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  • L'Action française 2000 cesse de paraître

    Extrait de l'éditorial de François Marcilhac :

    6a00d83451619c69e201b7c94b4d6d970b-250wi.png"[...] ce numéro est le dernier de L’Action Française 2000, puisque nous sommes contraints de cesser notre parution en raison de problèmes financiers que nous ne pouvons plus éluder. Cela peut paraître, en un sens, une victoire de l’oligarchie et de ceux pour qui la parole et l’action patriotes doivent absolument disparaître du paysage national. Avec la nation elle-même. Ils ont même remporté une autre victoire, cette semaine, avec le retrait de Maurras du Livre des commémorations nationales de 2018, à la suite d’une polémique qui en dit long sur l’état moral et intellectuel de nos élites autoproclamées, lesquelles font régner leur dictature sur le pays. La mutilation de la mémoire nationale, c’est évidemment celle de notre héritage, et donc de notre compréhension de nous-mêmes et, pour finir, de notre identité. Or, que cela plaise ou non, Maurras en fait pleinement partie.

    L’heure du renouveau

    Pourtant, que l’oligarchie et ses idiots utiles ne se réjouissent pas trop vite de ce qui peut apparaître au premier abord comme un recul de leurs adversaires à la fois les plus résolus et les plus conséquents. Si des raisons financières ne nous permettent plus de continuer de paraître, celles-ci ne disent rien ni de notre développement ininterrompu depuis cinq années, où nous avons vu le nombre des adhérents croître de manière exponentielle, comme en témoigne le succès sans cesse grandissant de notre université d’été et de nos actions militantes sur tout le territoire, ni, surtout, du progrès de nos idées en France, devant la déliquescence d’un régime dont le replâtrage macronien dissimule de plus en plus mal la décomposition – les dernières révélations sur l’affaire Fillon donnent la nausée en confirmant la nature de ce régime. Il nous faut tout simplement repenser notre présence politique pour accompagner notre renouveau. Comment n’entamerions-nous pas cette nouvelle étape avec exaltation l’année du cent cinquantième anniversaire de la naissance de Maurras, alors même que, une fois nettoyée de ses scories historiques – la tradition est critique –, sa doctrine demeure toujours aussi pertinente, voire d’une urgence tragique  ? Chaque jour qui passe confirme, malheureusement, la nécessité d’en finir avec un régime auquel le pays doit, depuis deux siècles, ses principaux malheurs et son érosion lente mais continue. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les polars identitaires du « Lys Noir »

    1788894547.jpgLa chronique de Philippe Randa

    Les deux complices (Francis Bergeron et Pierre Gilleth) dirigeant la collection « Lys noir » chez Auda Isarn ne s’en cachent pas : ils publient des polars « engagés » !

    Les amateurs se rappelleront bien évidemment la défunte collection « engrenage » qui tenta dans les années quatre-vingt du siècle dernier de s’imposer avec une recette qui fit pschitt : la mayonnaise « néo-polar » si lourdement pimentée d’idéologie soixante-huitarde, voire franchement communiste, tourna court en moins de sept ans (fondée en 1979 aux éditions Jean Goujon, reprise par le Fleuve Noir en 1981, abandonnée en 1986).

    Quelques titres, parmi les 133 publiés, méritèrent bien d’être lus et appréciés, mais la plupart s’avérèrent rapidement aussi prétentieux qu’« ennuyeux » : l’antifascisme fantasmé et l’anti-bourgeoisie compulsive n’ont à l’évidence pas trouvé leur public. Si tant est qu’il exista.

    Et donc, le « Lys Noir » entend relever le défi avec des romans tout aussi épicés idéologiquement, mais… du bord inverse. Soit le parti pris assumé de montrer le monde comme il va… ou plutôt comme il ne va plus !

    Le premier volume de la collection est la réédition de L’Énigme du lundi de Pâques d’Henri Béraud. Il tonne le ton : l’auteur fut condamné en 1944 pour excès d’amitiés franco-allemande, anglophobie militante et excès de talent professionnel.

    Bruno Favrit, connu pour ses livres sur le paganisme, enchaîne avec Le Hussard ne perd pas le Nord en inaugurant les aventures d’un aventurier prêt à en découdre avec toutes les crapules qui empestent le monde moderne… On ne s’étonnera que modérément que celles-ci puissent souvent être d’origines exotiques.

    Troisième titre de la collection, une autre réédition : Qui a tué Marina Sturm ?… Signé Madeleine Charnaux et publié initialement en 1944, cette dame fut une championne sportive renommée  et… l’épouse de l’écrivain collaborationniste Jean Fontenoy ; Ah, bon !

    Quatrième titre paru à ce jour : Le Dernier des occupants. Son auteur, l’avocat Thierry Bouclier, ne fait pas mystère de s’être inspiré du Dernier des Mohicans de Fenimore Cooper dont il a transposé l’intrigue dans le Paris d’aujourd’hui et sa proche banlieue Est ; l’Indien en voie de disparition y est, comme on s’en doute, le Français de souche… Une histoire menée tambour battant où se croisent flic véreux, haut fonctionnaire aveuglé par le politiquement correct et racailles aussi lâches que stupides. Les deux héroïnes, qui semblent avoir beaucoup fréquenté le couvent des oiseaux, se retrouvent brutalement plongées dans le monde réel de la pourriture cosmopolite et l’abjection de certaines mœurs… Elles n’y perdront pas – de justesse – leur vertu, mais leurs illusions sur une société où « tout le monde, il est déraciné, tout le monde il est Charlie »…

    Enfin, pas au « Lys Noir », en tout cas !

    Les livres des éditions Auda Isarn sont disponibles sur leur site : cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • DJIHADISTES CONDAMNÉS À MORT : VAE VICTIS !

    Le gouvernement a tenu des propos sensés à propos des islamistes « français » arrêtés en Syrie et en Irak, ce qui lui a valu une avalanche de critiques de la part de tout ce que la bien-pensance compte de consciences éclairées. C’est sans doute pour se racheter auprès de ceux-là que le ministre de la Justice, une dame Belloubet, a fait part à BFM TV d’une ferme résolution : si des djihadistes français devaient être condamnés à mort, l’État français interviendrait. Ou l’art de dire des énormités.

    Quoi qu’en pense cette dame, ces gens ne sont pas français. Leur nationalité théorique ne change rien à l’affaire. Qu’on les laisse donc réfléchir à la question. Mais encore, méritent-ils la moindre commisération de la part d’un pays qu’ils ont renié ? Ces combattants d’Allah ont beau exprimer – pour certains – des regrets de circonstance, ils n’en demeurent pas moins des ennemis qui ont décidé, un jour, de prendre les armes aux côtés d’un groupe terroriste et criminel international. Un peu comme on devenait pirate au XVIIIe siècle, et qu’on attaquait les navires de son pays d’origine. Lorsqu’on prend les armes contre son pays – rappelons que la France était engagée en Irak et que nos aviateurs s’en sont donné à cœur joie -, on ne peut pas réclamer l’assistance de ce même pays une fois vaincu. Vae victis !

    La guerre n’est pas un jeu vidéo. Dans ce conflit sont tombés des hommes de chair et de sang. Ils ont souffert dans leur corps et dans leur âme. Ils ont combattu l’hydre islamiste. Ils ont donné leur vie, et avec la leur, trop souvent, celle de leurs familles. Les ressortissants français qui les ont aidés n’ignoraient rien de ce qui se passait là-bas. Soit authentiques musulmans fanatiques, soit petites racailles en quête d’aventure au désert, ils assument leurs actes, un point c’est tout. Et, si l’on nous permet un propos que désavouerait un ministre, nous en débarrasser est une excellente chose.

    Alors, pourquoi cette déclaration ? La France étant la patrie des droits de l’homme (c’est bien connu), elle doit faire honneur à sa réputation de lutte sans relâche contre la peine de mort. Sortez les violons. Le ministre n’échappe pas à la règle. Mais son propos est tout bonnement absurde, et pourrait bien ridiculiser son auteur. Voici un pays, la Syrie, avec lequel nous avons rompu toute relation diplomatique. Pour rester fidèle à notre suzerain américain, nous avons renié les liens millénaires qui nous unissaient au Levant. Au sein de ce pays, dont le régime de Macron insulte quotidiennement le président légitime, la zone kurde a fait sécession de fait et n’applique pas la peine de mort. Qui ira donc, en Syrie, discuter et négocier du sort de quelques terroristes justement condamnés, et avec qui ?

    En Irak, sous influence américaine, la situation n’est guère plus simple. Notre influence y est nulle, et les Irakiens ont sans doute autre chose à faire que d’écouter un obscur chargé d’affaires français qui plaiderait la cause d’un ou deux criminels promis à la potence à cause de leurs actes. Ce raisonnement est celui d’une puissance coloniale qui croit encore pouvoir agir au Moyen-Orient comme elle le ferait envers un tyranneau africain dont elle soutient le trône vacillant. Il ne fonctionnera pas, parce que les gouvernants locaux ne savent même plus où est la France. Elle s’est lamentablement effacée derrière l’Oncle Sam, lui-même éclipsé par la puissance russe dans la région.

    Un peu de bon sens. Laissons ces misérables là où ils sont, là où ils ont voulu aller. C’est la dure loi du vaincu.

    http://www.bvoltaire.fr/djihadistes-condamnes-a-mort-vae-victis/

  • Les côtés sombres du développement.

    Le programme de géographie de la classe de Seconde accorde une grande place au développement et à sa déclinaison dite « durable » (mais de quoi, en fait ?). A bien lire les manuels et les recommandations de l'Education Nationale sur ce thème, l'on peut aisément se rendre compte que, en ce domaine et peut-être plus encore qu'en histoire, la propagande en faveur du modèle de la société de consommation et de sa logique franklinienne (« Le temps, c'est de l'argent ») bat son plein, sans beaucoup de retenue ni même de pudeur : aucune photo (du moins dans les manuels disponibles dans mon lycée) d'enfants au travail à la mine ou à l'usine dès l'âge de cinq ans parfois dans certains pays dits « en développement » (formule d'ailleurs désormais remplacée par « intégration à la mondialisation », et valorisée par... la Banque mondiale et les grands groupes financiers), ni de ceux qui, adolescents en Chine, travaillent la nuit pour fabriquer les nouveaux modèles de téléphone utilisés dans nos cours de récréation, cela pour « permettre le développement » des pays concernés ; aucune photo de ces Indiens ou de ces Pygmées chassés de leurs terres et forêts ancestrales, toujours au nom du développement et au bénéfice d'une agriculture productiviste qui concurrence nos propres productions françaises ; aucune photo des femmes et des enfants prostitués dans les grandes métropoles des pays du « Sud » (qualification géographique des pays anciennement colonisés et désormais terrain de jeu des grandes multinationales souvent issues des pays occidentaux) ni des cliniques de « gestation pour autrui » dans lesquelles s'entassent des mères-porteuses issues des zones rurales pauvres ou des bidonvilles ; aucune photo des rhinocéros abattus par des contrebandiers ou de riches clients, au nom du développement des échanges marchands de produits animaux ou du tourisme « local », en fait mondialisé... La pauvreté contrainte issue du processus du développement est presque cachée, comme s'il fallait maintenir l'idée d'un développement forcément harmonieux et, surtout, obligatoire dans ses formes actuelles pour mener à la non moins obligatoire société de consommation, sorte de paradis terrestre né en Occident à la fin du XIXe siècle ! 

    Dans le même temps, les manuels expliquent la mise en place des initiatives onusiennes pour « sortir de la pauvreté » au sens large du terme et parfois abusif aussi (en particulier quand il s'agit des peuples originels des forêts et des déserts, pour lesquels l'argent n'a pas de valeur en tant que tel...), toujours sans expliquer qu'une grande part de celle-ci (que l'on cite sans la montrer, si ce n'est une photo, reproduisant souvent la même situation, celle d'enfants africains une écuelle à la main et attendant une distribution de nourriture) est la conséquence directe de ce fameux développement qui a déstructuré les anciens systèmes agricoles locaux au profit de monocultures (roses au Kénya, huile de palme à Bornéo, etc.) destinées à fournir les marchés des pays les plus riches de la planète, système de substitution fatal aux économies locales et multiséculaires. Il ne me semble pas inutile, d'ailleurs, de rappeler que le fameux développement évoqué ici, dans son acception actuelle, n'est rien d'autre qu'une notion « inventée » et valorisée par Rostow et le président des États-Unis Truman dans le cadre de la Guerre froide, pour légitimer l'imposition du modèle états-unien de société de consommation contre les « alternatives » communistes ou traditionalistes...

    La « belle histoire » du développement, que l'on sert aux élèves de Seconde qui, il faut bien l'avouer, ne se posent pas trop de questions sur ce sujet (sans doute plus par insouciance que par égoïsme), est même encore « embellie » par cette trouvaille appelée « développement durable », un simple oxymore(selon Serge Latouche) qui permet de donner bonne conscience à nos sociétés et à leurs dirigeants, et cela sans que la dégradation accélérée de la planète et de ses milieux ne soit nullement freinée (ou si peu...) ni que les inégalités démesurées fondées sur la mondialisation concurrentielle ne se réduisent vraiment, comme l'ont montrées les dernières études sur l'état du monde. N'apprenait-on pas, la semaine dernière, que 82 % des richesses engendrées l'an dernier sur notre bonne vieille Terre avaient profité à... 1 % de la population mondiale, la plus aisée évidemment ? Cela me rappelle le bilan social qu'évoquait Pierre Chaunu sur la Révolution dont il disait qu'elle n'avait, en définitive, économiquement profité sur le quart de siècle 1789-1815 qu'à environ 120.000 familles (soit 600 à 700.000 personnes) alors que l'on en fait encore dans les manuels d'histoire des lycées l'entrée dans une sorte de paradis de la prospérité et de l'égalité...

    Ces constats ne doivent pas nous faire perdre la raison ni l'espérance, car céder à la fatalité comme à la facilité marquerait alors, à plus ou moins long terme, la fin de toute possibilité de liberté de conscience et d'action humaine. La France peut, ainsi, jouer un rôle pour limiter les effets dévastateurs de cette forme de développement et de la société de consommation dont cette seconde est la principale motivation (ou alibi) du premier. Mais, encore faut-il que l’État retrouve ses droits et ses moyens, et qu'il réussisse à imposer, en France et en Europe avant le reste du monde, l'idée que le politique doit reprendre la main sur l'économique, non d'une manière totalitaire mais en rappelant que les grandes féodalités financières et économiques doivent être soumises à des devoirs sociaux qui, après tout, sont la principale légitimation de leurs droits et de leur existence même.

    Si les grandes multinationales, comme les fameux GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) par exemple, ne sont pas rapidement limitées dans leurs ambitions et ramenées à de plus justes proportions et prétentions, il est à craindre que leur « gouvernance » s'impose aux gouvernements, en particulier à ceux des démocraties occidentales qui ont déjà accepté nombre de « Münich » en leur faveur, sans que l'on aperçoive à l'horizon de Churchill ou de De Gaulle pour leur faire barrage : l'histoire des années trente, tragique et cruelle, n'a-t-elle servi à rien que nos dirigeants l'aient déjà oubliée ? En attendant la Monarchie royale qui, je l'avoue avec un brin d'amertume, tarde à venir, il ne serait pas inutile que la magistrature suprême de l’État applique cette « régence du Politique» qui, en fait, ne sera vraiment efficace que lorsqu'elle aura pris conscience de son « incomplétude » et qu'elle aura redonné au pays un État digne de ce beau nom (et de notre propre histoire), capable de faire rendre gorge aux Fouquet nationaux comme internationaux du moment, ou, du moins, de les éloigner du « pré carré » des libertés françaises...

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Poutine se moque des manœuvres US pour pousser la Russie à sortir de ses gonds: « Les chiens aboient et la caravane passe… »

    A propos d’une liste publiée par les services américains qui menaceraient de nouvelles sanctions plus de 100 hautes nouvelles personnalités russes de l’Industrie et du gouvernement, dont le Premier ministre Medvedev ou le ministre des Affaires étrangères Sergeï Lavrov, Vladimir Poutine a ironisé:« les chiens aboient et la caravane passe », avant de rappeler à ses interlocuteurs que la politique de la Russie se fait en Russie et non à Washington ou à Londres. Et que c’est en restant ferme sur ses objectifs que la Russie poursuivra sa progression, non en s’occupant des gesticulations des uns ou des autres.

    Vers la guerre ?

    Les États-unis avec leurs gros godillots font tout ce qui est en eux pour pousser le Président Poutine à céder à la colère et à rompre les relations avec l’Occident. Il semble que les barbouzes US persistent à se tromper de siècle. Nostalgie quand tu nous tiens! En effet, ce serait pain béni pour les USA que la Russie s’entoure d’un mur et s’isole d’elle-même du reste du monde comme durant l’ère soviétique. Quelle superbe épée de Damoclès ce serait alors à suspendre au-dessus des nations d’Europe pour les garder tremblantes sous le joug des Oligarques de la Haute Banque! La Russie étant la méchante et les USA les Bons, comme dans les westerns. Mais à Moscou on n’est pas à Hollywood et l’URSS est morte et bien morte avec le XXème siècle; la Russie s’est libérée de ses persécuteurs communistes et n’est plus dirigée par des gérontes qui se regardent, tremblants, en chiens de faïence, sans voir au-delà. Il serait temps que les yankees au service de l’Oligarchie se rendent compte que depuis le XXIème siècle ils ont affaire à Vladimir Poutine et à son équipe qui sont tous de fin joueurs d’échec. Et pour arriver à déstabiliser un joueur d’échec, il faut au moins quitter ses gros godillots …

    Voir aussi: Vladimir Poutine s’immerge trois fois dans un lac glacé pour célébrer le baptême du Christ

    http://www.medias-presse.info/poutine-se-moque-des-manoeuvres-us-pour-pousser-la-russie-a-sortir-de-ses-gonds-les-chiens-aboient-et-la-caravane-passe/86970/