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  • Créteil : la prof, la racaille et un flingue, par Pierre Malpouge

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    Depuis jeudi dernier, la vidéo partagée sur les réseaux sociaux fait le tour des rédactions. Comme dans un film de série B ou dans un jeu vidéo violent, on y voit un « jeune » mineur âgé de 16 ans – qui, comme les images le montrent, et sans vouloir faire d’amalgame, n’a rien d’un Gaulois aux longues tresses blondes – braquer un pistolet sur la tempe de son professeur.

    La scène, qui a suscité l’indignation, s’est déroulée au lycée Edouard-Branly de Créteil. Ce jeudi matin, l’élève braqueur arrivé en retard à un cours de biotechnologie ordonne au professeur, pistolet en main, de rayer la mention « absent » de son carnet de présence et de le noter « présent » pour ne pas avoir de problème avec son père. Durant toute la scène, filmée à l’aide du téléphone portable d’un élève de la classe, on peut voir ses camarades de classe rigoler comme des bossus et faire des doigts d’honneur face à la caméra.

    Le pistolet était factice mais l’acte de violence est, lui, bien réel. Depuis qu’Emmanuel Macron s’affiche et joue les « frotteurs » aux côtés de dealers et de repris de justice multirécidivistes comme on a pu le voir lors de sa visite sur l’île de Saint-Martin, les racailles « jeunes » ou moins jeunes se sentent-elles pousser des ailes face au laxisme politique et judiciaire ? Si ce genre de scène d’agression violente n’est pas une nouveauté dans l’enceinte des établissements scolaires (tout comme à l’égard des policiers), elle prouve, s’il en était encore besoin, que dans de nombreux quartiers les racailles, toujours les mêmes, sont bien installées et n’ont peur de rien ni personne. A commencer des profs dont il faut dire, sans vouloir être vieux jeu, que l’allure et la tenue vestimentaire de certains n’incitent guère au respect.

    Vendredi, une enquête menée par les policiers du commissariat de Créteil a été ouverte après que le professeur a déposé plainte. Deux « jeunes » apparaissant sur la vidéo ont été placés en garde à vue. Le braqueur, mis en examen pour violences aggravées, risque, nous dit-on, trois ans de prison. Etant donné qu’il est mineur il a toutes les chances de risquer tout au plus une remontrance, quelques mois de travail d’intérêt général et quelques jours d’exclusion du lycée.

    Dans une France où l’ultraviolence est du fait de « jeunes » de plus en plus jeunes sans que rien ne bouge, pas sûr que les beaux discours de fermeté d’Emmanuel Macron et de son nouveau ministre de l’Intérieur Christophe Castaner qui, sans jamais oser avouer d’où est issue cette violence, veut « reconquérir mètre carré par mètre carré la souveraineté républicaine », ni même l’annonce par le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, d’un « plan d’action pour rétablir l’ordre », soient à la hauteur de l’enjeu.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 22 octobre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • De la France Interdite à l’islamisation des banlieues, le fantasme devenu réalité décrit par des journalistes

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    Le 17 octobre 2018, sort un livre écrit par des étudiants en journalisme, traitant de l’islamisation d’une partie des habitants du département de Seine-Saint-Denis. Si les constats réalisés sur le terrain par les apprentis journalistes sont intéressants et argumentés, ils ne viennent que confirmer de nombreuses investigations réalisées ces dernières années. Illustration.

    « No go zones »

    En 2015, la chaine américaine Fox News consacrait un reportage aux « no go-zones » à Paris. Ce reportage était en de nombreux points caricatural et s’appuyait sur des données inexactes. Cela a amené nombre de médias français à écarter le sujet d’un revers de main dédaigneux. Il aura cependant eu au moins un mérite : celui de s’interroger sur l’existence de parties du territoire français sous l’emprise de l’islamisme, ces « endroits où l’on ne va pas », traduction littérale de « no go zones ».

    D’autres travaux d’investigation de terrain plus rigoureux ont été réalisés depuis plusieurs années. Nous en présentons quelques uns.

    En 2002 parait chez Pluriel l’ouvrage collectif « Les territoires perdus de la République ». A partir de l’exercice quotidien de leur métier, des professeurs de l’enseignement secondaire de la région parisienne dressent le constat d’une décrépitude des valeurs républicaines et d’une offensive islamiste dans certains quartiers.

    En 2016, Géraldine Smith publie chez Stock le livre « Rue Jean Pierre Timbaud, une vie de famille entre bobos et barbus ». Son auteur, une journaliste, a selon Marianne enquêté « sur l’islamisation du quartier où elle a habité, celui de la rue Jean-Pierre-Timbaud, dans le XIe arrondissement de Paris ». Un récit au quotidien tout en nuance sur la confrontation d’idéaux libéraux-libertaires à la réalité d’un quartier en pleine transformation. Le livre se termine par un constat d’échec et le départ de la famille du quartier.

    Trappes, Saint-Denis, Sevran

    En 2017 aux éditions du Toucan, le journaliste Alexandre Mendel publie une enquête intitulée « Partition », un livre accréditant « l’émergence de frontières invisibles qui divisent le territoire, géographiquement et culturellement ». Il écrit notamment : « À Trappes, Saint-Denis, ou encore Sevran, la mixité n’est plus la règle, elle est l’exception. On enferme ses enfants dans des écoles coraniques, où on leur apprend, à coups de hadiths, à haïr l’Occident et à ne vénérer que l’islam des ancêtres. On ne se marie plus que religieusement, on vit sa polygamie, on répudie les femmes, dans le dos de la République. La présentation de ce livre lors de sa sortie n’a pas dépassé le cercle des médias dits de droite, à l’image du sort réservé à « La France interdite », véritablement ostracisé par les médias mainstream malgré des ventes déjà conséquentes.

    La même année parait chez Albin Michel, un ouvrage collectif intitulé « Une France soumise ». Alors que « Les Territoires perdus de la République » pointait le communautarisme dans des écoles de banlieue, les auteurs du livre font le constat que ce sont maintenant de véritables territoires qui vivent en circuit fermé. « Cette enquête révèle le fossé existant entre une partie des élites médiatiques et la masse du peuple français, classes moyennes et populaires confondues. Le discours formaté des élites apparait de moins en moins audible » affirme un de ses auteurs.

    Le Monde comme Le Figaro

    En février 2018, deux journalistes du Monde, Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, font selon L’Express, dans le livre « La communauté » (Albin Michel), « un récit implacable de la manière dont la commune de Trappes (Yvelines) est passée en un demi-siècle des “cocos” aux “barbus” ».

    En mars 2018, un reporter du Figaro, Manon Quérouil-Bruneel, raconte dans « La Part du ghetto » (Fayard) le quotidien d’une cité de Seine Saint Denis. Religion, drogue, prostitution, petits trafics et grand banditisme, immigration continue, les aspects les plus sombres de la banlieue sont passés en revue. Au tournant des années 1990, « le mythe du bon immigré a fait long feu. La religion est progressivement devenue un étendard, une cuirasse identitaire qui a fait voler en éclats le « vivre-ensemble ».

    En juillet 2018, un rapport sénatorial pointe le développement du salafisme en France. Le nombre d’adeptes de ce courant rigoriste de l’islam – 40 à 60 000 – ne ferait qu’augmenter. Des sénateurs relèvent l’existence de « zones ghettoïsées», nous apprend RT France.

    En septembre 2018, un rapport de 617 pages de l’Institut Montaigne dresse le constat de l’expansion de l’islamisme en France. L’auteur du rapport publié par le think tank libéral estime que « la séparation devient viable ». « C’est toute la vie quotidienne qui est peut être « halalisée », et qui connaît une progressive codification : des normes religieuses sont appliquées à l’alimentation, aux vêtements et à toutes les pratiques sociales, qui ont pour objectif une coupure nette avec le reste du monde ».

    La grande frayeur de Gérard Davet : « donner raison à Zemmour »

    Le 17 octobre 2018 paraît chez Fayard le livre « Inch’allah, l’islamisation à visage découvert », écrit par 5 étudiants au Centre de Formation du Journalisme et « coordonné » par Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Le 15 octobre, les reporters du Monde viennent présenter sur France Inter leur livre sur « l’islamisation de la banlieue».

    Interrogé par Nicolas Demorand et Léa Salamé, Fabrice Lhomme affirme : « il y a une volonté dans une petite partie des musulmans (…) pour que l’islam en Seine Saint Denis et ailleurs, devienne la norme sociale dans la vie publique ».

    En réaction à un auditeur en ligne qui affirme : « J’ai l’impression d’entendre Zemmour », Gérard Davet estime que « c’est effectivement le danger, nous on amène des faits, rien que des faits ». Léa Salamé commente : « des faits qui ressemblent aussi à ceux que relate Eric Zemmour quand on lit le suicide français ». Gérard Davet perd pied et botte rapidement en touche en indiquant que « le livre fourmille de révélations, de chiffres importants qui montrent que quelque chose se passe ».

    Une préoccupation des deux coordonnateurs de l’enquête constitue le sous-titre de l’émission sur le site de France Inter : « il ne faut pas laisser ces questions [de l’islamisation] aux extrêmes ».

    Gérard Davet ajoute : « Le sujet est complétement pollué par les batailles idéologiques. Vous avez des gens qui parlent de ça sans arrêt (…). Ils se saisissent de ce sujet Ils vous balancent des choses avec des clichés incroyables. Ils ne connaissent pas le terrain ».

    Si effectivement, « quelque chose se passe », nos deux reporters n’en oublient pas pour autant de décerner des labels d’honorabilité. Il y aurait d’une part les enquêteurs de terrain, dotés d’une légitimité que leur conférerait leur statut, et de l’autre les politiciens « des extrêmes », qui n’auraient aucune légitimité à parler de ce phénomène en pleine expansion, et encore moins à vouloir le traiter.

    Pourtant, l’abondante production éditoriale à ce sujet ne semble en rien freiner l’expansion du radicalisme islamique et du séparatisme religieux. Ce qui rappelle humblement que les journalistes sont là avant tout pour rapporter la réalité comme l’a fait Laurent Obertone dans son ouvrage La France Interdite (Ring), largement boycotté par les médias.

    Article paru sur le site Ojim daté du 19 octobre 2018

    https://fr.novopress.info/212379/de-la-france-interdite-a-lislamisation-des-banlieues-le-fantasme-devenu-realite-decrit-par-des-journalistes/#more-212379

  • JeanClaude Rolinat présente son livre "La bombe africaine et ses fragmentations" (Dualpha)

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    Entretien avec Jean-Claude Rolinat, auteur de La Bombe africaine et ses fragmentationspréfacé par Alain Sanders (éditions Dualpha), publié sur le site de la réinformation européenne EuroLibertés (propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

    L’Afrique, une bombe ? Vraiment ?

    Nous sommes face à une menace mortelle qui n’a jamais eu d’équivalent ; rien à voir avec les « grandes invasions » post-Empire romain de nos manuels scolaires ! C’est une épée de Damoclès qui plane sur nos têtes. Les premiers coups sont ces vagues d’immigrants qui, sans cesse, labourent les plages d’Europe, du détroit de Gibraltar aux archipels grecs. Des docteurs Folamour trahissent leurs concitoyens en facilitant un phénomène « d’invasion/immigration ». Même des ecclésiastiques travestissent et dévoient le message de l’Église, complices en cela du milliardaire George Soros qui est dans tous les mauvais coups portés contre la civilisation européenne. Des ONG type « SOS Méditerranée » veulent absolument nous culpabiliser. Serions-nous donc des « sans cœur », nous qui sommes conscients des conséquences de tout cela ? Et ça marche auprès de certains. Il n’est que de voir ces retraités, par ailleurs bien ponctionnés par Macron, s’affairer autour de marmites type soupe populaire, afin de nourrir les « migrants », pour qui ils ont benoîtement les yeux de Chimène !

    Soyez plus précis : cette bombe, c’est quoi ?

    Cette bombe n’est ni sexuelle, ni atomique, ni numérique, elle est DÉMOGRAPHIQUE ! L’Afrique est une usine humaine incroyablement prolifique. Jugez-en : en 1900, 100 millions d’habitants, l’homme blanc arrive avec ses médecins coloniaux. Petit à petit, ils vont éradiquer les grandes endémies, en 1990, le continent compte 640 millions de personnes, six fois plus en 90 ans ; il y a trois ans, en 2015, c’était déjà 1 milliard d’êtres humains, presque le double en 25 ans ! Nous sommes partis pour, excusez du peu ! 4 milliards 400 millions en 2100 ! C’est proprement invivable. Et pour eux ! Et pour nous ! Le Nigéria, par exemple, ce colosse aux pieds d’argile de l’Afrique de l’ouest, au bord de l’éclatement entre musulmans au Nord et chrétiens et animistes au Sud, aura 400 millions d’âmes à la fin du siècle, contre 190/200 de nos jours !

    Les ressources alimentaires vont être un problème, sinon LE problème ?

    L’écologiste René Dumont avait tiré la sonnette d’alarmes dans les années 1960, l’année de presque toutes les indépendances, et celle de la tragicomédie congolaise, dans un ouvrage intitulé L’Afrique noire est mal partie. Il est toujours d’actualité. Ses théories ont été renforcées par un autre livre paru chez Plon en 1976. Il disait, en gros, qu’une forte croissance démographique annulerait les progrès en agriculture et que la déforestation serait une catastrophe. Et comme si ces catastrophes parfois incontrôlables ne suffisaient pas, les gouvernements noirs, par idéologie, par vengeance et par « racialisme » pour ne pas dire plus – la haine du « Blanc » peut-être ? –, engendrent eux-mêmes des catastrophes économiques comme au Zimbabwe, l’ex-Rhodésie. Il faut se rappeler que la Rhodésie nourrissait non seulement son peuple, mais qu’elle exportait viande, tabac, maïs au lieu de les importer ! L’Afrique du Sud voisine du Président Cyril Ramaphosa, sous l’influence du raciste Julius Malema de son parti Economic freedom fighters (EFF), veut exproprier sans indemnité les quelque 40 000 fermiers afrikaners qui s’accrochent à leur terre ! C’est Ubu roi ! Ils vont faire « crever » ce pays déjà en complète récession. Rappelons qu’à l’arrivée de leurs descendants, il n’y avait pas un seul Noir dans cette partie du sous-continent, seulement quelques tribus d’aborigènes Hottentots, et des bushmen, comme ceux qui jouent dans le film comique, Les Dieux sont tombés sur la tête.

    Pouvez-vous nous donner quelques exemples chiffrés de la catastrophe démographique que vous prédisez ?

    S’il fallait ne retenir que quelques chiffres, ce sont ceux des indices synthétiques de fécondité du Niger par exemple, 7 enfants par femme, que même un Macron stigmatisait lors de son discours de Ouagadougou en novembre 2017 ; 6,06 au Mali, où nos soldats font le boulot que ne veulent pas faire ces jeunes qui fuient leur pays et qui inondent la France de leur masse migratoire ; 5,86 au Burkina Faso ; 5,31 de moyenne en Afrique du Sud alors que les femmes blanches qui sont restées dans leur pays, menacées de mort et de viols, n’en étaient qu’à 1,4 il y a dix ans, moins sans doute encore aujourd’hui, mais comme on les comprend : qui voudrait enfanter dans le beau pays « Arc-en-ciel » de feu Nelson Mandela, qui fut le plus développé, et de loin, de tous les pays du continent ?

    Plus précisément, qu’elle est la situation en France ?

    En France, ne nous faisons pas d’illusions : un tiers des naissances, grosso modo, sont le fait d’immigrés récents ou d’immigrés de deuxième ou troisième génération, dont beaucoup sont « francisés », tout au moins sur le papier. Nous n’avons qu’à observer les chiffres de la drépanocytose – une maladie du sang qui ne touche que les Africains, les Antillais ou les méditerranéens du Sud pour, par décantation –, avoir forcément une petite idée du panorama démographique français…

    La Bombe africaine et ses fragmentationsde Jean-Claude Rolinat, préface d’Alain Sanders, éditions Dualpha, collection « Vérités Pour L’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 570 pages, 37 euros cliquez ici.

    L'intervention de Jean-Claude Rolinat à la 12e Journée de Synthèse nationale (Rungis, 14 octobre 2018 cliquez ici)

     

  • Education / Le naufrage de l’école – Journal du lundi 22 octobre 2018

    Education / Le naufrage de l’école
    C’est une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit un élève d’origine étrangère pointer une arme sur son professeur, en classe, dans une école de Créteil dans le Val-de-Marne… Face à cela, le ministre de l’éducation nationale plaide pour l’interdiction du téléphone portable dans les établissements scolaires !

    Société / En Marche vers la PMA (et la GPA)
    Grande offensive médiatique et politique en faveur de la PMA et de la GPA. Dans l’impasse politique, le gouvernement pourrait bien se rabattre sur les questions dites sociétales… au risque de faire renaître les oppositions du quinquennat précédent.

    International / Immigration : Trump à l’épreuve de la réalité
    Alors que des milliers de Honduriens tentent de gagner les Etats-Unis, Donald Trump tente de faire face à une vague migratoire sans précédent. Un enjeu de taille à deux semaines des élections de mi-mandat.

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Zoom – Benjamin Blanchard : La Syrie, du chaos à l’espérance

  • Gouvernement Philippe II (suite) : Et ceux-là, qu’est-ce qui leur vaut d’être nommés ministres ?

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    Nos amis Catherine Rouvier et Georges Michel ont dit ici et  ce qu’il fallait de notre gouvernement remanié, toutefois j’aimerais revenir sur messieurs Fesneau, Riester et Attal, respectivement nommés ministre en charge des Relations avec le Parlement, ministre de la Culture et secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale. Pour faire vite : un Modem, un LR Macron-compatible et un petit jeunot socialiste issu d’une gauche caviar comme on n’en fait plus (en tout cas, pas ouvertement).

    Marc Fesneau, Beauceron de Marchenoir, est un poulain de Jacqueline Gourault. Ce proche de François Bayrou, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale, s’est fait une place comme défenseur de l’immigré clandestin, félicitant en séance son collègue Aurélien Taché (LREM) pour ses propositions audacieuses. Des propositions qui passent par l’abolition du délit d’aide aux immigrés clandestins, la fin de la préférence nationale dans la fonction publique ou encore la « simplification des procédures administratives d’octroi d’autorisations de travail aux étrangers ainsi que la suppression de la taxe versée par les employeurs pour l’embauche de réfugiés ». On ne pense pas que son entrée au gouvernement le fera changer d’optique… À suivre, donc.

    Franck Riester, maintenant. Il est pour moi, je le confesse, un parfait inconnu. J’étais donc curieuse de savoir ce qui lui valait le poste glorieux de ministre de la Culture. Françoise Nyssen avait au moins pour elle une maison d’édition de grand renom ; lui, je ne sais pas. On ne trouve à son palmarès qu’un Rapport sur la création musicale et diversité à l’ère numérique, puis des fonctions de rapporteur à l’Assemblée du projet de loi Hadopi 1 et Hadopi 2. C’est maigre pour une telle fonction.

    Alors, cet homme ne faisant pas mystère de son orientation sexuelle, je me demande si nous ne serions pas, une nouvelle fois, victimes du cliché « Il faut un homo à la Culture ».

    Je me souviens de la confidence d’un proche de Jacques Toubon rapportant cette sortie de Jacques Chirac, avec le « franc-parler » qu’on lui connaît. S’adressant à son fidèle bras droit : « Trouve moi un homo pas trop de gauche pour s’occuper de Beaubourg. » C’est ainsi que Jean-Jacques Aillagon, passé de prof d’histoire en Corrèze à directeur des Affaires culturelles à la mairie de Paris, devint président du Centre Georges-Pompidou, puis ministre de la Culture sous Raffarin. Cela, avant de s’envoler à la tête du château de Versailles où il nous offrit, en autres, les délires de Jeff Koons…

    Reste le petit dernier, Gabriel Attal, 29 ans, soit, à ce jour, le plus jeune ministre de la VeRépublique. Ascension fulgurante, là encore : militant au PS à 17 ans, membre du cabinet de Marisol Touraine à 23, député LREM à 27, porte-parole du mouvement depuis janvier dernier et ministre depuis deux jours. Avouez, le gamin a les dents longues !

    Voilà, donc, Gabriel Attal secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale. Avec quelles compétences, pour un tel poste ? Mystère. On sait seulement (Wikipédia) qu’« en 2002, à l’âge de 13 ans, ses parents l’emmènent à une manifestation contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle ». C’est là que « sa vocation politique est née ». C’est du dur !

    Papa est avocat, maman travaille dans une société de production, Gabriel va… à l’École alsacienne. On rigole : c’est là où tout le gratin, ministres et « cultureux » de la Mitterrandie, mettait ses enfants. École privée ultra-chic du VIe arrondissement. Comme dit la fiche : « Les élèves de l’École alsacienne sont souvent issus des couches les plus favorisées de la population en raison du caractère sélectif des procédures d’admission et de son implantation géographique. »

    Et c’est pour ça qu’on le met à l’Éducation ?

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/gouvernement-philippe-ii-suite-et-ceux-la-quest-ce-qui-leur-vaut-detre-nommes-ministres/

  • Les vérités cachées de la guerre d'Algérie, le nouveau livre de Jean Sévillia

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    1245754164.jpgLANCEMENT LE 24 OCTOBRE 2018 (416 pages, 23€)

    Plus d’un demi-siècle après l’indépendance de l’Algérie, est-il possible de raconter sans manichéisme et sans œillères la guerre au terme de laquelle un territoire ayant vécu cent trente ans sous le drapeau français est devenu un État souverain

    La conquête et la colonisation au XIXe siècle, le statut des différentes3865945549.jpg communautés au XXe siècle, le terrible conflit qui ensanglanta l’Algérie et parfois la métropole de 1954 à 1962, tout est matière, aujourd’hui, aux idées toutes faites et aux jugements réducteurs. 

    Avec ce livre, Jean Sévillia affronte cette histoire telle qu’elle fut : celle d’une déchirure dramatique où aucun camp n’a eu le monopole de l’innocence ou de la culpabilité, et où Français et Algériens ont tous perdu quelque chose, même s’ils l’ignorent ou le nient.

    Journaliste, essayiste et historien, auteur de nombreux ouvrages qui ont été des succès de librairie (Zita impératrice courage, Le Terrorisme intellectuel, Historiquement correct, Historiquement incorrect, Histoire passionnée de la France), Jean Sévillia est chroniqueur au Figaro Magazine et membre du conseil scientifique du Figaro Histoire

    Retrouvez toute l’actualité concernant Jean Sévillia sur son site :

    www.jeansevillia.com

    Contact presse : Sandie Rigolt : 06 38 92 71 58 / 01 44 49 79 71 / srigolt@editions-fayard.fr

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/10/20/societe-6098401.html

  • I-Média n°220 : Mélenchon est-il un méchant con ?

    Mélenchon est-il un méchant con ?
    Perquisition de l’appartement de Jean Luc Mélenchon et des locaux de la France Insoumise, de nombreux journalistes dénoncent la violence du député, un éclat de trop ou une justice aux ordres du pouvoir politique ?

    Le zapping d’I-Média
    Dimanche 14 octobre, élection régionale en Bavière. Pour beaucoup de journalistes, les résultats montrent la percée des verts, et de « l’extrême droite », l’AFD. Certains journalistes n’hésitent pas à faire le parallèle entre les années 30 et la percée de l’AFD.

    Balance ton post, balance ton contrevenant.
    Balance ton post, la nouvelle émission de Cyril Hanouna ferait dans le sulfureux. L’animateur phare de la chaine C8 a invité dans son émission une femme en burqa, et Emile Duport, un IVG sceptique. Devinez quel invité a fait réagir les journalistes et le gouvernement.

    Les tweets d’I-Média
    Le conseil d’Etat retoque une décision du CSA contre Zemmour. La radio RTL avait été mise en demeure par le CSA suite à une chronique d’Eric Zemmour pour un « éloge à la discrimination ». La plus haute juridiction administrative a considéré que le principe d’égalité devant la loi, qui interdit tout forme de discrimination, n’interdit pas toute critique à son égard.

    L’enquête Inch’Allah, des journalistes avec un train de retard
    Deux journalistes du Monde Davet et Lhomme, publient une enquête sur l’islamisation de la France. Inch Allah une enquête décrite comme rigoureuse, mais une enquête presque plus évoquée sur la forme que sur le fond.

  • Matteo Salvini déploie la police à la frontière franco-italienne pour éviter le renvoi de migrants en Italie

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    Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a annoncé le 20 octobre qu’il envoyait des policiers italiens pour patrouiller à la frontière avec la France.
    Cette mesure découle du renvoi de migrants dans la ville italienne Claviere la semaine dernière, par les autorités françaises.

    https://fr.novopress.info/212370/matteo-salvini-deploie-la-police-a-la-frontiere-franco-italienne-pour-eviter-le-renvoi-de-migrants-en-italie/