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  • Crise survenue à Renault : appel à une Assemblée Générale et candidature au Conseil d’Administration

    logo-renault-300x200.jpgDéclaration de Bruno Gollnisch

    La situation créée par l’arrestation au Japon de Monsieur Carlos Ghosn, PDG de Renault et Nissan, et son remplacement annoncé à la tête de ce deuxième groupe requiert des mesures d’urgence.

    Je suis un modeste actionnaire de cette société, ayant cru devoir placer quelques économies dans le financement de l’industrie française, et notamment dans cette entreprise, fleuron de ce qu’il nous en reste. Mes 50 actions Renault, achetées il y a plusieurs années pour un total de 2953 € ne m’ont rien rapporté, et n’en valent plus aujourd’hui que 1836.
    Mais là n’est pas le problème. Ce qui compte, c’est que ce statut me donne le droit de dire qu’il est temps, dans cette société comme dans bien d’autres du CAC 40, que les petits actionnaires soient enfin représentés dans la direction de ces groupes.

    En conséquence, je demande que soit tenue d’urgence une Assemblée Générale, convoquée selon les modalités des articles 22 et 26 des statuts de Renault SAS. En outre, je déclare que je suis candidat au Conseil d’Administration de la société Renault, et même, en tant que de besoin, à la présidence de cette société, s’il ne se présente pas d’autres candidats capables de défendre à la fois les intérêts de l’emploi en France, des salariés et des actionnaires.

    Cette annonce pourra surprendre ; je pense cependant avoir autant de titres à faire valoir que les habituels fonctionnaires émoulus de l’E.N.A., amis du pouvoir politique, et placés à la tête de fleurons de notre économie, sans toujours que leurs compétences soient couronnées de succès, c’est le moins que l’on puisse dire.

    Docteur en droit, diplômé des Sciences politiques, je connais, comme ancien avocat international, le monde des affaires (et notamment ses contentieux). J’ai acquis une vaste expérience des milieux politiques et de leur fonctionnement au cours de 32 années de mandat parlementaire, auquel je renoncerais naturellement si ma candidature était acceptée. Je suis actuellement membre de la Commission des Transports du Parlement européen. Je connais personnellement de hauts dirigeants du Japon, pays dont je maîtrise la langue, la culture, les usages, et le droit, ce qui est un atout considérable pour la suite des relations entre Renault d’une part, Nissan et Mitsubishi de l’autre. Certes, je n’ai pas de compétence en matière d’ingénierie, mais c’est le cas de beaucoup d’autres dirigeants, y compris de la plupart des administrateurs actuels, et je suis disposé à m’entourer des meilleures expertises dans ce domaine.

    Attaché à la présomption d’innocence, je ne me prononcerai aucunement sur la culpabilité éventuelle de M. Ghosn. En revanche, si j’étais placé par la confiance des actionnaires à la tête de cette entreprise, je me situerais immédiatement, en tant que « cost killer » d’un nouveau genre : je proposerais aussitôt à l’Assemblée Générale, dont les récentes décisions n’ont pas été respectées, la réduction des trois quarts de la rétribution anormalement élevée du président. Et j’indexerais définitivement les revenus des dirigeants sur deux indices :

    1. la progression des revenus de tous les employés,
    2. le cours de l’action.

    Proportionner les revenus de chacun à leur apport dans l’entreprise est la première condition de la coopération de tous à la réussite commune.

    https://gollnisch.com/2018/11/21/renault-assemblee-generale/

  • La grogne des CRS contre la fiscalisation de leurs primes de déplacement

    En marge des manifestations contre la réforme du Code du travail, les CRS ont également exprimé leur mécontentement. Ils sont plus de 2 000 à avoir consulté un médecin pour obtenir un arrêt maladie.

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  • Gilets Jaunes : La contestation commence à s’attaquer au nœud du problème : le coût de l’immigration

    Gilets Jaunes : La contestation commence à s’attaquer au nœud du problème : le coût de l’immigration
     
    Vidéo intégrée
    Romain Espino@RomainEspino

    La contestation commence à s'attaquer au nœud du problème : le coût de l'immigration. La révolte s'étend. 

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  • Gilets jaunes: Macron,étouffez une révolution pacifique, et vous la rendez inévitablement violente.

  • La fracture française

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    2954769017.jpgGilets jaunes : l’exécutif cherche une réponse. Mais quelle réponse ?

    Le premier ministre, dimanche soir, n’a pas semblé broncher sur l’essentiel de sa politique. Il entend la colère, mais tient le cap. On attend la réaction du Président qui doit s’exprimer devant les maires de France. Mais il ne fait pas de doute que le pouvoir est dans l’embarras. Les corps intermédiaires classiques, les syndicats, ne semblent guère plus à l’aise, d’abord parce que la CGT et Force ouvrière sont en crise, ensuite parce que si la contestation ne passe pas par eux, c’est qu’il y a des raisons pour cela. Les gilets jaunes constituent une part de la population qui ne se considère pas représentée par les partenaires sociaux habituels. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, en convient lui-même, tout en faisant des critiques sévères à l’égard d’un mouvement non encadré et qui risque de sérieuses dérives.

    Bien sûr qu’il y a des risques, bien sûr que les organisations syndicales ont des pratiques et une déontologie bien nécessaires pour le dialogue social. Mais lorsqu’elles ne représentent plus manifestement toute la société, c’est qu’il y a un problème qui leur échappe ou qui les désarçonne.

    C’est le message du géographe Christophe Guilluy qui se trouve de mieux3387068160.jpg en mieux relayé, au fur et à mesure que ses analyses se trouvent confirmées par les événements. Deux géographies, deux sociologies s’opposent que Vincent Trémolet de Villers traduit dans Le Figaro en images suggestives : « Les gilets jaunes contre les doudounes noires, les rocades goudronnées contre les voies sur berge piétonisées, les pieds de poule des routes secondaires contre la fluidité des aéroports : les beaufs des champs contre les bobos des villes. »

    Force est de reconnaître que c’est cette France marginalisée qui s’exprime en faisant éclater sa colère. Il faudra bien, d’une façon ou d’une autre, retrouver des liens avec cette France-là. Car sinon, ce sera l’impasse et l’explosion populiste mettra à mal une classe politique qui pourrait connaître le sort de son homologue italienne. 

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 20 novembre 2018

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/21/la-fracture-francaise-6107204.html

  • Ce gueux de Jean Lassalle qui ose porter le gilet jaune à l’Assemblée !

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    Qui a eu cette idée folle d’inventer le gilet jaune ! Utiliser un ustensile obligatoire pour manifester son opposition à une décision gouvernementale, fallait y penser quand même ! Blanche-Neige voyait des nains partout. Voilà que le gouvernement voit du jaune partout.

    La semaine dernière, à la réunion plénière du conseil régional d’Occitanie, ce sont les conseillers Rassemblement national qui se vêtirent de l’élégant vêtement, histoire de pousser l’ire de la présidente Delga à l’hystérie et la mettre dans le rouge ! Vite, un règlement pour interdire le port du jaune en plénière ! Et sur les routes de France ? Lorsque nous étions gamins, histoire de passer le temps, nous comptions les voitures selon leur couleur ou leur plaque d’immatriculation. Alors, une idée pour les parents qui doivent conduire leurs enfants à l’école ou au foot en bagnole, s’ils ont l’incongruité d’habiter un bled où le métro ne passe pas en bas de chez eux : leur faire compter les gilets jaunes déposés sur le tableau de bord des voitures croisées. Ils vont être occupés et apprendre rapidement les centaines.

    En France, c’est bien connu, tout ce qui n’est pas interdit est autorisé. Or, si le Code de la route impose au « conducteur d’un véhicule à deux ou trois roues à moteur ou un quadricycle à moteur non carrossé » (rien n’est précisé pour les véhicules hippomobiles, cynomobiles ou à autres tractions animales comme le mulet ou le chameau) de disposer de cet équipement de protection individuelle [EPI, comme on dit au CHSCT !] sur lui ou dans un rangement du véhicule, rien ne lui interdit de le porter en toutes circonstances. C’est là le problème. Ironie du sort, malice du petit peuple, l’instrument obligatoire devient symbole de révolte. Va-t-il falloir préciser les conditions de port du gilet jaune, voire le restreindre ? User de la même sévérité républicaine que celle, bien connue, vis-à-vis du port de la burka et autres voiles intégraux qui sont, à bien y regarder, eux aussi, des EPI ? On y réfléchit peut-être déjà dans les rangs imaginatifs de La République en marche.

    D’autant que ce péquenot de Jean Lassalle a osé, en ce mercredi après-midi, revêtir un gilet jaune dans l’enceinte sacrée de l’Assemblée nationale et, ainsi, distraire les questions au gouvernement. Ne bougeant pas un cil, le député des Pyrénées-Atlantiques est resté imperturbable aux injonctions du garde-champêtre Richard Ferrand, contraint d’ordonner une suspension de séance. La jacquerie des gilets jaunes ose provoquer, par Jean Lassalle interposé, Christophe Castaner, celui que, désormais, Marine Le Pen qualifie de garde du corps d’Emmanuel Macron, en remplacement de Benalla. « M. Lassalle, allez manifester hors de cet Hémicycle », ordonne Richard Ferrand. En vain. Mais, au fait, qui a dit que porter un gilet jaune dans l’Hémicycle est signe que l’on manifeste ? Après tout, Jean Lassalle n’a pas dit un mot. Qui sait s’il n’avait pas décidé de porter ce gilet par extravagance ou s’il n’avait pas oublié tout simplement de l’enlever en descendant de sa trottinette ? On a bien un député de La République en marche qui porte une lavallière et niche une araignée, non pas dans la tête, mais à la boutonnière ? Et si Jean Lassalle avait porté son gilet sous la veste, comme les messieurs très bien, qu’aurait dit M. Ferrand ?

    S’il faut, maintenant, interdire ce qui est obligatoire dans ce pays, ça va devenir vraiment très compliqué. Mais résumons : 135 euros d’amende si vous ne portez pas le gilet jaune lors d’un arrêt d’urgence. 1500 euros d’amende (retenus sur ses indemnités) à Jean Lassalle pour avoir porté le gilet jaune dans l’hémicycle. Ubu roi voit des gilets jaunes partout…

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/ce-gueux-de-jean-lassalle-qui-ose-porter-le-gilet-jaune-a-lassemblee/

  • «BFM menteurs !» : une cinquantaine de «gilets jaunes» protestent devant la rédaction de BFM TV

    «BFM menteurs !» : une cinquantaine de «gilets jaunes» protestent devant la rédaction de BFM TV© BERTRAND GUAY Source: AFP
    La chaîne d'information BFM TV est dans le collimateur des «gilets jaunes».

    Latentes depuis des années, les critiques contre la presse trouvent un exutoire avec le mouvement des «gilets jaunes» et BFM TV, notamment, dont l'honnêteté journalistique est remise en question par les manifestants, devient la cible de leur colère.

    D'abord concentré sur la hausse du prix des carburants, le mouvement des «gilets jaunes» est en train de changer de dimension pour exprimer un mécontentement beaucoup plus large envers le pouvoir. Et, pour beaucoup de manifestants, la presse, accusée de mal représenter le mouvement et de faire in finele jeu du gouvernement, se retrouve sous le feu des critiques.

    Ainsi, le 19 novembre au soir, une cinquantaine de «gilets jaunes» se sont rendus devant la rédaction de BFM TV pour y crier leur colère. Sous un concert de klaxons, les manifestants ont scandé à plusieurs reprises «BFM menteurs !», avant de huer des personnes sortant du bâtiment.

    Vidéo intégrée
    Patriote de France NN@NicolasNoto1
     
     

    @BFMTV alors on ne montre pas ça à la télé ? !!! !! Le 17 c’est maintenant !! Nous sommes tous des gilets jaunes !! !! 

     
    Voir les autres Tweets de Patriote de France NN
      
    Une action qui fait écho à de nombreuses autres depuis le début du mouvement, où les journalistes de la chaîne d'information – et d'autres médias traditionnels – ont pu constater leur impopularité. «BFM c'est des experts de merde», avait par exemple lancé une personne en plein direct de la chaîne, le 17 novembre sur les Champs-Elysées.
  • L'ÉMISSION SYNTHÈSE SUR RADIO LIBERTÉS AURA DEUX ANS, c'est ce soir 22 novembre

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  • Liberté d’expression : la France derrière la Hongrie et la Russie

    Liberté d’expression : la France derrière la Hongrie et la Russie

    France, pays de la liberté de la presse ? Plus vraiment, avec son CSA, ses médias subventionnés, voire étatiques, ses journalistes monochromes, ses censeurs politiques, sur Twitter, Facebook, ses informations vérolées, ses lois liberticides, sa délégation interministérielle contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, la liberté de la presse est réduite à peau de chagrin.

    C’était l’un des moments forts du 4e Forum de la Dissidence : “Face à la censure, tous dissidents !” La présentation a été chaleureusement saluée par les plus de 400 personnes présentes. Le Libertex, c’est un indice de la liberté d’expression préparé et présenté par Polémia tous les ans. Prenant en compte de multiples facteurs détaillés sur le rapport publié, cet indice ce veut un état des lieux exhaustif de la liberté d’expression dans plusieurs pays du monde.

    Il s’agit de la première édition et quelques éléments sont perfectibles. Reste que le travail le plus rigoureux et le plus sérieux possible a été réalisé afin de fournir un classement un classement réel de la liberté d’expression. Même si ce n’est pas véritablement une surprise, les résultats sont très inquiétants.

    Les données utilisées pour la mise en place de l’indice Libertex 2018 sont récoltées via des sources multiples : Instituts de recherche américains (Freedom House), données ouvertes de l’Union Européenne, organisations internationales (World Economic Forum), codes pénaux des pays étudiés, etc.

    Les indices résultats de l’étude de chaque facteur, pour chaque pays, sont ramenés à une échelle sur cent, permettant ainsi de calculer des moyennes pour chaque facteur et chaque pays.

    Plus un pays est libre plus son score final totalisant tous les facteurs étudiés est proche de 100.

    La somme des indices sur 100 est ensuite divisée par le nombre de facteurs étudiés pour chaque pays, qui donne ainsi l’indice Libertex 2018, qui s’étend théoriquement de 0 (pas libre du tout) à 100 (parfaitement libre) – bien sûr les pays peuvent seulement s’approcher de ces scores absolus.

    Certains des indices utilisés proviennent donc de sources américaines ou occidentales (UE), ceux-là peuvent parfois être biaisés contre la Russie et/ou la Hongrie. L’utilisation de données brutes (codes pénaux des pays étudiés, faits de censures, etc.) permet d’aider à la correction de ces biais.

    Retrouvez le rapport complet ici.

    Pour toute question ou demande d’information au sujet de l’indice LIBERTEX, vous pouvez écrire ici.

    https://www.lesalonbeige.fr/liberte-dexpression-la-france-derriere-la-hongrie-et-la-russie/