-SFR (présidé par le milliardaire Patrick Drahi) et Emmanuel Macron. En effet, au sein 'de cette organisation, on y retrouve en tant que membre du conseil d'administration, Michel Combes (Young Leader depuis 1998), le n°l de Numericable-SFR et le n°2 d'Altice (la maison mère de l'opérateur), dont BFMTV et RMC sont les fleurons médiatiques.

    Jean-Luc Allavena, administrateur d'Altice et recruteur de Macron à la French American Foundation.

    Autre personnalité du groupe SFR que connaît bien Emmanuel Macron, l'ancien président de la French American Foundation (2010-2015) et actuellement le président d'honneur de cette organisation, Jean-Luc Allavena. Car ce recruteur d'Emmanuel Macron, au sein de ce groupe d'influence américain fait partie lui aussi, depuis 2014, des sept dirigeants d'Altice, en tant qu'administrateur indépendant du groupe. Pour l'anecdote, la fiche de présentation de Jean-Luc Allavena présente sur le site d'Altice est celle... de la French American Foundation.

    Yannick Bolloré, le PDG d'Havas, soutien de Macron, est à la French American Foundation.

    Quelques média ont évoqué la proximité de Yannick Bolloré et d'Emmanuel Macron. En effet, le fils de Vincent Bolloré (PDG du groupe Bolloré auquel le groupe Canal + appartient), était présent au premier meeting du candidat d'En marche ! en juillet 2016 à la Mutualité (Paris). « Venu par intérêt personnel » selon Médiapart, le PDG d'Havas (le premier publicitaire de France, et le sixième groupe mondialement) est lui aussi un habitué de la French American Foundation. Il était présent au diner de gala 2016 de ce puissant réseau d'influence américain.

    Arnaud de Puyfontaine, président de la French American Foundation et de Vivendi.

    Autre personnalité que côtoie Emmanuel Macron au sein de ce cénacle, le président du groupe Vivendi depuis 2014, mastodonte des communications internationales, Arnaud de Puyfontaine. Ce proche de Vincent Bolloré (actionnaire majoritaire de Vivendi) est désormais le président de la French American Foundation depuis 2015.

    La banque Rothschild.

    En 2008, recruté par François Henrot sur recommandation de Jacques Attali et de Serge Weinberg, Emmanuel Macron devient banquier d'affaires chez Rothschild & Cie. Son recruteur, François Henrot, a la double casquette, celle de bras droit de David de Rothschild à la banque d'affaires et de membre du conseil d'administration de la French-American Foundation. Il s'occupe du poste hautement sensible, depuis plusieurs années, de président du jury sélectionnant les 13 jeunes décideurs français parmi 150 postulants. Même si les informations manquent, il est probable que François Henrot ait poussé et aidé l'ambitieux Emmanuel Macron à rejoindre la French American Foundation.

    En tout cas, la banque Rothschild & Cie est l'une des organisations engagées financièrement, et ce depuis plusieurs années, en tant que « membres actifs » auprès de la French American Foundation. Le patron de la banque, David de Rothschild, lauréat depuis 2008 du « Benjamin Franklin Award for Public Diplomacy » du département d'Etat américain, assiste quant à lui régulièrement, aux cérémonies de la French American Foundation.

    On le voit, Emmanuel Macron est vraiment le candidat des Américains. Mais pas de l'Amérique de Donald Trump. De celle qui s'oppose à lui et lui savonne la planche par tous les moyens

    Rivarol du 30 mars 2017