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  • Débat : Marine Le Pen a-t-elle voulu faire comme Donald Trump ?

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    A propos du débat présidentiel d'hier soir, David Desgouilles déclare au Figaro :

    "Marine Le Pen a en effet raté complètement son débat, ce qui tranchait avec la bonne campagne de second tour entamée dès le lundi 24 avril. En fait, c'est davantage son comportement qui est en cause. Ces derniers mois, on avait pu constater que Marine Le Pen pouvait se montrer convaincante en matière économique devant des journalistes. Mais elle le faisait avec le ton adéquat. Ces sujets pointus nécessitent précisément du calme et de la pédagogie."

    Mais d'adressait-elle aux journalistes, ou même, à son adversaire ? Il faut en effet prendre en compte le fait que bon nombre de Français ne comprennent rien en économie, sinon que la vie devient plus dure au quotidien, notamment au sein de ce que Christophe Guilluy appelle la France périphérique, et ces Français ne jugent pas un candidat sur l'équilibre du budget décrit dans le programme (et d'ailleurs ce n'est pas le sujet : on juge surtout sur la capacité d'un chef à prendre la bonne décision au bon moment).

    Les médias, qu'ils soient français ou américains, fustigaient l'an passé les écarts de langage de Donald Trump face à Hillary Clinton, la candidate -là aussi- du système. Or, il s'agissait d'une véritable stratégie, gagnante aux Etats-Unis : Donald Trump n'a pas cherché à convaincre les businessmen de Wall Street, mais il a réussi à mobiliser des électeurs qui avaient voté pour le candidat d'extrême-gauche Bernie Sanders lors de la primaire démocrate perdue face à Clinton, ainsi que les abstentionnistes qui avaient perdu depuis longtemps le goût de la chose politique, chose réservée aux élites, aux gens qui comprennent les subtilités de la finance ou des relations internationales...

    Ainsi, Marine Le Pen a-t-elle cherché, elle aussi, par son attitude, plutôt que par des arguments, à rallier les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (et bon nombre à droite s'indignent de ses mesures économiques de gauche) ainsi que les électeurs qui ne se sont pas déplacés le 23 avril, ce populo qui en a "raz la casquette" de ne plus vivre en paix chez lui ou qui ne parvient pas à boucler ses fins de mois ? 

    A quoi servait-il à Marine Le Pen de dérouler des arguments précis et chiffrés dans la France de la téléréalité... Nous avons les élites que nous méritons. Avait-elle vraiment une chance de convaincre les catégories CSP+, qui préfèrent surveiller le cours de leurs actions en bourse plutôt que la réalité des quartiers perdus de la République ?

    Elle a certainement échoué à faire craquer celui qui avait laissé entendre qu'il pourrait quitter le débat s'il servait de punching ball (était-ce même calculé afin de forcer Marine Le Pen à être sur le mode agressif ?). Il a très bien résisté et a su créer des écrans de fumée quand il le fallait (il a même su mentir). Elle a sans doute voulu montrer qu'elle est capable d'aller au charbon, ce qui fait que, unanimement, le débat a été perçu comme brutal et dur. Elle a voulu dissuader les indécis de voter pour l'héritier de François Hollande, le jouet de la haute finance et des puissants. C'est une stratégie et l'on verra très bientôt si elle aura été gagnante.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Marine Le Pen engagera une grande vague de simplification administrative pour les TPE/PME » #11

  • Macron, ce poison déjà nocif, serait, s’il était élu, un drame national…

    Notre nation et notre République sont toutes deux en train de disparaître.

    Tout observateur, même modérément attentif, du cirque électoral ne peut qu’être affolé de ce qu’il en comprend, alors que notre nation et notre République sont toutes deux en train de disparaître. Le champion de l’ex-UMP, dont on découvrit la vraie et médiocre nature, fut victime d’un hallali judiciaire lorsque l’Élysée, qui avait conservé des dossiers recuits et secrets, les exhuma trois mois avant l’événement le plus sacré de la démocratie. Un parti (feu l’ex-UMP) qui, expert ès fourberie, a fait voter en sous-main contre son candidat, pour Macron (les mêmes manips que contre Chaban, puis contre Giscard). Un Président honni qui va imposer son héritier putatif et, ainsi, se survivre pour prolonger notre douloureuse agonie.

    L’alignement indécent pro-Macron des opposants d’hier : ex-UMP, PS, centristes de toutes sortes… Les déchaînement incroyables de prétendus journalistes sans déontologie, des corps intermédiaires qui proclament des positions politiques en faveur de la marionnette de la finance Et le MEDEF, les grandes entreprises, des syndicats, et même des présidents d’universités discréditant leur mission académique. Une Église catholique dévaluée qui essaie de faire oublier ses propres crimes contre la jeunesse, dévoyant le message du Christ en appelant à voter pour Macron. Des historiens ignares qui entretiennent le procédé misérable de l’amalgame, alors que les pleins pouvoirs ont été accordés au maréchal Pétain par une Assemblée de gauche, que Déat, Doriot, Laval étaient de gauche, que le pacte entre les nazis et les soviets a été célébré par la gauche et que les milliers d’assassinats de l’épuration sauvage ont été effectués (en 1944) par l’extrême gauche.

    La finance internationale fait jouer ses puissant relais : Bruxelles, Merkel, les médias, quelques intellectuels serviles, quelques show-biz people qui pensent ainsi faire croire qu’ils pensent. Des politiciens usés à rechaper : de Hue à Madelin, de Juppé à Valls, de Delevoye à Villepin, de Raffarin à Hollande…

    Puis il advint, en cette nuit du 3 au 4 mai, le face-à-face télévisé Macron/Le Pen.

    On laissera aux téléspectateurs leur quant-à-soi sur le charisme, la sincérité, la chaleur, l’empathie, la crédibilité des antagonistes. Mais il y a aussi le programme dont Macron disait — confiant dans sa photogénie et ses spasmes de télévangéliste — que ce n’est pas très important ! On a compris qu’en matière économique et sociale, on garderait le cap stupide et odieux choisi par lui depuis 2012 : pour le peuple, droit sur les récifs de la pauvreté et de la précarisation ; pour l’oligarchie des naufrageurs, plus de pillage de nos entreprises et de fausse finance. L’effondrement de l’économie française : délocalisations, faillites, cessions des fleurons aux intérêts étrangers, plongée du déficit de la balance commerciale, dette abyssale, augmentation des impôts… S’agissant des institutions, on gardera tout ce qui a échoué pour nous et réussi pour eux : toute-puissance de la Commission européenne, soumission à l’Allemagne, à l’Arabie.

    Macron, alors, osa évoquer l’éventualité de la guerre civile. Rien que ça. On en est là… On entendait, de-ci, de-là, ce refrain depuis quelque temps. Jusqu’à présent, on n’indiquait pas qui serait à l’origine d’un tel cataclysme. Ignorant nos 240 assassinés en deux ans (et les centaines de blessés et traumatisés à vie), Macron cita le très critiqué Kepel, qui ose écrire que l’élection de Le Pen participerait du projet djihadiste. C’est alors que Macron alla bien trop loin, osant affirmer que c’était le FN qui provoquerait la guerre civile. Voilà ce qui fut dit et qui restera dans l’Histoire.

    Macron, quant à lui, avait, il y a quelques jours, accepté le soutien de l’UOIF, organisation salafiste qui autorise en son sein des discours de haine, homophobes, misogynes, christianophobes et de totalitarisme islamiste ; le tout après avoir accusé la France – son propre pays – de crimes contre l’humanité en Algérie, et promis la libéralisation des échanges de personnes avec ce pays.

    http://www.bvoltaire.fr/macron-poison-deja-nocif-sera-sil-etait-elu-drame-national/

  • Camouflet pour le gouvernement Cazeneuve : La 17e Chambre relaxe Pierre Cassen

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    COMMUNIQUE DE RIPOSTE LAIQUE ET RESISTANCE REPUBLICAINE

    Pierre Cassen, fondateur de Riposte Laïque, vient d’être relaxé par la 17e Chambre. Le Parquet, sous les ordres du gouvernement socialiste, et 6 associations dites antiracistes, voulaient absolument démontrer que Pierre, qui, depuis octobre 2012, avait quitté la direction du site Riposte Laïque, demeurait le vrai responsable du site. Pour cela, le Parquet et ceux qui veulent interdire toute dénonciation de l’islamisation de la France n’ont reculé devant rien pour harceler le fondateur de RL : multiplication de convocations policières, de convocations judiciaires, accumulation de plaintes, venues de Bernard Cazeneuve, Anne Hidalgo, Pierre Bergé, le préfet Clavreul en charge de la Dilcrah, des associations dites antiracistes, d’associations islamistes, de préfets et de journalistes politisés. Le fondateur de Riposte laïque a été, d’autre part, mis trois fois en examen, et a subi une perquisition policière, avec confiscation de son ordinateur et de son téléphone portable. Il était manifestement l’homme à abattre pour un gouvernement qui avait donné trop de gages aux islamistes pour tolérer l’action militante qu’il menait depuis près de 15 ans, pour défendre une République laïque, sociale et identitaire, menacée par l’offensive des soldats d’Allah.

    Le 22 mars, Pierre Cassen, attaqué par le Parquet et Sos Racisme, la LDH, la Licra, le Mrap, J’accuse et l’UEJF, a répondu, cinq heures durant, aux questions du tribunal, présidé par Madame Siredey-Garnier, et de ses accusateurs. Maître Pichon, qui assurait la défense, a fourni un dossier complet, montrant la réalité du transfert de responsabilité en Suisse, et prouvant, suite à la condamnation du président suisse Alain Jean-Mairet, par la même 17e Chambre, que son client ne pouvait être le responsable du site. Pierre, avec calme, a répondu avec une grande clarté à toutes les questions qui lui étaient posées, et n’a jamais été mis en difficulté, même quand les avocats adverses essayaient de l’intimider avec agressivité.

    Le Parquet avait osé requérir 6 mois de prison avec sursis à l’encontre de Pierre Cassen, ne cachant même pas sa volonté de le faire taire par tous les moyens. Les associations dites antiracistes avaient demandé des dommages et intérêts de plus de 20.000 euros, ne masquant pas davantage leur volonté de réduire Riposte Laïque au silence, en frappant son fondateur au porte-monnaie.

    Il n’y avait pourtant dans le dossier instruit par l’accusation pas l’ombre d’une preuve contre notre fondateur, et le tribunal en a tiré la seule conclusion possible : la relaxe. Dans un contexte où nombre de patriotes se retrouvent condamnés, pour avoir osé dire la vérité sur l’islamisation de notre pays et la réalité d’une certaine immigration, les amoureux sincères de la parole libre permise par une justice rendue au nom du peuple français ne pourront que se réjouir de cette décision.

    Pour autant, ce même jour, Riposte Laïque a dû acquitter la somme exorbitante de plus de 9.000 euros de dommages et intérêts à deux caissières voilées d’H et M, suite à une décision ahurissante, au niveau juridique, du juge Caroline Kuhnmunch, ancienne collaboratrice de Christiane Taubira.

    Nous ne pouvons oublier, d’autre part, que Christine Tasin vient d’être condamnée par la même 17e Chambre pour avoir dit « Islam assassin » au lendemain de l’assassinat de deux policiers, à leur domicile, à Magnanville. De même, le maire de Béziers, Robert Ménard, vient-il d’être condamné pour avoir simplement exprimé la réalité de sa ville, avec des écoles comportant une grande majorité d’élèves musulmans. Et combien d’autres condamnations iniques ?

    Nous espérons (avec prudence) que ce jugement rendu par la 17e Chambre mettra fin au véritable harcèlement que subit Pierre Cassen, mais aussi nombre de patriotes, à qui nous exprimons toute notre solidarité, qui se retrouvent trop souvent au tribunal, traînés par des inquisiteurs qui préfèrent la judiciarisation du débat à la parole libre.

    Bien évidemment, plus que jamais, et quel que soit le résultat du 2e tour des élections présidentielles, Riposte Laïque et Résistance républicaine continueront à se battre pour la liberté d’expression, et pour le droit à la libre critique de l’islamisation de notre pays, cancer qui menace tous les fondamentaux de la France et de notre civilisation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les médias vont-ils faire perdre Macron à force de le soutenir ?

    Les médias subventionnés sont engagés, dans le cadre d’un flash de propagande comme nous commençons à en connaître trop souvent en France, dans une course folle pour soutenir Emmanuel Macron, dont les faiblesses et les insuffisances crèvent désormais l’écran, contre Marine Le Pen. Les ficelles utilisées sont désormais si grosses qu’on peut se demander dans quelle mesure elles ne risquent pas de jouer un mauvais tour au candidat.

    Retour sur la lamentable affaire Whirlpool

    Faisons d’abord un petit retour sur image.

    Emmanuel annonce qu’il doit rencontrer l’intersyndicale de l’usine Whirlpool dans les locaux de la CCI d’Amiens. On comprend bien pourquoi ce choix : cela fait trois mois que les ouvriers menacés de fermeture appellent Macron à l’aide, trois mois qu’il fait la sourde oreille, alors qu’il est lui-même Amiénois.

    Dans tous les cas, il veut éviter la redoutable image d’un candidat chahuté, contraint de monter sur un camion, comme Hollande l’avait fait à Florange, pour promettre que l’usine ne fermerait jamais, et être rattrapé par le dossier durant son mandat.

    On comprend bien les préoccupations du candidat et de ses communicants. Reste que Macron fait le choix de la tour d’ivoire : au lieu de voir les ouvriers sur place, il rencontre une délégation dans un espace protégé.

    Que Marine Le Pen soit venue dans l’usine pendant ce temps-là ne change rien à l’affaire, Macron aurait de toute façon fait l’objet d’attaques pour son manque d’empathie vis-à-vis des ouvriers en lutte.

    Parce que Marine Le Pen lui a tordu le bras, Emmanuel Macron s’est senti obligé de bouleverser son plan de communication et de se rendre sur place. Il y a été très mal accueilli, et s’est démené comme un beau diable pour limiter au maximum les dégâts.

    Il n’en reste pas moins que de longues minutes de direct ont permis de montrer comment le candidat sorti premier au premier tour s’est retrouvé en difficulté dans un mouvement populaire qui bafouait son prestige.

    Le roman pro-Macron raconté par les médias subventionnés

    Immédiatement après ces images désastreuses, BFM a repris la situation en main en produisant des commentaires qui disaient exactement le contraire de la réalité qui venait de s’étaler aux yeux des Français.

    S’est alors construit un roman grotesque où Marine Le Pen serait venue 15 minutes sur place pour faire des selfies avec des militants du Front National, quand Emmanuel Macron aurait courageusement affronté la tempête et ramené le calme auprès d’ouvriers déboussolés par la mondialisation.

    Le plus ahurissant fut d’entendre ce matin les commentaires et chroniques sur France Inter (première matinale de France, rappelons-le) où une opération de propagande à la Potemkine fut clairement menée.

    Tout le monde connaît la proximité entre Emmanuel Macron et le directeur général de Radio France. Mais trop, c’est trop. Il n’y a pas de raison pour que les Français soient obligés de financer une radio aussi partisane et qui pratique autant de compromission avec la déontologie de la presse.

    On aurait tellement adoré que Radio-France rappelle les faits comme ils se sont passés, au besoin en soutenant que le candidat Macron ne s’en pas si mal sorti (si les journalistes le croient, cela ne gêne personne).

    Mais il est bien évident que Macron n’avait nulle intention initiale de rencontrer les vraies gens de Whirlpool, et que lui en prêter l’intention rétrospectivement relève de la farce et de la désinformation.

    Les médias subventionnés défendent leur chiffre d’affaires

    Dans ce dossier, ce qui gêne, bien entendu, c’est que les médias soient juges et parties. Ils savent tous que si Marine Le Pen gagnait l’élection (et ils en ont la crainte manifeste, aujourd’hui), le système de subventions qui leur permet de survivre en produisant avec une arrogance hallucinante de la grosse daube que personne n’achète (ou trop peu de gens pour équilibrer les comptes) disparaîtrait. Et hop ! chez Pôle Emploi !

    Il est tellement plus simple de profiter des rentes en dénonçant, au nom du sérieux et de la responsabilité, toute cette presse Internet qui fonctionne malgré les barrières à l’entrée posées par les insiders…

    Bruits de botte dans les couloirs de France Inter

    C’est dommage, France Inter n’a mis en ligne ni la chronique partisane de Thomas Legrand, ni celle de Nicole Ferroni où elle aurait dénoncé les pressions exercées pour combattre le Front National à l’antenne.

    Cette discrétion est regrettable puisque, le même jour, un chroniqueur de France Inter démissionne parce qu’on lui a refusé le droit de défendre l’abstention au second tour dans l’émission de Nagui.

    Messieurs de France Inter, non seulement vous adorez donner des leçons de morale à tout le monde, mais vous jouez aujourd’hui aux parangons de démocratie, tout cela pour soutenir un candidat que vous avez désigné comme fréquentable, et pour discréditer une candidate que vous voulez bannir.

    Je n’ai que deux choses à dire cela.

    La première est que vos méthodes sont inadmissibles.

    La seconde est que, à force de prôner la vertu et de violer la plus élémentaire déontologie de la presse, vous allez méchamment savonner la planche de votre chouchou aux élections.

    Source

    http://www.voxnr.com/8910/les-medias-vont-ils-faire-perdre-macron-a-force-de-le-soutenir

  • Appel de jeunes à l’Union sacrée contre un nouveau quinquennat perdu

    Lu ici :

    "Nous sommes tous étudiants, jeunes actifs, salariés du privé ou du public, chômeurs, entrepreneurs, ou retraités, et nous avons en commun de déplorer le bilan du précédent quinquennat. Nous attendons un profond changement. Ce changement, ce n’est pas Emmanuel Macron qui l’apportera, candidat du consensus et de la continuité.

    Quel que soit notre penchant politique, voire notre engagement, à droite comme à gauche, nous ne nous reconnaissons ni dans ce bilan, ni dans cette candidature. Emmanuel Macron entend gouverner avec les mêmes qui ont échoué dans tout ce qu’ils ont entrepris depuis dix ans.

    Il faut une rupture. Il faut du renouveau. Qu’on acquiesce ou non aux idées de Marine Le Pen, il n’y a pas d’inquiétudes à avoir, car elle ne pourra avoir de majorité à l’Assemblée, et sera donc contrainte de discuter de tous les sujets, qui n’ont été abordés que trop rapidement pendant la campagne. Macron entend, lui, gouverner par ordonnances, ce qui ferme la possibilité, pendant cinq ans encore, de faire entendre nos idées, quelles qu’elles soient ! D’un côté, un renouveau démocratique possible, de l’autre, le 49.3.

    Là où Macron entend gouverner par décrets, l’élection de Marine Le Pen permettra de garder ouverte la porte des discussions. Marine Le Pen ne pourra prendre aucune décision sans majorité à l’Assemblée, ou sans référendum, ce qui rend impossible la sortie de l’euro, mais qui conduira à un vrai débat d’idées pour les législatives, pour la remise à plat des erreurs qu’ont pu faire les différents partis et à une cohabitation constructive, à l’écoute de tous !

    Que nous soyons ou non engagés dans un parti, de quelque bord que ce soit, nous ne devons plus être tributaires de quelques caciques qui s’arrogent le droit de trahir leur engagement et notre vote, sitôt élus ou sitôt défaits !

    C’est pourquoi, nous appelons tous les Français et responsables politiques de bonne volonté, qui ne se reconnaissent pas dans la politique du gouvernement sortant, à nous rejoindre, dans une Union sacrée jusqu’au second tour, pour faire barrage à Emmanuel Macron et porter à la présidence celle qui sera le catalyseur d’un renouveau politique. Cela n’équivaut pas à renoncer à la défense de nos idées, mais à engager une trêve jusqu’au second tour pour obliger nos dirigeants à discuter des vrais problèmes pour les législatives.

    Voilà cinq ans qu’on utilise le Front National pour nous diviser. Nous diviser sur le chômage. Nous diviser sur les attentats. Nous diviser sur la sécurité. Orchestrer la défaite de Jean-Luc Mélenchon. Organiser l’échec de François Fillon. Cela suffit, ne soyons plus dupes. Désormais, insoumis, républicains, patriotes ou libéraux, avec Marine nos représentants politiques seront obligés d’écouter notre voix.

    Alors si vous aussi, vous aspirez à un réel changement sans prise de risque, grâce aux législatives, faites bloc contre Macron, dites-le à vos amis, parents et collègues que vous savez aussi confrontés à une décision difficile. Ayons le courage que n’ont plus nos représentants politiques. Laissons à plus tard nos divisions, et unissons-nous pour le renouveau démocratique, pour le changement, pour la France !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html