Posté par Stéphane Blanchonnet sur les réseaux sociaux. Dans la bibliothèque de Charles Maurras, il y a des centaines d'autres dédicaces de toute l'intelligence française du siècle écoulé ...
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Gérald Darmanin, un ministre accusé de viol
Des membres du gouvernement et de la majorité ont pris la défense dimanche du ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol jugée “embarrassante” pour le gouvernement par une ex-ministre PS.
Après une première plainte mi-2017, classée sans suite, cette affaire a rebondi samedi avec l’annonce par le parquet de Paris de la réouverture d’une enquête pour des faits présumés datant de 2009, contestés catégoriquement par l’intéressé.
Selon le quotidien Le Monde, la plaignante, âgée de 46 ans, ancienne call-girl, accuse M. Darmanin de lui avoir en fait miroiter à l’époque son appui auprès de la Chancellerie dans une affaire judiciaire, en échange de faveurs sexuelles.
Dès l’annonce de la réouverture de l’enquête, Matignon a fait savoir samedi à l’AFP que le ministre, ancien membre de LR passé à LREM, conservait “toute la confiance” d’Edouard Philippe. L’entourage du Premier ministre avait précisé que “M. Darmanin a été d’une totale transparence vis-à-vis des faits”.
Interrogé en janvier sur franceinfo sur sa réputation de “dragueur lourd”, M. Darmanin avait reconnu “avoir pu être léger” dans ses relations avec les femmes, “avoir envoyé des SMS un peu lourds”.
Quatre militants et militantes féministes ont lancé une pétition afin de demander à Édouard Philippe de démettre de ses fonctions Gérald Darmanin.
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Affaire Théo : les média dominants ont diffusé et entretenu une "fake news" pendant des mois
La vidéo des caméras de surveillance vient d'être diffusée. Les mêmes médias qui ont accusé les policiers de viol la diffuse comme si de rien n'était alors qu'ils ont menti aux Français :
"C’est la pièce centrale de ce dossier, la preuve de ce qui est réellement arrivé à Théo L. le 2 février 2017. Europe 1 dévoile les images enregistrées par les caméras de vidéosurveillance de la ville d’Aulnay-sous-Bois. Elles ont été analysées par les enquêteurs de l’Inspection générale de la police (IGPN) puis versées dans la procédure judiciaire. Elles permettent de comprendre ce qu’il s’est vraiment passé (...)
La vidéo montre leurs coups portés à Théo L., qui se débat vigoureusement, leur grande difficulté à le menotter et le coup de bâton télescopique qui a provoqué la très grave blessure du jeune homme. Un geste très bref, extrêmement rapide, comme une estocade (...)
Sur la vidéo, il apparaît clairement que, dans l’échauffourée, Théo L. perd sa veste de survêtement et son bas de jogging lui tombe sur les cuisses, laissant voir son caleçon. Quelques jours après les faits, le jeune homme déclarait à propos du policier qui l’a blessé : "Il baisse mon pantalon et il enfonce la matraque dans mes fesses". Les fonctionnaires poursuivis ont toujours contesté avoir baissé le bas de jogging de la victime. Les images permettent de confirmer leur version. Confronté à la vidéo par la juge d’instruction, Théo L. a fait évoluer son récit. Il reconnaît désormais que son pantalon de survêtement trop grand était mal attaché et qu’il a glissé tout seul (...)
Pour les besoins de l’enquête, la vidéo a également été soumise à l’expertise de deux formateurs de la police, spécialistes en maniement du bâton télescopique de défense. Ils estiment que l’action peut s’expliquer par "la volonté du policier d’exercer un point de pression au niveau des parties charnues des fesses", geste préconisé "pour créer une déstabilisation physique et maîtriser le récalcitrant". Selon eux, cette action semble "proportionnelle" et "justifiée". L’un des instructeurs conclut que le gardien de la paix "n’avait ni la capacité, ni l’intention de percuter une zone aussi précise que l’anus".
Dans le rapport de l’IGPN qu’Europe 1 a pu consulter, les enquêteurs estiment sur ce point que "si le geste du gardien de la paix (est) à l’origine de la blessure" de Théo L. à l’anus, "l’élément intentionnel pouvant caractériser le viol (n’est) pas établi".
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Jeudi prochain, 1er février, le romancier Morbraz invité de l'émission Synthèse sur Radio Libertés
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COMMÉMORONS MAURRAS AVEC MME NYSSEN OU SANS ELLE !
Stéphane Blanchonnet,
Président du Comité directeur de l'Action française
L’annonce récente de l’inscription de Maurras — qui aurait eu 150 ans cette année — au programme des commémorations du ministère de la Culture pour 2018 provoque une de ces polémiques quasi quotidiennes qui agitent les réseaux sociaux… Tous les censeurs professionnels sont à la manœuvre : Corbière, la LICRA, Valls, etc., et le ministre de la Culture lui-même, Mme Nyssen, se voit contrainte, face à ce déchaînement de raccourcis et de caricatures, de rappeler cette évidence que commémorer un personnage important de l’Histoire et des lettres françaises ne signifie pas adhésion totale à sa personne et à ses écrits !
La vérité est que cette polémique est emblématique de la situation paradoxale de Maurras. Tout le monde, même parmi les demi-habiles et les demi-cultivés qui font la pluie et le beau temps dans le peu qu’il reste de vie intellectuelle française, connaît le nom du maître de l’Action française (plus, éventuellement, quelques citations polémiques et sorties de leur contexte) mais personne, ou presque, n’a lu une seule œuvre de ce géant de notre littérature, auteur de centaines d’ouvrages et de milliers de pages, qui firent les délices et l’admiration de Proust, Apollinaire, Cocteau, Kessel, Malraux, de Gaulle ou même Lacan.
Au fond, que Maurras soit ou non maintenu (il a, semble-t-il, été retiré depuis la rédaction de cet article) à la place qui est légitimement la sienne dans cette liste d’événements ou d’auteurs à commémorer dans le cadre officiel importe peu. Les censeurs pressés et incultes qui se sont manifestés lui ont finalement rendu le meilleur des services en attirant l’attention sur lui au moment où la réédition d’une partie de son œuvre littéraire, politique et critique est annoncée pour avril prochain chez un grand éditeur.Le vrai public cultivé ira aux œuvres et jugera sur pièces ! -
Zoom - Richard Labévière : la reconquête d'Alep et la Russie
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A lire: Le quai de Ouistreham - Florence Aubenas
Précarité. Un mot que l'on entend, dans les discussions, et dans les médias. Ce mot est surtout l'apanage de la "sacro-sainte gauche humaniste", s'emparant de ce terme afin de dénoncer la situation des sans-papiers et autres immigrés clandestins. Ce qui est une grave erreur.En effet, la précarité existe, tout autour de nous, et plus particulièrement pour les français enracinés, ce que s'attache à montrer Florence Aubenas dans son ouvrage. Cette journaliste, a pendant plusieurs mois, sous un nom d'emprunt, vécu la situation de ces travailleurs pauvres, injustement oubliés, et qui pourtant font fonctionner la société. Vie dure, enchaînement de contrats à défaut de périodes de chômage, non reconnaissance, et (je me répète) oubli de la part du reste de la population. Pourtant ils sont bien présents, et font les petits boulots que la classe moyenne refuse de faire, par mépris, et par un orgueil de classe.Cet ouvrage montre aussi les lacunes flagrantes d'un système outrageant, l'ANPE avec ses pseudos-formations, et son manque d'intérêt envers des personnes qui cherchent par tous les moyens de sortir de cette misère.Il ne faut pas oublier que plus de la moitié de la population française gagne le Smic, et une autre partie non négligeable gagne en-deça du Smic, autant dire qu'ici, il n'est pas question de vivre mais de survivre.Cependant, ces personnes qu'on appelle malheureusement de manière négative "petites gens" ont une qualité, qui aujourd'hui tend à disparaître, la solidarité, le sens de l'aide de manière désintéressée, car ils savent "ce qu'est la galère" et il n'est pas question de laisser tomber les autres, par exemple, la journaliste, n'ayant pas de moyen de locomotion pour aller travailler, s'est vue prêter une automobile par une personne qu'elle venait juste de rencontrer afin qu'elle puisse travailler.Ce livre reste un reportage, cependant le style est fluide, se lit remarquablement bien, et se focalise sur les points importants sur la situation d'une catégorie de la population d'un des pays les plus riches au monde.Il est clair qu'il est plus simple de montrer à la télé, les reportages sur les vacances de luxe, yachts et soirées "jet-set" que de montrer ces français qui vivent dans des caravanes sans chauffage et sans eau courante (alors qu'ils travaillent!), ces enfants allant en pyjama à l'école et faisant le tour des pâtés de maisons le midi (les parents n'ayant pas les moyens de leur payer la cantine) en attendant que leurs camarades aient fini de déjeuner.Si la misère du monde à travers les médias vend plus, il est impensable dans notre pays d'oublier ceux qui vivent près de chez nous et qui donnent l'impression de sortir d'un roman de Zola.Pourtant un petit pas a été fait, la dernière campagne des restos du coeur, où sont montrés des retraités avec une pension misérable, des étudiants en situation de précarité et des travailleurs pauvres qui ne gagnent pas assez pour pouvoir manger convenablement. Une association, peu médiatisée malheureusement existe, ATD Quart-Monde (désignant par ce terme la pauvreté dans les pays riches), en effet quand la gauche s'emeut pour le Tiers-Monde, elle en oublie presque (et parfois volontairement) que la misère est aussi chez nous, qu'elle concerne des personnes nées en France, travaillant en France, mais qui sont d'origine française, avec un nom typiquement français, et d'origine catholique.L'ouvrage de Florence Aubenas est un livre qu'il faut lire, il sensibilise par la force de sa vérité, d'autant plus qu'elle ne se laisse aller à aucun type de jugement pouvant altérer la qualité de son livre, dans la mesure où ce sont les faits et l'expérience du terrain qui révèlent une situation que l'on essaie d'oublier par omission.
Leu Xan -
Pour gagner, le Front National devra d'abord rassembler son propre camp
C'est sans doute l'enseignement du week-end.
Jean-Marie Le Pen a dû sourire en analysant les résultats des deux législatives partielles de ce week-end, lui qui demande à sa fille de rassembler la droite nationale avant toute chose. Même si le taux d'abstention ou la non représentativité nationale de telles élections partielles empêchent de tirer des conclusions en profondeur, il est tout de même intéressant de constater que la France Insoumise (FI) passe devant le FN alors que l'électorat additionné du Front National (FN), de Debout la France (DLF) et de l'Union des Patriotes soutenu par Jean-Marie Le Pen (Parti de la France dans le Val d'Oise) est équivalent ou supérieur...
Territoire de Belfort : France Insoumise (11,62%) contre FN (7,52) + DLF (3,82%) = 11,34%
Val d'Oise : France Insoumise (11,47%) contre FN (10,11%) + DLF (4,31%) + Parti de la France (2,63%) = 17,05%
Le deuxième enseignement est lié indirectement à la déconfiture du parti de Florian Philippot (1,99% et 1,19%). Au lieu de se réjouir de cette échec, Marine le Pen et les cadres du FN devraient se demander si ce n'est pas le nom du Front National qui a permis d'obtenir 7,52 et 10,11% au détriment des "Patriotes" de Florian Philippot. Quelles auraient été les résultats du FN s'il s'était présenté sous un autre nom ?
Voici ce que disait Jean-Marie le Pen en septembre 2017 sur ces deux sujets :
"On ne peut pas souhaiter le rassemblement des forces politiques nationales si on ne rassemble pas son propre camp (...) Cette volonté novatrice me paraît très critiquable. Si on supprimait le nom, il ne resterait plus grand-chose. Ce serait la mort du FN, un crime à mes yeux. Ce n'est pas le FN qui a subi les échecs électoraux, ce sont les équipes qui le gouvernent"
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Politique & Eco n° 156 : Le pourquoi et le comment de la crise de 2008
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PRISONS, MOTARDS, FRANCE PÉRIPHÉRIQUE : CETTE COLÈRE QUI MONTE ET QU’ILS N’ENTENDENT PAS
Les 80 km/h ne passent vraiment pas. Notamment pour les conducteurs, motards ou automobilistes, qui habitent la province, cette France périphérique éloignée des autoroutes et des transports en commun.
Partout en France, des collectifs de motards ont décidé de se faire entendre auprès des élus LREM. Dans le Sud-Ouest, samedi, les mouvements « Colère 24 » en Dordogne et « Colère 47 » en Lot-et-Garonne sont parvenus à mobiliser efficacement et bruyamment des centaines de conducteurs ulcérés par toutes ces mesures qui les frappent directement (80 km/h, mais aussi hausse des carburants, nouveaux contrôles techniques, etc.).
Dans le Lot-et-Garonne, plus de 1.500 manifestants se sont invités lors des vœux du parti présidentiel LREM, à Damazan. Partis d’Agen, ces motards menés par Jérôme Pentolini étaient bien plus nombreux que la semaine dernière, et ils ont été rejoints par des voitures, des taxis, même des ambulances. « Nous n’avons pas été entendus samedi dernier, alors on le sera aujourd’hui !assure le leader.
Inutile de dire que dans la salle des fêtes censée accueillir les macronistes du département, il n’y avait pas foule. Au moins jusqu’à l’arrivée de ces citoyens en colère. Rapidement, la discussion entre les trois députés LREM, MM. Olivier Damaisin, Michel Lauzzana et Alexandre Freschi, et les motards a tourné au dialogue de sourds. Très bruyamment !
Il faut noter que le député de Villeneuve-sur-Lot, M. Damaisin, s’est illustré par une formule assez désopilante du « en même temps » macronien qui restera dans les annales de la langue de bois:
« 80 km/h, je ne suis pas pour car dans ma circonscription, il n’y a pas d’autoroute, il n’y a pas de voie rapide quasiment. Oui, il faut écouter tout le monde. Mais cela ne se décidera pas au Parlement. C’est réglementaire. On peut le regretter mais c’est comme ça.
Il n’a évidemment pas convaincu. Un autre motard en colère a pris la parole : « Nous tentons de faire comprendre à nos élus que c’est un ras-le-bol général. Il y a une grogne dans ce putain de pays ! »Réponse de notre député : « Si tu n’es pas content de ce pays, tu te barres ! »
Je vous laisse deviner la réponse de ces citoyens français en colère… Notre député aurait-il tenu le même langage à nos migrants ou nos clandestins mécontents ? Aux détenus indignés par la grève des surveillants ?
Ce qui est sûr, c’est que cette mesure révolte la France périphérique, et le gouvernement, qui a péché par assurance sur la question des prisons, devrait se méfier de ces révoltes nées de mesures vexatoires toujours dirigées contre les mêmes.
Pour le moment, ce n’est qu’une révolte.
http://www.bvoltaire.fr/prisons-motards-france-peripherique-cette-colere-monte-quils-nentendent/