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  • Un score formidable pour la Ligue en Toscane, par Pierre Malpouge

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    9143-p1.jpgDimanche, lors du second tour de municipales partielles, les villes de Pise, Massa, Sienne et beaucoup d’autres villes qui étaient des bastions historiques de la Toscane dite « rouge » sous la férule du Parti démocrate (PD), ex-Parti communiste italien, et ceci depuis 70 ans, ont changé de cap et seront désormais administrés par la droite nationale – la Ligue – de Matteo Salvini et de ses alliés.

    Un changement radical, un revirement vertigineux. Un raz de marée insufflé par Matteo Salvini, le nouveau ministre de l’Intérieur dont le discours de fermeté face à l’invasion migratoire a conquis un électorat excédé de voir débarquer sur ses côtes toute la misère du monde et exacerbé par l’insécurité – mais aussi par la crainte de voir « leur cadre de vie et leur identité nationale menacés par les étrangers, les migrants et les Roms », comme a expliqué Matteo Salvini, accusant au passage les ONG humanitaires d’être « complices des trafiquants [passeurs] » – qui organisent l’acheminement de ces milliers de migrants. Un électorat d’autant plus excédé qu’il se sent, se sait, abandonné par une Europe (« le souk de Bruxelles », dixit Matteo Salvini) désormais en pleine implosion face à cette crise migratoire et à ce que ses dirigeants actuels appellent la « montée des populismes ».

    En moins de quatre mois, Matteo Salvini est parvenu à montrer la voie et à renvoyer dans les cordes, dans l’ensemble du pays, les sociaux-démocrates du PD (même Le Monde ne peut que le reconnaître). Un Parti démocrate qui va de défaites écrasantes en défaites de plus en plus cuisantes. Le Mouvement 5 Etoiles, qui se veut non conformiste et ni à gauche ni à droite, allié de la Ligue pour la conquête du pouvoir à l’échelle nationale, semble souffrir lui aussi des victoires successives de la Ligue, des victoires de plus en plus nettes. En Sicile, le recul du Mouvement 5 Etoiles est spectaculaire. C’est une coalition locale conduite par Fratelli d’Italia (mouvement classé à l’extrême droite de l’extrême droite, par nos commentateurs politiques !) qui a supplanté le M5S à Raguse, chef-lieu de province, que son fondateur, Peppe Grillo, considérait pourtant comme un « modèle » de gestion populiste.

    Une voix qui porte jusqu’en Libye

    Un succès national et une voix qui porte au-delà des côtes italiennes.

    Lundi, c’est un Matteo Salvini omniprésent qui s’est déplacé en Libye où il a rencontré les autorités libyennes et constaté que celles-ci font bien leur travail. Quant à la création de centres de regroupement (hotspots) des candidats à l’émigration en Libye, Matteo Salvini, estimant que la Libye et l’Italie « ont un problème commun, avec l’immigration illégale et les intérêts criminels des trafiquants », a affirmé qu’ils devraient être installés « au sud de la Libye pour éviter que Tripoli ne soit congestionné, comme l’Italie ».

    Des propos offensifs contre la submersion migratoire qui se sont transformés en succès diplomatique pour Matteo Salvini auprès des autorités libyennes, ces dernières refusant désormais « catégoriquement » la proposition de la Commission européenne d’installer des « hotspots » dans les « pays de passage ». Une identité de vue entre Rome et Tripoli, notamment sur ce que l’on pourrait appeler les « trafiquants d’ébène » qualifiés de « bandes criminelles dangereuses » par Ahmed Miitig, Vice-Premier ministre libyen.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 28 juin 2018

    https://fr.novopress.info/211398/un-score-formidable-pour-la-ligue-en-toscane-par-pierre-malpouge/

  • Passé Présent n°201 – Ils ont tué le tsar : Les bourreaux racontent

    – Le mystérieux voyage de La Pérouse, à l’occasion du nouveau spectacle éponyme au Puy du Fou.
    – Nicolas Ross présente son ouvrage “Ils ont tué le tsar… : Les bourreaux racontent” à l’occasion des 100 ans de l’assassinat de Nicolas II et de sa famille.

     
  • La réduction des dépenses est mal partie

    6a00d8341c715453ef022ad356792a200c-320wi.jpgNous nous rapprochons du premier anniversaire de l'audit des finances publiques réalisé par la Cour des comptes, au début du mandat présidentiel. Officiellement demandé par le nouveau Premier ministre Édouard Philippe, ce rapport lui avait été remis le 29 juin 2017. Les conclusions semblent aujourd'hui bien oubliées.

    Elles se présentaient pourtant de manière accablante.

    Laissons la parole aux magistrats financiers : "Les constats effectués par la Cour font apparaître l’importance des éléments d’insincérité contenus tant dans le projet de loi de finances soumis à la représentation nationale à l’automne 2016 que dans le Programme de stabilité transmis à la Commission européenne en avril 2017".

    Éléments d’insincérité ? Bigre…

    La présidence Hollande, le gouvernement Cazeneuve et l'administration de Michel Sapin avaient en fait creusé, et tenté de camoufler, un trou d’une dizaine de milliards d’euros. L'ensemble du déficit des comptes publics largement supérieur aux fameux 3 % du PIB convenus solennellement, 25 ans plus tôt, au moment du traité de Maastricht.

    Les conclusions de cet audit administraient, à vrai dire, un camouflet politique majeur pour l’ancien gouvernement. Il était tout simplement accusé d'avoir produit un faux bilan. Dans le secteur privé cela tombe sous le coup de l'article L-242-6 du Code de commerce : "Est puni d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 375 000 euros le fait pour (…) le président, les administrateurs ou les directeurs généraux d'une société anonyme de publier ou présenter aux actionnaires, même en l'absence de toute distribution de dividendes, des comptes annuels ne donnant pas, pour chaque exercice, une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice, de la situation financière et du patrimoine, à l'expiration de cette période, en vue de dissimuler la véritable situation de la société."

    Une telle rigueur ne se conçoit pas s'agissant de la classe politique. Les Français ne sauraient être considérés comme de véritables actionnaires de leur pays, gestionnaires de leur prétendue démocratie, propriétaires des deniers publics.

    Au lendemain de ces révélations, toutefois, on renforçait le discours qui, entre 2006 et 2012 s'était revendiqué de la Révision générale des politiques publiques. Le sigle de cette RGPP visait en fait à rogner tant soit peu les dépenses dans un contexte technocratique et administratif. Ceci donna lieu à partir de juin 2011 à un exercice de pugnacité particulièrement observable dans les interventions de la secrétaire d'État au budget du gouvernement Fillon. Mme Valérie Pécresse, faisait également office de porte-parole d'un gouvernement tétanisé par la perspective d'une baisse de sa précieuse notation par Moody's et Standard & Rich. La crainte du seigneur, nous enseigne la Bible, est le commencement de la Sagesse[1].

    Ce 21 juin 2018, 360 jours après l'audit précité, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, appelait à son tour l’exécutif à "saisir la chance" dont jouirait, dit-on, la France. Il s'agirait à l'entendre "d'améliorer l’efficacité de la sphère publique". Et nos technocrates pressent dès lors le gouvernement d’agir sur la baisse des dépenses publiques.

    La question que l'on évite soigneusement de laisser poser reste cependant pourquoi le parti dépensier l'emporte toujours, dans le cadre de nos institutions si parfaites, sur celui de la modération budgétaire.

    Cette primauté engendre des conséquences dramatiques au plan national. Les gaspillages étatistes s'effectuent en dernière analyse au détriment des fonctions régaliennes de sécurité des citoyens, de défense des frontières et d'administration de la justice.

    Ainsi, dans sa Lettre d'information du 17 mars[2], l'Association de soutien à l'armée française pouvait-elle donner cette triste illustration : "Imaginons, écrivait l'Asaf, que tout l’argent gaspillé en pure perte par l’État ait été affecté au budget de la Défense plutôt que dilapidé dans des projets mal pensés, mal conduits, sans cesse reportés et, en définitive, ruineux. L’écotaxe abandonnée en 2016 après sept reports et deux suspensions, aura coûté aux contribuables français 1,2 milliard d’euros, en particulier pour dédommager l’entreprise Ecomouv contrainte de licencier 190 employés embauchés pour percevoir cette taxe. Oui, vous avez bien lu : 1,2 milliard d’euros soit, au choix, 1/3 de porte-avions, 1, une frégate FREMM et demi, 11 avions Rafale, entre 31 et 41 hélicoptères Tigre selon la version, 60 hélicoptères NH 90 ou… un million de fusils d’assaut HK 416."[3]

    Voilà ce que les fantaisies de la gestion politicienne démagogique retirent à nos soldats en moyens de défense.

    Le même raisonnement s'applique, hélas, à notre magistrature ou à nos services de police et de gendarmerie.

    De mon petit livre paru en 2012[4],je ne retire absolument rien. Mais je voudrais ajouter un développement. Il me paraissait alors, une évidence. Et je laissai au lecteur le loisir d'en tirer lui-même les leçons, du point de vue civique et, osons le dire, patriotique.

    Dans une telle perspective, il ne saurait être question de diminutions des dépenses sans recentrage du périmètre de la gestion dite publique, c'est-à-dire politicienne et administrative. Un exemple éclatant de l'erreur étatique nous en a été offert, – ou plus exactement vendu car il a coûté très cher, – avec la réforme constitutionnelle de 1996 destinée à étayer juridiquement le plan Juppé de 1995 et jusqu'aux ordonnances Barrot de 1997.

    Au système vague et mou de la sécurité sociale cogérée, tant bien que mal, entre syndicats et corps médical depuis 1945, on a substitué un pilotage rigoureux par le ministère des finances. Celui-ci se situe désormais dans le cadre d'une loi de financement étatique plus volumineuse que le budget de l'État lui-même. C'est désormais l'État qui fixe ainsi les dépenses de santé. On a voulu et on a créé la médecine sans médecins. Ce beau succès conduisait au tout-hôpital. On en mesure aujourd'hui les ravages, au bout de 20 ans, sans en comprendre les causes.

    Voilà pourquoi la dépense publique française absorbe aujourd'hui encore 56,5 % du PIB, c'est-à-dire largement plus de la moitié de la richesse créée par le travail des Français.

    Et voilà pourquoi cette part ne semble pas destinée à baisser dans un avenir prévisible.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    6a00d8341c715453ef022ad37c6d39200d-120wi.jpg[1] Proverbes 1,7.
    [2] cf. Lettre n°18-03 du 17 mars 2018 Un budget de rêve
    [3] Ces chiffres représentent des ordres de grandeur, en valeur 2017, parfaitement fiables. Porte-avions à propulsion classique : 3 milliards d’euros ; frégate multimissions FREMM : entre 800 millions et un milliard d’euros ; avion Rafale : 110 millions d’euros ; hélicoptère Tigre version appui destruction (HAD) : 38 millions d’euros - version appui protection (HAP) : 29 millions d’euros ; hélicoptère de transport NH90 : 20 millions d’euros ; équipement Félin du fantassin : 42 000 euros ; fusil d’assaut HK 416 : 1 200 euros. 
    [4] Cf. "Pour une Libération fiscale" par JG Malliarakis. Ce petit livre bleu, en réponse au petit livre rouge intitulé par Piketty "Pour une révolution fiscale", peut encore être commandé sur le site de l'éditeur.

    http://www.insolent.fr/

  • D’après le docteur Micron, je serais un lépreux…

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    Pieter Kerstens

    Tel est le diagnostic établit par le Président de la République Française, au constat que de plus en plus d’électeurs en Europe donnent leur voix aux partis « populistes » et qu’ils tournent le dos aux forces « progressistes » et aux bienfaits du mondialisme.

    Et la vindicte présidentielle s’est abattue sur le ministre italien de l’Intérieur quand Matteo Salvini avait déclaré que l’Aquarius, transportant 630 immigrés clandestins, ne pourrait en aucun cas accoster dans un port italien. Quelques jours plus tard on entendait un discours élyséen nauséabond reprenant l’image de « la lèpre nationaliste », réel danger pour nos enfants.

    Sous la VRépublique, les ministres de l’Intérieur successifs, de Raymond Marcellin à Brice Hortefeux, de Gaston Defferre à Gérard Collomb, en passant par Pierre Joxe ou Nicolas Sarközy (2 fois), TOUS ont combattu les mouvements nationalistes coupables à leurs yeux de défendre les racines de notre civilisation, notre identité européenne, nos coutumes, nos lois et nos traditions.

    Depuis fort longtemps, les procès multiples et les interdictions ont accablé notre famille politique alors que les fauteurs de troubles gauchistes ont été curieusement épargnés, à quelques organisations près…

    Mes camarades d’Ordre Nouveau et moi-même avions organisé le meeting du 21 juin 1973 à la Mutualité sur le thème « Halte à l’immigration sauvage ». Et les médias, les pourriticards de tous bords nous ont traités de « racistes », de « fascistes » et de « nazis ». Pourtant, les inspecteurs des R.G présents dans la salle ont tous confirmé au ministre de l’Intérieur, Raymond Marcellin, qu’ils n’avaient jamais entendu un propos raciste dans les différents discours. 

    C’est après une campagne de presse haineuse et mensongère contre Ordre Nouveau, par les laquais du mondialisme comme Thierry Pfister du « Monde » ou comme Maurice Clavel dans « le Nouvel Obs », soutenus par les ministres Pierre Messmer, Jean Taittinger et Bernard Stasi, que la dissolution d’O.N est prononcée le 28 juin 1973.

    Le Régime n’a pas changé de stratégie quatre décennies plus tard : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ».

    Alors OUI, nationalistes de tous les pays, unissez -vous, afin de combattre les collaborateurs du Nouvel Ordre Mondial et réels complices de l’immigration sauvage.

    A la longue, il est quand même délicieux de constater que la réalité dépasse aujourd’hui les utopies et les rêves de tous ceux qui nous ont imposé les mythes de la société « multiculturelle » et « pluriethnique », que ce soit à Stockholm avec Olof Palme, où à Madrid avec Felipe Gonzales, ou encore à Bruxelles avec Wilfried Martens et à Paris sous la présidence de François Mitterrand.

    Comme l’ont reconnu Merkel, Cameron et Sarközy depuis septembre 2010, cette idéologie du melting-pot à tous les étages a été un véritable échec (« le multikulti a échoué, totalement échoué ») et le commun des mortels peut aujourd’hui contempler le désastre et la réelle catastrophe engendrée par cette immigration/colonisation, imaginée, planifiée et imposée par les laquais du mondialisme au prétexte fallacieux d’être l’unique recours et la seule solution au déclin démographique européen. Comme s’il n’existait aucun stimulant à la relance de la natalité…

    La médiocratie a pris le pas sur le mérite et la corruption gangrène tous les esprits.

    En mars 2000, des technocrates imbéciles avaient rédigé un rapport de l’ONU intitulé « migrations de remplacement : une solution aux populations en déclin et vieillissantes ».

    Joseph Chamie, directeur de la population de l’ONU, avait déclaré que la seule solution pour maintenir les grands équilibres socio-économiques, à commencer par le financement des retraites, était un appel massif à la main d’œuvre immigrée et que les besoins globaux des pays européens se chiffraient à 160 millions d’étrangers supplémentaires à l’horizon 2025.

    18 ans plus tard, on peut en tirer les conclusions et affirmer que les chefs d’Etat et de gouvernement de notre continent sont les responsables d’une invasion d’individus qui ne s’intègrent pas dans notre société et ne souhaitent nullement s’assimiler à nos coutumes, nos traditions et nos valeurs. Leur principale motivation, à part quelques exceptions, était de pouvoir gagner chez nous sans travailler, 10 fois plus que dans leur pays d’origine en travaillant ; et que l’on ne me raconte pas que les immigrés maghrébins de la 3ou 4génération sont un exemple de conscience professionnelle, d’assiduité aux études ou d’honnêteté. Et s’ils ne sont pas contents, qu’ils s’en aillent... tous !

    Mais quels exemples les Etats (du Nord au Sud de l’Europe) ont-ils donc montré à ces immigrés venus d’ailleurs ? Partout, nos pourriticards ont fait preuve de laxisme, d’angélisme, de lâcheté et de décadence, face aux forces du capitalisme apatride et aux lobbies du libéralisme cosmopolite.

    Ils ont tout cassé et tout abandonné. La corruption et le vice se sont partout infiltrés. Ils livrent nos citoyens à la décadence et à la ruine de notre civilisation. Il n’y a plus de morale. Alors pourquoi faudrait-il s’étonner des bataillons de volontaires fanatiques qui partent sur les fronts du Djihad ? Lorsqu’une société accepte les ukases d’une minorité, sans protestations ni manifestations alors, comme à Paris c’est « vélo pour tous et voiture pour personne ».

    Idem pour les motivations des 18-25 ans : le drapeau français et les valeurs qui s’y rattachent ?

    Le courage, la fidélité, la famille, l’abnégation, la patrie, l’honneur ou encore la ténacité ?

    Et si le petit prof arrogant de l’Elysée me considère comme un nationaliste lépreux, il va falloir qu’il me fournisse une crécelle… alors qu’il y a déjà 45 ans, mes camarades et moi avions sonné le tocsin !

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  • On ne demande pas à la diplomatie de faire du moralisme

    6a00d83451619c69e2022ad37c5e16200d-250wi.pngDe Ligne droite :

    "La diplomatie française introduit souvent dans son discours une dimension affective et moralisatrice qui peut conduire à des impasses quand ce n’est pas à des désastres. Ligne droite estime que la France doit renoncer à cette pratique et fonder son action diplomatique sur quelques principes rationnels et légitimes, comme le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

    Quand il s’agit de traiter avec des pays extérieurs au monde occidental, le discours de la diplomatie française semble en effet s’apparenter à un prêche plein de bons sentiments. Tout se passe comme si la principale préoccupation de la politique extérieure de la France était de s’assurer que les pays du monde respectent les droits de l’homme, appliquent les principes de la démocratie et suivent les préceptes de la pensée unique. À chaque visite officielle, le chef d’État ou de gouvernement soupçonné de ne pas être en règle a droit à des remontrances largement orchestrées par les médias. Des remontrances au demeurant inversement proportionnelles à la puissance du pays en question. La Chine sera traitée avec prudence, la Russie avec impertinence et l’Égypte avec outrecuidance.

    Ligne droite estime que cette attitude moralisatrice est à la fois illégitime et contraire aux intérêts de notre pays. A quel titre en effet le président de la République française s’arroge-t-il le droit d’interférer dans les affaires intérieures d’un autre pays ? La France n’est pas comptable du monde et les dirigeants de notre pays n’ont de devoirs qu’envers les Français.

    De surcroît, pareille attitude se révèle préjudiciable à la réputation de notre pays car elle lui attire des inimitiés. C’est en effet cette posture, d’ailleurs commune à tous les pays occidentaux, qui explique en grande partie l’animosité des pays émergents à l’égard de l’Europe et des États-Unis. La haine de l’Occident trouve sans doute sa source dans la colonisation, mais elle est aujourd’hui ravivée par la prétention insupportable des Européens à vouloir imposer au monde entier leur modèle politique et leurs principes juridiques.

    Cette obsession moralisatrice de la politique étrangère française et occidentale est encore plus dangereuse lorsqu’elle ne se limite pas aux objurgations et qu’elle débouche sur l’ingérence et parfois même sur l’ingérence armée. On l’a vu de façon tristement spectaculaire en Libye. Le dictateur qui dirigeait ce pays d’une main de fer et y faisait régner l’ordre a fini par être considéré à Paris et dans d’autres capitales occidentales comme décidément trop offensant pour la doxa des droits de l’homme. La France et la Grande-Bretagne sont donc intervenues directement pour provoquer sa chute. Résultat : la Libye a sombré dans l’anarchie, les conditions de vie des habitants se sont terriblement dégradées et le pays s’est ouvert à tous les passeurs qui organisent la déferlante des migrants vers l’Italie et vers l’Europe.

    En voulant imposer la démocratie dans le monde, la France et les pays occidentaux, tel Gribouille, aggravent les difficultés des autochtones et créent une situation qui se retourne contre eux.C’est ce scénario qui s’est joué en Syrie, mais aussi en Irak. À chaque fois les conséquences ont été calamiteuses, mais personne ne semble en tirer les conséquences. Les médias qui poussent nos gouvernants à agir de cette façon ne semblent jamais gênés par l’absurdité des situations qui en résultent. Ils dénoncent le dictateur un jour, ils dénoncent le chaos qui le remplace le lendemain, puis ils dénoncent les organisations terroristes qui en sont le fruit le jour d’après, en une série de condamnations moralisatrices qui ignorent la cascade de causes et leur propre responsabilité dans cet enchaînement.

    Une politique étrangère digne de ce nom ne peut se fonder sur des comportements aussi immatures. C’est pourquoi Ligne droite considère que la politique étrangère de notre pays doit reposer sur un grand principe, celui du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. La France doit donc proscrire toute ingérence et afficher publiquement une attitude de respect à l’égard des autres nations, respect de leur indépendance, respect de leur identité et respect de leur mode de gouvernement.

    Cette ligne doit être suivie avec la plus grande rigueur. Si un pays musulman est subjugué par un mouvement islamiste radical, ce n’est pas aux soldats français d’aller se battre contre lui à la place des habitants. Si à l’inverse un pays se soumet à un coup de force militaire, il n’appartient pas à la France de s’y opposer ou de chercher à déstabiliser ce régime. La France ne peut légitimement intervenir que si ses intérêts sont en jeu ou si un pays ami, avec lequel elle est liée, fait appel à elle.

    En réhabilitant un principe qu’elle incarnait avec succès dans les années soixante, la France gagnera en prestige et en autorité."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Monsieur Macron, les lépreux d’Europe vous saluent !

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    Face au durcissement de la ligne gouvernementale contre ceux qui osent s’éloigner du politiquement correct sur la question migratoire, Julien Dir a récemment rédigé une tribune libre sur le site de réinformation breton Breizh-Info. L’occasion pour lui d’assumer ironiquement l’injure proférée par Emmanuel Macron.

    Monsieur le Président,

    Ainsi, il aura fallu attendre que vous fouliez le sol de Bretagne pour venir nous réciter votre cantique larmoyant en faveur de l’immigration et contre les méchants populistes qui menaceraient l’Europe. « La lèpre populiste qui monte », avez vous dit, devant une assemblée de caniches triés sur le volet qui se sont bien gardés de poser la moindre question qui fâche.

    Et bien sachez que les lépreux, qui sont des dizaines de millions dans toute l’Europe, vous saluent. Ils rêveraient tous de vous embrasser, pour vous transmettre l’identitarovirus. Mais il est vrai que Madame Buzyn doit vous avoir vacciné à la naissance contre le respect, la transmission et l’amour porté à vos ancêtres et à votre terre.

    Vos accusations de « nationalisme rétrograde », de « menace pour l’Europe », sont horripilantes. Notre amour de l’Europe et de sa civilisation est bien réel. Nous sommes chez nous de Brest à Vladivostok, et à l’étranger sitôt passé la Méditerranée ou le Bosphore. Votre Europe, c’est l’amour des banquiers, des soirées mondaines, de la religion des droits de l’homme et du CAC40, mais aussi d’une petite oligarchie, cette classe médiatique et politique que vous appelez de vos vœux en indiquant qu’elle aurait une « responsabilité » à « éduquer les masses ».

    Cessez donc de vouloir faire la morale à des dirigeants et à des peuples qui se portent, désolé, très bien. Comme ceux, par exemple, de Pologne, de Hongrie, de République tchèque, de Slovaquie et d’Autriche.

    Car ces lépreux, comme vous les nommez, permettent à des jeunes et moins jeunes femmes de se promener tard dans les rues de leurs métropoles sans avoir la peur d’être violées, d’être agressées, ou pire encore…

    Cette « lèpre » protège les peuples contre leur remplacement démographique programmé. Elle les protège des « joies » de la société française, de ces policiers attaqués dans leur commissariats, de ces violentes agressions gratuites pour une cigarette ou un regard, de ces pompiers caillassés en sauvant des vies, de ces images sales ou violentes mises dans la tête de nos têtes plus si blondes que cela dès le plus jeune âge.

    Ces lépreux enseignent à leurs enfants à l’école d’où ils viennent et qui ils sont, pendant qu’en France on ne leur enseigne plus ni l’histoire ni la culture de leur peuple, préférant les bercer d’exotisme et de repentance.

    Ces lépreux qui vous effraient tant évoluent dans des sociétés où aucun islamiste fraichement arrivé en Europe (ou bien nés ici de parents arrivés il y a une ou deux générations) ne tire à la kalachnikov sur les passants ou sur les participants à un concert. Ils n’ont pas envie que par votre folie migratoire, leurs femmes et leurs enfants se retrouvent plongés dans la société dont ils ne veulent pas et qu’ils voient parfaitement quand ils voyagent et qu’ils arrivent dans les rues de Paris, de Marseille ou de Lille.

    Sachez aussi qu’en France, des millions de lépreux habitent, vivent, votent, construisent, travaillent, paient des impôts. Ils voient ce qu’ils passent. Ils subissent vos déclarations et vos renoncements, comme ceux de vos prédécesseurs. Ils veulent rester fidèle à leur culture, ils veulent transmettre à leurs descendants le pays qu’ont bâti au fil des siècles leurs ancêtres. Et, contrairement à vos déclarations mensongères, l’Europe – qui ne saurait se confondre avec l’Union européenne – n’effraie pas les lépreux. Sachez en tout cas qu’ils sont de plus en plus nombreux, la propagation du identitarovirus étant rapide, à vouloir vous faire un doux baiser gluant.
    Si la Peste noire a ravagé l’Europe, alors la Lèpre blanche la sauvera !

    Julien Dir

    Article paru sur le site de Breizh-Info

  • Et en même temps ce serait bien de dire la vérité…

    verite-sort-du-puit-libre-de-droit-235x300.jpgAprès sa promotion du lobby  LGBTI à l’Elysée sous couvert de fête de la musique, dont les images humiliantes pour notre prestige national ont fait le tour du monde,  Emmanuel Macron était hier au  Vatican  pour y rencontrer le  pape. Le grand écart du en  même temps comme technique de communication et procédé politique? Mais pour quels résultats ? M. Macron  a également reçu à la  basilique du Latran  le titre,  qui revient à tout président de la République française, de  « premier et unique chanoine d’honneur. »  Le Figaro rapporte qu’outre le pape François avec lequel il s’est entretenu quelques heures auparavant,  « le président a eu également un entretien avec le secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin (le premier ministre du Saint-Siège) et le chef de la diplomatie, l’Anglais Mgr Gallagher. Il a été question de la place de l’Église en France, de la protection de l’environnement, des migrations, de la prévention et la résolution des conflits notamment par le désarmement. On a aussi parlé du Moyen-Orient, de l’Afrique. Sans oublier une réflexion conjointe sur les perspectives du projet européen. Le fait que ce sujet soit placé en fin de communiqué montre, dans le langage du Vatican, toute son importance et la place que ce thème a pris dans les discussions. Côté Élysée, on ajoutait à cette liste, la laïcité, les sujets sociétaux avec ce qualificatif: ce fut un échange très libre et intense. »

    Echange très libre  avec un pape dont les positions  immigrationnistes,   motivées  par une charité chrétienne bien dévoyée et au final meurtrière, destructrice (l’enfer est pavé de bonnes intentions), sont en adéquation avec  la politique d’ accueil en France  d’une immigration massive qui ne se dément pas.  Autre signal envoyé à tous  ceux qui veulent se donner bonne conscience en exigeant la   générosité,  quand bien même  leur laxisme renforce les mafias des passeurs et accélère les départs, M. Macron a accepté  que nous prenions à notre  charge sur notre sol un quota des clandestins  qui ont embarqué sur le navire de l’ONG allemande Lifeline.

    Liberté d’Emmanuel Macron qui l’a conduit jeudi dernier à stigmatiser  dans un discours d’une grandiloquence ridicule, qui ne fut  pas sans rappeler les heures sombres du hollandisme,  «la lèpre qui monte » en Europe, comprendre les Européens qui s’opposent à l’immigration, « le nationalisme qui renaît, la frontière fermée que certains proposent et ceux qui trahissent » (sic).

    Invitée de franceinfo lundi, Marine s’est indignée de  « ce propos  indigne et éminemment critiquable (…). Nous sommes nombreux à ce titre à être des lépreux (…), (Emmanuel Macron)   insulte ainsi des dizaines de millions d’Européens (et) des gouvernants de pays de l’Union européenne (…). S’il pensait pouvoir porter l’idée d’une Europe nouvelle, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il apporte la guerre, car ce sont des propos de guerre contre des pays de l’Union européenne. »

    Certes, il se trouve toujours des propagandistes experts en (vraies)  fausses nouvelles, mais eux encouragés à les divulguer quand elles  vont dans le sens du camp du bien, pour nous dire que nous nous trompons, que nous fantasmons, que nous sommes des ânes.

    L’escroc intellectuel et philosophe pipo(le) Bernard-Henry Lévy s’est livré ainsi le 24 juin à un beau numéro de bonimenteur en affirmant au micro de David Doukhan dans l’émission Le Grand Rendez-Vous d’ Europe 1 qu’ «Il n’y a pas de crise des migrants. Le solde migratoire, comme disent les démographes ou les économistes, est nul, c’est-à-dire que la balance entre les gens qui quittent l’Europe et les gens qui rentrent est à peu près à zéro. »

    Sur la plateforme de l’Afp de vérification des informations (fat-checking) baptisée Factuel,   Guillaume Daudin a rétabli la vérité en citant la journaliste d’Europe 1 Géraldine Woessner : « Depuis 1985, le solde migratoire corrigé, soit la différence entre l’accroissement total de la population et l’accroissement naturel (naissances moins décès), est positif (…) si (BHL)  voulait dire que ce solde migratoire s’approchait de zéro ces dernières années, c’est tout aussi faux: même s’il a entamé une décrue depuis, il a connu en 2015 un pic, similaire à un précédent autour de l’année 2003.» «Depuis 1992, le solde migratoire corrigé a été l’élément principal de la croissance démographique (dans l’UE) explique Eurostat – l’institut en charge des statistiques pour l’Union européenne, NDLR. Pour l’année 2016, le seul solde migratoire a fait augmenter de 1,54 millions d’habitants la population totale de l’Union européenne à 28 pays (Royaume-Uni donc compris), portant cette population à 511,8 millions d’habitants. Au 1er janvier de cette année là, il y avait 35,1 millions de personnes nées en dehors de l’Union européenne à 28 pays et vivant dans un état membre.»  Se basant toujours sur cette même étude d’Eurostat, qui jusqu’à preuve du contraire n’est pas sous la coupe des populistes, Mme  Woessner a également  précisé  que la population européenne avait augmenté de 35 millions d’habitants depuis 1990 et que « 77% de cette augmentation (avait pour cause) le  seul solde migratoire. »

    Migrations que certains soutiens financiers du candidat Macron de 2017  encouragent très clairement, d’après les informations publiées le 17 juin  par le média italien  Il Populista  et relayées notamment  par le site media-presse.info :« le piratage de la boîte courriel d’Emmanuel Macron a livré des informations très intéressantes. Les 21.075 fichiers inclus dans les 71.848 courriels piratés (…) ont enfin livré tous leurs secrets. On y découvre notamment les financements accordés à Emmanuel Macron sous forme de prêts : 8 millions de la part du Crédit Agricole, mais également 2.365.910,16 € de la part de George Soros ; 976.126,87 € de la part de David Rothschild et 2.145.100 € de la part de la banque Goldman-Sachs. Et le site italien de s’interroger :  Et à ce stade, il est légitime de demander en retour ce qu’ils ont demandé, ces magnats de la finance qui n’agissent certainement pas par un pur esprit ‘patriotique’. Et combien pèse leur soutien dans les choix du président … »

    Alors, la vérité est-elle tombée  au fond du puits comme l’affirmait Démocrite? Il serait  certainement tout aussi légitime que les équipes de communicants de M.  Macron qui doivent faire face actuellement aux suspicions entourant les comptes de campagne de leur champion, répondent aussi aux informations qu’affirment détenir ce média transalpin. Pour notre part, nous ne sommes pas en mesure pour l’instant  d’infirmer ou de confirmer lesdites révélations qui interviennent au moment ou le président de la république a déclenché  une guerre médiatique contre le gouvernement de nos camarades  italiens décidés à se libérer du joug euromondialiste. 

    Ce qui est en tout cas certain constate Bruno Gollnisch, c’est  qu’avec l‘arsenal répressif contre les informations  qualifiées (unilatéralement) de fake news qui en train de voir le jour, il deviendra  très difficile demain  d’énoncer des vérités auxquelles la plèbe ne doit pas avoir accès...Mais ne désespérons pas,  cette nouvelle offensive liberticide de l’Etat macronien  relève de la panique et s’apparente à une fuite en avant. Le choc du réel, comme à chaque fois, balaiera mensonges et faux-semblants… avant qu’il ne soit trop tard, espérons-le,  et c’est bien là la raison d’être du combat historique mené par les nationaux! … 

    https://gollnisch.com/2018/06/27/et-en-meme-temps-ce-serait-bien-de-dire-la-verite/

  • La petite histoire : Murat, le cavalier flamboya

    Fils d’un simple aubergiste du Lot, Joachim Murat affiche un parcours impressionnant. Engagé en 1787, il gravira les échelons un à un avant de croiser la route d’un certain Bonaparte. En quelques années, il deviendra maréchal d’Empire, grand-duc de Berg et de Clèves puis Roi de Naples. Il marquera l’histoire militaire de l’Empire à la tête de sa cavalerie, livrant avec panache des charges épiques qui parfois renverseront le cours des batailles.

    https://www.tvlibertes.com/2018/06/26/23787/murat-cavalier-flamboyant
  • QUI EST RESPONSABLE DES 35.000 NOYADES DE MIGRANTS ?

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    Une centaine de réfugiés, dont trois bébés, viennent de se noyer au large de la Libye. C’est un drame épouvantable et choquant auquel personne ne peut rester insensible. Et on doit se demander qui est responsable de cette tragédie et comme éviter qu’elle ne se reproduise dans le futur.

    Il y a quelques jours, une association pro-migrants a déversé des gilets de sauvetage, un par sénateur, devant le palais du Luxembourg. Pour elle, les parlementaires qui étudiaient la loi Asile et Immigration étaient à l’origine, en n’ouvrant pas grand les vannes de l’immigration, de l’hécatombe de migrants (35.000 noyades !). Les coupables sont-ils les gouvernements occidentaux ? Oui, d’une certaine façon, car ils refoulent tout migrant arrivant par les airs, se présentant à un poste-frontière en Thrace ou débarquant d’un bateau qui n’a pas effectué de sauvetage en mer. Comme les réfugiés ne peuvent pas entrer officiellement dans l’Union européenne, ils sont « obligés » de forcer la porte arrière de la forteresse Europe en tentant une traversée dangereuse et en achetant cher, auprès de passeurs cyniques, leur place dans une barque pourrie. Ils dépensent bien plus que le prix du billet d’avion qu’ils acquerraient si l’accès à notre continent était libre. Mais comment faire autrement ? Si on ne refoulait personne à Orly ou à Roissy, s’il suffisait de débarquer d’un avion pour être aussitôt admis à rester dans l’Hexagone le temps que la demande d’asile soit examinée, nous aurions alors un appel d’air comme en a connu l’Allemagne en 2015. En six mois, un million de personnes, en un an, deux millions de migrants viendraient chez nous. Nous serions incapables de recevoir tous ces réfugiés et nous serions sans doute très vite obligés de rétablir des contrôles.

    Si les pouvoirs publics sont coupables, sont-ils les seuls ? Les associations pro-migrants n’ont-elles pas, elles aussi, une part de responsabilité dans cet holocauste ? Si les migrants dits « économiques » n’avaient aucune chance de voir leur demande aboutir, s’ils étaient certains d’être refoulés, tenteraient-ils la traversée si dangereuse ? Non, bien sûr ! C’est parce qu’ils savent que beaucoup de clandestins finissent par être régularisés qu’ils risquent leur vie, et ce sont les pro-migrants qui font traverser les Alpes aux demandeurs d’asile, contrecarrent la Justice par tous les moyens, même illégaux, empêchent toute loi un peu sévère d’être adoptée et les incitent à prendre des risques insensés. Les pro-migrants sont donc, eux aussi, en partie responsables du carnage dans les mers, même si leurs intentions sont louables et humanitaires.

    Comment, alors, faire cesser cet abominable massacre ? La meilleure solution est celle qu’ont évoquée les dirigeants européens au dernier sommet européen : créons des camps en Tunisie, en Algérie, en Libye, confortables, gérés par la Croix-Rouge, où tout le monde pourrait se présenter, où les migrants recueillis en mer et tous ceux qui ont débarqué en Grèce, en Espagne ou en Italie seraient systématiquement conduits. Leur situation serait étudiée avec humanité. On admettrait, bien sûr, tous les vrais demandeurs d’asile, mais pourquoi pas y ajouter quelques réfugiés économiques selon des quotas à définir ? Accordons aux refoulés une aide au retour. Voilà la seule solution humaine qui permettra de faire cesser l’hécatombe, vu qu’il sera inutile de risquer sa vie en mer, et il faut d’urgence la mettre en place. Si les pro-migrants s’opposent à ce plan, ils seront alors entièrement responsables des futurs noyés. Et n’oublions pas : un migrant coûte 20.000 euros par an pendant au moins dix ans avant qu’il ne s’intègre. Une pension annuelle de 1.000 euros confère à un réfugié rapatrié dans son pays d’origine un niveau de vie supérieur au salaire minimal !

    http://www.bvoltaire.fr/qui-est-responsable-des-35-000-noyades-de-migrants/