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  • Sondage : 65% des jeunes Écossais de 11 à 18 ans veulent que l’immigration « s’arrête » ou au moins « n’augmente pas »

    Une enquête réalisée par Ipsos Mori a révélé que près des deux tiers des jeunes Écossais de 11 à 18 ans estiment que l’immigration devrait être arrêtée ou maintenue à son niveau actuel.

    Plus d’un tiers des adolescents interrogés (35%) estiment que le niveau d’immigration en Écosse devrait rester le même, tandis que 30% déclarent que l’immigration doit être «réduite» ou «complètement arrêtée». 65% des personnes interrogées souhaitent que l’immigration « n’augmente pas ».

    Les points de vue des adolescents sont apparus grâce à une étude commandée par le gouvernement écossais, qui a sollicité leur avis sur l’une des plus grandes questions politiques au Royaume-Uni.

    Cette étude à propos de l’attitude des jeunes face à l’immigration est basée sur des recherches menées par des enquêteurs qui ont parlé à plus de 1 700 élèves du secondaire dans des écoles publiques en Écosse, couvrant une tranche d’âge de 11 à 18 ans.

    Seulement 15% des jeunes interrogés ont déclaré qu’ils pensaient que l’immigration devrait être augmentée, tandis que 20% n’ont pas souhaité répondre.

    Scotsman.com

    http://www.fdesouche.com/1063491-sondage-65-des-jeunes-ecossais-de-11-a-18-ans-veulent-que-limmigration-sarrete-ou-au-moins-naugmente-pas

  • Les Français ne veulent pas de clandestins – Journal du lundi 20 août 2018

    Immigration / Les Français ne veulent pas de clandestins

    Un nouveau sondage prouve que les Français sont majoritairement opposés à l’arrivée des clandestins dans notre pays. Malgré les efforts de l’IFOP pour tordre la vérité, les chiffres ne vont toujours pas dans le sens des dirigeants européens immigrationnistes.

    Politique / La rentrée sous tension d’Anne Hidalgo

    Union européenne / La Grèce sort “un peu” la tête de l’eau
    La Grèce sort officiellement de sa mise sous tutelle. Dix ans après le début de sa crise économique, le pays souffle un peu mais le niveau de chômage demeure très élevé et l’avenir politique reste incertain.

    L’actualité en bref

    Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)

    Lien Rutube :
  • AQUARIUS : L'ÉTERNEL RETOUR

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    Jean-François Touzé

    Délégué national du Parti de la France aux études et argumentaire

    Comme des dizaines d'autres bâtiments néo-négriers affrétés par les organisations complices des passeurs comme SOS Méditerranée (label « grande cause » décerné par le Premier ministre en 2017 permettant de bénéficier de campagnes publicitaires gratuites dans les médias), agissant sous pavillon de complaisance humanitaire et en partie subventionnées sur fonds publics ou régionaux (Occitanie par exemple), l’Aquarius, jouant de sa proximité phonétique avec l'Exodus à fin de production lacrymale optimum, poursuit ses allées-venues, véritable navette de l’ingression migratoire en Méditerranée.

    Qu'au final le gouvernement français n'ait cédé ni aux demandes pressantes du communiste Gayssot (ex-ministre des transports de Mitterrand et auteur de la loi que l’on sait interdisant l’expression non conforme), d’accueillir le vaisseau pirate dans le port de Sète qu'il préside et d'en faire une plate-forme de débarquement pour les nouveaux colons, ni aux mises en demeure du chœur immigrationniste des vierges internationalistes, ne change rien à l'affaire.

    Qu'ils débarquent à Malte, en Espagne, au Portugal ou en France comme hier – et peut-être hélas à nouveau demain - en Italie, c'est vers le continent tout entier, à l'exception des pays ayant su retrouver leur dignité nationale comme la Hongrie de Victor Orban, que, par la grâce de Schengen et des quotas de répartition imposée par la Commission européenne, en vagues successives et incessantes, déferle l’écume invasive. Un flux à long terme destructeur de notre civilisation, et à court terme porteur des futurs acteurs de « faits divers » comme ceux – meurtres, viols ou agressions, qui se sont multipliés cet été en France, en Allemagne et ailleurs, sans même parler de la menace islamiste. On notera à ce propos que les demandes d'asile connaissent en France une très forte hausse (+ 17,8 % depuis le 1er janvier) et sont en passe de devenir une des formes les plus usitées d'immigration économique. Nul besoin, on le voit, d'accoster à Sète puisque, de toute façon, ils finissent toujours par échouer chez nous.

    • Rien pourtant qui ne pourrait être stoppé si existait une volonté politique.
    • Rien que ne pourraient bloquer en quelques heures quatre ou cinq frégates des marines nationales européennes par coups de semonce voire plus si nécessaire, et opérations d’arraisonnements avant retour vers la Libye ou la Tunisie.
    • Rien qui ne pourrait être traité par la liquidation physique des réseaux de passeurs et l’arrestation de leurs complices.
    • Rien qui ne pourrait être inversé par une politique de contrôle drastique des frontières maritimes comme terrestres, d'immigration zéro et de rémigration.

    Cela, nous l'avons dit, exigerait une volonté sans faille et une détermination radicale.

    Cette volonté et cette détermination que possède le Parti de la France.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Scandale : Karin Kneissl, cette Autrichienne de ministre, danse avec ce diable de Poutine !

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    C’est pire que la fameuse poignée de main du maréchal Pétain et d’Adolphe Hitler, dans la petite gare de Montoire : Karin Kneissl, ministre des Affaires étrangères d’Autriche, apparentée au FPÖ, ce parti populiste et nationaliste, a dansé, lors de son mariage, avec Vladimir Poutine ! « C’est un scandale ! », comme dirait feu Georges Marchais : cette danse indécente scellerait l’alliance du conservateur Sebastian Kurz, qui assure la présidence tournante de l’Union européenne, avec le pire dictateur ! C’est, du moins, ce que pense l’opposition autrichienne, qui dénonce une atteinte à la neutralité du pays : rien que ça !

    Et le parti Vert d’exiger la « démission immédiate » de ce ministre, soulignant que « Vladimir Poutine est l’adversaire le plus agressif de l’UE en matière de politique étrangère », tandis qu’un responsable social-démocrate s’interroge : « Comment la présidence autrichienne de l’UE peut-elle jouer, comme elle le prétend, un rôle d’intermédiaire honnête [entre les Vingt-Huit et Moscou] si la ministre des affaires étrangères et le chancelier se placent aussi clairement d’un côté ? » Bref, l’opposition dénonce un pacte avec le diable en personne.

    Les opposants politiques au gouvernement ont également critiqué le coût du dispositif policier pour assurer la sécurité du président russe. Le vice-chancelier Heinz-Christian Strache les a mouchés en soulignant que « chaque manifestation gauche-Verts, avec ses possibles émeutes, embouteillages, coûts en matière de sécurité, coûte au contribuable autrichien beaucoup plus que la visite respectueuse du président russe en l’honneur de notre ministre des Affaires étrangères et de notre pays ».

    Cette anecdote ne mériterait pas d’être relevée si elle ne révélait pas, une fois de plus, les méthodes de ces prétendus démocrates : quand un gouvernement, arrivé démocratiquement au pouvoir, respecte les aspirations du peuple et fait passer les intérêts de son pays avant ceux de l’Europe, il est mis au ban des nations. Voyez ce qui se passe en Italie, avec l’alliance entre la Ligue de Matteo Salvini et le Mouvement Cinq étoiles de Luigi Di Maio. La même diabolisation se produit partout en Europe dès qu’on commet l’incongruité de s’opposer aux diktats de Bruxelles, notamment en matière d’immigration.

    Ces culs bénis de la bien-pensance n’hésitent pas à utiliser le procédé totalitaire de l’amalgame, qui leur permet de rejeter ceux qui leur résistent dans le camp du mal. En l’occurrence, ils s’indignent que des dirigeants honnis de l’Autriche puissent inviter à un mariage Vladimir Poutine et, pire, danser avec lui. Car Poutine est, en ce moment, la tête de Turc, si l’on peut dire, de l’Union européenne, qui préfère avoir des liens avec la Chine, ce modèle de démocratie, ou des pays du Proche-Orient qui entretiennent des relations ambiguës avec le terrorisme islamique.

    En faisant de Vladimir Poutine un diable à ressort censé effrayer les honnêtes gens, en jetant l’opprobre sur cette danse bien innocente, au demeurant séante dans un mariage, l’opposition non seulement sombre dans le ridicule, mais incite le gouvernement autrichien et les États européens soucieux de conserver quelque liberté à se tourner davantage vers la Russie. Car la Russie de Poutine, sortie de l’URSS et de ses dérives staliniennes – que la gauche française encensait encore, il n’y a pas si longtemps –, pourrait bien donner aux nouveaux adeptes de la pensée unique et de la normalisation des leçons d’indépendance, de souveraineté et même de tolérance.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/scandale-karin-kneissl-cette-autrichienne-de-ministre-danse-avec-ce-diable-de-poutine/

  • Union des droites en Gironde : « On avait tous les mêmes idées»

    À Saint-André-de-Cubzac, des élus Républicains ont fait sauter les digues pour se rapprocher du Rassemblement national et de Debout la France. Jean-Jacques Édard, maire de Cavignac, commune de 2 000 habitants, située à 40 km au nord de Bordeaux, se moque des injonctions des états-majors déconnectés du réel :

    « J’ai passé l’âge de marcher à la baguette ».

    Membre de l’UMP, puis de LR, depuis 2006, il a été exclu de son parti au printemps. Le 27 mars, Jean-Jacques Édard a lancé, avec des élus de la 11e circonscription de Gironde, une nouvelle association politique, Pour la France-La France unie, qui vise à réunir toutes les composantes de la droite.

    Les premiers contacts remontent à la présidentielle. À la recherche de parrainages pour Marine Le Pen, Edwige Diaz fait le tour des maires. L'union arrive après l’élection d’Emmanuel Macron. Les deux élus ont travaillé de concert pendant une année avec une dizaine de personnes. Martine Hostier, adjointe au maire de Cézac, une commune voisine, y est allée au nom de Debout la France, le parti de Nicolas Dupont-Aignan. Au fil des réunions, les points de vue s’accordent.

    « On avait tous les mêmes idées, à l’image de Wauquiez, Le Pen et Dupont-Aignan qui disent la même chose sur les sujets majeurs, comme la sécurité, l’immigration et l’EuropeQuand trois partis disent les mêmes choses, il est logique de les dissoudre pour n’en former plus qu’un. »

    Une soixantaine de personnes issues des Républicains, du Rassemblement national ou de DLF, ont participé à la naissance de l’association Pour la France. L’initiative est saluée par Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan et fait tache d’huile dans le département, où la 9e circonscription (sud Gironde) et la 10e (le Libournais) s’apprêtent à suivre le mouvement. Edwige Diaz assure aussi être en contact avec une quinzaine d’autres départements.

    Côté de LR, c'et encore la ligne chiraquienne d'alliance avec la gauche qui domine. Mais Jean-Jacques Édard veut croire que les élections européennes vont pousser les centristes vers la sortie :

    « Ça va finir par se décanter. Ne resteront à LR que les gens vraiment de droite »« On est un laboratoire. On essaie de voir si c’est possible de travailler ensemble. Ça se passe plutôt bien. On est en train de montrer qu’il existe une voie pour rassembler les différents courants de la droite. »

    Un nouveau signe politique du mouvement dextrogyre ?

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/union-des-droites-en-gironde-on-avait-tous-les-m%C3%AAmes-id%C3%A9es.html

  • Jacques Vergès à propos du "suicide" de Pierre Bérégovoy

    Il y a maintenant une autre hypothèse. M. Bérégovoy s’est-il vraiment suicidé ? Je trouve étonnant que le futur suicidé ait pu manier avec autant de virtuosité et dans un délai si court un 357 Magnum. Si vous vous lancez une balle dans la tête avec un 357 Magnum, votre tête éclatera comme une noix de coco. On nous dit qu’il a tiré un premier coup en l’air pour voir si ça fonctionnait, comme un type qui va dans son jardin avec un revolver à bouchon pour faire peur aux moineaux. J’émets donc une réserve sur l’usage d’un 357 Magnum à bout portant pour se suicider. D’ailleurs, a-t-on cherché des traces de poudre sur sa main droite ?Deuxième phénomène étonnant : personne n’a entendu ces deux coups de feu tirés en pleine nature, en rase campagne, au bord d’un plan d’eau qui, en général, amplifie la détonation. 
    Dernière bizarrerie, on a annoncé la mort de Pierre Bérégovoy avant qu’il ne soit mort. Un peu comme l’attentat contre Hitler : le colonel von Stauffenberg laisse la bombe, rentre à Berlin, certain que le Führer va mourir, et annonce sa disparition alors qu’il n’est pas mort. Cela ressemble aux informations prématurées de la radio quelques minutes après la découverte du corps toujours vivant de M. Bérégovoy. J’ai été étonné également que Mme Bérégovoy n’accompagne pas le corps de son mari, en plein coma, dans un hélicoptère de l’armée. On a laissé sa femme rejoindre Paris en voiture alors qu’il était mourant. C’est étrange. M. Mitterrand est resté d’autre part quarante-huit heures sans réagir. Mystère… Enfin, l’autopsie à l’Institut médico-légal de Paris s’est passée de manière bizarre. Elle aurait dû être confiée à Mme Rudler, professeur agrégé, directrice du Laboratoire de la Police scientifique de Paris. Mais elle est la fille d’’un ministre du général de Gaulle et elle n’a pas été désignée pour cette ultime fonction. Or les experts ne sont pas désignés par des juges mais par les procureurs, ceux-là mêmes que le pouvoir socialiste a laissés avant de subir la défait électorale de 1993. 
    Jacques Vergès, Intelligence avec l’ennemi. Conversations avec Jean-Louis Rémilleux

  • Cédric Herrou coordonne les passages de clandestins avec un officier de gendarmerie d’origine nord-africaine

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    « Le passeur Cédric Herrou, affilié à l’extrême-gauche, organise le passage de migrants clandestins en étroite concertation avec la Gendarmerie, la préfecture des Alpes-Maritimes et le ministère de l’Intérieur.
    Actif au sein l’association “Roya Citoyenne”, Herrou planifie l’infiltration du territoire français depuis plusieurs années, dans l’impunité la plus totale. Comme ici en juillet 2017, à Nice.
    Accompagnés de militants de « Roya Citoyenne », environ 130 demandeurs d’asile sont arrivés en gare de #Nice06 ce lundi matin. pic.twitter.com/SKAUIcTSpi — Benoit Guglielmi (@BenoitGuglielmi) 17 juillet 2017
    Infiltration organisée sous la supervision de la Gendarmerie
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  • La CGT face à ses échéances

    6a00d8341c715453ef022ad38a8e4a200d-320wi.jpgLes élections syndicales de novembre vont pour la CGT et Sud-Rail revêtir un caractère crucial. Les deux syndicats restent encore majoritaires de peu au sein du groupe SNCF. Mais le lent recul de la centrale communiste de Montreuil devrait, en toute logique, poursuivre son érosion. Le dernier scrutin l'avait vu passer de 35,64 % à 34,33 % et elle ne conservait une courte suprématie qu'avec l'appoint de Sud Rail.

    Or, la ligne dure imposée depuis 2017 par Martinez, s'est traduite, de mois en mois, par plusieurs échecs. Échec de la mobilisation contre la Loi Travail. Échec du rapprochement avec Mélenchon. Échec enfin de la tentative d'enrayer le processus législatif de réforme ferroviaire. Et, de ce fait, c'est un des derniers grands bastions, avec EDF, du syndicalisme contestataire post-stalinien en France, composante du prétendu modèle social qui risque ainsi de basculer.

    Les grèves estivales annoncées par la CGT n'ont même pas perdu la bataille. Les deux centrales le plus nuisibles, CGT et Sud Rail se sont, plus précisément en effet, révélées incapables de la livrer, impuissantes, au moins en apparence, et probablement en fait, de manière durable à imprimer leur marque au débat social.

    Elles semblent s'être évanouies comme de la fumée.

    L'effet psychologique ne peut pas en être négligé. Pour la première fois ce 15 août, votre serviteur peut en témoigner. Rentrant pour 48 heures sur Paris depuis sa chère Touraine, il ne s'est même pas préoccupé de savoir si son train allait ou non partir. À peine subsiste-t-il une petite inquiétude lancinante. Depuis que SNCF Réseau peut, enfin, rénover méthodiquement les voies et infrastructures, depuis que cet effort d'investissement est devenu prioritaire, on est toujours menacé de retards impunis. Cet énorme capital entre les mains d'un État paralytique avait été laissé quasiment à l'abandon par la priorité au tout TGV imposée par les technocrates, par les fournisseurs de SNCF[1] et les politiques : dans de tels choix erronés ou démagogiques, on doit reconnaître que la CGT n’entre pas directement pour grand-chose.

    En revanche depuis la nationalisation du gouvernement Chautemps de 1937, et sa politique prolongeant le plan Freycinet lancé en 1878, les courants étatistes auxquels la CGT a toujours contribué, y compris à l’époque, antérieure à la mainimise communiste de 1943, où elle voisinait encore avec les idéologies planistes sociales-démocrates, en avaient fait une sorte de composante obligatoire du funeste prétendu modèle français.

    Pendant plusieurs mois, la société française a donc été confrontée à une nouvelle forme de grève thrombose : cette grève perlée de 37 jours, s'est effectivement étalée du 22 mars au 28 juin. La nouveauté de la tactique des syndicats a dérouté les commentateurs agréés dont la plupart ont surtout parlé pour ne rien dire, art auquel excelle par exemple un Christophe Barbier dans ses inévitables interventions, enfonçant des portes ouvertes sur « C dans l’air ». Au lieu de chercher à comprendre ce que la situation comportait de nouveau on nous a gavés de références aux sorties de grèves du passé.

    Une des caractéristiques des chiffres officiels diffusés par la direction de la SNCF aura été la différence de plus en plus marquée au long des épisodes d’arrêt du travail selon les catégories de personnels. En juin, au cours du dernier mois on pouvait certes parler par exemple de 14,28 % le 7, puis même de 13,68 % le 8 juin, après 13,97 % de grévistes le 28 mai. L'entreprise ferroviaire ne communiquait pas les taux de grévistes pour les jours de mobilisation tombant en fin de semaine. En regard cependant on pouvait observer des taux de 48 % pour les agents indispensables à la circulation.

    L'effet thrombose, c'est-à-dire le blocage du seul fait d'une petite minorité pouvait jouer doublement :

    Le premier blocage est effectué par le secteur étatisé des transports. Il s'impose aux salariés du secteur privé tributaires pour les fameuses migrations quotidiennes bi alternées, expression technocratique désignant les allers retour domicile-travail. Cela était commenté comme acceptable il y a 23 ans lors de la lutte contre le plan Juppé de 1995, au nom de la soi-disant grève par procuration. Cela n'est plus du tout ressenti de la même manière un quart de siècle plus tard : cette grève a connu la plus large impopularité.

    Or, un second blocage minoritaire s'effectue au sein du ferroviaire lui-même. Tout simplement, les conducteurs et les aiguilleurs paralysent le trafic.

    Tout en voyant le taux de participation évoluer à la baisse, et quelque inefficace qu'elle se soit révélée elle est restée gérée tout au long du printemps par une Intersyndicale.

    Au terme du dernier épisode, cependant, les syndicats réformistes, la CFDT et l’Unsa, se sont bel et bien retirés et ont laissé les plus durs, la CGT et Sud Rail, continuer le combat dans la rue tout seuls. Le résultat le 7 juillet s'est soldé par une mobilisation de seulement 6,5 % de grévistes mais encore de 22,4 % pour les conducteurs.

    Cette déroute risque fort de se retrouver dans les urnes et de conduire à une remise en cause du primat cégétiste, avec tout ce qu'il comporte dans le syndicalisme et la société. Voilà au moins une perspective positive pour ce vieux pays. On pourra peut-être dire alors merci aux staliniens obtus qui entourent Martinez.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] C'est la vieillle thèse développée par Beau de Loménie

    http://www.insolent.fr/

  • NKM : Bons baisers de New York

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    Savez-vous ce qui préoccupait la gent médiatique hier, un dimanche de fin d'été ?

    De quoi étaient faits les bulletins d'information en première ou deuxième position ? Et, comme ce qui intéresse les médias est le reflet de ce qui bruit dans la classe politique - ou réciproquement - savez-vous quel était le centre d'intérêt de ce microcosme global dont le souci devrait être l'avenir de la France et du monde, un rien inquiétants ? Eh bien ! c'était le sort politique de NKM, qui vient de démissionner de son poste (?) de « conseiller de l'opposition » à la mairie de Paris. On tremble et on s'émeut parce que cette femme politique de si vif talent et de si grande importance, dont la carrière fut brillante (députée, maire, deux fois ministre, candidate - malheureuse - à la présidence de la République) part exercer un emploi à New-York chez Cap Gemini pour plusieurs années... Sa période d'essai vient de s'achever ; bien entendu, son emploi est confirmé (un CDI ...), NKM va donc l'occuper à plein temps sans doute pendant quatre ou cinq ans et voilà pourquoi elle vient de rompre les amarres avec ses amis de l'opposition à Anne Hidalgo à la marie de Paris. Voilà de quoi l'on est affligé à Paris dans le milieu que nous avons dit ... 

    Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pourtant d'importance qu'en raison de la caste et/ou de la communauté à laquelle elle appartient par naissance et par privilège. Famille très ancrée à gauche et même à l'extrême-gauche depuis plusieurs générations, milieu cosmopolite, de la grande bourgeoisie d'argent. 

    Éric Zemmour a maintes fois montré l'inexistence de sa mouvance politique dans l'opinion française : un centrisme gauchard blotti au sein des ex-RPR et UMP. Seuls des accords électoraux de convenance apportent à ces gens-là des sièges au parlement et des ministères. Point du tout leur poids électoral. 

    Archétype de la couche supérieure argentée et influente du monde bobo, soignée, élégante, pomponnée, facétieuse, affectée et même maniérée, artificieuse, narcissique, sa parole murmurée est toujours dans l'air du temps et de la mode, si possible de l'ultra-mode, en avance d'au moins une modernité. Mais pourquoi l'écouter si tout ce qu'elle va dire est couru d'avance, fixé par la mode et les tics bobos ? La dernière présidentielle a démontré qu'elle a en fait, contrairement à ce qu'elle feint de croire, fort peu de monde autour d'elle. New-York s'imposait. NKM ne manquera à personne.  

    2036890748.jpgPeut-être n'a-t-elle jamais dit en public qu'une seule chose qui soit intelligente et vraie, qui mérite d’être rappelé, et c'est pourquoi nous écrivons ces lignes. Ce fut lorsqu'elle a prononcé cette solennelle mise en garde à propos de Patrick Buisson, comme si, soudain, la Patrie était en danger : « ce n'est pas Nicolas Sarkozy que Buisson veut faire gagner, ce sont les idées de Charles Maurras »...  Ce Maurras qu'elle n'avait pas lu - mais que lui importait ? - dont elle ne savait à peu près rien, sauf, par la vieille tradition révolutionnaire de sa famille, qu'il incarnait « la réaction ». 

    Mais l'idée était vraie. Étaient-ce les idées de Charles Maurras – M le superficiellement maudit - que Patrick Buisson installé à l'Élysée voulait faire gagner - malheureusement via Sarkozy ? Disons : simplement des idées de salut national, mûrement réfléchies. Ce qui revient à peu près au même.  

    Malgré l'insignifiance de fond de sa trajectoire politique, NKM nous rappelle avec une certaine lucidité toute d’inquiétude et d’alarme que des circonstances se présentent toujours et se présenteront encore où l’on peut tenter « l'aventure » de faire triompher ses idées. Pourquoi pas les nôtres qui sont fondatrices et consubstantielles de notre nation ?

    L’Histoire regorge de tels épisodes, dont un très récent.  

    * Illustration ci-dessus (Maurras et Buisson) reprise de L'Obs

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/08/19/nkm-bons-baisers-de-new-york-6073427.html

  • Malgré tous ses outils, l’oligarchie n’arrive pas à réduire les résistances nationales

    Voilà en deux tweets le résumé de la guerre actuelle entre les peuples et leur élite européiste corrompue, car vendue aux puissances économiques et financières supranationales. Le politique, en fin de compte, ne pèse plus rien : il se couche. Et en se couchant, il trahit les peuples qui ont voté démocratiquement pour lui. 

    Attali est le représentant des puissances financières européistes qui veulent détruire le cœur des nations pour augmenter leur pouvoir et leurs revenus. La résistance nationale est donc bien le souci numéro un des forces oligarchiques.

    La résistance de gauche à la Mélenchon n’est qu’un leurre inventé et entretenu par l’oligarchie pour affaiblir la résistance sociale. Et ça marche : le front social et national français est coupé en deux, à l’inverse de nos voisins italiens, qui montrent la voie, même si la victoire du peuple n’est pas du tout acquise. L’oligarchie tient tellement de possibilités de changer le cours des choses – terrorisme, crise financière, baisse des indemnisations du chômage, excitation de l’antiracisme, contrôle des importations de drogue, déclenchement de la guerre – à son avantage qu’on est encore loin du Grand Soir.

    « À Strasbourg, où les eurodéputés débattaient, mardi 3 juillet, des résultats du récent sommet européen sur la migration, la droite europhobe et l’extrême droite nationaliste ont rivalisé d’enthousiasme. Pour ces élus, ce conseil a été celui du basculement, marquant la victoire d’une nouvelle alliance populiste, celle des gouvernements italien, autrichien et hongrois – et quelques autres plus discrets – contre “l’axe Paris-Berlin-Bruxelles et ses commissaires”, comme l’a dit le Français Nicolas Bay (Rassemblement national, ex-FN). “C’est la renaissance de l’Etat-nation !”, exultait le Britannique Nigel Farage, ancien héraut du Brexit. » (Le Monde du 4 juillet 2018)

    Cependant, et sous nos yeux, tout se dérègle : les tentatives d’ethniciser les rapports sociaux en France font un flop (affaires Théo et Adama), les manifestations contre un antisémitisme monté de toutes pièces font un flop (CRIF-Knoll), la popularité des représentants de l’exécutif fait un flop (Macron-Philippe), le dérèglement de l’esprit des gens par les manipulations sociétales fait un flop (personne ne croit une seconde à la souffrance des LGBT), les lobbies commettent d’incroyables bévues (la défense de l’assassin pédophile Nordhal Lelandais par l’ex-président de la LICRA), les médias de propagande font un flop (presse et télé perdent irrémédiablement leur influence), bref, malgré tous ses pouvoirs, l’oligarchie recule sur tous les fronts.

    « Mardi, M. Kurz, dont le pays vient de prendre la présidence tournante de l’UE pour six mois, a indiqué sans surprise que l’Autriche allait privilégier le contrôle des frontières extérieures et une politique d’accueil restrictive. Le jeune chancelier gouverne à Vienne avec l’extrême droite, le FPÖ, et veut faire de la migration “la” priorité de l’UE, avec une approche très sécuritaire résumée dans un document préparatoire à une réunion des ministres de l’intérieur, les 12 et 13 juillet. Vienne assimile une grande partie des migrants à des délinquants en puissance, “particulièrement sensibles aux idéologies privatives de liberté et prônant le crime”… Avant cette réunion, le ministre allemand de l’intérieur, Horst Seehofer (CSU), a prévu de rencontrer son homologue italien Matteo Salvini (Ligue), après avoir parlé jeudi à M. Kurz. » (Le Monde)

    Ces défaites en série expliquent l’augmentation de la répression et de la rage de ses représentants (voyez les propos menaçants de Buzyn & Cymes à propos des vaccinations obligatoires). Dans le domaine économique, les Français doivent s’attendre à être châtiés. Ils le sont déjà dans le domaine social (déremboursement de médicaments, fonte des moyens de l’hôpital, déconstruction des services publics), dans le domaine médiatique avec des injonctions de plus en plus pressantes à obéir, dans le domaine juridique avec la multiplication des procès politiques...

    La hausse de la violence oligarchique est donc un excellent indicateur de son impuissance grandissante : elle brûle ses outils de contrôle social les uns après les autres.

    « Vingt-quatre heures après avoir menacé de démissionner, le ministre allemand de l’intérieur, Horst Seehofer, a obtenu ce qu’il voulait de la chancelière, Angela Merkel, pour rester au gouvernement. “Nous avons trouvé un accord qui nous permettra, à l’avenir, d’empêcher toute forme de migration illégale à la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche. (…) Cet arrangement me permet de continuer à diriger le ministère de l’intérieur, de la construction et de la patrie”, a déclaré, lundi 2 juillet au soir, le président de l’Union chrétienne-sociale (CSU), l’alliée bavaroise de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de Mme Merkel. » (Le Monde)

    Pour revenir au thème du jour, la très européiste Merkel est donc obligée de reculer sur l’immigration de masse en Allemagne, car cette décision oligarchique se heurte à une montée des résistances nationales, qu’on croyait éliminées en Allemagne. Concrètement, la chancelière a fait des concessions à la droite bavaroise (CSU) sur l’entrée de clandestins par la frontière autrichienne. Le spectre d’un nouveau national socialisme fait flipper les tenants du pouvoir mondialiste. Qui tente malgré tout de réorienter cette colère contre les musulmans ou les pauvres des pays occidentaux. Ultime ingénierie sociale avant la guerre civile, dernière carte des satanistes aux commandes.

    Les peuples rendus lucides par tous ces dérèglements organisés – il faut être aveugle pour ne pas voir l’Agression ! – doivent donc admettre qu’ils sont under attack, pour reprendre la terminologie post-11 Septembre, des attaques ciblées et concertées, et que leur ennemi est au-dessus et non à côté d’eux, malgré les provocations terroristes et délinquantes permanentes destinées à détourner le cours de la Colère, ce fleuve qui ne cesse de monter.

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Malgre-tous-ses-outils-l-oligarchie-n-arrive-pas-a-reduire-les-resistances-nationales-51460.html