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  • Sondages, refondation, Congrès de Lille: ravivons la flamme !

    flamme-fn-300x300.jpgLa formule est heureuse, « les sondages c’est comme le parfum, il faut les humer mais ne pas les boire » notait  l’ancien Premier ministre et président israélien Shimon Péres décédé en 2016. Il faut en effet  toujours les appréhender avec le recul nécessaire. Cette semaine précédent le Congrès du FN à Lille,  des enquêtes d’opinion  sur le FN ont été assez logiquement publiés dans les médias. Dire qu’elles nous satisfassent totalement serait mentir, affirmer qu’elles sont  biaisées, mensongères, totalement  partiales et à charge  serait aussi contraire à la vérité. Bien  évidemment nous ne sommes pas dupes de certaines méthodes employées,  à commencer par la formulation des questions posées qui influence grandement la réponse. Pareillement, les résultats obtenus par les  sondeurs  varient parfois assez sensiblement du fait de l’inévitable marge d’erreur, et il leur appartient  de choisir de publier la fourchette haute ou la fourchette basse du résultat ,  parfois (souvent)  en fonction  de leurs  appétences ou des attentes du (ou des) commanditaire(s). Les responsables des   instituts de sondage ne sont pas non plus des amis de l’opposition nationale mais frayent en général dans les mêmes  eaux que ceux des partis qui la combatte, mais il faut aussi avoir conscience qu’ils engagent aussi leur réputation de fiabilité, de professionnalisme, de sérieux  après la publication de chaque étude, ce qui est tout de même un garde-fou important à toute dérive trop partisane. Et ce,  notamment à l’heure  des réseaux sociaux,  de l’émergence d’une information, de médias alternatifs. Il apparaît enfin que nous avons pu constater ces dernières années que les résultats du FN qui ont été   pronostiqués  par les sondages dans les différentes élections  se sont avérés  assez proches de la réalité.

    Marine l’a dit, le débat du 3 mai face à Emmanuel Macron a été raté.  La vie  politique est cruelle, il aurait eu pour effet d’impacter les efforts, le long, patient et minutieux travail entrepris par la présidente du FN pour asseoir  dans l’opinion l’idée  de notre capacité à diriger demain le pays d’un main  ferme et sûre. C’est en tout cas  l’analyse qui est faite par les journalistes-spécialistes et autres politologues qui se sont  succédés sur les plateaux pour commenter les deux sondages parus mercredi:  celui annuel  de Kantar Sofres-OnePoint publié par France info et celui d’Elabe L’Opinion en direct pour BFMTV

    Ce dernier indique entre autres  que 34% des sondés  estimeraient  que les mesures prônées par Marine seraient susceptibles  de  réformer le pays, 34% également  qu’elle comprend les Français, tandis que  37% des personnes interrogées  affirmeraient  que ses idées sont bonnes. Cette enquête s’emploie aussi à interroger parallèlement  les Français sur Marine et sur Marion Maréchal . Elles sont  notamment jugées  courageuses (respectivement par 56% et 59% des personnes interrogées) et dynamiques (53%  et 65%)

    La cote de popularité de de Marine reste encore très  forte chez   les sympathisants du FN  indique encore cette enquête: «75% croient en sa capacité à gagner lors de la prochaine élection présidentielle, contre 65% pour sa nièce. Marine Le Pen est aussi tenue pour plus présidentiable: 81% contre 72%. Aussi, pour ce qui est de réformer le pays, 90% des sympathisants frontistes pourraient s’en remettre à la fille de Jean-Marie Le Pen et 79% à sa petite-fille.»

    Enfin,  59% des électeurs du Front National seraient favorables au changement de nom ((20% opposés,  21% sans avis);   41% de l’ensemble des Français penseraient  qu’il s’agit d’une bonne chose, 13% seraient d’un avis contraire, tandis que 46% ne se prononcent pas… ce qui est beaucoup mais pas étonnant  car il s’agit d’y réfléchir un peu posément ce que n’a pas fait forcément  le citoyen lambda.

    Le sondage annuel Kantar Sofres-OnePoint indique de son côté que 70% des sondés  seraient  « en total désaccord » avec les idées du FN ( 24% en total accord), 56% d’entre eux, malgré la dédiabolisaiton,  penseraient qu’il représente « un danger pour la démocratie »; 29% des personnes  interrogées disent avoir déjà voté pour le FN ou envisageraient de le faire ( 66%  disent s’y refuser), 28%  (contre 55% d’un avis contraire) souhaiteraient la candidature de Marine en 2022,  16% des Français  estimeraient  que Marine Le Pen ferait une bonne présidente de la République. Ils étaient   24% lors de la précédente enquête réalisée en février 2017 à le dire… mais moins de deux mois après  ce n’est pas un électeur sur quatre mais un électeur sur trois,  prés de 11 millions de Français,   qui ont  finalement   glissé un bulletin Marine dans l’urne.

    Les attaques dirigées   sur ordre du socialiste allemand  Martin Schulz dans le cadre de l’affaire dite des assistants parlementaires ont eu aussi des effets délétères puisque  « moins d’un Français sur cinq » ( 28% en 2017),  estime que Marine  est honnête et inspire confiance.  « Un Français sur quatre » ( 36% en 2017) penserait qu’elle a « de nouvelles idées pour résoudre les problèmes de la France » - mais  nouvelles en quoi? par rapport à qui?  Et pourquoi faudrait-il  qu’elles le soient forcément? -  et 30%  (42% en 2017) qu’elle peut « rassembler au-delà de son camp. »

    Ce sondage  souligne encore que près d’un Français sur deux (49% des sondés, 69% en 2017) estime que Marine est « capable de prendre des décisions » mais confirme aussi  le basculement de l’ensemble de l’opinion vers des avis partagés et défendus par l’opposition nationale. Ainsi, ils se trouvent en toute logique 92% des sympathisants FN  pour estimer qu’on « ne défend pas assez les valeurs traditionnelles en France » mais ils  sont rejoints  ici par 61% des électeurs de gauche (13 points de plus qu’en 2017) qui partagent  cet avis.  Près de quatre sympathisants de gauche sur  dix ((38%, + 11 points)  trouveraient aussi  qu’il y a « trop d’immigrés en France »,  et un sympathisant de gauche sur  quatre (25%, +11 points),   souhaiterait le retour au franc, comme une majorité des sympathisants frontistes ( 52%, en recul de 12 points par rapport à  2017).

    Ce même  baromètre Kantar enregistre aussi  «qu’une majorité de sympathisants LR (51%, + 5) adhère désormais aux constats qu’elle (Marine, NDLR) exprime sans pour autant adhérer aux solutions qu’elle propose. Pour sa part et concernant son image auprès du Grand public, Marine Le Pen continue d’être considérée comme la représentante d’une extrême-droite nationaliste avec 1 Français sur 2 (51%) qui partage cet avis. Un niveau jamais atteint depuis 2010 alors que dans le même temps, les sympathisants LR sont de plus en plus nombreux à la voir comme la représentante d’une droite patriote attachée aux valeurs traditionnelles (45%, +5).»

    Alors quid de l’avenir alors que débute demain le congrès de refondation du FN à Lille? Ce qui est évident , quand bien même peuvent-ils être contestables ici ou là, c’est que les résultats de ces  enquêtes enregistrent  clairement   le contre-coup d’une déception. Elle est à  la hauteur des espoirs qui se sont portés sur Marine et le FN,  quand bien même,  il faut le répéter, nos avertissements sont  souvent  entendus et  partagés par une majorité de Français et qu’une nouvelle étape historique,  un nouveau palier a été franchi dans notre route vers le pouvoir.

    Nous savons  aussi qu’un sondage n’est jamais que la photographie de l’opinion à un  instant t que la roue tourne vite, que le retournement de l’opinion peut être extrêmement rapide et brutal  sous l’effet  d’une  crise qui va s’amplifier   quoi qu’en disent M Macron et ses amis. Les difficultés, pour ne pas dire les  drames sont devant nous, à moins  d’un changement rapide et complet du désastreux  logiciel euromondialiste qui pilote les destinées de notre pays et de l’Europe.

    Mais ce serait se tromper lourdement que de croire nous en pouvons  rester assis au bord du chemin dans le seul espoir de récolter les déçus du macronisme  et de ses alliés de la droite constructive et antinationale. Il nous faut aller chercher cet électorat  de gauche qui, nous l’avons vu,   migre vers nos positions. Mais aussi et surtout,  et le déplacement du centre de gravité de la politique française l’atteste, l’électorat droitier.  Ces Français des  classes moyennes, de la France périphérique, qui ont basculé pour  beaucoup dans l’abstention sont la clé de nos victoires futures,  il va falloir  les convaincre. Et nous ne  le pourrons qu’en nous livrant à un travail de fond.   Bruno Gollnisch ne cesse de le répéter,  cela passe non par une normalisation-aseptisation de notre discours pour plaire à des élites hors-sol et méprisés par les Français, mais par la définition-clarification de  notre programme et de nos valeurs,  indispensable à  cette refondation voulue et annoncée par les instances frontistes.

    https://gollnisch.com/2018/03/09/sondages-refondation-congres-de-lille-ravivons-la-flamme/

  • Non seulement l’abaissement de la vitesse ne réduit pas les accidents, mais elle les augmente

    Reportage d’Armel Joubert des Ouches sur RITV concernant la mesure visant à abaisser, sur toutes les routes secondaires françaises, la vitesse de 90 à 80 km/h.

    La limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes : un projet nocif pour les Français, la France et son économie from Reinformation.tv on Vimeo.

    Parce qu’il dit vouloir lutter contre le nombre d’accidents et le nombre de morts – 3 522 tués sur les routes de France en 2017 – certain que la vitesse est la première cause de mortalité au volant, le gouvernement avait tenté une expérimentation dans plusieurs départements dont la Haute-Saône. De juin 2015 à juin 2017, l’étude avait consisté à réduire la vitesse de 90 à 80 km/h entre Vesoul et Besançon, et ce sur un tronçon de 14 km. Parce que le gouvernement refusait de rendre public les résultats de son expérimentation – sans doute trahi par de mauvais chiffres – l’association 40 millions d’automobilistes avait repris l’étude à son compte. Elle est parvenue à démontrer que non seulement l’abaissement de la vitesse ne réduisait pas les accidents, mais qu’elle les augmentait… Pour Pierre Chasseray, délégué général de l’association, « Le gouvernement a cherché à cacher les résultats de son expérimentation ».

    Mardi 6 mars 2018, Bernard Darniche, l’ancien pilote de rallye aux multiples victoires a été auditionné par un groupe de travail au Sénat. Il était accompagné de Thierry Modolo. Durant près d’une heure, ce dernier a tenté d’expliquer l’absurdité d’un projet qui provoquerait l’inverse du résultat recherché. Depuis des mois, Bernard Darniche fulmine contre le gouvernement estimant que l’on ment aux automobilistes.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pour François-Bernard Huyghe, la loi contre les fake news pourrait «renforcer la méfiance chez beaucoup de gens»

    RT France propose un entretien avec François-Bernard Huyghe après les premières fuites sur la loi Macron contre les fake news.

    «Chez beaucoup de gens, ça peut renforcer la méfiance et inciter encore plus à aller chercher de l’information “alternative“» selon le directeur de recherche à l’IRIS.

  • MAIS IL EST NOIR !

    toni-iwobi_artikelbox.jpg

    « Je crois que la ligue de Matteo Salvini est un rempart important contre le racisme. La discrimination apparaît justement quand l’immigration clandestine se répand, en ce qu’elle est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité. Plus de faux réfugiés arrivent – je parle d’eux ainsi car très peu d’entre eux fuient véritablement la guerre – et plus le chaos s’amplifie dans le pays, ce qui a justement pour conséquence tous ces comportements racistes. » » Ainsi parle Toni Iwobi, le premier sénateur… noir de la République italienne, élu dimanche dernier pour le parti de la Ligue – la Lega – menée par Matteo Salvini. On a tellement lu et entendu partout, en Italie et en Europe, que la Ligue est un parti d’extrême droite-xénophobe-raciste, et un peu beauf, il faut bien le dire, que l’on se dit, un petit sourire en coin, que ce Toni Iwobi a tout d’un alibi sorti du chapeau in extremis au début de la campagne électorale par ce gros filou de Salvini. On vous laisse en juger.

    Arrivé en Italie en 1976 avec un permis de séjour pour poursuivre des études – il est, alors, ingénieur en informatique –, Toni Iwobi, catholique d’origine nigérienne et issu d’une famille de dix enfants, cumule les petits boulots (plombier, éboueur) pour s’en sortir. Il s’établit à Bergame et milite dans les rangs de la Ligue lombarde dès les années 90, attiré par leur approche du fédéralisme. Conseiller communal de la ville de Spirano dès 1995, il devient le responsable… Immigration et Sécurité du parti en 2014, au début de l’ère Salvini. À tous ceux qui seraient tentés par un raisonnement binaire et fallacieux – les anti-migrants sont tous racistes -, il répond tranquillement que « ce n’est pas du racisme de défendre la culture, les traditions, les frontières, c’est du bon sens ».

    C’est peu dire qu’il s’est attiré de solides inimitiés à gauche, qui voient évidemment en lui un traître. Un député italien de gauche, Jean-Léonard Touadi, lui aussi d’origine africaine, a pu dire de Tony Iwobi qu’il était atteint « d’une forme de syndrome de Stockholm, servant ainsi de caisse de résonance à ses geôliers ».

    Un tombereau d’insultes se déverse régulièrement sur lui, car celui dont le slogan de campagne était « Stop à l’invasion » bouscule trop d’idées reçues. Il lève le coin du voile de la gigantesque supercherie « buonista » de la gauche italienne pro-migrants, qui « est la cause des milliers de morts en mer, des menaces à la sécurité du pays, et de fortes tensions sociales », lâche-t-il lors d’une interview à Affari Italiani. Car l’immigration, lui, il sait ce que c’est : « C’est une chose sérieuse, elle est fondée sur le travail et sur la volonté personnelle de s’intégrer. »

    Il y a deux jours, Mario Balotelli, ancien joueur de foot de l’équipe de Milan, d’origine africaine lui aussi, s’est lâché sur Instagram en publiant un post pour le moins douteux à propos du nouvel élu de la Ligue : « C’est moi qui suis aveugle ou on ne lui a pas dit qu’il était noir ? »

    En italien, on appelle ça un autogoal.

    http://www.bvoltaire.fr/mais-il-est-noir/

  • Dissidence : notre opposition n'est pas de même nature qu'une simple opposition électorale

    6a00d83451619c69e201b7c9568f2f970b.pngExtrait d'un article de Guillaume de Thieulloy dans Liberté Politique sur la dissidence :

    "[...] Notre opposition n'est pas du même ordre que l'opposition entre Parti socialiste et Républicains, ou Front de gauche et Front national, qui tous admettent - au moins officiellement - les « règles du jeu » du « Système ».

    Pour ce qui nous concerne, nous ne pouvons pas accepter ces règlesNous ne pouvons pas admettre que le parlement soit en mesure de dire le vrai et le faux ou le bien et le mal. Or, c'est le principe central de la démocratie totalitaire inaugurée en France en 1789 : avec la déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août, nous sommes, en effet, censés avoir admis que la « loi est l’expression de la volonté générale » (article 6).

    Le problème est que c'est clairement faux. Il est bien possible que le parlement, élu à la majorité, soit l'organe légitime pour traduire la loi supérieure dans le droit positif, mais il est impossible que la loi soit simplement l'expression de la volonté générale. Cela signifierait que le parlement aurait le pouvoir de faire d'un mal un bien et réciproquement. Au demeurant, il ne s'en prive pas: l'avortement était naguère un crime ; il a ensuite été un crime dépénalisé; il est désormais un « droit » ; et de fortes pressions, y compris au sein même du parlement, se font sentir pour qu'il soit même le « droit » le plus décisif du droit international: on entend ainsi bien des leaders politiques nous expliquer que, parce que la Pologne restreint ce « droit » à l'avortement, elle n'appartient pas tout à fait à la communauté de valeurs de l'Union européenne. Nous devrions donc « logiquement » accepter dans l'Union européenne la Chine communiste et ses campagnes de stérilisations de masse, mais non la Pologne catholique !

    Hormis le caractère absurde de ce genre de déclarations, que personne - Dieu merci! - n'ose pousser à de telles conséquences, pourtant inévitables, il faut dire et redire - tant l'enseignement des Papes est ignoré et incompris - que ces principes pseudo-démocratiques sont, en réalité, explicitement totalitaires. Si un parlement légalement élu et délibérant dans les formes prévues par la loi est l'unique source de la loi - à l’exclusion donc de toute loi naturelle supérieure -, comme le prétendent des gens aussi différents que l'ancien président néo-gaulliste Jacques Chirac ou l'ancien sénateur socialiste Jean-Pierre Michel, on voit mal sur quelle base s'opposer aux lois antisémites de Nuremberg adoptées par le Ille Reich.

    Depuis 1789, les Papes n'ont pas cessé de dénoncer cette conception délirante de la loi. Encore récemment, Benoît XVI dénonçait, de façon apparemment paradoxale, la «dictature du relativisme », tandis que son prédécesseur Jean-Paul II déclarait dans sa grande encyclique morale Veritatis splendor: « S'il n'existe aucune vérité dernière qui guide et oriente l'action politique, les idées et les convictions peuvent être facilement exploitées au profit du pouvoir. Une démocratie sans valeurs se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois, comme le montre l'histoire. »

    Mais revenons à notre résistance à ce totalitarisme sournois. Je disais que notre opposition n'était pas de même nature qu'une simple opposition électorale. Nous contestons les règles mêmes, les fondements mêmes, de ce « Système », puisque nous croyons - non pas seulement comme catholiques, mais simplement comme êtres humains civilisés - que la loi n'est pas seulement l'expression de la volonté générale et que le parlement n'a pas un pouvoir absolu et illimité.

    Il nous faut donc, non seulement travailler à changer de majorité législative, pour changer les lois, mais aussi travailler à changer le système politique lui-même.

    Pour ce dernier objectif, l'action électorale ne peut guère nous être utile. C'est une action culturelle et « méta-politique » qu'il faut entreprendre. C'est pour cela qu'il est décisif - y compris au plan politique - de développer des écoles totalement libres de toute mainmise étatique. C'est pour cela qu'il convient de penser nos familles comme des citadelles assiégées, où nous devons résister au fracas du monde. Dans combien de familles, le téléviseur trône-t-il au milieu du salon, avec tout ce que cela implique de propagande « bien-pensante », de débauche de vulgarité, de matraquage consumériste? C'est un heureux signe des temps que de plus en plus de familles choisissent de se priver de téléviseur : c'est, en effet, une façon de rejeter le « Système ». Naturellement, on peut aussi utiliser parcimonieusement et sagement sa télévision et, en sens inverse, tout rejet de la télévision n'est pas nécessairement un rejet de la propagande « totalitaire soft ». Il n'empêche que bon nombre de familles qui renoncent à leur téléviseur le font par mesure d'ascèse et par rejet de la propagande et cela mérite qu'on le souligne et qu'on s'en réjouisse.

    Il est donc d'une suprême importance pour s'opposer efficacement à ce « totalitarisme sournois » de soigner nos petites communautés. J'entends d'ici l'immense majorité des dirigeants politiques et médiatiques crier au « communautarisme ». Mais je crois que ce dernier mot est bien commode pour délégitimer toute communauté et tout attachement à une communauté. Le communautarisme, en rigueur de termes, n'est illégitime que s'il sert une communauté elle-même illégitime (par exemple la mafia ou une cellule terroriste), ou s'il se replie sur lui-même, refusant tout contact avec d'autres communautés ou avec la société nationale.

    En soi, le communautarisme est parfaitement naturel et légitime: l'homme étant un animal social, il s'associe naturellement à ses semblables - et il n'y a rien de répréhensible à ce qu'il préfère son prochain à son lointain; c'est même l'inverse qui serait problématique.

    Sur ce soin à apporter à nos familles, nos écoles, nos paroisses, toutes nos petites communautés infra-politiques, je ne saurais mieux faire que de renvoyer à la récente traduction du livre de Rob Dreher sur le « pari bénédictin ». Ce pari, qui fait l'objet de débats passionnés parmi les chrétiens américains, renvoie naturellement au rôle décisif que jouèrent jadis saint Benoît et ses fils dans la transmission de la culture européenne. Partis au désert pour vivre leur foi mise en péril par la culture ambiante, ils édifièrent une véritable «contre-culture», brassant et transmettant les éléments les plus sains de la culture antique. Et cette contre-culture devint, avec les siècles de chrétienté médiévale, la culture européenne elle-même. Ainsi sommes-nous invités à nous soustraire à ce que la culture ambiante a de gravement hostile à notre foi, à transmettre notre culture, tout en gardant l'objectif de transformer la culture dominante elle-même.

    En dehors du soin que nous devons apporter à nos petites communautés, pour résister au Moloch totalitaire, il existe d'autre forme de dissidence à promouvoir. Ces dernières années ont ainsi vu naître des mouvements comme les Veilleurs ou les Sentinelles. Ces manifestations pacifiques sont extrêmement subversives, comme étaient subversifs (mutatis mutandis) les samizdats des dissidents anti-soviétiques. Il ne s'agissait souvent que de poésie et de littérature, mais ces pages témoignaient de la soif de beauté, de vérité et de bonté de l'âme humaine. De même, le fait de témoigner pacifiquement, dans la durée, de l'iniquité de la loi Taubira est un témoignage rendu à la vérité et à la loi supérieure.

    Je le disais, les totalitarismes du passé ne sont pas tombés sous les coups des dissidents ; ils se sont effondrés, soit sous les coups d'un adversaire extérieur (nazisme), soit sous l'effet de leur caractère contre-nature. De même, le « totalitarisme soft » que nous subissons s'écroulera sous l'effet de son caractère contre-nature. Mais, pour qu'il s'effondre, il faut que des dissidents portent inlassablement témoignage contre ses mensonges et ses iniquités. C'est en cela que les Soljénitsyne, les Vaclav Havel, les Jean-Paul Il, ou les jeunes militants de la Rose blanche ont joué un rôle décisif. Et c’est en cela aussi que nous pouvons jouer un rôle décisif. Toujours est-il qu'il ne faut pas croire trop présomptueusement que nous pourrons renverser ce « Système ». Le cœur de notre résistance et de notre dissidence doit être de sauvegarder nos âmes et de transmettre, notamment à nos enfants, la vérité.

    Garder une action politique

    Pour autant, cette dissidence prépolitique ne doit pas nous détacher d'une vision politique et d'une recherche du bien commun politique.

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  • Secrets d’histoire

    Sous la direction de Jean-Christian Petitfils, un collectif d’historiens apporte un éclairage nouveau sur vingt énigmes de l’histoire de France grâce à des documents parfois inédits et à des preuves indiscutables.

    Les « Enigmes de l’histoire », filmées en noir et blanc et racontées par André Castelot et Alain Decaux, firent la joie du petit écran à une époque où l’unique chaîne de télévision d’Etat exprimait une exigence culturelle aujourd’hui trop rare. Du mystère de Mayerling – l’archiduc Rodolphe, fils de l’empereur François-Joseph, s’est-il suicidé ou a-t-il été assassiné ? – à l’identité véritable de cette Anna Anderson qui, surgie à Berlin dans les années 1920, prétendait être la grande-duchesse Anastasia, fille de Nicolas II, le grand public s’était initié, aux heures de grande écoute, à quelques célèbres mystères du passé. La formule a été reprise, au cours des années récentes, par des émissions programmées à un horaire tardif, alors que ces énigmes, construites selon la logique des enquêtes policières, ont tout pour passionner.
    Sous forme écrite, l’énigme historique est un genre qui a trop souvent nourri une infralittérature aux accents ésotériques ou complotistes. Aussi faut-il se féliciter de la parution d’un volume qui satisfait à la fois la curiosité intellectuelle pour les mystères de l’histoire et les canons de la recherche historique et scientifique. Sous la direction de Jean-Christian Petitfils, historien de la France classique qu’on ne présente plus, les éditions Perrin publient, en coédition avec Le Figaro Histoire, un livre collectif, Les énigmes de l’histoire de France, dont les dix-huit auteurs, outre Petitfils qui signe deux chapitres, se sont partagé vingt sujets. Aucun n’est vraiment neuf, mais tous abordés, ici, en s’appuyant sur des preuves irréfutables et des documents parfois inédits. « N’en déplaise aux détectives amateurs qui se complaisent dans les ronrons de l’histoire et se copient les uns les autres, souligne Petitfils dans son introduction, une des conclusions à tirer de ce livre est que la recherche avance, que les halos légendaires se dissipent, bref que l’on serre toujours plus près la vérité. »
    Si l’ouvrage s’organise chronologiquement, Jean-Christian Petitfils en propose lui-même un classement autour de six grands thèmes. Première catégorie, les énigmes concernant des événements ou des personnages de premier plan. Jean-Louis Brunaux, archéologue et directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la civilisation gauloise, pose la question d’Alésia – non pas du site de la bataille, sa localisation à Alise-Sainte-Reine, en Côte d’Or, étant hors de débat – mais pour comprendre comment Vercingétorix et ses 300 000 combattants ont été battus par un adversaire cinq fois moins nombreux, César ayant avec lui 60 000 légionnaires. L’explication est technique, mais la leçon d’histoire est politique puisque Brunaux estime que le chef gaulois vaincu avait remporté une victoire symbolique en rassemblant 300 000 guerriers appartenant à plus de quarante cités, ce qui réserve à Vercingétorix une place au Panthéon du « roman national » désormais honni par certains. Laurent Theis, président honoraire de la Société de l’histoire du protestantisme français, passe en revue les commanditaires possibles du massacre de la Saint-Barthélemy (Catherine de Médicis ? Charles IX ? Le futur Henri III ? Le duc Henri de Guise ?), tandis que Olivier Wieviorka, un spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, revient sur les secrets du rendez-vous de Caluire qui, le 21 juin 1943, permit aux Allemands d’arrêter Jean Moulin, ou que Pierre Pellissier, un ancien journaliste du Figaro, explique pourquoi De Gaulle s’est réfugié auprès du général Massu, le 29 mai 1968, alors que le pays sombrait dans l’anarchie.
    Deuxième catégorie : les morts mystérieuses. Qui a armé le bras de Ravaillac ? Jean-Christian Petitfils reprend ici l’hypothèse qu’il avait développée dans L’Assassinat d’Henri IV, mystères d’un crime (Perrin, 2009) : le meurtrier n’aurait-il pas été manipulé par des agents de l’archiduc Albert d’Autriche, dans le cadre d’un plan conçu à Bruxelles ? Qui a tué le duc d’Enghien, fusillé dans les fossés de Vincennes en 1804 ? Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, essaie de démêler le vrai du faux, Bonaparte ayant qualifié cette exécution de « crime inutile » avant d’un revendiquer la responsabilité. Le dernier Condé s’est-il réellement pendu à une espagnolette du château de Saint-Leu, en 1830, ou était-ce un crime maquillé en suicide ? Pierre Cornut-Gentille, avocat et historien, fournit la clé de l’énigme qui est à chercher du côté de certaines pratiques inavouables. Et Zola, retrouvé un matin de 1902 asphyxié par des émanations d’oxyde de carbone ? Alain Pagès, professeur émérite à la Sorbonne-Nouvelle, a découvert, au prix d’une véritable enquête, la raison de sa mort.
    Dans la troisième catégorie figurent les chapitres consacrés aux trésors enfouis et aux sociétés secrètes. Le médiéviste Alain Demurger, spécialiste des ordres religieux militaires, décrypte les innombrables mythes et fantasmes qui accompagnent l’histoire des Templiers, et de leur introuvable trésor. La Cagoule, mystérieuse organisation anticommuniste des années 1930, avait-elle les moyens et l’intention de perpétrer un coup d’Etat d’extrême droite ? Olivier Dard, professeur à la Sorbonne et spécialiste d’histoire politique, relativise le sérieux des projets des cagoulards. L’abbé Saunière, curé de Rennes-le-Château, dans l’Aude, mort en 1917, était-il le détenteur d’un fabuleux trésor ? Jean-Jacques Bedu, un historien qui a hérité des archives de l’étrange ecclésiastique, fait le point sur une légende qui a été relancée par le Da Vinci Code de Dan Brown.
    Les origines mystérieuses de certaines figures fournissent une quatrième catégorie d’énigmes. Spécialiste de l’histoire des femmes sous l’Ancien Régime, Joëlle Chevé s’efforce de comprendre qui était sœur Louise-Marie-Thérèse, une religieuse de couleur, bénédictine au couvent de Moret, près de Fontainebleau, à la fin du règne de Louis XIV, et qui, protégée de Mme de Maintenon, recevait fréquemment la visite de hauts personnages de la Cour. Quant à Napoléon III, s’il était le fils d’Hortense de Beauharnais, était-il celui de Louis Bonaparte, roi de Hollande ? Afin de lever définitivement les doutes émis dès la naissance du second empereur des Français, son biographe, Eric Anceau, professeur à la Sorbonne, s’en remet aux analyses ADN déjà effectuées et dont les résultats mériteraient une contre-expertise, tout en soulignant que « la recherche en paternité de Napoléon III n’a en aucune manière influé sur le cours de l’histoire ».
    Cinquième catégorie d’énigmes : les survivances. Jeanne d’Arc a-t-elle vraiment brûlé sur le bûcher ou a-t-elle réapparu sous les traits de Jeanne des Armoises ? Etat-elle la fille d’Isabeau de Bavière ? Jacques Trémolet de Villers, avocat et auteur d’une édition des minutes du procès de Rouen, démonte les légendes qui ont couru sur la Pucelle. Et que valaient les prétentions de Naundorff et de tous les faux Dauphins qui ont prétendu être fils de Louis XVI et Marie-Antoinette ? L’historien Philippe Delorme expose les conclusions sans appel tirées des analyses ADN effectuées en 2000 sur le cœur de l’enfant-roi mort dans la prison du Temple.
    Quelques vieux secrets d’Ancien Régime représentent la dernière catégorie d’énigmes rassemblées dans ce volume. Jusqu’où allaient les relations entre Anne d’Autriche et Mazarin ? Directeur du Centre historique des archives du château de Vincennes, Thierry Sarmant étudie – avec pudeur – ce lien fait d’amour et de politique. Qui était le Masque de Fer ? Jean-Christian Petitfils, qui a publié un livre sur le sujet, possède une réponse précise. Que dissimulait l’affaire des Poisons (traitée ici par Claude Quétel) qui jeta une ombre sur le Roi-Soleil, ou l’affaire du Collier de la Reine, qui ternit irrémédiablement la réputation de Marie-Antoinette, alors qu’en l’occurrence elle était innocente, comme le rappelle Hélène Delalex, conservateur du patrimoine au château de Versailles ?
    Amateurs de grande histoire ou de petites histoires apprendront beaucoup dans ce livre qui pique l’imagination. A travers ces vingt énigmes se vérifie une grande loi, valable dans le passé comme de nos jours, et qui conservera demain sa pertinence : rien n’est jamais écrit d’avance, car l’imprévu et l’inexplicable peuvent survenir à chaque instant, et la raison pure ne peut tout éclairer, car toute aventure humaine conserve sa part de mystère.

    Jean Sévillia

    Les Enigmes de l’histoire de France, sous la direction de Jean-Christian Petitfils, Perrin / Le Figaro Histoire, 400 pages, 21 euros.

    http://www.jeansevillia.com/secrets-dhistoire/

  • Le dîner du CRIF à 900 euros le couvert déductible d’impôts

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    Comme nous l’avions annoncé, le 7 mars au soir s’est tenu, en présence du président de la république Emmanuel Macron, le 33ème dîner annuel du CRIF. Le lieu ? La pyramide du Louvre. Ça ne s’invente pas…

    Le couvert était facturé 900 euros ! Habilement, le CRIF présente la facture du dîner en signalant que 800 euros seront considérés comme un don ouvrant droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %.  Ainsi, les participants-donateurs peuvent potentiellement déduire du fisc 528 euros. Les contribuables sont de cette manière mis à contribution pour financer la soirée du CRIF.

    Seuls les 100 euros restants correspondent véritablement au prix du repas.

    Mais le vice-président du Crif, Yonathan Arfi, tient à préciser que de nombreuses personnalités (ministres, religieux, diplomates, députés, maires, politiques…) sont invitées et ne versent ainsi pas un centime au bénéfice du CRIF. On verserait presque une larme devant tant de générosité désintéressée.

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    Le dîner du CRIF a été instauré en 1985. «L’ambition de l’organisation créée en 1943 est clairement affichée: il s’agit de porter la voix politique des juifs de France et d’instaurer un dialogue avec les pouvoirs publics. Dès sa création, le Crif a voulu s’inspirer de l’exemple américain de l’American Jewish Committee pour exister en tant que lobby.», lit-on sur le site de la chambre de commerce franco-israélienne.

    «C’est un moment de rencontre et de dialogue entre les institutions juives et les responsables politiques», confirme au Figaro Hervé Mariton, député-maire Les Républicains de Crest (Drôme), et lui-même de confession juive.

  • Résultat des votes allemand et italien : krach en vue !

    Par Marc Rousset

    Le résultat des votes allemand et italien montre que la victoire, en Europe, des droites nationales patriotes et populistes est en vue ! Pas bon du tout pour les profits et les cours de Bourse.

    Madame Merkel estime, à tort, que les États-Unis font fausse route avec le protectionnisme, des taxes douanières américaines de 25 % sur l’acier, de 10 % sur l’aluminium, des représailles chinoises sur le sorgho et le soja américain, des représailles européennes sur les Harley-Davidson, le bourbon et les Levi’s. La nécessaire fin du libre-échange mondialiste, excellente nouvelle pour les peuples et les emplois des pays occidentaux, n’en est pas une pour les Bourses.

    Quant au fonds américain Bridgewater, il a détrôné George Soros. Il vient de miser 22 milliards de dollars sur un krach dans les douze à dix-huit prochains mois. Il estime qu’on est proche de la fin d’un cycle, que le niveau des dettes publiques et privées, des crédits aux ménages aux États-Unis est démentiel, que les entreprises européennes sont très menacées suite à leur exposition aux marchés américains et internationaux. Il spécule donc à la baisse pour la moitié du DAX allemand (7,3 milliards de dollars), 4,5 milliards de dollars pour les entreprises françaises, 3 milliards pour les entreprises italiennes. Enfin, ce fonds a tout particulièrement dans son viseur la Deutsche Bank et les banques italiennes gangrenées par les créances douteuses telles que Intesa Sanpaolo.

    En Italie, nombre de petites banques pléthoriques sont en difficulté. Elles croulent sous des montagnes de créances douteuses, des prêts bancaires souscrits par des entreprises et des particuliers qui ne parviennent pas à les rembourser en raison de la crise économique.

    Les prêts pourris avoisinent les 1.000 milliards d’euros dans les bilans des banques de la zone euro, soit 6,2 % du montant total des prêts, contre 1,3 % aux États-Unis et 0,9 % au Royaume-Uni. Si les banques européennes comptabilisaient les prêts pourris dans leurs comptes à leur juste valeur, le levier d’endettement serait de 23,3 pour le Crédit agricole, 29,0 pour BPCE-Natixis, 38,3 pour BNP Paribas et 38,9 pour la Société générale (autrement dit, 1 euro de capitaux propres pour 38,9 euros d’engagements). La Banque Lehman Brothers avait un effet de levier de 32 lorsqu’elle a fait faillite en septembre 2008.

    De 2000 à 2017, le PIB américain est passé de 10.600 milliards de dollars à 19.300 milliards de dollars, soit une augmentation de 8.700 milliards de dollars, tandis que la dette publique du gouvernement américain augmentait plus vite, pendant la même période, de 15.000 milliards de dollars. 

    Le déficit du gouvernement américain, en 2017, est de 1.200 milliards de dollars, soit plus que le PIB australien. La valeur de l’actif net du gouvernement américain (ses actifs moins les dettes) est de -20,4 milliards de dollars – la faillite totale, donc, pour une société privée. Mais, plus effrayant encore, si l’on tient compte des dépenses futures et des revenus futurs des caisses de retraite et d’assurance publiques américaines, l’actif net du gouvernement américain est dans le rouge pour 50.000 milliards de dollars de plus, soit -70 000 milliards de dollars !

    S’il a fallu des décennies, à la Banque du Japon, pour faire gonfler son bilan jusqu’à 5.000 milliards de dollars, il aura fallu seulement huit ans à la Federal Reserve américaine pour faire bondir le sien à 4.500 milliards de dollars. Les marchés ne sont pas prêts pour le franchissement, par les obligations américaines sur dix ans, du seuil des 3 % et un dollar qui plonge, a déclaré Thomas Buberl, directeur général d’Axa.

    Draghi nous annonce que la BCE ne peut pas stopper ses achats obligataires car les taux du Bund allemand sur dix ans pourraient doubler à 0,79 %, avant de doubler à nouveau et de s’envoler ! Or, à l’automne, les achats devraient normalement cesser et les taux directeurs augmenter.

    De 2007 à 2018, les taux d’emprunts d’État ont dégringolé, en moyenne, de 4,2 % à 0,9 %. Une hausse des taux de 1 % alourdirait la note, pour l’État français, de deux milliards par an, tandis que le cours des obligations baisserait de 10 %. Powell et Draghi font face à la quadrature du cercle pour augmenter les taux. Krach en vue !

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