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  • Le renouveau de la Russie

    6a00d83451619c69e201b8d2e09223970c-250wi.jpgDans l'Incorrect, Fabrice Sorlin dresse le portrait du renouveau en Russie. Extraits :

    "[...] Si la Russie connut un véritable renouveau spirituel dès la libéralisation de la religion en 1991, la période bolchévique laissa en revanche plus de traces dans certains domaines sociétaux. C’est le cas notamment de la GPA, faiblement utilisée quoique banalisée, et de l’avortement dont les chiffres sont encore très élevés. Apparue la première fois en 1995 dans un contexte d’instabilité politique et de chaos sociétal, la GPA fut autorisée comme « remède » à l’hiver démographique que traversait le pays et fut encadrée en 2012 par une loi. Cependant la GPA, qui en 2015, concernait 508 naissances, ne fait toujours pas l’unanimité en Russie. Plusieurs fois, des voix politiques se sont élevées pour dénoncer «cette violation flagrante des droits de l’enfant ». Durant l’été 2017 déjà, un projet de loi fut soumis à la Douma pour la faire interdire mais fut finalement rejeté. Reprise en mains par Anna Kuznetsova (mère de six enfants), conseillère aux droits de l’enfant auprès de Vladimir Poutine, cette loi va à nouveau être en discussion à la Douma prochainement. Et elle aura le soutien de l’Église orthodoxe russe, en première ligne depuis longtemps pour condamner cette pratique.

    L’avortement, quant à lui, fut utilisé comme moyen de contraception dès son autorisation en 1920, et se banalisa à tel point qu’en 1965, le ministère de la Santé russe enregistra un pic vertigineux de 5,5 millions d’avortements dans l’année. Ce chiffre diminuera progressivement pendant de longues années, mais c’est le double apport de l’influence de l’Église et du lancement d’une politique pro-famille efficace qui le réduira à son plus «bas» niveau jamais enregistré de 700 000 en 2017. Ce chiffre encore élevé s’explique en partie à cause des derniers soubresauts du matérialisme et du relativisme moral de la période bolchévique dans certaines mentalités. En Russie, la transmission des valeurs s’effectue en effet beaucoup par les grands-mères, très influentes dans une société russe matriarcale. Or, certaines d’entre elles encore marquées par cette époque où donner la vie était difficile, ont comme adopté cette phrase tristement célèbre de Lénine: «Pourquoi donner vie à la misère?» Elles influencent alors leurs petites filles en les décourageant souvent, et ce malgré les différentes solutions que l’État s’est efforcé d’apporter depuis plusieurs années.

    Ce mépris de la vie humaine affiché par les Soviétiques ne fut pas sans conséquence sur la démographie du pays qui, malgré un rebond notable ces dernières années, connut un véritable effondrement au cours de la décennie 1990-2000. Tout semblait alors indiquer un déclin irréversible de la population russe, ayant pour conséquence un affaiblissement progressif du pays et son incapacité à demeurer une puissance mondiale.

    Vladimir Poutine prend vite conscience de la nécessité de remettre les valeurs traditionnelles au centre de la société. Le 31 décembre 1999 déjà, le jour-même où le président Eltsine annonçait son départ, Vladimir Poutine alors encore premier ministre publie un texte dont la phrase suivante résonne comme un programme : « Le choix d’assurer les nécessaires dynamiques de croissance n’est pas seulement un problème économique. C’est aussi un problème [...] idéologique, spirituel et moral. Il me semble que cette dernière dimension est d’une importance particulière dans nos efforts actuels pour assurer l’unité de la société russe. » [...]

    Vladimir Poutine a d’abord œuvré à favoriser l’Église orthodoxe, ce qui a permis un réveil progressif de la foi se traduisant par une montée régulière de la pratique religieuse dans le pays. Par une loi votée en 2010, le gouvernement russe permit la restitution des biens spoliés par la révolution bolchévique. En 2012, il octroya près de 80 millions à l’Église orthodoxe et augmenta sa visibilité dans les médias. Ces mesures ont rapidement porté leurs fruits. Près de 3000 églises sont sorties de terre ces 10 dernières années, et si 17 % seulement de la population se considérait orthodoxe en 1989, ils sont 68 % en 2014.

    Ce renouveau religieux précède et accompagne la politique en faveur de la défense de la famille, mise en place sous la présidence de Dmitri Medvedev, poursuivie et même renforcée depuis le retour de Vladimir Poutine. Celui-ci a considéré le problème de la démographie comme une priorité nationale et déclara publiquement que désormais «la norme c’est 3»! Longtemps en chute libre, notamment pendant les années 90, passant de 1,89 en 1991 à 1,17 en 1999, le taux de fécondité est fortement reparti à la hausse pour atteindre 1,78 en 2016.

    Retour de l’Église et de la foi dans l’espace public, augmentation de sa visibilité et de son influence morale auprès de la population, politique nataliste incitative, mesures pro-vie : le chemin parcouru en 18 ans est immense. Cependant, parfaitement conscient du danger mortel que font peser les nouvelles «valeurs» occidentales fortement influencées par l’idéologie LGBT, le gouvernement a simultanément voté un certain nombre de lois pour en protéger les familles. Interdiction de la propagande homosexuelle devant mineur, fermeture des plus grosses plates-formes internet pornographiques, loi interdisant la vulgarité dans l’art et dans les films...

    Le 4 novembre 2016, Vladimir Poutine choisissait d’inaugurer lui-même, non loin du Kremlin, une statue géante de Vladimir 1er qui reçut le baptême en 988 et imposa le christianisme à la Russie. Deux ans plus tôt à Paris, place Vendôme, était installé avec la complaisance des autorités politiques un plug anal géant. À chacun son programme!"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Fake news » : la proposition de loi est prête, par Pierre Malpouge

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    9068-20180310.jpgLa future loi contre les « fake news » (fausses informations) est dans les tuyaux. Diffusé mercredi, le texte de cette future proposition de loi voulue par un Emmanuel Macron qui ne supporte pas « le bobard inventé pour salir », vise à endiguer leur diffusion, spécialement lors des périodes électorales. Le texte, qui prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à un an de prison et 75 000 euros d’amende, comporte deux parties : une proposition de loi classique et une proposition de loi organique.

    Le texte prévoit que durant les périodes d’élections, les obligations de transparence des plateformes comme Facebook, Twitter ou encore Google et YouTube, soient renforcées. Le code électoral sera modifié pour obliger les opérateurs, pendant cette période, à donner une information « loyale, claire et transparente » sur l’identité de ceux qui payent pour promouvoir des contenus d’information, et « à rendre public le montant des rémunérations » (à partir d’un certain seuil) fixé par décret. A noter que ces dispositions pourraient – devraient – s’appliquer dès les élections européennes.

    Comment ça marche(ra) ?

    Si « des fausses informations de nature à altérer la sincérité du scrutin à venir sont diffusées artificiellement et de manière massive », le juge des référés pourra être saisi « à la demande du ministère public ou de toute personne ayant intérêt à agir ». Ce dernier pourra alors se prononcer « dans un délai de 48 heures » et ordonner le déréférencement du site visé, le retrait du contenu en cause ainsi que l’interdiction de sa remise en ligne, la fermeture du compte d’un utilisateur ayant contribué de manière répétée à la diffusion de ce contenu. Maître absolu, le juge, qui qualifiera la fausse nouvelle, pourra même ordonner le blocage d’accès au site Internet.

    Une mainmise liberticide qui devrait s’étendre hors périodes électorales. Ainsi, il est demandé aux plateformes de coopérer et de mettre en place un « dispositif facilement accessible et visible, permettant à toute personne » de signaler les fausses informations, et de « rendre publics les moyens qu’elles consacrent à la lutte contre la diffusion de fausses informations ».

    Par ailleurs, un autre volet du texte prévoit d’étendre les pouvoirs du CSA en modifiant la loi de 1986 relative à la liberté de communication. Le CSA pourrait alors refuser de conventionner une chaîne de télévision « lorsqu’elle est liée à un Etat étranger dont les activités sont de nature à gravement perturber la vie de la nation » – disposition qui fait notamment référence aux médias russes RT et Sputnik avec lesquels Emmanuel Macron avait eu des démêlés lors de sa campagne présidentielle.

    Pour Françoise Nyssen, la ministre de la Culture, cette mesure phare qui sera déposée « dans quelques semaines » par un député de la commission culture, « c’est une loi nécessaire pour protéger notre démocratie contre les ingérences extérieures ». Reste à appliquer tout ça : l’avocat socialiste Jean-Pierre Mignard, spécialiste du droit de la presse et intime de Hollande, Valls, Ségolène Royal et Emmanuel Macron, estime que « cela promet de ne pas être évident ».

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 9 mars 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le FN disparaîtra samedi, c’est acquis…

    MLP-2.jpg

    Marine Le Pen n’en est plus à une contradiction près. Les résultats du grand questionnaire de la refondation adressé aux adhérents du Front national devaient initialement être rendus publics il y a déjà quelques semaines. Le FN annonça ensuite que, les réponses étant plus nombreuses qu’il ne l’avait prévu, il faudrait encore attendre. Mais une fuite interne signalait que les opposants au changement de nom du parti l’emportaient jusqu’à présent. Puis il fut dit que les résultats de la consultation des membres du parti ne seraient présentés qu’en ouverture du XVIe congrès du Front national. Et finalement le FN a organisé les fuites auprès de certains journalistes, deux jours avant le congrès, histoire de préparer le terrain et de déjà faire savoir que les adhérents souhaitaient « à une courte majorité » abandonner l’appellation Front National.

    Samedi, sans surprise, Marine Le Pen proposera donc un nouveau nom pour le Front National. Les membres devront ensuite approuver ce choix par la voie postale, une nouvelle fois sans aucun autre contrôle que celui de l’état-major de Marine Le Pen.

    http://www.medias-presse.info/le-fn-disparaitra-samedi-cest-acquis/88521/

  • Éric Zemmour : “Sur les prisons, Macron fait du Taubira en disant le contraire”

     
     

    Emmanuel Macron a présenté mardi 6 mars sa fameuse réforme des prisons, présentée comme une révolution. Mais pour Éric Zemmour, le Président déçoit et fait comme ses prédécesseurs sur ce dossier.

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  • Italie. Du tsunami migratoire au séisme politique

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    Nul ne sait ce qui sortira des législatives et des sénatoriales du 4 mars dernier en Italie où la situation apparaît encore plus confuse qu’en Allemagne après le scrutin de septembre 2017 à l’issue duquel la CDU d’Angela Merkel subissait un revers au profit du parti anti-immigration Alternative für Deutschland (AfD) dont l’entrée au Bundestag de 85 députés sema la consternation, mais une chose est sure : la vague migratoire ayant déferlé sur la péninsule après l’ensauvagement de la Libye et surtout, la réaction de l’Establishment politique et médiatique à ce que beaucoup de nos voisins considèrent comme une invasion ont bouleversé la donne.

    S’il est un pays où le “dégagisme” (des partis institutionnels) a pris tout son sens malgré l’adoption par ces partis, Forza Italia de Silvio Berlusconi et le Parti démocrate du sémillant Premier ministre sortant Matteo Renzi, d’un mode de scrutin ajoutant à la traditionnelle proportionnelle une dose de scrutin majoritaire censé préserver leurs fiefs et leur hégémonie, c’est bien l’Italie où les forces anti système et largement anti-immigration pour certaines d’entre elles ont obtenu une écrasante majorité.

    Un tournant anti-européen

    A l’heure où nous écrivons, Forza Italia ne compte plus à la Chambre des députés que 102 députés et le PD 105 (contre 178 auparavant !) quand la Ligue du Nord fédéralisée en Liga et le protestataire 5 étoiles comptent respectivement 127 et 231 élus (soit pour le second le tiers des sièges), avec 5,7 millions de suffrages pour la Liga et 10,7 millions pour 5 étoiles.
    Quelle humiliation pour Renzi qui, aux élections européennes de mai 2014, avait raflé plus de 40% des voix ! Mais aussi pour l’ancien président du Conseil italien et ancien président de la Commission européenne Romano Prodi qui patronnait la coalition Ensemble réunissant le PS et les Verts : avec seulement 196 000 voix, deux fois moins que le sulfureux et très identitaire mouvement Casapound, Ensemble n’obtient pas un seul siège.

    Déception aussi, alors que la Démocratie chrétienne naguère toute puissante est laminée, pour la liste Plus d’Europe menée par l’ex-commissaire européenne Emma Bonino, qui ne doit son unique siège que grâce au vote des Italiens de l’étranger, quand le parti des Frères italiens, structure d’accueil eurosceptique et anti-immigration pour beaucoup d’anciens militants du MSI (mouvement torpillé et finalement anéanti par l’arrivisme dédiabolisateur du renégat Gianfranco Fini), a réussi à décrocher 32 sièges malgré une presse très hostile hurlant au retour du « fascisme noir ».

    Longtemps, les Italiens comptèrent parmi les plus europhiles des Européens. Mais la chute de Muammar Kadhafi, avec lequel Berlusconi avait conclu un pacte pour éviter la submersion de la Sicile par des Africains, a tout changé. Certes, nos voisins n’entendent nullement quitter l’Union européenne mais il y a désamour. A bon droit, ils reprochent à la France de Sarkozy aux ordres de Bernard-Henri Lévy d’avoir œuvré à la chute — et peut-être à l’assassinat — du raïs libyen, et à Bruxelles de les avoir laissé envahir par 190 000 migrants par an depuis 2013 sans lever le petit doigt, faisant au contraire pression sur Rome pour que la marine nationale italienne secoure les naufragés et achemine à bon port (italien) ces malheureux sur lesquels les médias font pleurer Margot.

    Où était le « crime abject » ? Bobard par omission

    Le résultat, ce sont des villes sinistrées par une présence allogène obsédante, une délinquance galopante, et une population excédée par la saleté, la morgue, les incivilités et trop souvent les crimes des pseudo réfugiés.
    Ancien candidat sur une liste de la Ligue du Nord, Luca Traini a cédé à l’exaspération. Le 3 février dernier, drapé dans les plis du drapeau italien, il vidait deux chargeurs sur des Africains croisés au hasard dans la ville de Macerata, dans la région des Marches, et en blessait six, avant de se laisser interpeller sans résistance devant le monument aux Morts en criant « L’Italie aux Italiens ».

    Immédiatement, le grand quotidien romain La Repubblica (créé en 1976 sur la modèle du Monde)et toutes les chaînes de la RAI matraquaient sur « ce crime abject ». En occultant ce qui en avait été le détonateur : le viol et l’assassinat à Macerata justement d’une Romaine de 18 ans par le demandeur d’asile nigérian Innocent Oseghale qui avait ensuite dépecé le cadavre, entreposé dans deux valises découvertes à son domicile. Pis, l’autopsie des pauvres restes ayant démontré que l’adolescente avait été éviscérée, les enquêteurs se demandent si ce drôle d’Innocent ne s’est pas aussi « livré à des rites vaudou ou à des actes de cannibalisme ».

    Par la violence des réactions qu’il avait suscitées dans les médias, le geste désespéré de Luca Traini obligea les mêmes médias à s’intéresser enfin, sous la pression de l’opinion, à la victime du Nigérian et aux agissements de ce dernier qui, en attendant d’obtenir l’asile politique, s’était fait trafiquant de drogue et avait, de ce fait, été plusieurs fois interpellé puis élargi par une justice débordée ou complice.
    Ce fut le véritable tournant de la campagne électorale — comme l’avait été en France, lors de la présidentielle de 2002 où Jean-Marie Le Pen dépassa le premier ministre Jospin pour affronter Chirac au second tour, la sauvage agression d’un fragile retraité, Papy Voise, par de jeunes Maghrébins.

    La Ligue, pionnier dans la lutte contre l’immigration

    Tout en condamnant les tirs sur les immigrés, Matteo Salvini, le patron de la Ligue à laquelle il avait adhéré adolescent, prit la défense de Luca Traini dont il dit « comprendre » les motivations. Pour lui, « la responsabilité morale de la fusillade incombe à ceux qui ont rempli le pays de réfugiés » et il a promis que s’il parvenait à la présidence du Conseil, il renverrait « 500 000 migrants » au cours des cinq prochaines années. Serment fait le 2 mars à Milan sur « les très saints évangiles ».
    C’est ce langage, et la longue tradition de son parti dans la lutte contre l’immigration, qui lui ont permis de dépasser dans les urnes, avec 18,5% des voix, son allié Silvio Berlusconi (13,5%) et donc de se porter désormais candidat à la conduite du gouvernement avec l’aval de Berlusconi.

    L’extrême droite raciste au pouvoir ! La perspective horrifie les médias, qui ont appris avec consternation que le premier sénateur noir de l’histoire italienne est un fervent soutien de Salvini, l’ingénieur originaire du Nigeria Tony Iwobi, catholique et adhérent depuis 1994 de la Ligue où il est responsable du dossier immigration. Pour le nouveau sénateur, les choses sont claires. « L’intégration est faite aussi de devoirs, pas seulement de droits » et « Matteo Salvini et la Ligue représentent une barrière importante contre le racisme. La discrimination naît justement quand prolifère l’immigration clandestine, qui est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité. »

    Mais si Matteo Salvini estime que si le résultat obtenu par la coalition que forme son parti avec ForzaItalia et I Fratelli d’Italia lui donnent « le droit et le devoir de gouverner », un obstacle redoutable se dresse sur sa route : 5 étoiles, fort de sa razzia de sièges et dont le nouveau leader lui aussi très jeune, Luigi Di Maio, est également très ambitieux. Au point – les positions idéologiques de 5 étoiles étant, au-delà de sa posture antisystème, assez fluctuantes, voire contradictoires, sur l’immigration comme sur l’Europe – de faire alliance avec un Parti démocrate si démonétisé qu’il n’a plus grand chose à perdre ?

    Comment la raison vient à Macron

    Tout est possible, y compris un retour aux urnes si la situation est bloquée, dans ce paysage totalement chamboulé, loin de l’ordre harmonieux de la Toscane.
    Reste, comme en est convenu Emmanuel Macron lui-même le 5 mars dans une tardive prise de conscience, que le résultat des élections chez notre petite sœur latine est « indéniablement » la conséquence de « la très forte pression migratoire dans laquelle les Italiens vivent depuis des mois et des mois », et que nous, Français, « devons aussi garder cela en tête pour ce qui nous concerne ». Et le chef de l’Etat de « prendre note que, dans le monde où nous vivons, on peut défendre des belles idées mais on ne peut pas les défendre en faisant abstraction de la brutalité du contexte ». Entend-il donc mettre fin au délétère activisme des associations immigrationnistes, et d’abord en leur coupant les vivres ? Wait and see…

    En Allemagne, les viols de masse de la Saint-Sylvestre 2016 à Cologne et dans plusieurs autres métropoles ont irrémédiablement abîmé l’image protectrice de « MuttiMerkel » et favorisé au contraire l’émergence de l’AfD. En Italie, la boucherie de Macerata a fait déborder la coupe des souffrances endurées par les occupés. Emmanuel Macron a raison de s’inquiéter. Le dégagisme dont il a bénéficié en 2017 pourrait se retourner contre lui si, en France, malgré l’omerta des médias, était révélée l’ampleur des dommages causés par une immigration incontrôlée, dont le djihadisme n’est que la conséquence la plus spectaculaire.

    Camille Galic

    Texte repris du site Polemia

  • "L’avènement de l’Islam dans de nombreux quartiers sonne le glas de la liberté des femmes"

    6a00d83451619c69e201b8d2e0d2e8970c-800wi.jpgDe Mylène Troszczynski, Député européen du groupe ENL :

    "Depuis l’affaire Weinstein, c’est la « Journée de la femme » tous les jours. Et c’est tant mieux ! Lancée en 1911, cette journée est désormais solennisée annuellement à grand renfort de publicité. Souvent détournée à des fins mercantiles ou politiciennes… en général très sexistes, elle est devenue l’occasion d’opérations marketing de grande ampleur. Cette année, Emmanuel Macron ira dans une entreprise « exemplaire » en matière d’égalité professionnelle. Édouard Philippe, quant à lui, organise un comité interministériel spécial « Journée des droits des femmes » au musée Marie-Curie. Il apparaît clairement que c’est un passage obligé.

    Mais en faire un peu trop, n’est-ce pas desservir la cause ? Car qui peut croire que la défense du droit des femmes nécessite en permanence de les opposer aux hommes ? Fonder son action sur un prérequis ségrégationniste, c’est la disqualifier de fait. Or, l’égalité homme-femme passe par la complémentarité et non par l’oppostion. Nous devrions refuser de faire de la femme un homme comme les autres. Loin de toute indifférenciation délétère, la femme devrait pouvoir participer à la vie de la cité en étant considérée avec toutes ses spécificités. Actrice de la vie économique ou leader de l’organisation sociale, son rôle et ses qualités ne sont plus à démontrer. Elle a, d’ailleurs, été un acteur très actif de toutes les réformes de ces quarante dernières années.

    Depuis quelques années se fait malheureusement jour une ombre que les féministes bon teint taisent consciencieusement et qu’il est urgent d’aborder. Il s’agit du droit des femmes des « quartiers » qui recule de jour en jour sous le poids de l’immigration massive et incontrôlée. Ces populations qui ne portent pas sur nous un regard occidental viennent dans notre pays en y imposant leurs interdits. L’avènement de l’islam dans de nombreux quartiers sonne le glas de la liberté des femmes qui n’y ont plus guère de droits. Considérées comme de simples marchandises, elles peuvent être mariées, sanctionnées, répudiées… Les contraintes vestimentaires ou religieuses en plein essor que nous pouvons observer ne semblent, curieusement, pas attirer l’attention des plus virulents chantres de la libération féminine. C’est subtil, le féminisme vivre-ensembliste… [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • MÉMOIRES DE JEAN-MARIE LE PEN : LA PRESSE S’ATTAQUE À SES LECTEURS

    À défaut de pouvoir empêcher le succès de ses Mémoires, une certaine presse, qui n’est pas la plus objective, s’en prend aux lecteurs de Jean-Marie Le Pen en utilisant des procédés que la défunte Stasi n’aurait pas reniés. C’est ainsi que, dans sa version numérique du 2 mars, un quotidien recense « ce que les lecteurs de Jean-Marie Le Pen ont également acheté », d’après les indications données par le site Amazon.

    Dans un bandeau initial, ces cinq titres : Autres pamphlets, de Louis-Ferdinand Céline, Le Grand Remplacement, de Renaud Camus, Le Suicide français, d’Éric Zemmour, L’Ordre et le Désordrede Charles Maurras, Mon Testament politique et privé, d’Adolf Hitler. Un échantillon sans doute destiné à insinuer que les lecteurs de Le Pen sont tous d’incorrigibles fachos.

    Pour paraître faire un travail de journaliste, l’auteur de ce brillant article déclare avoir contacté Amazon, qui « n’a pas souhaité répondre à [ses] questions sur le fonctionnement de ces recommandations ». En revanche, il n’hésite pas à affirmer péremptoirement que « les thèmes défendus par l’homme politique controversé depuis des décennies semblent coller à ceux de ses lecteurs ».

    Et de préciser que Charles Maurras est un « antisémite d’extrême-droite assumé et Vichyste notoire », que même Marine Le Pen a pris ses distances avec les thèses de Renaud Camus, que son père qualifie la torture en Algérie d’« interrogatoires spéciaux » et autres amabilités pour discréditer ce ramassis de factieux.

    Il n’oublie pas d’écorcher L’Histoire de France de l’historien Jean-Christian Petitfils, cher « aux adeptes de l’identité nationale ». Bizarrement, il ne cite pas Notre patrie, de Charles Péguy, De Lattre, d’Ivan Cadeau, ni L’Archipel du goulag, d’Alexandre Soljenitsyne. Encore moins Rivière sans retour, film avec Robert Mitchum. Sans doute ces exemples ne s’adaptaient-ils pas suffisamment à sa démonstration simpliste ?

    Ce n’est pas parce qu’on lit un ouvrage d’Hitler qu’on est nazi, tout comme on n’est pas nécessairement marxiste parce qu’on lit Marx. Quant à Maurras, dont il rappelle avec délectation qu’il a été retiré du Livre des commémorations 2018, l’auteur de l’article ne l’a manifestement pas lu. Sans quoi il saurait qu’il fut profondément anti-allemand et hostile aux collaborationnistes.

    Ce qu’il y a de sûr, c’est que l’emploi de citations hors contexte ou de formules assassines ne suffit pas à faire un bon journaliste. Ce type de papier est un exemple de ce qu’il ne faut pas faire si l’on veut garder quelque crédit : sectarisme, désinformation, amalgame, insinuation, voire délation. Tous procédés qui sont plus le propre des régimes totalitaires que de la liberté de l’esprit.

    La curiosité intellectuelle, ça existe ! Elle vaut toujours mieux que l’adhésion aveugle à la pensée unique, qui dispense de penser et de réfléchir.

    http://www.bvoltaire.fr/memoires-de-jean-marie-pen-presse-sattaque-a-lecteurs/