Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La petite histoire : Les méchants conquistadors ont-ils exterminé les gentils aztèques ?

    Vue de loin, de très loin, et fortement teintée de politiquement correct, l’histoire de la conquête du Mexique et de l’empire aztèque par Hernan Cortès nous est souvent présentée comme une énième colonisation malveillante des diables européens sur des peuples innocents. Dans cet épisode, nous tâcherons de comprendre comment cela s’est réellement passé. Mais surtout, la véritable question à se poser est la suivante : comment une petite poignée d’Espagnols ont-ils pu conquérir, en quelques années, un immense empire très structuré et densément peuplé ?

     https://www.tvlibertes.com/2018/07/03/23961/mechants-conquistadors-ont-extermine-gentils-azteques

  • Affaire des « dix membres de l’ultradroite » : la montagne accouche d’une souris

    dgsi_-_12.07.16.jpg

    Source Contre-info cliquez ici

    C’est désormais officiel, le tapage médiatique qui a duré une demi-semaine pour expliquer au bon peuple que : « tout comme les jihadistes (qui ne sont pas de vrais musulmans), les grands méchants de l’extrême-droite (qui sont de bons Français), peuvent commettre des meurtres de masse au nom d’une l’idéologie mortifère », était un bourrage de crâne journalistico-judiciaire.

    Finalement, on apprend par le procureur que le fameux passage à l’acte violent « demeurait toutefois imprécis à ce stade » (cf France Info). En clair, il n’y avait aucun passage à l’acte de prévu… Et les fameuses craintes de la DGSI ? Du flan…

    Le danger selon le procureur, est que l’AFO « proposait à ses membres des formations, notamment au combat et au secourisme, et des stages de survivalisme »… D’ailleurs la mise en examen des 10 militants pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » est un indice. Ce motif est qualifié de flou par nombre de juristes français (...)

    Le véritable crime de ces Français ne serait-il pas d’avoir anticipé les violences ethniques qui risquent d’éclater un jour dans notre pays, en se préparant à se défendre ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Vidéo • Mathieu Bock-Côté : « L'Islam pose une question fondamentale à l'Europe »

    « Invité des Conversations Tocqueville, le sociologue questionne la place que prend l'Islam dans les démocraties occidentales, et sa capacité à s'intégrer dans nos vies publiques. »

    C'est sous ce titre - évidemment édulcoré - que Le Figaro présente cet entretien avec Mathieu Bock-Côté. 

    Il y tient au contraire en quelques six courtes minutes les propos les plus fermes et les plus lucides sur le problème de l'immigration massive et de l'Islam. Problème qui déchire l'Europe actuellement et la met dans une impasse dont elle se montre bien incapable de sortir.

    On n'est pas forcément d'accord sur tout.  Mais l'on écoutera ces six passionnantes minutes d'analyses de Mathieu Bock-Côté avec toute l'attention qui convient.  Ne s'agit-il pas simplement de notre survie ?  LFAR   • 

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Du dérapage verbal d’un Président qui joue un peu trop à l’enfant terrible

    emmanuel-macron.jpg

    Bernard Plouvier

    Génial Président Macron – vous savez bien : celui qui est en train de réduire le chômage des Français à la vitesse de l’éclair, celui qui donne des leçons de politique et de courtoisie à Poutine et à Trump, celui à quila notion de populisme donne de l’urticaire – se permet de parler de « Mafia bretonne ».

    Bien sûr, Emmanuel Macron n’a nullement voulu « offenser les Bretons ». On peut toutefois parier que jamais il n’aurait osé parler de Mafia juive qui pourtant existe bien, elle, ni de Mafia tchétchène, qui existe aussi, ni du sectarisme de certaine officine maçonnique… pourtant la notion d’influence politique d’une secte participe du même esprit mafieux : secret et coups fourrés, pouvant aller fort loin dans la canaillerie voire dans l’action directe, utilisation des titulaires de postes publics comme des agents d’influence, virtuosité dans la pratique de la corruption etc.

    Les comportements mafieux avérés, quotidiennement pratiqués dans notre beau pays :  trafics d’objets d’art volés, trafic de stupéfiants, traite des jeunes filles et de femmes vénales, voire d’individus de sexe indéterminable, certaines spéculations mobilières et immobilières, jeux et sports truqués, élimination des adversaires etc., tous ces comportements mafieux ne semblent guère interpeller la conscience de notre Grand Président.

    Non, il est plus simple pour lui de salir auprès d’un pape fin connaisseur – c’est un démagogue d’exception que le jésuite Bergoglio – une partie hautement estimable de la Nation française.

    Mafia bretonne ! Combien de milliardaires chez les agriculteurs bretons ? Combien de riches parrains de la drogue chez les Bretons ? Combien de canailles politiciennes, combien de trafiquants de « chair fraîche », combien de racketteurs, combien de tueurs à gages en Bretagne ?

    Génialissime Président a énormément d’excuses à présenter à la Nation française pour avoir sali à l’étranger une partie de notre Nation et une partie qui a joué un grand rôle dans l’histoire de France. Mais qu’est-ce que peut bien représenter l’Histoire de France pour un globalo-mondialiste ?

    Les marins, les paysans, les soldats, les artisans, les industriels bretons ont joué un plus beau et plus grand rôle dans notre histoire que bien des financiers d’origine cosmopolite au comportement de mafieux, ou que les importateurs de haschisch, cocaïne, morphine, héroïne, ecstasy ou les autres merveilles de la chimie « bizarre », pas vraiment bretonne.

    Génialissime Président ferait bien d’apprendre à se taire lorsqu’il tient absolument à briller en public et surtout à l’étranger. Faire rire aux dépens de la Nation française, même un De Gaulle, général de guerre civile, n’avait pas osé le faire. Ce qui fait rire les courtisans et l’épouse de Super-Macron fait grincer des dents le « Bon Peuple » qui commence à être excédé.

    Si Grand Président veut laisser un nom dans l’histoire de France, c’est en agissant, non en faveur des riches, mais en faveur des nombreux chômeurs autochtones qu’il doit le faire, en luttant contre l’insécurité et le racisme anti-Blancs, mais en aucun cas en continuant d’importer inutilement des laissés pour compte d’autres continents.

    Au lieu de jouer au potache en goguette, qu’il nous montre s’il est capable de diriger le pays. Sinon, qu’il s’en aille.   

  • Forces de l’ordre au bord de la crise de nerfs – JT TVL 3 juillet 2018

    1) Sécurité / Forces de l’ordre au bord de la crise de nerfs

    Terrorisme, criminalité, délinquance, la santé des forces de l’ordre est mise à rude épreuve. Après une immersion de plus de 6 mois au sein des différents services, une commission d’enquête sénatoriale révèle l’état des forces de l’intérieur… Inquiétant.

    2) Union Européenne / Merkel sauve les meubles

    Angela Merkel finit par trouver un accord avec la CSU. Après 15 jours de grandes tensions à cause de la crise migratoire, la chancelière allemande est parvenue à sauver sa place tout en conservant son ministre de l’Intérieur. Chacun a joué sa carte politique.

    3 ) Politique / Européennes : Panique à gauche

    Mélenchon et Hamon dans le même bateau. Chacun de leur côté, les deux chefs de jeunes mouvements vacillent avec la perspective des européennes. Désaccords internes, népotisme et trahisons, les investitures pour la course à Bruxelles en disent long sur l’ambiance.

    4) Société / Youtube : le paradis des pédophiles ?

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/03/23980/forces-ordre-crise-nerfs-jt-tvl-3-juillet-2018

  • Terrorisme d’ultra droite : le coup de com’ !

    ultra-droit-coup-de-com-terrorisme-588x330.jpg

    Par Fabrice Fanet, colonel (ER) de gendarmerie 

    24 juin 2018, gazouillis digital du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb : « Interpellations d’individus liés à l’ultradroite, soupçonnés de passage à l’acte : je salue l’engagement constant de la DGSI qui veille au quotidien à la protection des Français face à toute action violente, d’où qu’elle vienne. » Nous voilà rassurés, les actes sanglants et répétés des terroristes islamistes sur le sol français n’ont pas fait oublier à nos responsables politiques que « la lèpre qui monte » en Europe, « le nationalisme qui renaît »dénoncés récemment par Emmanuel Macron sont un danger menaçant notre sécurité.

    Gérard Collomb
     
    @gerardcollomb

    Interpellations d'individus liés à l'ultradroite, soupçonnés de passage à l'acte : je salue l'engagement constant de la DGSI qui veille au quotidien à la protection des Français face à toute action violente, d'où qu'elle vienne.

    Pourtant les bilans de ces dernières années semblent déséquilibrés puisque du côté des fameux terroristes de l’ultradroite aucun mort ne peut être comptabilisé alors que plusieurs centaines de morts et blessés sont imputés aux terroristes islamistes. Qu’à cela ne tienne ! Il faut terrasser la bête immonde dès qu’elle pointe sa gueule hérissée de crocs assoiffés de sang… qui semblent heureusement bien incapables de mordre sérieusement qui que ce soit !

    La diversion face à l’impuissance publique

    En fait, il est bon de faire diversion et cacher que l’on est faible avec les forts en étant fort avec des faibles que l’on présentera comme redoutables, bien entendu ! Ah, ces politiques à la sauce  « Gendarmes de Saint-Tropez », quels maîtres étalons !

    Et au simple citoyen qui, constatant l’impuissance publique, revendiquera la légitime défense de ses valeurs et de sa sécurité, il  lui est rappelé fermement depuis de nombreuses années qu’il n’a pas le droit de toucher aux  prérogatives de l’Etat qui revendique le monopole de l’usage légitime de la force alors qu’il la met mal et insuffisamment en action pour protéger ses citoyens.

    Pourtant les privilèges exorbitants de l’Etat, ses rentes de situation, son efficacité  très contestable et ses coûts exorbitants sont de plus en plus dénoncés. Récemment, la Cour des comptes a appelé l’attention sur le rapport coût/efficacité de la Police et de la Gendarmerie dans son référé n°S20180532 transmis le 13 mars 2018 au premier ministre. La haute juridiction souligne l’accroissement inquiétant des dépenses de la mission Sécurités compte tenu d’une augmentation de la masse salariale alors que la durée du travail se réduit. Là comme ailleurs, on a acheté la paix sociale à coups de mesures corporatives  démagogiques.

    Autre signe de la rouerie de l’Etat dans l’exercice de ses missions régaliennes de protecteur de la sécurité et de la liberté, les autorités interdisent périodiquement  des manifestations  dénonçant sa mollesse et son absence d’efficacité notamment dans le domaine de l’immigration. La puissance publique fonde les interdictions de manifester en arguant de son  impuissance à éviter de possibles troubles provoqués par des contre-manifestants ! Cela revient à se prévaloir sans vergogne de ses propres turpitudes, en l’occurrence son inefficacité, pour se protéger de toutes remises en cause. Sublime !

    Face à l’islamisme, le sacrifice comme seul horizon ?

    Illustrant encore cette dégénérescence de l’Etat, l’aventure tragique du Colonel Arnaud Beltrame offre un condensé éclairant de l’esprit de notre époque et de la dissolution de l’autorité publique.

    Disons le tout de suite, analyser froidement le tragique geste individuel de cet officier de Gendarmerie  est de facto interdit et  vous fait passer pour un affreux  cynique. En effet, alors que « faire pleurer dans les chaumières » est le ressort le plus utilisé pour manipuler l’opinion, c’est évidemment faire preuve de révisionnisme inadmissible que de ne pas souscrire aveuglément à l’histoire officielle édifiante qui nous a été contée. Il est vrai que cet acte avait, sous le coup de l’émotion, un aspect remarquable, un Français de souche serait encore capable de mourir pour ses idées !

    Cependant, on pourrait se demander, mais ce n’est pas l’objet de cet article, ce qui a poussé psychologiquement cet officier expérimenté à prendre de tels risques et à ne pas appliquer  les modes opératoires d’intervention qu’il ne pouvait ignorer et qui reposent évidemment sur un courage exemplaire qu’il possédait mais aussi sur une technicité individuelle et collective éprouvée, un entraînement intensif et l’humble acceptation d’être un simple rouage d’un dispositif tactique complexe.

    En tout état de cause, force est de constater que nous sommes en présence d’un officier qui n’a pas obéi (bien sûr, en toute bonne foi et pour la bonne cause) aux règles professionnelles d’intervention et qui a malheureusement échoué.

    Il est vrai que ce geste force l’étonnement et le respect, qu’il rappelle l’exemple chrétien du martyr démontrant « qu’il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». Mais ne peut-on encore mieux donner sa vie en la préservant afin de vivre encore et encore pour la donner tous les jours ? Toutefois la vocation d’un gendarme n’étant pas d’être un martyr, on peut se demander si ce fait d’arme qui s’inscrit dans une tradition bien française de glorification des morts… et des défaites, contribuera à vaincre le terrorisme islamiste, à sauvegarder les valeurs françaises et à convaincre les musulmans  assimilés ou voulant l’être  qu’ils peuvent compter sur la protection de la République contre les terroristes islamistes.

    Mais le politique fait feu de tout bois, surtout quand il est aux abois. Faute de vouloir réellement combattre les causes de ce mal français qui prend naissance avec la résolution hâtive et maladroite de la question algérienne et se poursuit avec les errements de l’idéologie immigrationniste néfaste tant pour les immigrés que pour les populations indigènes, le pouvoir politique sous influence du mondialisme financier et du gauchisme tiers-mondiste a  trouvé dans ce geste spectaculaire un opportun paravent faisant oublier son impuissance et son irrésolution à coups de « com’ » et de clairons. Héros national ! Circulez, il n’y a rien à dire !

    Des coups de com’ pour défendre l’oligarchie

    Car cette « com’ » omniprésente et unidirectionnelle veille à l’endormissement des esprits et à la préservation des intérêts oligarchiques.

    Mais c’est une « com’ » qui échoue. Seulement 25 % des Français pensent que les journalistes résistent aux intérêts politiques et financiers. La crédibilité des médias est au plus bas avec celle des politiques, même si une propagande anesthésiante nourrie par la consommation de masse et l’affaiblissement du sens critique inculqué par l’éducation nationale au service du politiquement correct tente désespérément de sidérer les cerveaux.

    C’est pourquoi la survie de ce piteux Etat, qui fait tout « com’ » au lieu d’agir, ne pourra tenir longtemps face à la pression des réalités et des menaces vitales qui assaillent la France.

    Acta non verba !

    Colonel de gendarmerie (er) Fabrice Fanet 28/06/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Par Domenjod [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/terrorisme-dultra-droite-le-coup-de-com/

  • Mondialisation et Monarchie française. Partie 1 : La France face à la mondialisation contemporaine.

    Dans ce débat permanent que j'entretiens avec nombre de lecteurs, d'amis ou de curieux de la chose publique, sur la Monarchie et ses possibilités, ses caractères et ses limites, de nombreuses questions tournent autour du rapport à la mondialisation, comme celle d'un de mes jeunes interlocuteurs, Rony D., qui m'interroge : « Comment la monarchie, et particulièrement aujourd'hui où la mondialisation tend à confondre les cultures, peut-elle être crédible ? ». La question n'est pas inutile, loin de là, car la mondialisation apparaît désormais comme notre cadre de vie, influençant nos comportements économiques et de consommation, et, au-delà, nos manières de sentir, de penser et, donc, d'agir. Il semble difficile de lui échapper ou, du moins, de ne pas être affectée par elle, d'une manière ou d'une autre, surtout en ces temps de communication rapide et de connections électroniques multiples...

    La mondialisation n'est pas neutre et ne l'a jamais été, et sans doute est-ce encore plus vrai dans le domaine dit culturel (métapolitique, diraient certains) que dans tous les autres : le fait de disposer d'un savoir, non pas universel mais mondialisé, en quelques clics sur un ordinateur ou un téléphone, semble « aplatir » la planète et nous relier à tous ses points, sinon à tous ses coins... La publicité, d'ailleurs, reproduit ce « monde » imposé en niant les frontières culturelles ou en les folklorisant, ce qui est, en fait, une forme de muséification et non de valorisation de celles-ci : la culture mondialisée est le dépassement de toutes les cultures collectives enracinées, au nom d'un multiculturalisme qui, en définitive, est le désarmement des cultures réelles. Culture mondialisée contre cultures enracinées d'un lieu et d'un peuple ou d'une communauté, pourrait-on résumer : les tristes prédictions de Claude Lévi-Strauss, qui annonçait ce processus et cette finalité de ce que l'on pouvait encore qualifier « d'occidentalisation » dans la seconde moitié du vingtième siècle, se réalisent par et dans la mondialisation contemporaine. Est-ce si étonnant quand on se rappelle que l'histoire du monde n'est souvent rien d'autre que le rapport de forces permanent, qui laisse peu de place aux faibles ou aux perdants, et engage leur processus d'évanouissement ou de dissolution (voire d'extermination) dans le « monde gagnant », qu'il soit empire ou « gouvernance » : « Vae victis ! », proclamait Brennos au jour de sa conquête (temporaire) de Rome, et sa formule vengeresse résonnera longtemps aux oreilles des habitants de la cité de Romulus, et, quand lui s'en contentera, les Romains engageront un véritable combat culturel pour accompagner leurs propres conquêtes, et ce sera la romanisation, ancêtre de la mondialisation... Et les Celtes y perdront leurs habitudes, leurs traditions, mais aussi leur indépendance première et leur civilisation s'effacera, sauf en quelques marges et recoins de l'empire.

    Dans ce processus de mondialisation, ou face à lui, que peut la France, et que pourrait la Monarchie ? S'interroger sur cela ne signifie pas nier ce qui est, mais plutôt chercher à le comprendre, pour s'en défendre ou pour y répondre, c'est-à-dire rester maître de sa propre lecture du monde et de son action intellectuelle ou diplomatique sur ce dernier : « Le monde a besoin de la France », s'exclamait Georges Bernanos. Il ne s'agit pas d'un repli sur soi, d'un isolement qui, pour splendide que certains le verraient, serait, en définitive, mortel pour ce qu'il s'agit de préserver et de transmettre, mais d'une affirmation de soi, de l'exercice de la « liberté d'être » qui est d'abord un pouvoir, la possibilité d'être soi-même et de tracer son propre chemin dans l'histoire, ce qui donne une « raison de vivre » à notre pays, au-delà même de ses conditions économiques d'existence.

    Pour cela, la France a de nombreux atouts, qu'ils soient économiques, culturels, diplomatiques, politiques, géopolitiques, mais elle semble parfois incapable de les valoriser, y compris aux yeux et aux cœurs de ses natifs ou de ceux qui l'ont rejointe en ces dernières décennies. Et pourtant ! La France est une puissance moyenne, mais une puissance quand même, une puissance qui, par sa taille même, peut jouer un rôle de médiation entre les puissances impériales et les nations de moindre envergure, voire les petits pays ou les communautés sans État. Tenir son rang, c'est ne pas céder à la tentation impériale qui fut celle de Napoléon et de la Troisième République (sous des formes différentes selon le cas évoqué), ni au tropisme de l'empire des autres : de Gaulle, dans la lignée des Capétiens, a rappelé ce que pouvait être une politique française d'indépendance, en écoutant les uns et les autres sans forcément leur céder. Si Kennedy en conçut quelque dépit, son concurrent Nixon (malgré tous ses défauts) comprit alors ce qu'était la France « historiquement libre », et il la respecta beaucoup plus que nombre de ses successeurs..

    Or, pour tenir sa place dans le concert des nations, la France se doit d'être elle-même et d'avoir la volonté de sa liberté, mais aussi d'enraciner sa politique dans la durée et la mémoire, ce que, mieux qu'une République présidentielle ou parlementaire, peut faire et assumer une Monarchie royale qui ne détient pas son pouvoir ni sa légitimité d'un « vote de fracture » d'une majorité contre une minorité : par essence, la Monarchie royale, « non élue », n'est pas d'un camp contre l'autre, elle est au-dessus de la mêlée politique sans pour autant être indifférente ou insignifiante. En somme, elle est arbitrale, et, comme l'arbitre d'une rencontre de balle-au-pied, elle suit la partie mais ne la joue pas, se contentant de « distinguer » entre des points de vue qui peuvent être, pour de multiples raisons, divergents, et de décider de valider ou non telle ou telle option de grande politique, par sa signature ou son « conseil »

    (à suivre : La Monarchie et la nation-famille France ; Monarchie et culture mondialisée ; etc.)

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1501:mondialisation-et-monarchie-francaise-partie-1-la-france-face-a-la-mondialisation-contemporaine&catid=52:2018&Itemid=63

  • Les (vrais) ennemis de l’Europe

    europe-tableau-Delecluze.jpgAngela Merkel a voulu l’immigration torrentielle mais ce choix idéologique s’appuyant sur de fumeuses considérations économiques et démographiques,   est en train de faire imploser la scène politique allemande, fragilisant un des (seuls) piliers de l’Europe bruxelloise. Faute d’avoir obtenu de la chancelière une inflexion très  ferme  de la politique migratoire, les conservateurs de la CSU, alliés aux chrétiens-démocrates de la CDU de Mme Merkel  au sein d’ une brinquebalante coalition  gouvernementale, ont menacé de claquer la porte. Les avancées brandies par Mme Merkel dans la foulée du dernier Conseil européen,  -plateforme de débarquements  des immigrés illégaux sur les côtes africaines  de la Méditerranée dans des pays volontaires , centres d’accueil contrôlés sur le territoire de l’UE- mais aussi l’annonce par la chancelière de l’accord  signé entre  Berlin et  14 pays pour y raccompagner  les immigrés clandestins qui y sont enregistrés,  n’ont pas convaincu   outre mesure.

    Horst Seehofer, dirigeant de la CSU  et ministre de l’Intérieur, en conflit ouvert  avec Angela Merkel depuis son  entrée au gouvernement , a déclaré  dimanche soir  qu’il envisageait   d’abandonner tous ses mandats, signifiant par là qu’il  prenait  la mesure de son incapacité à agir, mais aussi du  ras-le-bol populaire. Une dépêche reuters résume les raisons de cette crise: «La direction de la CSU  qui milite pour un durcissement de la politique migratoire face à la poussée électorale du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) en prévision des élections régionales du mois d’octobre, se réunissait ce dimanche pour arrêter sa position en la matière. Horst Seehofer a déclaré qu’il ne voyait pas d’autre alternative que de renvoyer certains migrants à la frontière allemande, position qui l’a mis en conflit avec Merkel.»

    In extremis, souligne une dépêche de l’Afp,   « Angela Merkel a finalement réussi à préserver sa coalition en concluant lundi soir à l’arraché  un compromis (avec son ministre de l’Intérieur) restreignant fortement la politique migratoire du pays. Le compromis trouvé prévoit l’instauration de  centres de transit  à la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche. C’est là qu’y seront installés à l’avenir les demandeurs d’asile arrivant dans le pays mais déjà enregistrés dans un autre Etat européen – c’est à dire la quasi-totalité d’entre-eux – en attendant leur expulsion vers le pays d’entrée.»

    Cela suffira-t-il  à désamorcer la bombe à retardement que constituent  les centaines de milliers d’ immigrés peu ou pas assimilables qui campent sur le  sol allemand et quid de l’application concrète de cette mesure?  Les Allemands jugeront bientôt de l’efficacité de ce dispositif,  M Seehofer relayant comme l’AfD  le sentiment très répandu (et très réel) selon lequel  l’immigration a engendré outre-Rhin  une explosion de la  criminalité comme en témoigne une accumulation de faits divers sordides – viols à répétition, vols avec violence de personnes âgées ou fragiles,  meurtres…

    Déjà,  en octobre 2015, Horst Seehofer, soucieux de ne pas laisser à l’AfD le monopole de la contestation, avait  dénoncé  la politique d’invasion migratoire de la chancelière allemande  en présence du chef de l’Etat hongrois,  Viktor Orban. Il avait  même menacé de fermer les frontières de son land de  Bavière en cas de poursuite de cette invasion… Mais les lanceurs  d’alerte et autres dirigeants politiques soucieux  de la vox populi sont toujours dans le collimateur de la gauche morale et des grandes consciences bruxelloises. Sur le site euractiv  l’opposant à Viktor Orban  Gergely Karácsony,  qui a lourdement  échoué  aux législatives d'avril dernier,  la coalition de la gauche obtenant seulement  12 % des voix,   vient de demander  à l’UE « de cesser de financer les politiques eurosceptiques et populistes. »

    « Le fait qu’Orbán calomnie l’Union européenne avec de l’argent qui vient de l’UE, et alors que la Hongrie fait partie de l’UE, est frustrant pour l’opposition europhile » « Il faudrait un système où ce ne sont pas les gouvernements nationaux qui décident de l’utilisation des fonds européens, mais l’UE elle-même » explique doctement ce socialiste hongrois.   Cette demande de mise sous tutelle des mal-pensants  n’est pas nouvelle.  Ils se trouvent même de bonnes âmes pour contester la possibilité même d’autoriser  à siéger nationaux, populistes,  eurosceptiques  du fait de leur hostilité à l’euromondialisme. Le socialiste Martin Schulz, ex président  du parlement européen,  un des principaux initiateurs des persécutions judiciaires que subissent toujours  les députés frontistes,  demandait pareillement qu’il n’y ait pas  d’argent pour « les ennemis de l’Europe».

    Eurocrates qui sont  tenaillés par la peur des réactions populaires, des expressions démocratiques  qu’il s’agit encore et toujours de museler ou d’éviter. Rappelons-nous de  Pierre Moscovici, commissaire aux affaires économiques, qui  déclarait en   septembre 2016, trois mois après le Brexit, «qu’un référendum sur l’Europe est une très mauvaise méthode»… Mais est-il encore possible de hurler au fascisme, au retour des heures les plus sombres, de la peste, de  la guerre,  du choléra, de hurler  à l’assassinat de l’idéal de Jean Monnet, René Cassin  et  Simone Veil quand le rafiot bruxellois est déserté, prend l’eau de toute part?

    Peut-on encore dénoncer  de manière hautaine  la subversion démocratique  quand les peuples ont  résolument tourné  le dos ces derniers mois  aux consignes de Bruxelles, d’Attali, de Soros, de Davos?  M. Macron impressionne-t-il grand monde quand il prend son air méprisant  pour fustiger  la   lèpre nationaliste?  Non,  le roi est nu.  Leçons de maintien  et menaces  n’ont pas empêché ces derniers mois nos voisins  de voter  en  faveur du  Brexit, de porter   au pouvoirs  nationaux-conservateurs, nationaux-populistes en Pologne, en Hongrie,  en Slovaquie, en Slovénie, en Autriche, en  Italie, sur fond de montée en Allemagne de la contestation nationale et de  présence de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

    Les  ennemis de l’Europe, constate Bruno Gollnisch,  ce  sont  pour les technocrates bruxellois et leur  relais  – et c’est un cas emblématique d’inversion accusatoire -,  tous ceux  qui  veulent introduire de vraies règles  de  protections sociales et  économiques dans la mondialisation , qui rappellent le bienfait des frontières, des souverainetés populaires,   qui entendent préserver  l’identité  ethnique , confessionnelle, culturelle des peuples européens. Serions-nous les seuls  sur la planète à avoir honte de ce que nous sommes, à ne pas vouloir le transmettre à nos enfants,  aux générations futures?.  Ce qui ne veut pas  dire   transformer  l’Europe en camp de concentration, la  fermer au monde,  se complaire dans le  repli  frileux, xénophobe  et mortifère,  comme  le disent caricaturalement les démagogues de la Caste européiste.  Notre vision  du devenir de l’Europe,  des patries libres, nos souhaits  nous cataloguent, paraît-il,   comme  des ennemis du genre humain.  Les adversaires  de l’opposition nationale ont cependant  radicalement échoué à convaincre et à prouver aux   européens que  leur  projet s’inscrit  du côté du bien, du bon, du  beau  et du vrai. 

    https://gollnisch.com/2018/07/03/les-vrais-ennemis-de-leurope/