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  • Quand Monsanto triche pour faire accepter son Roundup

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     INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : 
    Sur les plus grands salons et foires agricoles européens, des hôtesses s’exprimaient aux noms de “groupes d’agriculteurs” qui se battaient pour l’autorisation du glyphosate. Elles étaient prêtes à répondre à toute interview des politiques ou de la presse.

    Mais aucun agriculteur européen n’était à l’origine ni ne soutenait ces groupes …

    Nommés “Free to farm”, “liberta di cultivare” ou encore “Agriculture et liberté”, ils étaient fabriqués par une société de lobbying, basée en Irlande, et payée par Monsanto.

    C’est Greenpeace qui a dévoilé cette mascarade.

    Car la société de lobbying irlandaise “Red Flag Consulting” pour sa propre promotion se vantait d’avoir pu influer au plus haut niveau des décisions européennes, afin “de changer la position de cibles identifiées au sein du gouvernement français, mais aussi allemand, anglais, polonais, espagnol, néerlandais, italiens et roumains”.

    Outre les moyens irréguliers auxquels Monsanto n’hésite pas à avoir recours ceci traduit une fois de plus du conséquent pouvoir des groupes de lobbying auprès de nos dirigeants…

    https://fr.novopress.info/212342/quand-monsanto-triche-pour-faire-accepter-son-roundup/

  • Mélenchon rassembleur des goujats

    6a00d8341c715453ef022ad3b9fed3200b.jpgDepuis plusieurs jours la question des comptes de la campagne présidentielle 2017 du candidat Mélenchon alimente les interrogations des faiseurs d'opinion. On pourrait parfaitement considérer que, de toute façon, ce douteux héros ne figure dans le paysage que pour amuser la galerie, détournant les sujets réels et sérieux de mécontentements, et que ses facéties ne valent même pas l'encre qu'elles font couler. Il sert à l'évidence d'alibi au pouvoir qu'il prétend combattre.

    Son attitude le 16 octobre face aux policiers enquêteurs, caractéristique d'un coupable, montée en épingle par lui-même, dans une procédure qui vise l'étrange gestion de sa communicante Sophia Chikirou, ne nous fera pas croire à son innocence.

    Malheureusement, on ne peut pas se contenter de traiter le tour que prend cette affaire sous l’influence de son personnage central, simplement par le mépris. Le parti qui le suit, sous ce nom, suspect par lui-même, de France insoumise pèse de plus en plus dans un état de l'opinion légitimement déconcertée par les incartades, de moins en moins supportables, d'une prétendue majorité jupitérienne.

    Pour mesurer l'incompétence des professeurs de morale civique qui l'entourent on gardera en mémoire, à titre d'exemple, l'intervention sur France info du député LFI Adrien Quatennens. Ce blanc-bec se dit scandalisé qu'on ose parler de surfacturation en donnant l'exemple de l'installation d'un enregistrement sur la plateforme Soundcloud, opération d'une simplicité pourtant déconcertante.

    "Qui peut croire qu'il suffit de deux clics pour mettre en ligne un discours ? Ce n'est pas sérieux", s'est-il ainsi exclamé, au comble de l'exaspération.

    Eh bien je lui réponds : non seulement je le "crois" mais je l'affirme à mon tour, et je l'ai fait suffisamment souvent, par le passé, et gratuitement, pour savoir que cela ne saurait être facturé 250 euros, sauf à pratiquer une joyeuse escroquerie. Cet "ancien conseiller clientèle entreprises pour EDF à Lille" a certainement dû donner d'excellents avis. Âgé de 28 ans il lui reste beaucoup à apprendre. Ses prestations à l'Assemblée nationale ne déparent donc pas la stupidité de son parti.

    Mais au-delà de la simple bêtise, et Quatennens en offre un exemple, il y a dans ce parti une méchanceté intrinsèque. On y admire les pires dictateurs sud-américains, affameurs de leurs peuples comme Maduro au Venezuela. On y glorifie Robespierre dont on prétend reprendre la glorieuse tradition jacobine.

    On va même très loin dans le jacobinisme puisque le chef suprême du parti s'est permis de moquer l'accent méridional d'une journaliste probablement plus française que lui[1].

    On ne s'attardera même pas sur la prétention de légiférer contre cette forme de discrimination qui n'existe que chez les crétins.

    On peut simplement espérer, des mérites du scrutin de circonscription, que les électeurs de Marseille cessent désormais d'envoyer ce goujat représenter le département des Bouches-du-Rhône à l'Assemblée nationale.

    À vrai dire, les jacobins comme l'ignoble Barrère considéraient déjà en 1794 que "le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton ; l'émigration et la haine de la République parlent allemand ; la contre-révolution parle italien et le fanatisme parle basque. Chez un peuple libre, la langue doit être une et la même pour tous."

    Mélenchon représente à l'évidence le retour des goujats. C'est dans cette tribu que se recrutent les coupeurs de têtes.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] Cf. "Jean-Luc Mélenchon moque l’accent d’une journaliste, des élus du Sud réagissent". Ce serait encore mieux si "Ouest-France" écrivait, au lieu de "Sud", Gascogne, Languedoc, Provence...

    https://www.insolent.fr/2018/10/melenchon-rassembleur-des-goujats.html

  • Bistro Libertés avec la journaliste Charlotte d’Ornellas

    Caroline Parmentier et Martial Bild reçoivent la journaliste Charlotte d’Ornellas pour débattre du remaniement ministériel et de l’ensauvagement de la France.

  • Perquisitions de La France Insoumise : et si Mélenchon avait raison ?

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    Par Étienne Tarride, avocat ♦ Est-il besoin de le préciser Mélenchon, ce n’est pas la tasse de thé de Polémia (et réciproquement) ? Faut-il pour autant se réjouir des persécutions dont La France Insoumise est la cible ? Pas sûr. C’est un abaissement du politique vis à vis des pouvoirs judiciaire et du médiatique. Après les poursuites contre François Fillon puis contre Marine Le Pen, c’est une étape de plus vers un régime totalitaire. Il suffit d’imaginer ce que nos médias diraient si une telle scène avait lieu non à Paris mais à Budapest, Varsovie, Moscou ou Rome. Maître Tarride fait le point. Polemia.

    Chacun est libre de penser ce qu’il veut des cris et de la fureur de Jean Luc Mélenchon pendant les perquisitions menées à 7 heures du matin à son domicile, au siège du Parti de Gauche et au siège de la France Insoumise.
    Quel que soit le volume de ses imprécations, et leur caractère légèrement grandiloquent, puisque si son corps de parlementaire est sacré, le mien l’est aussi même si je ne suis rien qu’un petit fils de Français moyens, je pense pour ma part qu’il a parfaitement raison sur le fond.
    J’avancerai pour me justifier de cette opinion iconoclaste les raisons qui suivent.

    1 °) Une perquisition est et reste une mesure exceptionnelle dont tous ceux qui l’ont subie et même ceux qui y ont seulement assisté savent qu’elle est particulièrement traumatisante. La perquisition s’apparente plus à une peine qu’à un acte de procédure. C’est bien la raison pour laquelle elle est exceptionnelle. On peut d’ores et déjà douter que s’agissant des faits en cause elle ait été nécessaire.

    – Le nombre des députés LFI au Parlement Européen est de trois, et le préjudice, très éventuel par ailleurs, est minime.

    – Les comptes de la campagne présidentielle ont été analysés dans tous les sens depuis dix huit mois et l’on peut s’étonner que ce vieux marronnier judiciaire soit encore aussi vivace. Sur ce point, je ne saurais trop conseiller aux députés en exercice de faire sonner désormais leur réveil à six heures, surtout s’ils appartiennent à l’opposition et s’ils ont acheté un camembert, une bouteille de vin et des éclairs au chocolat qu’ils se sont fait rembourser.

    2°) Rien n’obligeait le parquet et la police à opérer à 7 heures du matin. Les perquisitions peuvent s’opérer à tout heure de la journée. S’il n’y a personne au domicile, il suffit de garder la porte et d’appeler l’intéressé. Personne ne me fera croire que le parquet et la police ne savent pas où trouver Jean-Luc Mélenchon assez rapidement pour que la station devant la porte soit de courte durée.

    3°) S’agissant d’une enquête préliminaire, enquête interminable vue l’ancienneté des faits, le Juge qui a validé la perquisition est un Juge des Libertés et de la Détention (JLD). Le JLD est un acteur particulièrement utile dans la vie judiciaire puisqu’il décide de la mise en détention des prévenus ou de leur remise en liberté. En l’espèce toutefois, le JLD n’est pas un Juge. Tout Juge est un homme ou une femme qualifié à trancher un litige après qu’ait eu lieu devant lui un débat contradictoire. Il n’y a pas de débat contradictoire en l’espèce puisque que la défense n’est pas entendue. Le Juge n’en n’est pas un.

    4° ) La procédure régissant les perquisitions est désormais inadaptée. Il est requis par la Loi que soit établi un procès verbal ou figure la liste des pièces saisies. Quand il s’agit de saisir des téléphones, iPhones, smartphones, ordinateurs et disques durs, cette liste ne peut pas être établie et contresignée par l’intéressé.

    5° ) S’agissant enfin d’une enquête essentiellement orientée à l’encontre du nommé Mélenchon comme le prouve la perquisition à son domicile, il est plus que douteux que les policiers et le parquet aient été fondés à lui interdire d’assister en personne à la perquisition au siège de la « France insoumise ». Certes un responsable de ce parti était présent mais je pense que la présence du principal intéressé était nécessaire et ce d’autant plus qu’aucun député Européen n’était présent.

    Les cris de Jean Luc Mélenchon auront au moins eu pour effet de rendre désormais incontournable l’examen de la procédure de perquisition qui m’apparait, s’agissant des politiques et des suspects de droit commun, contraire aux Droits de la défense et inadaptée aux moyens de communication modernes.
    Ce n’est déjà pas si mal.

    Ces perquisitions sont-elles d’inspiration politique ? Je n’en crois rien, surtout de la part d’un Président et d’un Gouvernement aussi populaire dans toutes les enquêtes d’opinion.

    Etienne Tarride 19/10/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Rémi Noyon [CC BY 2.0], via FlickR

    https://www.polemia.com/perquisitions-de-la-france-insoumise-et-si-melenchon-avait-raison/

  • Génération Identitaire attaquée en justice par SOS Méditerranée : 56 personnalités prennent la défense des militants identitaires

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    L’ONG pro-migrants, responsable des sauvetages en mer à l’aide du navire « Aquarius », va se constituer partie civile dans le cadre de l’information judiciaire en cours contre Génération identitaire. Elle reproche à certains de ses membres l’attaque de son siège le 5 octobre dernier, à Marseille, rapporte France Info. Des poursuites ont été annoncées par voie de communiqué, mercredi 17 octobre.

    Dans son communiqué de presse, SOS Méditerranée écrit :

    L’attaque du 5 octobre a conduit à la mise en examen par le juge d’instruction des 22 assaillants. Les qualifications pénales retenues sont celles de « violences en réunion, séquestration, participation à un groupement en vue de commettre des violences, enregistrement et diffusion d’images violentes ».
    SOS MEDITERRANEE France ainsi que les victimes ont décidé de se constituer parties civiles dans le cadre de l’information judiciaire en cours. Un collège de défense formé par Maîtres Sébastien Mabile et François de Cambiaire, avocats au barreau de Paris, ainsi que Maître Vincent Schneegans, avocat au barreau de Marseille, est chargé de représenter l’association et ses salariés devant la justice.

    (…)

    « Lors de l’assaut des bureaux, des allégations gravement diffamatoires ont été portées à l’encontre de SOS MEDITERRANEE, l’accusant d’être complice des réseaux de passeurs ou de trafic d’êtres humains. Ces allégations tombent sous le coup de la loi pénale dès lors qu’elles portent atteinte à l’honneur et à la considération de SOS MEDITERRANEE », a commenté Maître Sébastien Mabile.
    Il a par ailleurs été constaté que plusieurs personnalités politiques et parlementaires ont relayé massivement dans la presse et sur les réseaux sociaux l’attaque commise contre les salariés de SOS MEDITERRANEE, reprenant voire se félicitant de cette intrusion illégale et violente dans les locaux de l’association.
    « Des poursuites seront intentées contre toute personne ayant fait l’apologie de cette attaque et/ou ayant repris les messages diffamatoires » a fait savoir Maître Mabile.
    Dans une tribune publiée sur le site de Valeurs Actuelles, une cinquantaine de personnalités ont pris la plume pour réclamer l’abandon des charges qui pèsent contre les militants identitaires.

    Parce que l’action de Génération Identitaire est justifiée par les agissements délétères de SOS Méditerranée. 30 000 clandestins transportés en trois ans depuis les côtes libyennes alors même que, selon un rapport d’Interpol, 90% des passages de migrants vers l’Europe ont été organisés par des réseaux criminels.

    Parce que SOS Méditerranée est incapable de dire la vérité sur les conséquences de son action. Combien parmi les 30 000 migrants débarqués par l’Aquarius venaient vraiment de pays en guerre ? Combien se sont ensuite rendus coupables en Europe de délits et de crimes ?

    SOS Méditerranée prétend « sauver des vies » mais combien, par son action, en a-t-elle gâchées et détruites en Europe ?

    Parce que la grande majorité des Français refuse cette immigration massive imposée. A contrario, les 60 rassemblements organisés samedi 6 octobre par SOS Méditerranée ont été un échec avec moins de 8 000 personnes au total.

    Voici la liste des personnalités qui ont signé cette tribune : 
    Louis Aliot, Député RN des Pyrénées-Orientales ; Marie-Christine Arnautu, Députée Européen du RN ; Viktor Auber, Président Académia Christiana ; Wilfried Baron, Responsable départemental des Jeunes LR de la Nièvre ; Charles Beigbeder, Entrepreneur et élu de Paris, Président de la fondation « Le Pont Neuf » ; Guillaume Bernard, Historien de droit, Politologue ; Stéphanie Bignon, Présidente de Terre et Famille ; Jacques Bompard, Maire d’Orange (Ligue du Sud) ; Marie-Claude Bompard, Maire de Bollène (Ligue du Sud) ; Yann Bompard, Conseiller départemental de Vaucluse (Ligue du Sud) ; François Bousquet , Rédacteur en chef de la revue Eléments, Gérant de « La nouvelle librairie » ; Christine Boutin, Ancienne ministre, membre honoraire du Parlement ; Claude Chollet, Président de l’Observatoire des journalistes et de l’information médiatique ; Thibaud Collin, Philosophe et essayiste ; Paul-Marie Couteaux, Haut fonctionnaire, essayiste et homme politique français ; Alain de Benoist, Philosophe et essayiste ; Jacques de Guillebon, Essayiste, directeur de la rédaction de L’incorrect ; Florent de Kersauson, Président fondateur de Nestadio Capital ; Quentin de Lacoste, Porte Parole de Racines d’Avenir (LR) ; Guillaume de Thieulloy, Politologue ; François de Voyer, Président de « Audace » ; Charles de Williencourt, Responsable Jeunes de l’Avant Garde ; Thierry Devige, Secrétaire général de « Audace » ; Aymeric du Chambon, Responsable jeunes de la Vienne du parti Chrétien-Démocrate ; Cédric Dudieuzère, Adjoint à la mairie du 7ème secteur de Marseille, RN ; Xavier Fruleux, Conseiller départemental de Vaucluse (Ligue du Sud) ; Marie-Thérèse Galmard, Conseiller départemental de Vaucluse (Ligue du Sud) ; Emmanuelle Gave, Directrice de l’Institut des Libertés, candidate aux Européennes 2019 sur la liste des Amoureux de la France ; Charles Gave, Economiste, financier, écrivain et entrepreneur français ; Vivien Hoch, Docteur en philosophie et entrepreneur ; Sébastien Jallamion, Président de l’association « Andèle », écrivain ; Michel Janva, Rédacteur en chef du site « Le salon beige » ; Patrick Jardin, Père de Nathalie Jardin, tuée par des terroristes islamistes au Bataclan ; Baptiste Laroche, Porte-parole des jeunes du parti Chrétien-Démocrate ; Christelle Lechevalier, Députée Européen du RN ; Rémi Ledoux, Délégué Jeunes LR 8e circonscription du Pas-de-Calais ; Quentin Limongi, Président de la « Cocarde Étudiante » ; Marie-France Lorho, Députée (Ligue du sud) ; Thierry Mariani, Ancien ministre, Membre honoraire du Parlement (LR) ; Barbara Mazières, Présidente du cercle Anjou conférence ; Emmanuelle Ménard, Députée de l’Hérault ; Robert Ménard, Maire de Béziers ; Jean Messiha, Haut-fonctionnaire ; Charles Millon, Ancien ministre de la Défense, Président de « L’Avant-Garde » ; Paul Nafilyan, Avocat au Barreau de Paris ; Frédéric Pichon, Avocat au Barreau de Paris ; Joseph Poidevin, Secrétaire général des jeunes du parti Chrétien-Démocrate ; Jean-Frédéric Poisson, Président du Parti Chrétien-Démocrate ; Stéphane Ravier, Sénateur RN ; Julien Rochedy, Ancien président du FNJ, entrepreneur ; Jean Servin, Président des jeunes du Parti Chrétien-Démocrate ; Erik Tegner, Président de Racine D’avenir (LR) ; Mylène Troszczynski, Députée Européen (RN) ; Christian Vanneste, Député honoraire du Nord, Président du RPF et de La Droite Libre.

    https://fr.novopress.info/212352/generation-identitaire-attaquee-en-justice-par-sos-mediterranee-56-personnalites-prennent-la-defense-des-militants-identitaires/

  • Automobilistes rackettés à l’entrée des villes et cyclistes obligés de se payer une carte grise : c’est la chasse aux pauvres !

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    Nicolas Gauthier

    On sait quand la gauche de progrès est en marche. Il y a des signes qui ne trompent pas, tous les trucs sympathiques finissant tôt ou tard par être réservés aux riches. En attendant les dix euros pour le paquet de cibiches – c’est prévu dans les mois à venir –, vous avez intérêt à bien savourer chaque bouffée. Ce qui nous met le cancer et les métastases au prix de l’or fin. Pour tenter d’oublier le monde qui les entoure, les pauvres n’auront donc plus qu’à sniffer de la colle à bois ou de la litière pour chats.

    Et puis, la voiture, évidemment. Autrefois, on vous fourguait du plaisir et de la vitesse. Des lignes de carrosserie harmonieuses, vendues avec courbes et châssis de la fille allant généralement avec. Les riches avaient la Ferrari et les pauvres la Simca 1000. Il y en avait pour tout le monde en matière de sensations. Aujourd’hui, on nous biberonne de sécurité et de sièges pour enfants. Fini le glamour. Imagine-t-on James Dean ou Roger Nimier se fracasser contre un arbre au volant d’une Twingo ou James Bond faire la course en tricycle hybride, recyclé et éco-responsable ? Non.

    Mais ce dernier petit plaisir coupable ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir pour les plus impécunieux de nos compatriotes, sachant que les villes de plus de cent mille habitants devraient, si tout se passe aussi mal que d’habitude, se barricader de péages. Ça se fait déjà à Londres et à Milan. Il paraît que c’est le top de l’ultra. Que c’est la modernité. Avec des contrôles techniques de plus en plus tatillons et une flambée des cours du diesel, les gueux étaient déjà tricards de bagnoles. Désormais, ils n’auront même plus le droit de monter à la ville, à moins de s’acquitter d’une dîme de deux euros cinquante pouvant aller jusqu’à cinq pour les villes de plus de cinq cent mille habitants.

    Ce n’est pas que l’auteur de ces lignes soit un fervent défenseur de la Révolution française – ça se saurait et il aurait fini par y avoir des fuites –, mais, au moins, les braillards en pyjamas rayés et à bonnets de Schtroumpf nous avaient-ils légués quelques acquis, l’un des plus fameux consistant en l’abolition du péage sur les routes de France. Pareillement, les manants avaient le droit de chasser tout comme leurs châtelains ; ce qui est de moins en moins le cas, Olivier Dassault et ses amis milliardaires étant en train de privatiser la Sologne. Mais il s’agit encore, là, d’une tout autre histoire ; quoique…

    Que l’on revienne à l’Ancien Régime et à ses fastes, voilà qui ne peut donc que réjouir l’homme de bien ; sauf s’il s’agit d’en adopter à nouveau les aspects les plus contestables. Certes, aux miséreux dont les véhicules sont en passe de devenir une charge plus qu’un agrément restera toujours la bicyclette. N’était-ce, d’ailleurs, pas le vœu émis par Christine Lagarde, la Grande Duduche du FMI, qui, en pleine flambée des prix du pétrole, conseillait à tous ses administrés de prendre leur vélo pour aller au boulot ? Il est vrai que, faute de limousine ministérielle avec chauffeur appointé, ce n’était pas, pour elle, accomplir un effort surhumain que de pédaler du Champ-de-Mars jusqu’à la rue de l’Université.

    Pas de vase, et un bonheur citoyen n’arrivant jamais seul, les heureux possesseurs de petites reines devront être, sous peu, détenteurs d’une carte grise et d’un ersatz de plaque d’immatriculation. Il semblerait qu’une telle mesure soit prise pour des raisons de vol et de sécurité. C’est-à-dire pour notre bien. C’est tout de même marrant, cette manie voulant que, chaque fois que l’État nous prive d’un petit bout de liberté, on nous assène que c’est « pour notre bien ». Prochaine étape, encore plus respectueuse de l’environnement et du vivre ensemble, la voiture à pédales ? Comme dirait Marcel Campion, la mairie de Paris aurait quelques longueurs d’avance en la matière.

    Boulevard Voltaire cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/10/19/automobilistes-rackettes-a-l-entree-des-villes-et-cyclistes-6098294.html

  • COMMENT MÉLENCHON A MIS FIN À SA CARRIÈRE

  • Échec de la transmission de la langue française : fin de l’ascenseur social

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    Près d’un quart des élèves de CP ont des difficultés à reconnaître les lettres et le son qu’elles produisent. Et en CE1, un élève sur deux a des difficultés en calcul mental. C’est ce que nous apprennent les évaluations nationales pour ces deux classes en début d’année scolaire.

    Cela commence donc dès la première année d’école obligatoire et cela se poursuit tout au long de la scolarité, parce que, comme l’admet le ministre de l’Éducation nationale, l’école, qui a pourtant vocation à réduire les inégalités, se trouve en être le premier lieu d’expression.

    Pour y remédier, Blanquer veut rendre l’école obligatoire dès trois ans. Disons-le tout de suite, ça ne changera rien. La France est déjà l’un des pays où le taux d’accès à la maternelle dès trois ans est des plus élevés. Le ministre admet lui-même l’origine de cet écart : la maîtrise du langage est décisive. Les professeurs d’école le savent très bien : ils peuvent distinguer rapidement ceux pour qui l’apprentissage sera le plus compliqué en fonction de la richesse du vocabulaire.

    Ce n’est pas, non plus, de faire de l’enfant « l’acteur de son éducation », comme le défendent les pédagogues, qui le sauvera. Il n’y a qu’une solution : apprendre par cœur. Qui a dû faire apprendre ses tables de multiplication à son enfant sait que ce n’est pas une partie de plaisir. Mais c’est un fait : il faut apprendre par le cœur, car ce qui est inscrit dans notre mémoire nous appartient et c’est alors que nous le chérissons. Ce qui reste des fables de La Fontaine dans notre mémoire est là pour en témoigner.

    Tibor Navracsics se fourvoyait donc totalement en affirmant que « nous devons davantage orienter nos systèmes éducatifs vers les compétences ». Nous avons avant tout besoin de savoirs. C’est ce que j’ai rappelé à ce commissaire européen à l’éducation (notamment en avril 2016 et en juin dernier), ainsi qu’aux autres membres de la commission culture et éducation (notamment lorsqu’ont été abordées la modernisation de l’enseignement supérieur ou la place du numérique dans l’enseignement).

    Il ne sert de rien à nos enfants d’avoir telle ou telle compétence alors qu’à la fin de leurs études, le marché de l’emploi aura totalement changé. Laurent Alexandre, pourtant adepte de l’intelligence artificielle, l’affirmait dans un tweet dont le vocabulaire lui appartient : « Apprendre à coder à TOUS les enfants est aussi con qu’apprendre la sténo en 1970. [Le] code de base sera écrit par l’IA. »

    Dans une interview à Contrepoints, il rappelait le véritable enjeu : « On a 5 % de vrais illettrés et analphabètes en France. Quand il y a une vague technologique, ou quand il faut très rapidement se former, ne pas savoir lire la première page du manuel de formation va être très problématique. »Tout l’inverse de M. Navracsics, qui plaidait pour une alphabétisation numérique.

    Enfin, le problème naissant avant même l’entrée en primaire, il est impératif de mettre fin à l’immigration qui multiplie les difficultés d’apprentissage du français à mesure que le quartier et les camarades de classe ne le parlent plus. Un environnement où la langue française domine est le préalable à toute transmission, moteur de l’ascenseur social.

    Dominique Bilde

    http://www.bvoltaire.fr/echec-de-la-transmission-de-la-langue-francaise-fin-de-lascenseur-social/