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  • L’identité européenne, une réalité et une richesse

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    Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle ♦  N’en déplaise aux mondialistes comme aux souverainistes nostalgiques, l’identité européenne est une réalité très forte qui fait de l’Europe, à travers ses peuples, sa religion, son territoire, ses cultures et son histoire, non pas une nation mais une quasi-nation. En tout cas une civilisation qui se trouve être la plus grande et la plus féconde sur la planète. Ayant inventé la liberté, pratiquant le sens de la mesure, elle respecte les personnes et s’adonne à des entreprises prométhéennes qui l’ont amenée à créer, découvrir, inventer et conquérir comme aucune autre. Ligne droite estime qu’il faut la connaître et la proclamer car, dans le monde actuel, c’est d’abord notre identité européenne qui nous définit aux yeux des autres.

    Une réalité forte et féconde

    L’identité européenne constitue une réalité indéniable, forte et féconde, qui nous paraissait aller de soi tant que nous vivions entre Européens. Une configuration qui a aujourd’hui changé, avec l’immigration de peuplement et le choc des civilisations. C’est pourquoi en ce début du XXIe siècle nous devons prendre conscience plus explicitement de cette identité que beaucoup de nos jours nient ou ignorent. Les uns, obnubilés par leur vision mondialiste, la réduisent à une forme d’universalisme. Les autres, prisonniers de leur conception souverainiste, considèrent qu’elle n’a pas d’existence propre face aux identités des nations qui composent l’Europe et qui, à leurs yeux, sont les seules à compter. Chacun sent bien cependant qu’il existe, au-delà de la diversité du continent, un fonds commun aux peuples et aux nations d’Europe qui les rend différents des autres.

    Une identité qui unit tous les peuples européens

    L’identité propre à l’Europe c’est d’abord un ensemble de facteurs qui rapprochent entre eux les peuples européens au point qu’on pourrait parfois affirmer qu’il s’agit d’une même nation, une quasi-nation.

    Des peuples, une religion, un territoire

    Il n’y a certes pas, ou pas encore, un peuple européen comme il y a un peuple français, mais il y a à l’évidence une famille de peuples très proches les uns des autres. Et pour cause, ils proviennent presque tous d’un même peuple originel, comme le confirment les études génétiques et les découvertes archéologiques les plus récentes. Leurs langues notamment possèdent, à quelques exceptions près, les mêmes racines indo-européennes. Bref, les peuples européens sont cousins et partagent le même héritage.

    Ils partagent également la même religion. Presque tous les Européens sont en effet de tradition chrétienne et, même si certains sont catholiques quand d’autres sont protestants ou orthodoxes, tous ont été façonnés par des siècles de christianisme. Une imprégnation qui, au-delà de l’aspect strictement religieux, a profondément marqué leur identité.

    On peut aussi affirmer que les Européens possèdent ensemble un territoire, le vieux continent. Certes, chaque peuple est installé sur une partie de cet espace, mais par sa petite taille et son caractère unique au monde, il constitue une unité bien réelle et tout à fait remarquable. L’Europe est en effet un lieu d’exception : nulle part ailleurs on ne trouve cette imbrication de terre et de mer, de montagnes et de plaines, de villes et de campagnes formant autant d’écrins à taille humaine où la civilisation a pu se développer.

    Des cultures et une histoire

    C’est aussi la dimension culturelle qui fait de l’Europe une quasi-nation. Certes, il n’existe pas là non plus une culture européenne mais, beaucoup mieux, il existe des cultures européennes d’une extraordinaire richesse qui toutes s’affirment comme la déclinaison d’un même univers. Comment ne pas voir en effet que toutes se sont influencées mutuellement et sont entrées en synergie les unes avec les autres pour créer un corpus qui unit les pays européens ? Corneille, Shakespeare, Goethe par exemple ne procèdent-ils pas, malgré leurs différences, du même esprit et des mêmes références ?

    Enfin, il y a bien une histoire européenne. Elle est faite pour beaucoup de guerres et d’affrontements entre peuples du continent, mais les nations elles-mêmes n’ont-elles pas elles aussi connu d’innombrables déchirements internes ? D’autant que les Européens ont livré également de grandes batailles qui les ont rassemblés contre les envahisseurs venus d’ailleurs, comme aux champs Catalauniques, à Poitiers, à Lépante ou à Vienne.

    Une identité qui différencie l’Europe du reste du monde

    Ainsi, que ce soit par la population, par la religion, le territoire, la culture ou l’histoire, l’identité européenne rapproche les peuples européens. Mais en même temps elle les différencie clairement du reste du monde par toutes sortes de spécificités qui n’appartiennent qu’à elle.

    La liberté et le respect des personnes

    C’est ainsi que l’Europe a inventé très tôt la liberté. Que ce soit à Rome ou en Grèce, mais aussi chez les Gaulois ou les Germains, les Européens ont imaginé des formes d’organisation politique fondées sur la légitimité du peuple. Ils ont rédigé des chartes qui protègent et respectent les personnes. Autant de concepts étrangers aux civilisations orientales organisées quant à elles selon des systèmes ignorant les individus.

    L’identité européenne est au contraire fondée sur la reconnaissance de la personne humaine laquelle occupe une place centrale dans le monde européen. Un monde ou les personnes peuvent être représentées par leur image et où l’incarnation est de règle puisque les dieux eux-mêmes ont forme humaine. Cette caractéristique fondamentale va d’ailleurs de pair avec le respect de la femme, laquelle a toujours eu dans la civilisation européenne une place reconnue et souvent valorisante. Sous cet angle également, l’identité européenne se distingue fondamentalement des autres civilisations, notamment du monde islamique.

    L’esprit prométhéen et le sens de l’harmonie

    Mais, au-delà, l’identité européenne est aussi marquée par le génie de la recherche, le goût de l’aventure et du dépassement, bref l’esprit prométhéen. Une attitude qui a poussé les Européens à découvrir le monde entier et à le conquérir. Un état d’esprit qui les a conduits à exceller dans la science et l’industrie, supplantant dans ces domaines les autres civilisations.

    Pour autant l’identité européenne cultive aussi l’esprit de mesure et d’harmonie qui s’exprime depuis les origines dans ses réalisations architecturales très éloignées des réalisations cyclopéennes, comme celles de l’Égypte antique ou de la Perse par exemple.

    Dans un autre domaine, celui de l’organisation sociale, c’est aussi le sens de la mesure qui prime. L’organisation trifonctionnelle caractéristique des sociétés européennes assure en effet un juste équilibre et une légitime hiérarchie entre la fonction souveraine, la fonction guerrière et la fonction marchande. Un modèle là encore très différent des systèmes orientaux où tout est concentré entre les mains du souverain.

    Une identité à proclamer avec fierté

    Cette identité commune à tous les peuples européens, nous pouvons en être fiers car la civilisation à laquelle elle a donné naissance a été la plus féconde de toutes. Elle a produit le plus grand patrimoine artistique, elle est à l’origine de la plupart des découvertes scientifiques, elle a le plus contribué au développement de la pensée, elle a conquis le monde, répandu ses valeurs et, si tout n’a pas été positif, si elle porte une responsabilité dans les évolutions délétères du monde actuel, elle demeure dans ses fondements la plus bénéfique.

    Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que chacun prenne conscience de cette identité et n’hésite pas à l’expliciter et à la proclamer. Car dans le monde mondialisé que nous connaissons, c’est notre identité européenne qui peut constituer, par sa puissance et son attractivité, la ligne de défense première derrière laquelle les identités nationales pourront être sauvegardées ou reconstituées.

    Ligne droite 17/11/2018

    Source : Ligne droite

    Crédit photo : Dev_Biswas via Pixabay cco

    https://www.polemia.com/identite-europeenne-europe-realite-richesse/

  • Gilets jaunes : le réveil de la France oubliée, par Ivan Rioufol

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    Les Gilets jaunes : “Nous aussi, on tient le cap !“. Le premier ministre, qui avait annoncé dimanche soir sur France 2 : “Le cap est le bon et nous allons le tenir“, a reçu sa réponse, ce lundi matin, de la part des meneurs. Désormais, un rapport de force s’engage entre la révolte populaire contre les taxes sur le carburant et le gouvernement décidé à assumer l’affrontement. “La trajectoire carbone, nous allons la tenir”, a précisé Edouard Philippe. Au 1 er janvier, la taxe sur le diesel sera donc augmentée de 6,5 centimes par litre, et de 2,9 centimes pour l’essence. A la fin du quinquennat, les taxes supplémentaires sur le diesel auront été portées au total à 30 centimes, 16 centimes pour l’essence. Prenant la parole après la première manifestation des Gilets jaunes, samedi partout en France (environ 300.000 manifestants selon le ministère de l’Intérieur, chiffres contestés par les organisateurs), le premier ministre n’a pas cherché l’apaisement, même s’il a reconnu un “ras-le-bol fiscal”. Or, plutôt que de renoncer, en conséquence, à la fiscalité punitive sur les carburants, il a rajouté de l’huile sur le feu. Philippe a, en effet, dénoncé également “l’anarchie, la pression et la violence” dans des scènes qui auraient eu lieu.

    Ce choix de la diabolisation est aussi celui du leader de la CFDT, Laurent Berger : ce lundi, sur RTL, il a alerté sur “une forme de totalitarisme” chez des manifestants ayant exigé le port du gilet jaune à des automobilistes bloqués. Dans un tweet posté samedi, Bernard-Henri Lévy a illustré la vision de la France d’en haut, jugeant celle d’en bas : “Poujadisme des Gilets jaunes. Echec d’un mouvement qu’on nous annonçait massif. Irresponsabilité des chaînes d’info qui attisent et dramatisent. Soutien à Macron, à son combat contre les populismes et à la fiscalité écolo“.

    Le paradoxe est d’observer de telles consciences de gauche, théoriquement sensibles à l’injustice sociale, revendiquer leur dédain pour les plus pauvres et les plus délaissés. Ce basculement dit beaucoup de la nouvelle révolution française qui s’engage. Voir du poujadisme dans la révolte des Gilets jaunes relève de la paresse intellectuelle. Ce ne sont pas seulement des petits commerçants qui ont manifesté samedi, mais plus généralement une classe moyenne issue de la ruralité et des zones périurbaines sorties des radars officiels. La France oubliée se réveille. Elle compte se faire entendre encore. Paris n’est plus le centre de l’histoire qui s’écrit. L’erreur du gouvernement est de parier sur un essoufflement du mouvement, au prétexte de son amateurisme, de ses manques d’encadrements, de leaders, de slogans, de projets. Ces indiscutables lacunes peuvent se corriger. A Paris, les quelques centaines de manifestants ont déjà réussi le tour de force stratégique d’envahir, paisiblement, la rue du Faubourg Saint-Honoré, jusqu’à quelques dizaines de mètres de l’Elysée. Les magasins de luxe des alentours, restés ouverts, n’ont pas été un instant inquiétés. La dynamique est du côté des “derniers de cordée”, qu’Emmanuel Macron ne sait comprendre.

    Ceux-ci n’entendent plus être à la traine, ni se laisser insulter par une caste qui n’envisage pas de se réformer. Il suffit d’observer la perpétuation de la même morgue chez les “élites” pour se convaincre de la fracture entre ces deux mondes. La place de la Concorde, à Paris, pourrait être le prochain point de ralliement de la province en colère, samedi prochain. Reste la question : La France des métropoles, pour l’instant indifférente, peut-elle devenir solidaire de la France des périphéries ? Au-delà des taxes, c’est un mode de vie commun à une majorité de Français que défendent les Gilets jaunes.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 19 novembre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/212653/gilets-jaunes-le-reveil-de-la-france-oubliee-par-ivan-rioufol/

  • Le pacte mondial sur les migrations – Journal du mercredi 21 novembre 2018

    International / Le pacte mondial sur les migrations
    Approuvé en juillet par l’ensemble des pays de l’ONU à l’exception des Etats-Unis, le pacte mondial sur les migrations est de plus en plus contesté. Alors que les refus se multiplient, Emmanuel Macron et Angela Merkel le défendent bec et ongles.

    Société / Les gilets jaunes trouvent de plus en plus de soutiens

    Société / Un film contre la GPA
    A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, La Manif Pour Tous présentait mardi le film “Big fertility”… en présence d’une mère porteuse américaine. Un documentaire évoquant la question de la GPA aux Etats-Unis et qui vise à sensibiliser le public français avant le vote de la loi bioéthique au début de l’année 2019.

    Economie / Bitcoin : la bulle en voie d’éclatement ?

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Notre pays peut s’effondrer comme l’URSS en une semaine

    Notre pays peut s’effondrer comme l’URSS en une semaine

    De Charles Sannat :

    Les digues de la colère trop longtemps contenue sont en train de céder.

    Le gouvernement ne comprend pas.
    Nos élites ne comprennent pas.
    Nos journalistes des grands médias tentent d’aider le gouvernement à éteindre l’incendie qui menace de ravager le pays.

    La méthode est évidemment mauvaise et il est fort probable qu’un jour, des comptes soient demandés par les victimes et les blessés. Nous y reviendrons.

    Ce qu’il faut retenir c’est que dans un pays où le politiquement correct est étouffant, où la liberté est surveillée, où il n’est plus possible de penser véritablement sans « choquer », sans « déraper », sans être un « phobe », dans un pays où quand un gosse de 7 ans emmerde un autre gamin de 7 ans – ce qui relève de l’éducation et du pédagogique – se transforme en garde à vue et en procédure de « harcèlement », quand nos élites perdent le bon sens, quand les « bobos parisiens » pensent la société hors sol et à travers un prisme idéologique et croient qu’ils peuvent changer la manière de voir les choses des masses, nous créons un cocktail terrible de colère rentrée. […]

    Ce que j’ai vu, c’est une violence inouïe, une haine rentrée, contenue depuis trop longtemps, qui a commencé à se libérer. Cette rage de ne pas être entendu, cette colère d’être méprisé par un pouvoir sourd aux attentes simples d’une population, cette frustration terrible, non pas de la France « périphérique », mais de la France, essentiellement gauloise, qui subit la diversité, la crise économique, la fiscalité confiscatoire pour arroser à coup de milliards des « citées » et des quartiers « populaires » qui croulent sous les subventions… et la radicalisation. « On ne veut plus payer ». Voilà ce qui est dit.

    C’est tout cela que j’ai entendu, jusqu’à un pharmacien expliquant qu’il trouvait scandaleux tous les médicaments gratuits pour les migrants et pas pour les mamies… Mais il y a aussi ces médecins, ces ambulanciers, les motards en colère, ou les paysans, ou les artisans, ou les taxis, ou, ou, ou,… Nos dirigeants ont patiemment construit une société de haine et d’opposition. Quand il y a haine et opposition, il finit par y avoir confrontation et violence. Même Gérard Colomb l’a dit en quittant son poste. Quelques jours seulement ou il n’est plus là, et il sera vite très regretté! Terrible bilan. […]

    Le gouvernement doit saisir qu’en dessous de 2 500 euros nets par mois, il vaut mieux rester chez soi, avoir un HLM, la CMU, ne pas payer la cantoche des gosses et avoir accès à tout gratuit et rentrer dans le cycle de l’assistanat. Problème… le salaire médian c’est 1 700 euros…. Énorme problème donc… Le gouvernement doit saisir que si les gens ne traversent pas la rue, ce n’est pas qu’ils ne peuvent pas trouver de boulot, c’est qu’il n’y a plus d’intérêt à le faire. Partant de ce constat économique, les gens vont cesser de travailler, parce que se rendre au travail est trop coûteux et rapporte trop peu. Le nombre de travailleurs va chuter considérablement. Le nombre d’assistés, exploser à la hausse, et les coûts pour la collectivité aussi. Il faudra augmenter la fiscalité de ceux qui bossent encore. Alors ils seront de moins en moins nombreux à travailler… et le cycle vicieux ira jusqu’à l’effondrement. […]

    N’accusons pas le gouvernement par principe et incitons-le à éviter la tentation du laisser-faire et du laisser-aller en espérant que la violence qui se déchaîne pousse les gens à rentrer chez eux, ce qui serait une erreur supplémentaire d’appréciation qui risquerait de se transformer en très grande responsabilité historique et éventuellement juridique. Chaque mort, chaque blessé renforcera la motivation. Quand il n’y a pas d’organisation nationale, et que l’on est face à un soulèvement populaire, il y a deux manières de faire. La première, celle qui a été manifestement choisie volontairement ou non, et l’on finira par le savoir, c’est de laisser faire comme cela s’est passé samedi. La seconde, c’est d’encadrer les mouvements, en expliquant que les forces de l’ordre passeront sur chaque point de blocage même ceux qui ne sont pas déclarés pour donner des conseils de sécurisation. Même ceux qui ne sont pas déclarés et peut-être même surtout ceux qui ne sont pas déclarés ! Cela n’a pas été fait. Cela n’a pas été ordonné. Là était la sagesse élémentaire, et le gouvernement en serait sorti grandi.

    Parce que cela ne sera pas fait, alors que moralement, il en va du devoir de nos autorités, de nos policiers et gendarmes qui ne doivent jamais oublier qu’ils sont au service de la population et pas des dirigeants, alors il faudra que les gens le fassent eux-mêmes pour éviter des accidents. Si le mouvement dure, les tensions monteront. Il faut donc penser la protection des lieux de blocage ou de filtrage.

    « Qu’ils viennent me chercher »… Ils ont été stoppés à 200 m du Palais.

    Macron le tout-puissant Jupiter avait crânement lâché cette formule lors de l’affaire Benalla… Une formule qui en dit très long sur le sentiment d’impunité de nos élites dirigeantes. Pourtant, les sans-dents n’ont été stoppés qu’à 200 mètres du Palais. Le groupe de sans-dents qui était là n’était pas suffisamment important ni suffisamment motivé pour partir à l’assaut du Palais, mais cela devrait être pris pour un avertissement sans frais ! « Ils » peuvent venir chercher le président en son palais et mettre sa tête au bout d’une pique. Qui aurait tiré sur la foule ? Un jour, les grenades fumigènes ne suffiront plus. Ce jour-là, qui tirera pour empêcher la foule d’aller chercher Macron ? Qui ? Personne. Le roi est nu.

    Que fera Castaner ?

    Rien. Il ne leur reste que les postures et la capacité à terroriser les « gens » qui ont un compte en banque, qui sont saisissables, et qui globalement, eux, respectent les lois. « Ils » ne font plus peur qu’aux braves gens… Et les braves gens n’acceptent plus de se faire terroriser pour leur permis de conduire, alors que les délinquants quotidiens pourrissent leur quotidien sans rien risquer, eux… D’ailleurs, Castaner lui-même l’a dit, la prison « n’est pas une solution », alors que fera Castaner ?

    Il n’a pas les moyens ni matériels ni humains de sécuriser le territoire, et le bordel de la délinquance ambiant le démontre chaque jour. Alors, imaginez quand vous avez un soulèvement populaire sur tout le territoire. Imaginez un soulèvement sur la durée… Tous les mois ! Et dire que Bruxelles limite le temps de travail des militaires qui devront bientôt être syndiqués… […]

    La France est l’URSS de 1989. Un tigre de papier. Au premier coup de fusil, les leviers de commande ne répondront plus. Le système tient sur l’illusion de la solidité des institutions. Pourtant, tout est miné de l’intérieur. Notre pays peut s’effondrer comme l’URSS en une semaine. Chacun se retrouvera seul. Voilà ce qui a commencé à se passer ce week-end.

    Il n’y a pas, dans ce mouvement, que de « beaux » sentiments et de gentils gilets jaunes. C’est beaucoup plus complexe. Il y a trop de frustrations retenues depuis trop longtemps. Pour éteindre l’incendie, ce ne sera pas agréable pour la clique d’En Marche à l’égo surdimensionné, mais il va lui falloir rabattre son caquet. Faire amende honorable, cesser les insultes et le mépris de caste devenu insupportable. Ce mépris tient une place bien plus importante dans la révolte actuelle que ce que l’on peut penser à Paris. Ensuite, cela doit s’accompagner d’un programme économique en rupture avec celui qui est porté, et là cela va être plus dur dans le cadre actuel. C’est le principal défi de Macron. Après, l’Europe a aussi intérêt à avoir une France stable… Ça tombe bien, il y a des élections européennes. Un bon moyen de construire un nouveau projet… avec les Français, et pas contre eux. Bon, quand on est Jupiter, manifestement, on manque de sagesse et de pondération. Il y a donc peu de chance que cela se passe ainsi. Castaner et Macron tenteront de passer en force.

    Ce ne sera plus la chienlit, mais l’anarchie.

    La même que celle de la libération et de l’épuration. Et ces terribles pulsions de mort et d’envie d’en découdre. Des moments de l’histoire où tout devient possible dans des séances de haine et d’expiation collective. Les heures les plus sombres ne sont pas juste un concept de propagande minable, c’est une réalité qui peut-être la nôtre en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Pendant ces heures-là, chacun est seul. Les grands malades qui nous dirigent depuis des années ont mis en place les éléments pour qu’elles soient, hélas, notre avenir. Les révolutions sont toujours de couleur. En France, elle ne sera pas orange. Elle sera jaune. Comme toutes les révolutions, quelles que soient leur couleur de départ, elles finissent toute par la même : celle, rouge, du sang qui coule dans les rues.

    https://www.lesalonbeige.fr/notre-pays-peut-seffondrer-comme-lurss-en-une-semaine/

  • “Une voiture électrique pollue autant qu’un diesel”

    Sortons de la mystification avec des arguments dispensés par “le camp du bien” :

    https://www.lesalonbeige.fr/une-voiture-electrique-pollue-autant-quun-diesel/

  • La Petite Histoire : Augustin Trébuchon, le dernier mort de la Grande Guerre

    Le 11 novembre 1918, à 11 heures précises, le cessez-le-feu est déclaré sur le front alors que l’Allemagne s’apprête à signer l’armistice. Cinq minutes plus tôt, un jeune Lozérien, le soldat de première classe Augustin Trébuchon, était tué d’une balle dans la tête alors qu’il remplissait une ultime mission d’agent de liaison. Il est aujourd’hui considéré comme le dernier mort français de la Grande Guerre. Voici son histoire.

  • Soupçons de conflits d'intérêt pour des députés LREM lors d'un débat sur la loi antifraude

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    Lors des débats à l'Assemblée sur la fraude fiscale, des parlementaires LREM, de profession juridique, ont été particulièrement tenaces, tentant de supprimer un article qui prévoit une sanction contre les cabinets qui aident les exilés fiscaux.

    Le 19 septembre, l'Assemblée nationale a voté un texte mettant partiellement fin au «verrou de Bercy» sur la fraude fiscale. Un projet de loi antifraude qui aurait pu être davantage minimaliste si l'Hémicycle avait suivi les recommandations de Bénédicte Peyrol, Stéphane Mazars, Jean Terlier et Alice Thourot, députés de La République en Marche. Comme le révèle Mediapart, ceux-ci ont tenté de supprimer l'article 7 et ont été tenaces dans leur requête lors des discussions du 17 septembre.

     

    Le site d'information rappelle que ces élus sont tous issus de professions juridiques et que l'article 7 pouvait directement les concerner. En effet, il permet de sanctionner financièrement des «officines» (telles que les sociétés de conseil ou les cabinets d’avocats) qui conseilleraient ou aideraient les contribuables français dans leurs pratiques de fraude fiscale. Un article qui souhaite donc la mise en place de sanctions administratives à l’endroit de «toute personne physique ou morale qui, dans l’exercice d’une activité professionnelle de conseil à caractère juridique, financier ou comptable ou de détention de biens ou de fonds pour le compte d’un tiers, a intentionnellement fourni à ce cotisant une prestation ayant directement contribué à la commission des actes constitutifs de l’abus de droit en cause ou à la dissimulation de ces actes».

    Ces députés ont été soutenus par des élus MoDem et des Républicains. Mediapart précise d'ailleurs qu'Alice Thourot, qui a présenté l’amendement de suppression, est toujours présidente de sa société d’avocats. Contactée par Mediapart, Alice Thourot affirme qu'elle reviendra à la charge lors des débats durant la deuxième lecture du texte à l'Assemblée nationale.

    D'après Mediapart, alerté par des citoyens sur ce mélange des genres, le chef de file des députés UDI, Jean-Christophe Lagarde, a d'ailleurs saisi Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, pour lui demander, que «le bureau et le déontologue de l'Assemblée nationale se saisissent de ces situations [de conflit d'intérêt] afin d'être en mesure, le cas échéant, de constater, de faire cesser et de prévenir toute interférence entre un intérêt public et des intérêts privés».

    Dans un courrier envoyé à Richard Ferrand le 19 septembre, Jean-Christophe Lagarde écrit également : «Ainsi, sans porter de jugement sur le fond des débats, ces citoyens nous alertent sur l'action de députés ayant exercé ou exerçant les professions directement visées par cet article – par exemple d'avocat, de conseiller juridique ou de conseiller en gestion de patrimoine – et qui pourrait donc constituer des situations de conflits d'intérêts.»

    Lire aussi : Explosion de la fraude fiscale en France, estimée à 100 milliards d'euros annuels

    https://francais.rt.com/france/54072-soupcons-conflits-dinteret-pour-deputes-lrem-debat-loi-antifraude?fbclid=IwAR3hhj-Wthywm4ATKfocLrKgMlCGJq74jLGPZOaU1AN_bD3fZnvThr4qiqg

  • LE DISCOURS PASSÉ INAPERÇU DE L’AMBASSADEUR DES ETATS-UNIS AUPRÈS DE L’UE

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    L’avantage avec les Américains, c’est qu’ils ne dissimulent pas leurs intentions. Ainsi du discours musclé que vient de tenir Gordon Sondland, l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’Union européenne.

    Au printemps dernier, Donald Trump a fait de l’homme d’affaires et financier Gordon Sondland l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique auprès de l’Union européenne. Mardi dernier 13 novembre, invité de l’European Policy Center (EPC), un « think tank » œuvrant en faveur de l’« intégration européenne », il a tenu un discours à la limite de ce qu’autorise le langage diplomatique.

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  • Économie : les nuages dans le monde continuent de s’amonceler

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    Marc Rousset

    La volatilité des Bourses, l’aversion au risque et les craintes sur la croissance mondiale s’intensifient alors que le PIB allemand s’est contracté pour la première fois depuis 2015, avec le ralentissement des exportations et la baisse de la production automobile. Les krachs boursiers sont toujours précédés par des périodes d’incertitude, d’augmentation de volatilité et de fébrilité jusqu’à ce que les taux montent et que les marchés craquent.

    Selon un sondage de Bank of America Merrill Lynch, les gestionnaires de fonds, suite aux guerres commerciales, au resserrement quantitatif de la Fed et au ralentissement économique chinois, n’ont jamais été aussi pessimistes depuis 2008. 30 % des gestionnaires pensent que les actions américaines ont déjà atteint leur point le plus haut. Les taux de la Fed vont augmenter encore successivement de 0,25 % le 19 décembre 2018 et le 20 mars 2019. Lorsque les taux augmenteront, la France de Macron, qui pressure les automobilistes de taxes en raison d’un réchauffement climatique bidon par le CO2 humain, mais qui ne fait rien pour diminuer les dépenses publiques et la scandaleuse immigration, sombrera dans la banqueroute et la faillite.

    À Wall Street, les fameux GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), dont la capitalisation boursière de 2.500 milliards de dollars est supérieure à l’ensemble des valeurs cotées à Paris et à Francfort, vacillent depuis un mois. Apple a perdu 14 % de sa valeur, soit 190 milliards de dollars, Amazon près de 20 %, Alphabet, la maison mère de Google, 15 %, tandis que Facebook a chuté de 20 % le 26 juillet 2018.

    Trump gère l’économie américaine comme s’il faisait face à une récession alors que l’Amérique n’est qu’en crise structurelle à long terme (endettement excessif et balances dollars détenues à l’étranger). La baisse des impôts pour les entreprises et les particuliers ainsi que le montant démentiel des dépenses militaires de 719 milliards de dollars en 2019 (environ vingt fois le budget militaire de la France) ont pour effet d’augmenter dangereusement le déficit public et la dette publique. Il y a « excès de vitesse », selon l’économiste de l’OCDE Jean-Luc Proutat, car les déficits publics américains « se creusent au rythme d’un milliard de dollars par jour et connaissent leur plus important dérapage hors période de récession », d’où des risques d’inflation et le durcissement actuel de la politique monétaire de la Fed. La dette publique des États-Unis inquiétera véritablement les investisseurs seulement en 2020, lorsqu’elle dépassera les 110 % du PIB.

    En Italie, selon le professeur Francesco Daveri, « le gouvernement a réussi la magie de faire un trou budgétaire sans même donner un vrai coup de pouce à l’économie ». Afin de faire accepter son budget par la Commission, Rome s’engage à vendre pour dix-huit milliards d’euros d’actifs immobiliers et demande que certaines dépenses soient considérées comme de « nature exceptionnelle » (infrastructures suite à l’effondrement du pont de Gênes). Mais l’augmentation des taux d’intérêt à long terme par les marchés moins compréhensifs représente déjà, selon la Banque d’Italie, 1,5 milliard d’euros d’intérêt en six mois. Le risque de faillite de la banque Unicredit gavée de tous les emprunts de l’État italien non rachetés par la BCE augmente dangereusement.

    Le krach en cours du bitcoin est considéré par certains comme un présage de krach boursier à venir. Le bitcoin ne vaut plus que 5.594 dollars, contre 14.000 dollars début janvier. Toutes les crypto-monnaies sont en chute libre. De plus, des scissions et des guerres de clans apparaissent avec la création de nouveaux bitcoins (bitcoin Cash, bitcoin ABC, bitcoin SV), ce qui nuit à leur crédibilité. La banque Goldman Sachs – ce qui est tout un symbole – vient de renoncer au bitcoin.

    L’or augmentera, selon une déclaration de Bill Murphy, président du GATA, lors d’un récent colloque à La Nouvelle-Orléans, lorsque « le cartel de l’or » renoncera à ses manipulations, suite à la poussée trop forte des marchés. 8.000 milliards de dollars de valeur boursière sont déjà partis en fumée en octobre 2018, selon l’agence Bloomberg. Les plus grands risques immédiats semblent être la Deutsche Bank et le système bancaire italien. La grenade à dégoupiller : la hausse inéluctable des taux qui a déjà commencé.

    Source Boulevard Voltaire cliquez ici