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  • Marine Le Pen : “On a parlé d’agressivité mais la terrible agressivité, c’est celle du projet de monsieur Macron”

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    Ce vendredi, Marine Le Pen a répondu aux questions de la rédaction de RTL. Revenant sur le débat du 3 mai, Marine Le Pen a déclaré avoir “fait exactement ce que le peuple français attendait” d’elle en offusquant les “marquis poudrés“.

    Extraits :

    Je crois que personne dans les journalistes n’a voulu voir ou entendre que ma parole n’est que l’écho de la violence sociale qui va exploser dans le pays.

    On a parlé d’agressivité mais la terrible agressivité, c’est celle du projet de monsieur Macron, qui est en réalité un projet de déconstruction sociale. Monsieur Macron a avancé dans cette campagne avec une complaisance affichée de la part du système, sans que son projet soit très précis ni très connu des Français.

    J’ai réussi ce que je souhaitais faire, embêter Emmanuel Macron, mais j’ai vu la violence des réactions de la presse qui était presque une réaction de classe. J’étais la représentante du peuple qui osait venir s’installer à la table que les élites se sont réservées depuis des décennies. Ils n’ont pas supporté que je vienne défendre les préoccupations du peuple, que j’exprime la colère du peuple, son sentiment d’abandon, son sentiment de dépossession.

  • « Si les chrétiens étaient cohérents, ils voteraient tous pour Marine Le Pen »

    6a00d83451619c69e201bb099822eb970d-800wi.jpgClotilde Libert, 39 ans, secrétaire de circonscription FN à Dunkerque, mariée, 9 enfants (dont un enfant africain adopté), déclare à La Croix du Nord :

    « J’ai rejoint l’UDF, puis Christine Boutin et ensuite Philippe de Villiers. Je tournais autour du FN car ce vote était tabou chez les chrétiens. Mais un jour je me suis dit que si c’était ce parti qui incarnait mes idées, alors je devais les soutenir. Ce n’est pas un coup de colère anti-système, j’ai toujours eu la même colonne vertébrale ».

    Et ce n’est pas seulement sur la position concernant la famille qu’elle se sent proche du FN.

    « Quand mon immeuble brûle, je sauve mes enfants d’abord. Les élus délaissent leurs administrés pour s’occuper d’autres populations dont ils n’ont pas la charge ». « Je ne pensais pas revoir des camps en France ». « Des racistes, il y en a dans tous les partis. Au FN, ils ne sont pas en responsabilité ».

    « Je n’ai jamais connu autant de fraternité qu’au FN ». « On y trouve toutes les classes sociales et on sait mieux que dans les presbytères qui est au chômage, qui n’a pas rempli son frigo… »

    « Je suis bannie depuis que j’ai affiché ma proximité avec le FN. Lorsque les membres de l’Emmanuel auquel j’appartenais l’ont su, je me suis fait insulter. Chez les scouts, on nous sollicite moins. Je me suis auto-bannie aussi, je reste pratiquante mais dans une petite église où je reste au fond sans chercher à m’engager. »

    « Si les chrétiens étaient cohérents, ils voteraient tous pour Marine Le Pen ». « Notre éthique sociale est héritière de la doctrine sociale de l’Église ». « Travail le dimanche, homme jetable : voter Macron est-il compatible avec la foi chrétienne ? »

    Au FN, un seul point sur lequel elle ne déroge pas par rapport à sa foi : son attachement au pape François, qui ne fait pas l’unanimité au sein de son parti.

    « Je le défends car il n’est pas toujours compris. Il accueille des migrants au Vatican, mais un petit nombre adapté à la taille du pays ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le MNR appelle à voter Marine Le Pen dimanche prochain

    913647494.4.jpgCommuniqué du MNR :

    Hostile à la politique mondialiste, immigrationniste et libertaire, incarnée par Emmanuel Macron, le Mouvement national républicain (MNR), appelle les électeurs à lui faire barrage et donc à voter pour Marine Le Pen.

  • Dimanche 7 mai : un vote Marine Le Pen est le premier acte de Résistance au "Meilleur des Mondes"

    Communiqué de Laissez-les-Vivre :

    6a00d83451619c69e201b7c8f52fa8970b-200wi.png"Dimanche à 20 heures, la France aura élu un Président qui selon toute vraisemblance sera le plus matérialiste de toute l'histoire de France. Cet ancien rédacteur du rapport Attali partage sur l'être humain la vision strictement économique et monétaire de son mentor. L'homme n'existe que pour ce qu'il peut produire et consommer. Dans son programme où aucune transcendance n'apparaît, beaucoup de mesures sont des applications  plus ou moins directes des fameuses décisions fondamentales du rapport Attali. Même l'intitulé de son mouvement politique : "En marche", reprend le concept de "nomadisation des peuples" préconisé par Attali dans sa "Brève Histoire de l Avenir" paru en 2006.

    Toujours est il qu'il s'agit là d'un véritable tournant sociétal qui se prépare. Il semble qu'au delà des divergences voire des désaccords susceptibles d'exister par rapport à tel ou tel aspect du programme de Marine Le Pen sur l'accueil des migrants ou sur l'euro, entre autres, le véritable enjeu soit humain. Que doit peser la notion de la définition de l'être humain dans le choix d'un candidat à la présidence de la République? Si on considère que le respect porté à l'humain en tant que tel doit primer sur l'économie, alors comment ne pas voter contre et le plus clairement contre Monsieur Macron. Voter le plus efficament contre Monsieur Macron cela ne peut être que voter Marine Le Pen. Un vote blanc est toujours en effet perçu comme un rejet à égalité des deux candidats. L'ancienne député Christine Boutin l' a fort bien expliqué "Je vote pour Marine Le Pen car Monsieur Macron représente tout ce que j'ai toujours combattu" a t elle déclaré "ce qui ne signifie nullement que j'adhère au programme de Marine Le Pen:" s'est elle empressée d'ajouter. L "homo economicus" de Monsieur ATTALI et de Monsieur Pierre Bergé n'a aucune racine et ne veut pas en avoir.

    D'où l'anéantissement total de la famille, impôt à la source conduisant à terme à l'individualisation de ce dernier déjà annoncé par Monsieur Macron. La multiplication des établissements des Plannings familiaux, y compris dans les zones rurales, ainsi que l'augmentation de leurs crédits est au menu des promesses de campagne. De même, la loi Taubira sera maintenue, voir protégée judiciairement contre toute remise en cause. Monsieur Macron a en effet effectué des promesses en ce sens au lobby LGBTI. La PMA pour les femmes, sera également légalisée encouragée. La GPA à l'étranger sera validée. A ce sujet Monsieur Bergé n'avait il pas déclaré : "Louer son ventre ou ses bras, finalement il n'y a bien aucune différence entre les deux".  A cela il faut ajouter que les grands soutiens de Macron sont des militants de l'euthanasie. Jacques Attali n'écrivait il déjà pas en 1983 ; " L'euthanasie sera un moyen de gouvernement des générations futures." Pierre Bergé dans l'émission de Pierre Olivier Fogiel l'a bien réaffirmé le 29 mars dernier ; "Je partirai quand je voudrais et de toute façon je sais bien qu'il n'y a rien après.

    Il semble qu 'il soit fondamental de poser un acte de résistance à Monsieur Macron pour ne pas lui laisser gagner avec une trop grande majorité et pour que la société française ne soit pas celle dans laquelle "Les hommes se vendent comme des machines et où les hommes ne s'intéressent pas à leur progéniture à laquelle ils ne laissent ni fortune, ni héritage étant eux même issus de familles décomposées, recomposées, mobiles géographiquement." Extraits d' Une Brève Histoire  de l'Avenir.

    C'est pour éviter que cela puisse se s'effectuer totalement, que Laissez les Vivre appelle à voter Marine LE PEN comme le premier acte de résistance au Meilleur des Mondes."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Cap sur l'Elysée : La dernière marche - Journal du vendredi 5 mai 2017

  • Obama, Nietzsche et le « dernier électeur » du candidat Macron

    Bernard Plouvier

    On a parfaitement compris, et depuis plusieurs lustres, que la globalo-mondialisation, dans laquelle le gentil consommateur, de préférence endetté, est seul considéré comme un honnête citoyen, exige que le « grand villagemondial » ne soit plus peuplé que d’êtres interchangeables, stéréotypés, aussi peu imaginatifs que possible et parfaitement réceptifs à la propagande des media : un ensemble de non-individualités, si l’on préfère la reproduction à des milliards d’exemplaires de ce que Nietzsche appelait « le dernier homme », l’animal gamma du troupeau humain, l’être fongible, c’est-à-dire remplaçable par n’importe quel autre.

    Ceci illustre à la perfection la dernière surprise de la campagne démagogique (variante : ultra-libérale) de M. Macron : le soutien logique, mais inattendu, du clown Barack-Hussein Obama, ex-mahométan (durant son adolescence) et dont la politique extérieure fut celle d’un crypto-islamiste, au candidat de l’économie globale, de la mondialisation des vies politique et sous-culturelle et de l’intensification de l’immigration-invasion de l’Europe par des extra-Européens, en majorité mahométans.

    Obama, le fou furieux qui a bouté le feu à près d’une dizaine de pays musulmans et qui a « boosté » la Dette des USA, au point de faire passer Bill Clinton et George Bush Junior pour de bons gestionnaires, Obama, le pire Président de l’histoire des USA, pourtant riche en non-valeurs et en demi-fous, se permet d’intervenir dans l’élection présidentielle de France.

    Il faudrait peut-être lui apprendre la géographie : la France ne se situe pas dans la zone de Monroë (les Trois Amériques), pas plus que dans les pays de Charî’a.

    Mais il est possible que le roué politicien sache ce qu’il fait : il intervient dans une élection fondamentale pour le passage futur de la France du statut de Dâr al-Harb, la zone de guerre des djihadistes, à celui de Dâr al-Islam… ce qui sera réalisé dans 20 à 25 ans, pourvu que l’immigration africaine et proche-orientale se poursuive au même rythme que l’actuel et que les honorables immigrées continuent leur effort génésique, permettant aux mahométans de devenir démocratiquement les maîtres de la France avec les ventres féconds de leurs épouses.

    Après le soutien du Président Hollande et celui de quelques excellences européennes ultra-libérales, c’est maintenant l’ex-pion de l’économie globale, mais aussi le maître suprêmement sournois de la stratégie de l’islamo-pétro-dollar qui apporte son appui au candidat Macron. Il ne lui manque plus (sauf erreur) que le soutien de Soros-Schwartz et il aura réuni le plus beau florilège d’ennemis de la Nation française autochtone.

    En clair, lorsque l’on est un citoyen français de souche européenne, il faut être le « dernier des électeurs » - dans le sens nietzschéen signifié plus haut – pour élire Macron, le dévoué représentant de la mondialisation, de l’immigration-invasion, de l’économie globale, ce qui promet une belle quantité de délocalisations d’entreprises et la toute puissance du capitalisme de spéculation.

    Le 7 mai sera-t-il le jour de triomphe des idiots volontaires, des candidats à la déchéance ? Selon les sondages, c’est probable, à moins d’un sursaut d’orgueil national et d’un minimum de réflexion de la part de l’électeur « souchien » sur l’avenir de ses enfants et petits-enfants.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les Etats-Unis d’Amérique, un Empire du XXe siècle, par Philippe Conrad

    NRH-Etats-Unis-Empire-1.jpgTous ceux qui avaient misé ces dernières années sur le repli de l’Amérique et l’avaient cru confirmé par les discours de son nouveau président en auront été pour leurs frais. En réagissant instantanément et unilatéralement au bombardement chimique prêté à Bachar El-Assad, les États-unis ont tenu à montrer qu’ils demeuraient la première puissance du monde et qu’ils entendaient le rester.

    En une salve de missiles de croisière Tomahawk, ils ont « puni » le dirigeant syrien, rappelé aux Russes qu’ils n’entendent pas se voir écartés du règlement des crises proche-orientales, satisfait leurs alliés israélien et saoudien et envoyé un avertissement à l’Iran et au Hezbollah pour les dissuader de pousser leurs pions dans une région totalement déstabilisée depuis la désastreuse intervention engagée en Irak en 2003. Pour couronner le tout, on apprend qu’un groupe aéro-naval américain est en cours de déploiement au large des côtes coréennes…

    Des gesticulations politico-stratégiques par lesquelles Donald Trump entend montrer que l’Amérique, apparemment tentée par un certain repli, n’a pas dit pour autant son dernier mot dans les affaires du monde, même si l’ordre planétaire établi à son profit en 1945 commence à être jugé anachronique par beaucoup, au moment où un monde multipolaire semble devoir remplacer « l’empire bienveillant » que George Bush père appelait de ses voeux en 1991. Il va donc falloir relativiser le « déclin » d’une Amérique qui conserve de sérieux atouts, un siècle après s’être imposée, à la faveur de la guerre de 1914-1918, comme une véritable puissance mondiale.

    Le peuplement rapide par les immigrés européens d’un espace aux immenses ressources et son rapide développement industriel ont fait dès 1890 de ce nouveau monde la première puissance économique de la planète. Mais, bientôt, le percement de l’isthme de Panama et les interventions au Mexique, dans les Caraïbes ou aux Philippines font des États-unis une « république impériale » combinant l’usage de la force militaire et une « diplomatie du dollar » qui assurent sa mainmise indirecte sur l’hémisphère occidental dont le président Monroe a annoncé, dès 1823, qu’il devait demeurer sa chasse gardée.

    En 1914, la neutralité s’impose. Le caractère composite de la population d’origine européenne et les convictions pacifistes du président Wilson condamnent toute idée d’intervention dans le conflit opposant les puissances de la vieille Europe. Il faut la guerre sous-marine allemande, les projets de la Wilhelmstrasse d’entraîner le Mexique dans une guerre contre son puissant voisin, mais aussi les liens économiques et financiers établis avec l’Angleterre et la France pour changer la donne.

    Entrée dans la guerre en avril 1917, l’Amérique apporte à ses « associés » ses formidables capacités industrielles et navales, un soutien financier désormais assuré dans la durée et, à terme, la perspective d’engager jusqu’à trois millions de soldats en Europe si la guerre doit s’y prolonger pour longtemps. De quoi faire du président Wilson l’arbitre de la conférence de la Paix. Il y impose certes nombre de ses vues mais pour être désavoué par le Congrès puis par les électeurs quand il regagne son pays.

    Vient alors le temps de l’isolationnisme avec l’America First du président Harding et de ses successeurs. dont F. d. Roosevelt qui renoue certes avec la société des Nations imaginée par Wilson, mais doit accepter les lois de neutralité censées garantir le maintien de l’isolationnisme américain. L’attaque japonaise de Pearl Harbor remet pourtant en cause le dogme de la non-intervention et les États-unis se retrouvent bientôt à la tête des puissances alliées.

    Une fois la victoire obtenue, l’Amérique assure à elle seule, face à une Europe, une URSS et un Japon dévastés, 60 % de la production mondiale et est en mesure d’installer un ordre international qui va durer jusqu’au début du siècle suivant. Première puissance économique et militaire du monde, profitant de l’hégémonie du dollar, contrôlant pour l’essentiel l’innovation technologique, bénéficiant à travers l’universalité de leur langue et de l’expansion planétaire de l’american way of life d’une domination culturelle sans précédent, les États-unis semblent en mesure, surtout après la chute de l’URSS, de maintenir pour longtemps leur statut « d’hyperpuissance ».

    Alfredo Valladao pouvait bien prophétiser en 1993 que « le XXIe siècle serait américain » (Alfredo Valladao, Le XXIe siècle sera américain, Éd. La découverte, 1993), le tragique propre à l’histoire est venu bouleverser les prospectives les plus assurées. Un siècle après l’émergence de l’Amérique impériale, les cartes sont rebattues et de nombreux possibles se dessinent. Rien n’est acquis mais il apparaît toutefois clairement que l’Amérique n’a pas dit son dernier mot.

    Philippe Conrad

    Editorial du n° 90 de la Nouvelle Revue d’Histoire
    Dossier : 1917, l’émergence de l’Amérique impériale

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