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  • Alliance des droites pour stopper le Grand Remplacement en Italie

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    8893-20170701.jpgLa victoire très nette des droites italiennes aux élections municipales de dimanche dernier montre qu’une alliance des droites pour stopper le Grand Remplacement est encore possible. Car point de prétendu « front républicain » de l’autre côté des Alpes : pour ces élections, le parti de centre droit Forza Italia de Silvio Berlusconi présentait des candidats communs avec les régionalistes de la Ligue du Nord et les nationalistes de Fratelli d’Italia. Et d’ailleurs, la force motrice de cette alliance, c’est plutôt la Ligue du Nord qui obtient les meilleurs résultats au niveau local, selon Max Ferrari, un des responsables de ce parti que nous avons déjà interviewé dans Présent.

    J’ai demandé à Max Ferrari de commenter cette victoire :

    « Nous avons la démonstration du fait que “populistes“ et les “souverainistes“ sont bien vivants et peuvent gagner en Europe. Le soir de notre victoire, j’ai choisi de porter un tee-shirt Front national pour montrer que nous menons la même guerre pour sauver l’Europe de l’invasion et que ce ne sont pas quelques batailles de perdues qui nous arrêteront. Il est évident que nous avons gagné ces élections du fait de nos positions fortes contre le projet de loi sur le droit du sol et contre l’islamisation. Les gens en ont assez et nous attendons maintenant les élections nationales pour pouvoir arrêter l’invasion de l’Europe. »

    Dans les grandes villes, l’alliance des droites italiennes a ainsi remporté 16 des 25 chefs-lieux concernés par ces élections, y compris des bastions historiques de la gauche comme Gênes. La coalition de centre gauche dirigée par le Parti démocrate (PD) du Premier ministre Gentiloni perd 11 chefs-lieux qu’elle gérait jusqu’ici et n’en conserve que six. Quant au Mouvement 5 étoiles, le parti libertaire et faussement anti-immigrationniste jusqu’à récemment en tête des sondages au niveau national, il poursuit sa dégringolade.

    Le débat sur le droit du sol, très mouvementé (voir Présent du 27 juin à propos de la manifestation de samedi à Rome), semble effectivement avoir pesé sur ces élections, et les 13 500 immigrants africains « secourus » au large de la Libye et débarqués en Italie pendant les seules journées de lundi et mardi ne vont pas arranger les choses pour le gouvernement en place.

    « Les immigrants constituent une menace pour la sécurité de notre pays », a réagi sans détour le procureur national antimafia et antiterrorisme Franco Roberti en rappelant les cas prouvés de terroristes musulmans parmi ces « migrants ».

    Au sein des droites, le président du groupe de Forza Italia au Sénat, Renato Brunetta, a critiqué l’impuissance du gouvernement de centre gauche et a appelé le Premier ministre Paolo Gentiloni à bloquer si nécessaire l’accès aux ports italiens pour protéger les intérêts nationaux. Une demande pas très éloignée de celle du leader de la Ligue du Nord, Matteo Salvini, qui exige que les navires des ONG soient saisis et que ceux de la Marine italienne soient enfin utilisés pour défendre les frontières et non pas pour faire du trafic de migrants. Sous la pression des électeurs, le ministre de l’Intérieur italien a notifié mercredi à Bruxelles que l’Italie pourrait bientôt interdire l’accès de ses ports aux bateaux remplis d’immigrants.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 30 juin 2017
    sous le titre « Alliance des droits contre l’immigration en Italie »

    https://fr.novopress.info/206702/alliance-des-droites-stoper-grand-remplacement-italie/

  • Terra Nova : qui est Lionel Zinsou ? - Journal du vendredi 30 juin 2017

  • "La Monarchie pour une vraie démocratie". Partie 1 : Quand le président Macron joue à la Monarchie...

    Tandis que la grande ombre de l'abstention s'étendait sur les urnes et que le soleil inondait la France, le Groupe d'Action Royaliste faisait banquet ce dimanche 18 juin pour la dernière fois de l'année scolaire, au terme d'une longue période électorale épuisante et fort déstabilisante pour les anciens équilibres politiques, désormais obsolètes. En présence d'une cinquantaine de convives, j'ai déroulé quelques éléments de réflexion sur le thème de « la Monarchie pour une vraie démocratie », dont voici le résumé, en trois parties, dont la première ci-dessous :

    La République s'est donnée un nouveau président, à l'issue d'élections plus animées par les affaires et les juges que par les vrais débats économiques, sociaux ou tout simplement politiques : on peut le regretter, mais c'est ainsi... Il est vrai que nous vivons à l'ère de la communication, et le règne de la transparence ressemble de plus en plus à celui des juges. Sommes-nous désormais les sujets d'une République des juges qui s'imposerait au Politique et ordonnerait ses décisions et l'orientation du Pouvoir d’État ? Peut-être pas encore, mais certains en rêvent, et ce n'est pas sain pour la qualité du discours et de la discussion politiques...

    Et c'est ainsi, en définitive, que M. Macron a profité des circonstances autant que du soutien, fort peu discret, des grands médias et de l'Union européenne (en ses institutions et commensaux) qui, désormais, s'invite sans vergogne dans nos élections et débats français, décidant pour nous de ce qui est bien et de ce qui est mal. Ainsi, selon la Commission européenne, il ne pouvait y avoir que deux candidats acceptables, viables et, surtout, « eurocompatibles », MM. Fillon et Macron, ce dernier devenant son favori après les ennuis judiciaires du candidat de la Droite républicaine, et son « chouchou » quand il revendiquait haut et fort son europhilie et sa modernité. 

    Ainsi fut-il élu, presque sans peine...

    Mais il n'alla pas célébrer sa victoire à la Bastille ou à la République, lieux symboliques et habituels de cette Gauche qui se réfère à une Révolution dont les ouvriers et paysans furent pourtant les principales victimes comme l'avait bien compris le socialiste Proudhon. C'est au Louvre qu'il se rendit, dans le palais des rois, dans ce lieu d'histoire qui est la preuve la plus forte et convaincante que la France n'est pas née en 1789 !

    Hommage du vice à la vertu, diront certains d'entre nous, mais ne boudons pas notre plaisir de voir l'histoire royale française ainsi reconnue, valorisée et sans doute récupérée, peut-être sous l'influence de Stéphane Bern, soutien affirmé du couple présidentiel  : après tout, ne dit-on pas que le diable porte pierre ? 

    M. Macron connaît l'histoire de France, mais il la trafique parfois et en contredit la vérité quand il parle de la colonisation en Algérie comme d'un crime contre l'humanité. Nous le savons, nous qui sommes royalistes de la longue mémoire, et nous le contredirons, au nom de cette vérité due à la France mais aussi à nos enfants, même s'il semble avoir renoncé à ce qui paraît bien être une provocation sans lendemain (mais pas forcément sans conséquences)...

    Il connaît l'histoire de France et s'amuse aussi à lui faire nombre de clins d’œil, comme il semble aussi en faire aux royalistes ou, du moins, à ceux qui savent l'importance de l'héritage monarchique dans notre pays. Son entretien de l'été 2015 publié dans la revue Le 1 et dans lequel il évoquait l'absence de la figure du Roi comme préjudiciable à l'exercice même du pouvoir en France et dans lequel il rappelait, à raison, que le peuple français n'avait pas voulu la mort du roi en 1793, ne nous laisse pas, évidemment, indifférent.

    Mais nous sommes en République...

    (à suivre)

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1425:qla-monarchie-pour-une-vraie-democratieq-partie-1-quand-le-president-macron-joue-a-la-monarchie&catid=51:2017&Itemid=62

  • Elections 2017 : l’année des dupes, par Michel Geoffroy

    L’horoscope chinois a placé l’année 2017 sous le signe du coq. Mais, politiquement, elle restera surtout dans les mémoires françaises comme l’année des dupes, celle où l’on a dupé les électeurs.

    La duperie des primaires

    Il y a d’abord eu les dupes des primaires, de droite comme de gauche. Des milliers de dupes se sont ainsi passionnés pour cet exercice, pensant sans doute qu’ils se trouvaient aux Etats-Unis pour élire le futur président : ils ont même payé pour cela !

    Résultat : aucun des candidats sélectionnés lors des primaires n’a accédé au second tour de la présidentielle ; ni François Fillon pour « la droite et le centre », ni Benoît Hamon pour le PS.

    Les primaires n’ont donc servi à rien, sinon à faire croire aux dupes qu’ils décideraient du sort des présidentielles, alors que la décision allait appartenir aux médias, aux instituts de sondages, aux banques et au parquet financier.

    Les dupes de droite, toujours cocus mais encore fidèles

    Il y a eu, bien sûr, aussi les dupes de « la droite et du centre ».

    Ceux-là ont en effet l’habitude, depuis 1986, de voter régulièrement pour des candidats qui font le contraire de ce qu’ils promettent et qui s’alignent en tout sur la gauche. Mais cela ne décourage pas ces électeurs, grands lecteurs du Figaro et… fidèlement cocus, en quelque sorte.

    En 2017 ces dupes ont donc voté pour François Fillon qui a réussi la performance de perdre l’élection imperdable. Ils ont aussi voté aux législatives pour des candidats Les Républicains qui, à l’instar de ce même François Fillon, s’empressent ensuite de rallier Emmanuel Macron.

    Des Républicains qui ont donc bien fait marcher, une fois encore, les dupes de droite !

    Les dupes de la France insoumise

    Les dupes de gauche, déçus par le catastrophique François Hollande et par le petit Benoît Hamon, ont décidé de voter pour La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, habile tribun et clone du défunt Parti communiste. Comme le chantait Charles Aznavour, il s’y voyait déjà… le Jean-Luc. Las, lui et son hologramme ont été éliminés au premier tour des présidentielles. Le tribun n’en revenait pas et, depuis, il boude !

    Mais au moins ses électeurs ont eu la consolation de le voir, avec ses députés, lever le poing lors de leur entrée à l’Assemblée. Une odeur de révolution au son de l’Internationale ? Non : une odeur de naphtaline, mais sur fond de rap « nique la France ».

    Il y a eu maldonne : les dupes de Mélenchon entreront dans le XXIe siècle en marche arrière. Exit la gauche : le patronat peut dormir tranquille. Bravo les dupes de Mélenchon !

    Les dupes de Marine

    Plus de 10 millions d’électeurs ont voté pour Marine Le Pen lors de la présidentielle, malgré sa performance catastrophique lors du débat avec Emmanuel Macron le 3 mai. Manifestement, ils n’avaient pas regardé l’émission. 10 millions d’électeurs mus par la perspective exaltante de pouvoir « bientôt acheter leur baguette avec des francs », comme le promettait Florian Philippot ? Ou bien 10 millions de personnes qui voulaient moins d’immigration, moins d’attentats, moins d’islamisation et moins de chômage ? Mais on se demande si Marine avait vraiment ces priorités en tête, pour s’enferrer dans sa promesse anxiogène de sortie de l’euro et dans sa tentative, inutile, de séduire l’électorat de Jean-Luc Mélenchon.

    Résultat : malgré une conjoncture politique exceptionnelle du fait de l’élimination du PS et de l’implosion de la droite, Marine Le Pen, la candidate du « premier parti de France » a perdu la présidentielle en faisant élire Emmanuel Macron, et son rassemblement ne pourra pas constituer de groupe parlementaire à l’Assemblée.

    On peut difficilement présenter, dans ces conditions, le vote FN comme un vote utile !

    Les dupes de Macron

    Mais le grand vainqueur toutes catégories de cette année des dupes reste sans conteste Emmanuel Macron. Son élection et celle de ses partisans reposent sur une triple duperie en effet :

    – une duperie médiatiqued’abord, puisque pour la première fois dans notre histoire politique, l’ensemble des médias se sont faits les zélés propagandistes, sur tous les tons, d’un seul et unique candidat : Emmanuel Macron. Un candidat qui n’avait pourtant pas de programme mais que les médias ont promu par la magie de la communication de masse, comme n’importe quel produit publicitaire. Les Français attendaient un homme d’Etat : dommage, les médias leur ont vendu un communiquant !

    – une duperie institutionnelle ensuite, puisqu’En Marche et son candidat ne tiennent leur élection que de l’abstention massive et du système électoral majoritaire : lors de la présidentielle, Emmanuel Macron n’a rassemblé que 47% des inscrits et lors des législatives le taux d’abstention a dépassé les 50% (1). Or dans l’esprit des institutions de 1958, le système électoral vise à permettre à une majorité de gouverner : il ne vise pas à constituer de toute pièce une majorité artificielle coupée du corps électoral ;

    – une duperie politique enfin, puisqu’Emmanuel Macron incarnait le candidat de la France d’en haut – celle des winners comme Pierre Bergé et Bernard Arnault (2) – contre la France d’en bas, et non pas celui du renouveau national.

    « Ni de gauche ni de droite », Macron ? Les dupes n’ont pas compris qu’avec lui ils auraient à la fois (3) les travers de la gauche et de la droite et les politiciens qui vont avec. Car Emmanuel Macron représentait l’anticorps sécrété par le Système pour empêcher qu’on ne change le Système.

    Les dupes qui ont voté pour le candidat d’En Marche et ses députés-chèvres (4) ont suivi le Joueur de flûte de Hamelin. Ils vont bientôt déchanter d’autant que le communiquant présidentiel cache une personnalité autoritaire sous un sourire… médiatique. Bien fait pour eux, mais dommage que les abstentionnistes lui aient donné tous les pouvoirs !

    Question pour conclure : Quand nos concitoyens cesseront-ils de se montrer médiatiquement et électoralement dupes ?

    Michel Geoffroy

    Texte repris du site de Polémia

    Notes :

    1. 81 % chez les Français de l’étranger.
    2. Lire notamment sa tribune dans Les Echos du 5 mai 2017.
    3. Emmanuel Macron aime dire en même temps.
    4. « Aujourd’hui, une chèvre avec une étiquette Macron a de bonnes chances d’être élue », BFMTV.fr du 6/6/2017.

    https://fr.novopress.info/

     
  • Cogitons!

    Membre d’une  famille salafiste,  fiché S mais titulaire d’un port d’arme (renouvelé en 2017…), le terroriste Adam Djaziri a raté de peu son attentat le 19 juin sur les Champs-Elysées, à proximité du square Marigny. Il est décédé dans sa voiture transformée en bombe roulante lorsque celle-ci  explosé au contact d’un véhicule de gendarmes qui était sa cible,   sans dommages heureusement  pour ces derniers. L’agriculteur de 47 ans poignardé à  mort  aux cris de Allah Akbar!  dimanche soir  à Laroque-Timbaut (Lot-et-Garonne), à la suite d’une altercation avec deux individus, n’a pas eu cette chance.  L’assassin était connu pour s’être radicalisé selon l’expression à la mode… Autre  victime de l’immigration, un polonais est mort ce mardi dans la nuit sur l’autoroute A 16, brûlé vif dans sa camionnette à la suite d’un accident causé par le barrage dressé à une sortie d’autoroute par des immigrés clandestins -baptisés migrants par la caste politico-médiatique. Dimanche déjà, la situation hélas est devenue tristement banale,  un routier avait été pris pour cible par des jets de projectiles par des immigrés illégaux, toujours sur l’A16.  

    Si la France a besoin d’une profonde rupture avec les politiques suicidaires menées depuis des décennies, le Front National lui, va entreprendre d’ores et déjà une profonde « transformation », annoncée par Marine   au soir du 7 mai, laquelle sera évoquée dés aujourd’hui à l’occasion du Bureau Politique du FN. Lors de la  conférence de presse qu’elle a tenue hier  à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) en compagnie des nouveaux députés frontistes,  la présidente du FN a annoncé l’ouverture   de « réunions de réflexion » dans le cadre de la préparation du très important congrès  prévu  a priori en mars 2018 . « Ce débat, a dit Marine,  je vais l’organiser, je veux que nous puissions – et j’espère le faire d’ailleurs à la fin du mois de juillet — je souhaite qu’il y ait une forme de séminaire, avec des réunions de réflexion sur toute une série de sujets », les grandes lignes programmatiques, les positionnements du  FN ou encore le mode de fonctionnement  de notre Mouvement.

    Le sondage Opinion Way réalisé le jour du vote du second tour  des législatives, questionnant les électeurs des principales familles politiques (FI, PS, LREM, LR-UDI, FN) peut aider, si besoin était, à cerner les préoccupations de notre électorat. Électeurs frontistes, et c’est fâcheux, qui apparaissaient, de loin,  comme les moins intéressés (à 54%) par ces législatives et de fait ils se sont en général très mal mobilisés, même si un léger sursaut a été constaté le 18 juin. Une  abstention (57,3% le 18 juin),  rappelons-le, qui fait qu’aujourd’hui, moins de 19 % du corps électoral à voté pour les candidats de LREM et du MoDem qui raflent cependant 60% des sièges. A titre de comparaison, et signe de ce déficit de légitimité qui ne cesse de se creuser,  en 2012 la majorité présidentielle de François Hollande  avait récolté 22,4% des suffrages des électeurs inscrits et 57% des députés à l’Assemblée.

    Cette absence de motivation de nos électeurs pour ce scrutin - et les instances frontistes doivent aussi lucidement  en chercher les causes en eux-mêmes -  se vérifie par les chiffres. Hormis les législatives de 2007 (1 218 260 voix)  qui ont suivi la contre-performance de Jean-Marie Le Pen à la présidentielle, les législatives de 2017 enregistrent un recul assez net dans les urnes pour le FN depuis 20 ans à ce type d’élection : 3 785 383 voix en 1997, 3 139 336 en 2002, 3 532 442  en 2012, 2 954 279 cette année.

    Bien sûr, la lassitude après la longue phase électorale dans laquelle baigne la France depuis les primaires de la droite et du centre , le découragement, l‘aquoibonisme peuvent expliquer ce repli. Le fait  aussi des effets du front ripoublicain, de l’ostracisme dont est victime le camp patriotique qui se vérifie par ce calcul tout simple. Ainsi, à ce scrutin  pour faire élire un député FN  il a fallu  environ 220 000 voix,  contre 59 000 voix pour un  LFI, 42 000 voix pour un LR/UDI,  27 000 voix pour un LREM/MODEM, 26 000 voix pour un PS/PRG , 25 000 voix pour un communiste…

    Pour autant, des contrastes très forts apparaissent entre les régions, le FN perdant des voix de manière parfois très conséquente dans certaines mais enregistrant des progressions importantes en nombre de voix  dans d’autres  par rapport aux législatives de 2012:  la Bretagne (+22%) , les Hauts-de France(+46%), la Normandie (+57%), la Nouvelle-Aquitaine (+ 35%) et les  Pays-de-la-Loire (+ 20%) enregistrent une percée souvent impressionnante du vote frontiste

    Le sondage Opinion Way précité indique aussi que la motivation du vote pour l’électeur FN est avant tout, loin devant la personnalité du candidat,  le souhait de voter pour un courant politique proche de (ses) idées (66%). Or, constate Bruno Gollnisch lesdites idées sont encore et toujours celles qui forment le noyau dur des fondamentaux de l’opposition nationale depuis trente cinq ans. Ainsi au nombre des enjeux du vote, la sécurité (55%) , son corollaire actuel la lutte contre le terrorisme (60%)  et l’immigration  (71%) restent de loin, et notamment par rapport aux sympathisants des autres familles politiques,  les priorités des priorités pour les électeurs nationaux; même si l’électorat LR-UDI (surtout LR!) reste le plus proche sur ces questions de l’électorat frontiste. Autant de sujets de réflexions qui, comme d’autres,  alimenteront  de fructueux débats,  tant il est vrai que de la confrontation des idées entre camarades unis par une même cause,  jaillit la lumière!

    https://gollnisch.com/2017/06/20/cogitons/

  • Après le Mariage pour tous, voici l’Enfant pour tous

    De Ivan Rioufol :

    "L’avis du Comité consultatif national d’éthique, favorable à l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes et non plus aux seuls couples hétérosexuels stériles, a été annoncé mardi. Dimanche dernier, la Gay Pride parisienne avait fait de cette reconnaissance son mot d’ordre politique, au nom de l’égalitarisme et de la non-discrimination. S’inclinant devant cette procession foutraque et vulgaire désormais institutionnalisée, Emmanuel Macron avait salué par tweet "la France arc-en-ciel. Nous sommes riches de nos diversités, soyons-en fiers ! #MarcheDesFiertes #LoveisLove". Peu auparavant, la mairie de Paris avait fait savoir qu’elle entendait être "la ville phare de l’inclusion et de la diversité". L’élu parisien Jean-Luc Romero, à la pointe du militantisme homosexuel, avait rappelé que "Paris, ville des droits de l’Homme", était déjà "LGBTIQ-friendly", c’est-à-dire copine avec les homos, les lesbiennes, les transsexuels et autres. La capitale recevra d’ailleurs les Gay Games en 2018. Elle compte aussi développer le tourisme homosexuel. Ce vendredi, le Bundestag allemand devrait pour sa part légaliser à son tour le mariage homosexuel, accusant un net retard dans la "modernité" revendiquée par les minorités sexuelles. Elles sont prêtes à brandir l’homophobie en riposte à la moindre critique, comme les exaltés islamistes le font en utilisant l’islamophobie pour clouer le bec.

    Observer le Comité d’éthique emboiter le pas de la Gay Pride en lui offrant ce qu’elle réclamait deux jours auparavant dans les rues de Paris n’est peut-être qu’un hasard de calendrier. Cette concordance des temps souligne néanmoins la puissance acquise par le militantisme gay, capable d’embrigader de fins esprits au nom d’idéologies saugrenues. L’obsession de la non-discrimination, qui est à la base des exigences des minorités sexuelles ou religieuses, est une instrumentalisation des droits de l’Homme qui les dénature. Elle en vient, ici, à ignorer les droits de l’Enfant. La Croix de ce mercredi rappelle que la Convention internationale des droits de l’Enfant, ratifiée par la France, prévoit (article 7) que l’enfant a "dans la mesure du possible le droit de connaître ses parents". Ce droit lui est enlevé dans le cas de PMA sans père puisque le donneur reste anonyme. A cette première possible violence existentielle imposé par des femmes ou couples de femmes n’écoutant que leurs désirs s’ajoute cette autre violence consistant à supprimer la place du père dans la conception et l’éducation de l’enfant. Ce droit à l’enfant, vers quoi ouvre en fait l’avis du Comité d‘éthique, est une porte ouverte à la marchandisation des fœtus, des grossesses, des naissances. Au nom d’une non-discrimination absurde (la femme et l’homme sont dissemblables par nature), le pouvoir gay se montre dans sa dangereuse tyrannie. Macron, qui dit vouloir une société apaisée, osera-t-il y résister ?"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/06/apr%C3%A8s-le-mariage-pour-tous-voici-lenfant-pour-tous.html

  • VIENT DE SORTIR : LE CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME N°12 CONSACRÉ À ADRIEN ARCAND

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  • Le joueur de flûte Macron n’évitera pas les faillites en chaîne des banques italiennes !

    Marc Rousset

    Selon la BRI (Banque des règlements internationaux), en 2016, les banques internationales, et plus particulièrement allemandes, ont réduit leur exposition à l’Italie de 15 %, soit pour plus de 100 milliards de dollars. De son côté, la BCE (Banque centrale européenne) a réduit ses achats de dette européenne, passant de 80 à 60 milliards d’euros par mois. Si l’appétit pour la dette italienne tombe, les taux obligataires italiens vont grimper. Les seuls acteurs du marché semblant vouloir encore acheter sont les banques italiennes. Il en est de même, à un moindre degré, de la dette française qui a été vendue ces derniers temps par les banques asiatiques et rachetée essentiellement par la BCE.

    La détention d’obligations italiennes par les banques locales s’élève désormais à 235 milliards d’euros. Lorsque les taux d’intérêt de ces actifs commenceront à monter, ces banques, qui dans leur grande majorité sont déjà au bord de l’insolvabilité, devront encaisser de nouvelles pertes.

    Le sauvetage de la banque la plus insolvable d’Italie, Monte dei Paschi di Siena, qui avait annoncé des pertes trimestrielles de 169 millions d’euros, continue avec des fonds publics italiens.

    Le sauvetage de Banca Popolare di Vicenza et de Veneto Banca vient juste de commencer. Le gouvernement italien s’apprête à les sauver grâce à l’aide du groupe Intesa Sanpaolo et d’un autre investissement public d’environ 10 milliards d’euros. Lorsque l’on sait que les créances douteuses, soit 16 % des actifs des banques italiennes, s’élèvent à plus de 360 milliards d’euros, il y a de quoi s’inquiéter.

    Après des discussions avec les autorités européennes il a été décidé que la liquidation des deux banques serait menée en Italie sans respecter le mécanisme européen, afin de permettre l’intervention du gouvernement italien. Ce dernier devrait prendre à sa charge non seulement les crédits détériorés, mais aussi le départ de 4.000 personnes, dont certaines au sein de la banque acheteuse Intesa Sanpaolo pour un euro symbolique. La recapitalisation par l’État italien s’élèvera à 6,6 milliards d’euros.

    Ce sauvetage italien n’est pas sans nous rappeler le rachat beaucoup moins avantageux en Espagne de Banco Popular par la banque cantabrique Santander, qui avait dû provisionner en plus 7,9 milliards d’euros afin de couvrir le passif irrécouvrable de Popular et trouver 7 milliards d’euros pour apurer son bilan.

    Les Français ont donc du souci à se faire, d’autant plus que, selon Goldman Sachs, sur les 54.000 milliards de dollars d’obligations (souveraines et privées) échangeables dans le monde, les banques centrales en détiennent 18 000 milliards, soit exactement un tiers. Elles sont donc même passées devant les « hedge funds », incarnation médiatique du capitalisme sans foi ni loi.

    La présidence du joueur de flûte Macron échouera donc et se finira très mal sans doute, même avant terme, pour au moins l’une des deux raisons suivantes : la crise économique et le krach financier à venir en France, en Europe et dans le monde, une soudaine et imprévisible explosion thymotique populaire possible, si l’on s’en tient aux prédictions et à la mise en garde de Peter Sloterdijk. Explosion populaire en réaction à l’insécurité de plus en plus inacceptable des populations européennes, du fait du terrorisme islamiste, la cause première étant la folle politique tous azimuts de fuite en avant européenne aussi irréaliste qu’irresponsable, qui se refuse à faire face à l’invasion migratoire…

    Source Boulevard Voltaire cliquez là

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