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  • Dire la vérité…toute la vérité!

    liberte-expression-300x200.jpgDans son journal des idées sur France culture, l’homme de gauche Jacques Munier s’attardait ce matin sur la situation politique chez nos voisins transalpins : «  La campagne d’Italie est d’ores et déjà engagée : en bloquant la constitution du gouvernement Conte, le président (Mattarella) a offert aux partis  antisystème  un argument de poids, illustrant selon eux la thèse du pouvoir téléguidé depuis Berlin et Bruxelles, sourd aux aspirations des peuples. Les sondages de ces derniers jours créditent La Ligue de scores frôlant les 25  %, soit 7 à 8 points de plus que le résultat déjà historique recueilli en mars».  Et M. Munier de relayer  le signal  de détresse humaniste,  lancé dans le quotidien les économistes  par  « Jean-Luc Gaffard et Francesco Saraceno qui  en appellent à un renouveau de la social-démocratie pour contrer le populisme. »   Fidèle à ses obsessions,  l’éditorialiste de France Culture se fait aussi un devoir de de pointer dans la nouvelle donne électorale italienne  le résultat d’une sombre conjuration/conjonction métapolitique rouge-brune citant Alphonse Moura qui  dans le Figarovox « (évoque) la figure de Diego Fusaro,  le philosophe de l’entente Ligue + M5S . Pas très étonnant puisque s’il affiche  une admiration marquée pour (le communiste) Gramsci  il ne dédaigne pas Giovanni Gentile, le philosophe du fascisme. Proche idéologiquement du M5S, il n’a jamais méprisé la Ligue et Salvini et il fut l’élève de Costanzo Preve, passé du marxisme à la question nationale, proche d’Alain de Benoist et de la  Nouvelle Droite , déclarant peu avant sa mort qu’il aurait voté Marine Le Pen en 2012… On peut lire les articles de Diego Fusaro sur le site Le Cercle Aristote. Hostilité à l’Europe de Bruxelles et Berlin (la politique allemande comparée à un «camp de concentration économique ), sur fond de critique de l’impérialisme américain dont l’UE serait devenue  un protectorat. »

    Protectorat qui impose une idéologie multiculturaliste  dont les tenants en France n’ont pas manqué d’instrumentaliser le cas d’un immigré clandestin Malien de 22 ans, Mamoudou Gassama. Avec beaucoup de courage, ce dernier a sauvé samedi à Paris  un enfant d’une chute mortelle en escaladant  avec agilité la façade d’un immeuble du 18e arrondissement. Une divine surprise pour  le lobby  qui tente de nous convaincre que oui, décidément,  l’immigration est bien une chance pour la France.

    Hier,  M.  Gassama a été reçu à l’Elysée  par Emmanuel Macron qui a annoncé  la naturalisation française du  jeune Malien  et son  intégration  prochaine  au sein du corps  des sapeurs-pompiers… dont le responsable de la communication a  précisé qu’il faudrait tout de même qu’il passe les épreuves d’admission  avec succès. Certes, il s’est trouvé des Français sur les réseaux sociaux  pour rappeler que 22 militaires Français sont  déjà morts au Mali dans les opérations visant à libérer ce pays des bandes islamistes  qui y sévissent et que les jeunes Maliens patriotes pourraient exercer leur courage  et leur détermination  dans cette lutte sur le sol de leur pays. Au-delà même des flux de  clandestins, le plupart du temps des hommes jeunes en pleine possession de leurs moyens, en provenance des dizaines de  pays frappés par des conflits de plus ou moins grande intensité,  nous savons aussi que les réfugiés dits économiques sont peut-être encore plus nombreux et que nous ne pouvons pas plus accueillir les uns que  les autres.

    La coupe est pleine et les Français ne comprendraient pas que l’opposition nationale, qui combat résolument l’immigration hors contrôle  dans une France  comptant des millions de pauvres et de chômeurs, ne l’affirme pas pleinement  et sans ambiguïtés. L’inversion des flux migratoires, le regroupement familial non pas sur notre sol mais  dans le  pays d’origine,   restent une urgente nécessité !

    A fortiori quand cette immigration  là, non seulement  coûte aux contribuables  français des dizaines  de milliards  d’euros chaque année, mais génère aussi le mal-être, le déracinement des autochtones, de la  délinquance, un  racisme-anti français et un communautarisme exacerbé. C’est pourquoi Marine a dénoncé ce matin sur radio classique l’« opération de communication de la part d’Emmanuel Macron » autour du cas  de Mamoudou Gassama. Si « ce jeune homme  a fait un acte héroïque » et « mérite probablement la nationalité française » a déclaré la présidente du FN,  « parallèlement, tous ceux qui sont sur notre territoire, qui bénéficient d’un titre de séjour et qui commettent des crimes et des délits (…) devraient de fait se voir déchus de leur droit de rester et se voir expulsés dans leur pays.  »

    Mais est-il encore permis de tirer le signal  d’alarme sans s’attirer les foudres des gardiens du dogme du vivre-ensemble? Le journaliste indépendant britannique Tommy Robinson, cofondateur et  ex  porte-parole du mouvement anti-immigration  English Defence League (EDL) a été arrêté vendredi  à Leeds, dans le comté du Yorkshire. Son crime ? Il  s’était rendu pour un reportage   diffusé en   direct sur Internet devant le tribunal où était jugé les membres des gangs indo-pakistanais coupables de viols de masse sur  de jeunes adolescentes  britanniques de souche , réduites à l’état d’esclaves sexuelles   dans plusieurs villes anglaises –Bradford, Bristol , Derby, High Wycombe,  Manchester, Nelson, Oxford, Rochdale, Sheffield, Telford… 

    Monsieur  Robinson  avait eu le front de poser des questions à deux immigrés présents sur place pour entendre  le verdict de leur procès. Il  a été arrêté pour avoir « causé des troubles ».  Jugé en comparution  immédiate , il a écopé de 13 mois de prison pour «atteinte à l’ordre public » et a été  immédiatement incarcéré  !  Le juge qui a rendu ce verdict a intimé l’ordre à la presse de de ne pas faire état de cette affaire au motif  extrêmement fallacieux que cela pourrait  nuire au bon déroulement du procès à Leeds  des  violeurs-pédophiles  « présumés » !  Les gros médias  britanniques ont rapidement obéi aux injonctions du magistrat….

    Le Royaume-Uni figure en quarantième position  (sur 180 pays) dans le classement mondial de la liberté de la presse 2018 publié par Reporters sans frontières (RSF). Christophe Deloire,   secrétaire général de RSF, réagira-t-il  officiellement pour prendre la défense de Tommy Robinson sachant  qu’une pétition réclamant sa libération  a déjà récolté plus de 335 000 signatures? 

    Fort heureusement  constate Bruno Gollnisch,  les médias libres,  les réseaux sociaux ont porté à la connaissance des Britanniques et des internautes du monde entier  cette atteinte à la liberté d’expression, à la liberté d’opinion  et à la liberté d’informer. Libertés aujourd’hui   cadenassées par l’arsenal législatif mis en place à l’instigation du lobby immigrationniste et des ligues dites antiracistes. Libertés plus que  jamais dans la ligne de mire en France  de la majorité présidentielle au travers la  volonté de la majorité de légiférer, selon la novlangue macroniste,  sur les fausses nouvelles, comprendre de museler les médias alternatifs, dissidents, indépendants.

    https://gollnisch.com/2018/05/29/dire-la-verite-toute-la-verite/

  • Les idéologues du genre, pourtant minoritaires dans l’Education nationale, ont la mainmise totale

    6a00d83451619c69e20224e03d5d03200d-250wi.pngVigiGender a transmis à Jean-Michel Blanquer un rapport sur la diffusion des études de genre au sein des ressources officielles de l’Education nationale mises à disposition des professeurs sur les réseaux CANOPE et EDUSCOL. 

    Un seul exemple : un DVD est conseillé sur CANOPE pour expliquer aux lycéens en SVT pourquoi les femmes sont plus petites que les hommes. Les études de genre ont trouvé la raison : depuis des temps immémoriaux, pour dominer les femmes, les hommes leur ont limité l’accès à certains aliments qui aident à la croissance. Ainsi, de génération en génération, les femmes, sous alimentées, sont devenues plus petites.

    Ce rapport met en évidence qu'au sein des réseaux CANOPE et EDUSCOL, les tenants du genre, pourtant minoritaires dans l’Education nationale, ont la mainmise totale, sans aucun contradicteur, sur les thèmes de l’égalité fille-garçon, la mixité et la sexualité (cf partie 2 du rapport). Cette situation, qui permet une large diffusion du genre auprès des professeurs et des élèves, est contraire au principe de neutralité de l’école, le genre étant un concept idéologique. En effet, le postulat du genre sur lequel se sont développées les études de genre dans les années 70, selon lequel l'identité sexuée ne serait qu'une construction sociale sans aucune influence du corps sexué, est infondé et scientifiquement invalidé (cf partie 1).

    Par ailleurs, une égalité garçon-fille fondée sur le postulat du genre, qui nie la différence sexuelle et son sens anthropologique profond, peut remettre en cause de manière inacceptable l’éducation transmise par les parents et créer des dégâts psychologiques considérables sur les enfants et les jeunes (cf partie 3).

    De nombreux professionnels de l’enfance s’accordent à dire que l’enseignement de l’égalité des filles et des garçons ne doit pas passer par une « déconstruction » des différences généralement constatées, qui a un impact néfaste certain sur leur développement psychologique, mais par une éducation au respect de toute personne et à la compréhension de la différence sexuée.

    De plus, la « lutte contre les stéréotypes » qui est prônée revient à apprendre aux enfants qu’il n’y a finalement aucune norme, « je fais ce que je veux ». C’est anti-éducatif. L’école n’est pas là pour abandonner l’enfant à tous les possibles, comme s’il n’appartenait à aucune histoire, comme si les adultes n’avaient rien à lui transmettre, comme si la culture n’avait aucun sens et nous privait de notre liberté.

    Plus encore, nier les différences entre garçons et filles, en postulant qu’elles sont construites, accroîtra les inégalités réelles entre eux, au détriment des garçons pour ce qui est de l’apprentissage, et de tous pour ce qui est de leur dignité de personne, non réductible à un corps utilisable.

    Enfin, les études de genre mettent en danger non seulement le développement psychique des enfants, mais également l’intégrité physique des adolescents les plus vulnérables, par un accroissement des pensées suicidaires.

    Il est urgent que le gouvernement mette fin à la diffusion des études de genre sur les réseaux officiels de ressources CANOPE et EDUSCOL de l'Education nationale.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/les-id%C3%A9ologues-du-genre-pourtant-minoritaires-dans-leducation-nationale-ont-la-mainmise-totale.html

  • Pourquoi l’organisation d’un « islam de France » pacifique et représentatif est impossible – Sébastien Froment (Les Identitaires)

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    Depuis les années 80 et l’affaire du voile à Creil, la question de la « gestion » de l’islam en France a été une préoccupation constante des différents pouvoirs politiques qui se sont succédés. Au fur et à mesure de l’avancée de l’islamisation, la volonté de faire émerger des interlocuteurs de la communauté musulmane n’a cessé d’être à l’agenda. L’objectif : parvenir à avoir le contrôle de l’islam via des instances supposées être représentatives. Concrètement, ce fut bien souvent une illusion de domestication, au profit d’une soumission quant à elle bien réelle.

    Dès 1999, Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’Intérieur, organise une consultation rassemblant toutes les fédérations musulmanes, les grandes mosquées et certaines personnalités et leur soumit un texte qui ne pouvait « faire l’objet d’une négociation ». Pourtant, devant la bronca suscitée par quelques lignes souhaitant consacrer « le droit de toute personne à changer de religion ou de conviction », Chevènement décida finalement de retirer discrètement le passage polémique à la grande satisfaction des autorités musulmanes, l’UOIF (proche des islamistes des Frères musulmans) en tête.

    En 2003, c’est au tour de Nicolas Sarkozy de vouloir remodeler l’organisation du culte musulman (avec la création d’une nouvelle structure, le CFCM – Conseil Français du Culte Musulman) au prétexte qu’il ne voulait pas d’un « islam en France », mais un « islam de France »… Mais cette volonté d’un islam francisé s’écroule très rapidement : dès la première élection des représentants du CFCM, les islamistes de l’UOIF arrivent en 2e position, devant la Grande Mosquée de Paris et son médiatique recteur Dalil Boubakeur. Par un tour de passe-passe permettant de surmonter ce résultat problématique, c’est néanmoins ce dernier qui obtient la présidence du CFCM.

    Cette ambigüité va contribuer à créer un fossé qui ne va aller qu’en s’accroissant au fur et à mesure des années. L’UOIF marginalisée au sein du CFCM, Dalil Boubakeur décrédibilisé au sein de la communauté musulmane pour sa supposée trop grande proximité avec le pouvoir politique, l’essor du salafisme en dehors du CFCM et la « radicalisation » progressive d’une partie importante des musulmans de France ont contribué à créer une scission entre la base de cette communauté et des dirigeants souvent perçus comme illégitimes ou peu représentatifs.

    Maladroitement, de nombreuses célébrités médiatiques et politiques essayeront de pallier à l’échec du CFCM par la promotion de personnalités, pensant naïvement qu’ils parviendraient à imposer par le haut des représentants à la communauté musulmane. Ce fut tout l’inverse : la mise en avant d’un individu comme l’imam Chalgoumi (dont le parcours est trouble : il fut fiché dans les années 90 pour avoir appelé au djihad dans ses prêches), présenté comme un « imam républicain », quasi-analphabète et ne cessant de dénoncer l’extrémisme islamique fut ressenti comme une forme de trahison, et eut pour conséquence d’accroître encore cette défiance.

    Suite aux attentats de Charlie Hebdo, bien qu’officiellement ces attaques n’aient eu « rien à voir avec l’islam », le gouvernement socialiste se hâta de réformer l’organisation des musulmans de France avec la création d’une Fondation pour l’islam de France. L’objectif était de parvenir à une instance « plus représentative » mais « sans extrémistes ». Soit l’équation impossible à résoudre (d’ailleurs des dirigeants de l’UOIF y participèrent). Car soyons clair : pour qu’elle soit réellement emblématique, une représentation des courants ouvertement salafistes serait nécessaire. Or c’est impossible. Du coup, le serpent se mord la queue.

    Plusieurs groupes salafistes l’ont bien noté. Certains réclament (avec un sens stratégique certain) la fin de l’islam consulaire où les imams sont envoyés par des pays étrangers (Algérie, Maroc et Turquie notamment). « Nous voulons des imams français et des représentants français ! » disent-ils sournoisement. L’objectif est en réalité simplement de prendre le contrôle des mosquées pour en finir avec l’islam « bledard » pas suffisamment salafiste à leurs yeux.

    Pour chaque gouvernement, (et la question se pose actuellement pour le gouvernement de Macron) l’organisation communautaire des musulmans de France est un véritable casse-tête, encore plus aujourd’hui à l’heure du djihad et des attentats islamistes incessants. Auparavant, le pouvoir politique pouvait choisir les représentants de la communauté musulmane, ces derniers montraient patte blanche en chantant les louanges de la République sur les plateaux télé et recevaient en retour des facilités, notamment pour construire des mosquées. Ce n’est plus -autant- possible aujourd’hui. Une méfiance s’est largement répandue au sein de la population française envers ces représentants communautaires au discours qui sonne faux. De l’autre côté, une large part de la communauté musulmane perçoit une partie de ces porte-parole comme des traîtres. L’équation est impossible à résoudre : faut-il intégrer les courants islamistes les plus durs dans des organes officiels et avoir une vraie représentativité des musulmans – mais en leur reconnaissant une légitimité – ou bien les ignorer et n’avoir de fait que des coquilles vides et accentuer le divorce ?

    Sur ce sujet comme sur d’autres, le réel poussera à renverser complètement le paradigme. En effet, dans les termes actuels, résoudre cette problématique de la représentativité des musulmans est impossible. Parce que la solution n’est pas là. La solution n’est pas « islam de France » ou « islam en France » mais islam hors de France ! Plus que jamais, seule la remigration, c’est-à-dire le retour dans leur pays d’origine d’une majorité de musulmans permettra de résoudre toutes ces crises paraissant aujourd’hui insolubles.

    Sébastien Froment

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/

  • Les BlackBlocs, c’est l’intifada des fils à papa

  • Emmanuel Macron s’immisce dans la politique italienne

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    M. Macron confond de toute évidence le mot dictature avec le mot démocratie. Il a déclaré : «Je redis mon amitié et mon soutien au président Mattarella qui a une tâche essentielle à mener, celle de la stabilité institutionnelle et démocratique de son pays, ce qu’il fait avec beaucoup de courage et un grand esprit de responsabilité« . « Courage et esprit de responsabilité » de Mattarella pour avoir privé le peuple italien de sa souveraineté sous l’injonction de l’Oligarchie bancaire ? Très étrange!

    Le président Mattarella a refusé hier le gouvernement formé par la coalition identitaire et souverainiste élue aux législatives italiennes, pour nommer comme premier ministre provisoire le valet du FMI Carlo Cottarelli, (FMI= Fond Monétaire International), le FMI dont la présidente est la française Christine Lagarde.

    Effectivement Mattarella a bien mérité du mondialisme auquel Emmanuel Macron est tout particulièrement attaché, et plus particulièrement de la Haute banque d’où il vient et à qui il doit tout. Car c’est la Haute banque qui dirige l’Union d’une main de fer, sans aucun égard pour la volonté populaire, ainsi que les événements du Grexit l’avaient déjà démontré.

    Réaction

    Néanmoins les chefs de la coalition rejetée arbitrairement sont loin de s’avouer vaincus et entendent bien mener le combat, ainsi que nous le disions précédemment. Soit en obtenant du nouveau Parlement à majorité souveraino-identitaire la destitution du président Mattarella pour avoir "trahi la Constitution"Soit en renforçant leur majorité commune ou séparée, lors des élections législatives que le président sans majorité, nommé par Matterella, devra organiser, au plus tôt en août, au plus tard début 2019.

    Or, suivant la constitution italienne le Président de la république ne peut être destitué qu’en cas de trahison de la Constitution, ce que le Cour constitutionnelle devra apprécier, mais ses membres sont désignés par plusieurs organes différents dont certains relèvent des anciens élus et d’autres d’organes sont en lien avec les banques… En ce qui concerne de nouvelles élections législatives qui est le scénario le plus probable, même si la Ligue a le vent en poupe dans les sondages et si le M5S reste très haut, il faudra s’attendre à ce que le Système ne recule devant rien pour les diaboliser en effrayant les électeurs par divers biais.

    Quoiqu’il en soit, par ce truchement, Mattarella a fait gagner de six mois à plus d’un an aux Oligarques qui mènent l’Union à Bruxelles à travers la Commission.

    Satanique Euro

    Le gros handicap de la majorité législative eurosceptique qui s’est dégagée des urnes en Italie c’est l’euro. Comme la France, l’Italie a malheureusement troqué sa monnaie souveraine contre cette monnaie tutélaire qui coiffe la souveraineté des pays qui s’y sont soumis. En Grèce Tsipras et les Grecs ont cédé à l’Oligarchie des banques parce que celle-ci avait fermé d’autorité leurs guichets, laissant le peuple sans aucun accès à ses comptes bancaires. La même chose pourrait arriver en Italie ou en France. Cela n’a pas pu se produire en Grande-Bretagne contre le Brexit parce que celle-ci n’avait pas adhéré à l’euro.

    Voir aussi: Le président italien refuse l’équipe gouvernementale anti-système. Di Maio veut engager la destitution du président.

    http://www.medias-presse.info/emmanuel-macron-simmisce-dans-la-politique-italienne/92485/

  • Ramadan : police de la charia en France

    6a00d83451619c69e20223c84eb34e200c-800wi.jpgDeux Afghans ont été interpellés mercredi à Dijon soupçonnés d'avoir agressé dans un train une femme de 33 ans dont ils jugeaient la tenue trop décolletée en période de ramadan.

    Les deux hommes sont des demandeurs d'asile. Ils auraient insulté la jeune femme, une Dijonnaise d'origine égyptienne, et l'auraient poussée pour qu'elle décroise ses jambes. Les deux auteurs présumés auraient également voulu faire descendre la victime du train.

    Si l'on suit la jurisprudence Mamoudou, on régularise les sauveurs d’enfants et on expulse les délinquants et les criminels étrangers ?

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mai 68 • LʼEmpire U.S. contre-attaque [3]

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     Irving Brown

    Par Rémi Hugues 

    Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.

    À l’intérieur de l’hexagone, les principaux relais des États-Unis étaient la Section française de l’Internationale ouvrière (S.F.I.O), le syndicat Force Ouvrière (F.O.), l’Union nationale des étudiants de France (U.N.E.F.) et l’extrême-gauche, c’est-à-dire maoïstes et trotskistes. 

    La S.F.I.O. 

    Le parti politique fondé par Jean Jaurès et Jules Guesde, ancêtre du Parti socialiste, devient, au moment de la Guerre froide, un allié important des États-Unis. « En 1947, la SFIO rallie l’avant-garde de l’anti-soviétisme. Elle devient et restera tout au long de la guerre froide un fidèle partenaire de Washington et de ses services secrets. »[1] L’aide américaine destinée aux alliés européens, appelée plan Marshall, sert notamment à renflouer ce parti, et en particulier son journal, fondé par Léon Blum, Le Populaire. C’est le Free Trade Union Congress (F.T.U.C.) qui est chargé d’assurer ce financement occulte. « Depuis la Libération, certains journaux français ne survivent que grâce aux subsides du plan Marshall. En particulier ceux du groupe de presse socialiste de la SFIO. Le FTUC […] a versé 20 000 dollars au Populaire »[2].

    Un Américain a été l’éminence grise et, surtout, le mécène des socialistes français durant l’après-guerre : Irving Brown, comme le souligne Frédéric Charpier : « La SFIO sait ce qu’elle doit au mouvement ouvrier juif, mais aussi à Irving Brown, qui a levé pour Le Populaire, auprès des banquiers Rothschild, 3 millions de francs. »[3] Irving Brown est un « juif libre-penseur »[4] qui est né à New York le 18 novembre 1911 et qui est décédé à Paris le 10 février 1989. Son père était un syndicaliste, le « responsable local des chauffeurs livreurs de lait affiliés aux syndicats des camionneurs de lʼAFL »[5]. Irving Brown « a fait ses classes dans les syndicats de l’automobile et du transport routier, où le secrétaire de lʼAssociation internationale des travailleurs de l’électricité (IBEW), Joseph Keenan, le repère. Devenu un homme clé du War Production Board (Bureau de la production de guerre, créé en 1942 pour assurer l’approvisionnement des industries de guerre), ce dernier introduit Brown dans la place et en fait son assistant, en juin 1943. »[6] Ayant également caressé l’espoir de devenir une star du baseball et étudié l’économie à la New York University, en octobre 1945 il part à Paris, « où lʼAFL a ouvert un bureau permanent dans le but de combattre plus efficacement l’influence communiste. »[7] Celui qu’en Italie on surnomme Scarface, en référence au  célèbre racketteur fasciste américain, est « en fait un véritable ʽʽagent itinérant de la CIAʼʼ opérant sous la couverture de la puissante AFL »[8]. Frédéric Charpier indique à cet égard qu’Irving Brown « sera de toutes les opérations spéciales de la CIA conduites en France durant la guerre froide »[9].

    Il fait notamment partie de ceux qui ont fondé le groupe Bilderberg, cette coterie visant au renforcement de l’alliance entre les États-Unis et l’Europe, et non dans une moindre mesure à la création d’une instance gouvernementale unique à l’échelle mondiale – la fameuse gouvernance globale –. « Pendant la guerre froide, ce cercle a joué un rôle fondamental dans les coulisses de la politique internationale, s’employant au rapprochement américano-européen et œuvrant tout spécialement à l’unification de l’Europe face à lʼʽʽexpansion soviétique.ʼʼ »[10] De plus, « [s]es rencontres annuelles se dérouleront le plus souvent dans de grands hôtels aux quatre coins du monde, comme à Barbizon (France) en 1955, à Yesilköy (Turquie) en 1959, à Woodstock (États-Unis) en 1971, à Megève en 1974 ou à Athènes en mai 2009. […] Le groupe Bilderberg a sans doute pris sa part après-guerre dans l’homogénéisation des élites politiques, patronales et médiatiques des États de l’Alliance atlantique, avant d’être éclipsé dans les années 1960 et 1970 par le CFR (Council on Foreign Relations) et la ʽʽTrilatéraleʼʼ. »[11]

    La France a peut-être été le premier pays à accueillir la tenue de ce type d’événement très spécial. « C’est à Paris, le 25 septembre 1952, que se tient une des toutes premières réunions du groupe. Elle se déroule chez le baron François de Nervo, un ami d’Antoine Pinay, alors président du Conseil. »[12] En réalité il est difficile d’en être certain.

    Cette organisation est en effet née dans le secret le plus total. « ʽʽLes séances de ce groupe ont toujours lieu à huis clos ; les assistants ne font aucune déclaration et il n’y a pas de communiqué partiel ou final.ʼʼ Lié aux services américains, financé secrètement par la fondation Ford, le groupe a été baptisé ʽʽBilderbergʼʼ après avoir tenu en mai 1954 une réunion à l’hôtel Bilderberg dʼOosterbeek, en Hollande. Assistaient à cette grande messe européenne secrète plus d’une centaine d’universitaires, de banquiers, de politiciens, de diplomates, de hauts fonctionnaires internationaux, ainsi que l’inévitable Irving Brown. […] Naturellement, le groupe Bilderberg a ses correspondants français. Le plus éminent d’entre eux, associé dès le début à l’entreprise, est Guy Mollet, le patron de la SFIO. »[13]

    Guy Mollet n’est pas le seul dirigeant socialiste à verser dans l’atlantisme. C’est aussi le cas de François Mitterrand. Celui qui a réussi à mettre le Général en ballottage lors de l’élection présidentielle de 1965 est à la tête d’un parti qui gravite autour de la S.F.I.O., la Fédération de la Gauche démocratique et socialiste (F.G.D.S.). « ʽʽL’ambassade avait des relations très étroites avec les socialistes, notamment François Mitterrand et ses prochesʼʼ, confirmera William Weingarten, conseiller américain en poste à Paris de 1966 à 1968. Dès la fin des années 1950, l’ancien ministre de la IVème République a fréquenté quelques émissaires américains »[14], note Vincent Nouzille. Il se saisit des événements de Mai 1968 pour se poser en recours en cas de défaillance du pouvoir. Et ce avec le soutien américain : le département d’Etat se met à rêver de la formation « d’une coalition de centre-gauche (Mendès France, Mitterrand, Mollet, Defferre), ʽʽplus positive, moins grandiose et plus en consonance avec la politique américaineʼʼ […]. Les préférences américaines en faveur du centre-gauche sont clairement exposées. »[15]   (Dossier à suivre)    

    [1]  Frédéric Charpier, La CIA en France. 60 ans dʼingérence dans les affaires françaises, Paris, Seuil, 2008, p. 28.

    [2]  Ibid., p. 99.

    [3]  Ibid., p. 101.

    [4]  Ibid., p. 31.

    [5]  Frédéric Charpier, « De la Synarchie à lʼénarchie » in Benoît Collombat, David Serveny (dir.), Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours, Paris, La Découverte, 2009, p. 68.

    [6]  Idem.

    [7]  Frédéric Charpier, La CIA en France..., op. cit., p. 39.

    [8]  Ibid., p. 32.

    [9]  Frédéric Charpier, « De la Synarchie à lʼénarchie » in Benoît Collombat, David Serveny (dir.), Histoire secrète du patronat, op. cit., p. 70.

    [10]  Frédéric Charpier, « Groupe Bilderberg, Siècle et clubs anti-communistes : les lieux discrets de pouvoir de lʼélite patronale », in  Benoît Collombat, David Serveny (dir.), Histoire secrète du patronat..., op. cit., p. 84.

    [11]  Ibid., p. 84-85.

    [12]  Frédéric Charpier, La CIA en France..., op. cit., p. 185.

    [13]  Ibid.

    [14]  Vincent Nouzille, Des secrets si bien gardés. Les dossiers de la Maison-Blanche et de la CIA sur la France et ses présidents (1958-1981), Paris, Fayard, 2009, p. 218.

    [15]  Ibid., p. 215. 

    L'ouvrage de l'auteur ...

    (Cliquer sur l'image)

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    Retrouvez les articles de cette série en cliquant sur le lien suivant ... 

    Dossier spécial Mai 68

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/05/27/mai-68-l%CA%BCempire-u-s-contre-attaque-3-6054861.html

  • Mamoudou, l’incroyable récupération, par Caroline Parmentier

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    Il y a deux incroyables récupérations dans cette affaire. La façon dont Mamoudou, Malien sans papiers, a grimpé comme un… disons comme une araignée, de balcon en balcon, pour attraper un enfant suspendu dans le vide. Et la façon dont on nous explique que tous les migrants sont des héros et des chances pour notre pays. Et là, pas de « pas d’amalgame » qui tienne.

    Comment cet enfant de 4 ans s’est-il retrouvé suspendu par les mains dans le vide au 4e étage en l’absence de ses parents ? L’affaire reste à préciser. Son père a été placé en garde à vue. Toujours est-il que Mamoudou Gassama, 22 ans, a découvert la scène alors qu’il se rendait dans un bar pour suivre la finale de la Ligue des champions et, n’écoutant que son courage, a escaladé les balcons de la façade de l’immeuble avec une rare agilité, agrippant l’enfant par le poignet pour le remettre sain et sauf à ses voisins.

    Aussitôt une vague de jubilation s’est emparée des médias et des politiques. Mais aussi d’indignation : comment cet homme n’a-t-il pas encore ses papiers, sa naturalisation, c’est scandaleux, inimaginable, intolérable. Des pétitions circulent. Ahurissante interview de Jean-Jacques Bourdin lundi à 8 h 10 qui reçoit Mamoudou et son frère sur RMC. Bourdin quasiment en larmes, tout tremblant d’adoration, en remettant des louches et des louches sur la légende Mamoudou, le conte de fées pour enfants. Mamoudou (Mahomet chez les musulmans d’Afrique occidentale) est un migrant sans papiers arrivé du Mali il y a quelques mois sur un bateau de migrants. Et Bourdin raconte à sa place : « Vous avez eu peur, Mamoudou, vous avez eu faim, vous avez eu froid, vous étiez serré non ? Aujourd’hui vous avez sauvé un enfant, tout le monde vous aime, tout le monde est fier de vous, on va vous trouver un travail, on va vous naturaliser. »

    Enfin un héros selon leurs vœux. Ils en ont enfin trouvé un. Mamoudou devait être reçu dès lundi matin par Emmanuel Macron à l’Elysée. Anne Hidalgo l’a appelé personnellement et a twitté pour saluer son « geste héroïque » assurant que la ville de Paris aurait évidemment à cœur de le soutenir dans ses démarches pour s’établir en France (Anne Hidalgo ne twitte jamais quand un migrant est responsable d’un viol, d’une agression ou d’un vol).
    « Ceux qui crachent sur les migrants à longueur de journée »…

    Plus précis encore, Ian Brossat, adjoint communiste en charge du logement et de l’hébergement d’urgence, a adressé un « avis à ceux qui crachent sur les migrants à longueur de journée » : « Je n’imagine pas que Gérard Collomb le mette en centre de rétention. […] Nos quartiers, c’est aussi ça ! Quand on sait les propos qui sont tenus parfois sur les sans-papiers, ça permet un peu de réalité dans ce débat. »

    La réalité des migrants c’est ça. Ils sont comme ça ! Tous. Ils arrivent par bateaux entiers pour sauver nos enfants. A qui pensent-ils faire gober ça ? Eux qui dissimulent volontairement les agressions sexuelles de masse, qui trafiquent et qui « bobardent » à longueur d’années au service de leur idéologie. Dans un pays normal, Mamoudou serait le seul naturalisé en raison de son acte héroïque en effet. Et les dizaines de milliers de clandestins et de faux refugiés dont les associations exigent qu’ils soient « tous régularisés » seraient renvoyés chez eux.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 28 mai 2018

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