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  • LA DEMOGRAPHIE QUI VIENT…

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    LA DEMOGRAPHIE QUI VIENT…
    A l’heure de la révolte pour la préservation du pouvoir d’achat, les Français auraient aussi ou surtout intérêt à défendre l’emploi, la culture et l’identité qui ne seront bientôt plus que le souvenir du temps où « c’était mieux avant »… Dans quelques jours à Marrakech (10 et 11 décembre), les membres de l’ONU adopteront le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ».

    Que l’on soit sensible à l’accueil de réfugiés est tout à notre honneur et est même une tradition, mais que l’on nous impose d’élargir cette solidarité à l’univers économique (« pour faciliter la mobilité de la main-d’œuvre » et « faciliter la reconnaissance mutuelle des qualifications et compétences des travailleurs migrants ») est du pain béni pour les esclavagistes libéraux et un crime sociétal. Le diktat onusien donnera de facto aux migrants la protection sociale que nous ne sommes déjà plus capables d’assurer à nos concitoyens, favorisera leur pleine intégration (« pleine participation des travailleurs migrants à l’économie formelle ») et la cohésion sociale (accès à la « sécurité sociale et aux services sociaux ») puis, inexorablement constatera leur implantation durable (« éliminer toutes les formes de discrimination, et encourager un débat public fondé sur l’analyse des faits afin de faire évoluer la manière dont les migrations sont perçues », les media sauront se faire les porte-paroles des politiques), leur croissance et leur rôle actif au sein de la société nouvelle.

    Nous pourrions dire que tout cela est déjà effectif ; cela est vrai mais après deviendra légal, s’y opposer sera donc condamnable.

    Nous pourrions aussi être (je le suis) solidaires de migrants économiques européens mais cela ne nous est pas permis (on se souvient d’étudiantes russes et de familles serbes en situation irrégulière et renvoyées manu militari dans leur pays d’origine…) car malgré (ou à cause de) notre proximité culturelle et leur compétence reconnue, nos amis slaves ne sont pas les bienvenus (!) Ce sont bien les peuples extra-européens, d’Afrique dont le Magreb en particulier, qui sont visés par le Pacte de Marrakech et bénéficieront seuls des mesures onusiennes sans plus de contestations ou droits souverains.

    Non au Pacte de Marrakech auquel nous préférons « Ton pays, ton futur », l’alternative économique et solidaire à la démographie qui vient nous remplacer.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Immigration sans limite : l’ONU cherche à créer un droit à immigrer clandestinement

    Immigration sans limite : l’ONU cherche à créer un droit à immigrer clandestinement

    De Gabriel Robin dans l’Incorrect :

    La conférence intergouvernementale chargée d’adopter le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » se tiendra les 10 et 11 décembre prochains. Un pacte d’une importance cruciale.

    Ce pacte divise la communauté internationale, opposant la France et l’Allemagne à un groupe de pays réfractaires, menés notamment par les Etats-Unis de Donald Trump. Au sein des Etats, le Pacte dit de Marrakech divise de la même façon, Angela Merkel étant notamment considérée par ses adversaires comme l’instigatrice des mesures ultra-immigrationnistes qui compléteront la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants.

    Composé de 41 pages consultables sur le site officiel de l’Organisation des Nations Unis, le projet de document final de la conférence a pour objectif de faciliter grandement l’immigration à destination des pays occidentauxPis, il y encourage explicitement. Il faut, dans un premier temps, insister sur le fait que le document ne traite que des « migrants » et non des réfugiés, les distinguant dès le quatrième article de son préambule. Source principale de la synthèse finale, le rapport initial du Secrétaire général Antonio Guterres peut être résumé par son titre : « Rendre les migrations bénéfiques à tous ».D’autres travaux ont probablement joué un rôle, à commencer par le rapport mondial de suivi sur l’éducation de l’Unesco intitulé « Migration, déplacement et éducation : bâtir des ponts, pas des murs », dont le vocabulaire trahit l’idéologie : « L’attitude envers les immigrants est influencée par le niveau d’étude. Il apparaît que les personnes plus instruites sont moins ethnocentriques, qu’elles valorisent davantage la diversité culturelle et qu’elles considèrent les effets économiques de la migration sous un jour plus favorable ». Voilà qui rappellera un peu les discours du Président Macron : si vous êtes contre moi, c’est que vous n’êtes pas suffisamment intelligent pour comprendre. Les peuples sont crétins et doivent laisser les grandes personnes décider à leur place ; experts, technocrates et économistes labellisés « progressistes all inclusive ».

    Bref, revenons-en au « Pacte de Marrakech » tel qu’il devrait être voté dans quelques jours. Ses rédacteurs estiment nécessaire d’améliorer la coopération en matière de migration internationale parce que les migrations auraient « toujours fait partie de l’expérience humaine depuis les débuts de l’Histoire », et, qu’à l’heure de la mondialisation, elles seraient « facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable ». Car, vous l’ignoriez peut-être, mais la majorité des migrants « voyagent, vivent et travaillent dans des conditions sûres, ordonnées et régulières ». Rien que ça ! Une vision si irénique ne peut donc s’accompagner que de propositions pensées pour encourager les candidats à l’exil, pour les aider dans leur voyage et leur future installation. Ici, l’immigré n’a que des droits et aucun devoir. Il est l’Autre, le faible ontologiquement bon, la bonne nouvelle, notre enfant symbolique.

    À l’image de l’Unesco qui estime l’assimilation préjudiciable à « l’identité des migrants », à l’inverse du multiculturalisme, les Etats signataires du futur Pacte de Marrakech s’engageront moralement à donner une image toujours positive de l’immigration et de la « diversité » ; voire à combattre judiciairement les réfractaires, qu’ils soient en politique, professionnels des médias, ou simples citoyens. L’ensemble, comprenant tant des recommandations demandant la protection des migrants à l’intérieur des frontières sur le mode « No Border » que des incitations à faciliter l’évasion des richesses vers les pays « d’origine », ainsi que le suggère aussi l’Unesco, forme un programme complet de remplacement des populations autochtones en Europe, les seules que méconnait l’ONU. Ce texte, s’il n’aura pas de force légale, achèvera de désarmer moralement les Occidentaux face à ce qui est, il faut bien le dire maintenant, une invasion méthodique et planifiée de notre continent. Imaginez donc que dans le « plein respect de la liberté de la presse », les journalistes devront être mieux formés à la question des migrations, c’est-à-dire éduqués à délivrer la doxa inclusive et multiculturaliste mondiale.

    L’ONU cherche à créer un droit à immigrer clandestinement, riposte directe contre les vieilles nations repliées sur elles-mêmes, comme la Hongrie qui avait refusé de laisser ses frontières violer par des individus indésirables. A l’époque, l’organe chargé de la question migratoire pour l’ONU avait d’ailleurs publié un message sur Twitter indiquant que « franchir une frontière » n’était « pas un crime ». Le professeur de droit international de l’Université Catholique de Louvain Pierre d’Argent juge que le texte est un « instrument politique » qui finira immanquablement par servir d’outil aux avocats défendant des clandestins, et que les juridictions nationales pourraient s’appuyer sur le texte, quand bien même il n’aurait pas force légale. Quelques pays refuseront donc logiquement de céder au chantage des pays du tiers-monde et des globalistes occidentaux, parmi lesquels les Etats-Unis, l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, Israël ou l’Australie. Très bientôt, à coup sûr, l’Italie.

    La France, de son côté, devrait signer ce Pacte dans l’indifférence générale, sans qu’aucun média ne l’ait sérieusement évoqué. Par cette signature, Emmanuel Macron donnera son feu vert à l’intensification du processus de changement de peuple et de culture actuellement à l’œuvre dans notre pays. Ces idées délirantes ont déjà contaminé une bonne partie de la population. À titre d’exemple, une jeune femme de trente-trois ans affirmait récemment ne pas aimer les enfants mais vouloir accueillir des « migrants » et des « réfugiés climatiques ». Pour des motifs prétendument écologiques, Gaëlle n’entend pas enfanter une descendance qui « consommera encore et toujours ». Elle n’a en revanche que des mots compatissants pour ces subsahariens au taux de fécondité de cinq enfants par femme qui, une fois parvenus en Europe, deviennent des consommateurs comme les autres, souvent pires. Il faut sauver la France et l’Europe, même contre leur propre volonté…

    https://www.lesalonbeige.fr/immigration-sans-limite-lonu-cherche-a-creer-un-droit-a-immigrer-clandestinement/

  • Les Gilets Jaunes mettent une veste à Edouard Philippe

    Les Gilets Jaunes mettent une veste à Edouard Philippe

    Ce gouvernement n’a plus aucune crédibilité :

    Instant de flottement à l’Elysée. Pour lancer la « grande concertation » de trois mois voulue par Emmanuel Macron, Edouard Philippe devait recevoir ce vendredi 30 novembre une délégation de « gilets jaunes », pour trouver un semblant de terrain d’entente.

    Problème : un seul représentant du mouvement est arrivé à Matignon, sur les coups de 14h30. Avant de repartir, à peine une demi-heure plus tard. Il s’agit de Jason Herbert, jeune Charentais de 26 ans, chargé de communication dans une médiathèque d’Angoulême, selon L’Express. A la sortie de son rendez-vous expédié, le jeune homme s’est expliqué sur BFM TV : « Je souhaitais que les 65 millions de Français puissent entendre nos discussions », a-t-il confié sur le perron de Matignon. « Par courtoisie, j’ai simplement laissé le Premier ministre se présenter, puis je l’ai informé ne pas souhaiter poursuivre la discussion, car il n’était pas possible de filmer l’entretien ». Pour ne pas « trahir » les Français, Jason Herbert a donc préféré ne pas « engager de discussion ».

    https://www.lesalonbeige.fr/les-gilets-jaunes-mettent-une-veste-a-edouard-philippe/

  • L’inévitable dissolution de l’Assemblée nationale

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    Il y a une semaine encore, j’aurais jugé surréaliste l’idée même d’une dissolution de l’Assemblée nationale. Voir le Président se séparer d’une majorité écrasante et aux ordres n’aurait en effet aucun sens.

    Et pourtant, je juge aujourd’hui que cette dissolution est non seulement souhaitable, mais inéluctable.

    Le point de départ de cette crise est, bien évidemment, le mouvement des gilets jaunes, mais ce mouvement n’est, finalement, que la représentation visible d’un état de désespérance qui est bien plus profond.

    Je l’ai souvent dit, Emmanuel Macron a été élu sur un malentendu. Lui-même reconnaît avoir fait le hold-up du siècle. Un Parti socialiste mort après l’exercice catastrophique du pouvoir, un François Fillon pulvérisé par une affaire savamment sortie au bon moment et une Marine Le Pen servant d’épouvantail pour une élection dans un fauteuil. On ne va pas refaire le match.

    Toujours est-il qu’inconsciemment, une partie des Français a l’impression que la dernière élection présidentielle n’a pas eu lieu. Il ne s’agit pas de revanche, mais de déception. En effet, ce Président par défaut a pu susciter des espoirs. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir rappelé qu’il n’était en rien un homme neuf et providentiel, puisqu’il avait activement participé à la politique économique désastreuse de François Hollande qui, et je lui en fais crédit, a néanmoins su calmer ses ardeurs les plus ultralibérales.

    Un an et demi après son élection, l’échec d’Emmanuel Macron est objectivement patent. Arriver à se retrouver face à un mouvement qui obtient l’approbation des Français à 85 % est inédit. On peut juger que certains slogans comme « Macron démission » sont farfelus ou excessifs, mais la colère est là, et elle ne s’arrêtera plus. Bien sûr, les quelques milliers de gilets jaunes rentreront chez eux à un moment donné, car tout mouvement est amené à s’essouffler. Mais comme, idéologiquement et structurellement, le gouvernement ne changera rien pour modifier le quotidien de ces Français désespérés, la mèche se rallumera.

    Et elle se rallumera plus tôt que prévu. Dès février, lorsque les salaires se verront amputés du prélèvement de l’impôt à la source, lorsque le prix de l’électricité augmentera, tout comme les mutuelles, le gaz, etc.

    Le Président est nu face aux Français. La faute à un Premier ministre entêté, suffisant et finalement bien transparent. Comme Emmanuel Macron s’est employé méthodiquement à dégommer les corps intermédiaires ainsi que l’opposition, il n’a plus de paratonnerre.

    La seule façon de prendre la hauteur jupitérienne qu’il aime tant, la seule façon d’avoir les avantages du pouvoir et de la fonction sans les inconvénients, c’est de procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale. Il se trouvera très probablement en cohabitation, mais une cohabitation qu’il aura choisie. Les Français, déçus de l’absence de changement, auront eu l’impression de changer quelque chose, et le Président pourra enfin présider, laissant un gouvernement et une Assemblée qui verraient le retour de vrais hommes politiques d’expérience s’occuper des tâches ingrates. C’est gagnant-gagnant et c’est pour ça qu’Emmanuel Macron va dissoudre, ce n’est plus qu’une question de temps.

    Jean Ronet

    http://www.bvoltaire.fr/linevitable-dissolution-de-lassemblee-nationale/

  • ⚠️ ECOUTEZ ! ATTENTIVEMENT ! COUP DE GUEULE ! GILET JAUNE : MACRON (FR) 2018

  • Révolte des Gilets Jaunes à Bruxelles : véhicules de police en feu

    Belgique – Les Gilets Jaunes manifestent à Bruxelles ce vendredi. Il faut se souvenir que si le mouvement des Gilets Jaunes est né en France, il s’est rapidement étendu en Belgique.

    Dans une certaine confusion, un appel à manifester à Bruxelles ce vendredi avait été lancé sur les réseaux sociaux par un individu qui avait ensuite fait marche arrière et annulé son appel. Mais l’idée lancée, d’autres Gilets Jaunes avaient rapidement fait savoir qu’ils avaient bien l’intention de se rendre malgré tout à Bruxelles.

    Depuis ce vendredi matin, quelques centaines de Gilets Jaunes avaient entamé des actions de blocage aux abords de la rue de la Loi, lieu du pouvoir fédéral belge. A midi, la police annonçait quelques 60 arrestations sans signaler le moindre incident.

    Mais cet après-midi, les Gilets Jaunes sont revenus avec détermination vers le barrage de police fixant la zone infranchissable. Les affrontements sont devenus de plus en plus violents. Les autopompes de la police ont copieusement aspergé les Gilets Jaunes. Et plusieurs véhicules de police ont été renversés et/ou incendiés. Depuis 16h, la police a fait savoir que tout porteur de gilet jaune dans les rues du centre de Bruxelles  sera potentiellement mis en état d’arrestation.

  • Les gilets jaunes, une contestation issue du "pays réel".

    L’État semble ne pas en avoir fini avec les gilets jaunes et le gouvernement paraît inflexible, à défaut de savoir comment gérer ce mouvement de colère désordonné et insaisissable, sans doute plus politique dans sa signification que dans sa formulation. Bien sûr, cette colère retombera ou s'épuisera, et ce que l'on pourrait qualifier de « pays légal », qu'il soit syndical ou politicien, respirera, tandis que la mondialisation poursuivra sa marche en avant, néanmoins ralentie et plutôt déconsidérée ses dernières années dans nos contrées : mais rien ne sera réglé, et le ressentiment des classes populaires et moyennes les moins aisées ira croissant, s'exprimant dans les urnes (sans menacer vraiment l'ordre des choses établi depuis longtemps par la République) et sur les réseaux sociaux, déversoirs de la colère et, en définitive, nouveaux amortisseurs de cette dernière après en avoir été le catalyseur et l'éphémère organisateur. 

    Pour l'heure, le gouvernement joue la carte du pourrissement du « conflit », en espérant que « ceux qui se lèvent tôt » se fâchent contre les « fâchés des taxes » : les boulangers privés de farine à cause des blocages alors que les commandes non traitées s'accumulent et profitent aux grandes surfaces, mieux achalandées et préparées à ce genre de situation (au moins pour les premiers jours), ou les commerciaux obligés de patienter des heures dans les ralentissements et perdant parfois de précieux clients, entre autres, n'apprécient guère les formes du mouvement même si, eux aussi, se plaignent de la pression fiscale trop forte. « Diviser pour mieux régner » reste la stratégie privilégiée par une République à court d'idées et d'arguments, mais indique aussi sa fragilité, confirmée par quelques sondages qui, au-delà du président Emmanuel Macron, signalent une sorte de « démotivation démocratique » plutôt inquiétante car possiblement nihiliste.

    Ce qui est certain, c'est que ce mouvement mérite considération et, au moins sur la question du « terreau des révoltes », réflexion, voire approbation et soutien. Cela ne signifie ni aveuglement ni suivisme, bien au contraire, et ce serait gravement impolitique de se contenter de slogans et de ne pas penser des pistes de propositions et de solutions, au-delà de la seule question du diesel ou de celle, plus large, des modes de déplacement motorisés. Plusieurs thèmes peuvent ainsi être abordés sans sortir du sujet : les mobilités et les types d'énergies nécessaires à celles-ci ; la localisation de l'habitat et le lieu du travail (et les formes que peut revêtir celui-ci pour réduire l'éloignement entre ceux-ci) ; l'aménagement du territoire (des territoires, devrait-on dire) et les circulations, et leur gestion, publique comme privée, corporative comme politique ; etc. Dans ces réflexions, les monarchistes ont leur mot à dire et des idées à avancer, et il serait dommage qu'ils restent en marge des discussions. 

    Mais il y a une réflexion politique plus large à avoir en ces temps de colère : après tout, cette révolte des gilets jaunes n'est pas, comme le signale Christophe Guilluy une simple jacquerie : « C'est une confirmation de la confrontation entre la France périphérique et la France des métropoles. Nous ne sommes pas en face d'un mouvement marginal et catégoriel. C'est pourquoi le terme de « jacquerie » me semble inapproprié. La fronde dépasse le monde rural et touche l'ensemble des catégories modestes. (…) Surtout, je crois que nous sommes face à un processus de réaffirmation culturelle des classes moyennes. » Certains pourront y voir une définition sommaire du « pays réel » (définition incomplète, voire inexacte car trop limitée à des classes sociales), pays dont les contours restent d'ailleurs à préciser pour 2018, et il n'est pas scandaleux de l'évoquer si on veut bien, justement, le définir et en comprendre les potentialités et les limites, les unes et les autres nombreuses et non moins certaines... Mais, s'il faut la connaître et tenter de la comprendre, se contenter de voguer au gré de la vague jaune ne peut suffire pour ceux qui se targuent de vouloir changer de situation ou de régime politique : le « pays réel » n'est pas, en soi, une avant-garde, mais plutôt « ce pays qui vit, qui travaille, qui produit et consomme » dans un cadre relativement stable sans être immobile, ce pays enraciné qui se reconnaît, au-delà de ses différences multiples, dans une nation historique et « habituelle ». Il ne fait pas les révolutions, s'il peut les suivre et les confirmer, ou non. Dans nos démocraties, il donne droit, par son vote, au « pays légal » de faire la loi. Mais quand ce droit ne fait plus devoir au « pays légal » de respecter le « pays réel », la démocratie perd de sa consistance et, surtout, de sa légitimité : c'est alors le pouvoir de Créon, et cela peut bien encolérer les électeurs-contribuables qui se sentent floués et incompris, voire ignorés. Nous en sommes sans doute là, et le « pays réel », en ses parties les plus insatisfaites, se couvre alors de jaune fluo pour dénoncer l'illégitimité de certaines taxes ou l'usage abusif du recours étatique à l'impôt. Ses maladresses et ses emportements peuvent le décrédibiliser, certes, mais cela n'enlève rien au fond de la colère et au sentiment d'injustice qui le motive pour protester. 

    Le rôle des royalistes contemporains est, sans doute, de montrer que c'est par le moyen du politique et par la liberté affirmée et assumée de la magistrature suprême de l’État que les questions sociales, territoriales et environnementales peuvent trouver des débouchés plus favorables au « pays réel » (ou « réels », au pluriel, ce qui correspondrait sans doute mieux à la multiplicité des communautés et des points d'attaches, en particulier sociales et locales), tout en inscrivant l'action politique dans le long terme et la continuité nécessaire à la bonne mise en place des grandes stratégies écologiques, économiques et sociales, entre autres. Si l'instauration monarchique paraît lointaine, il n'en est pas moins utile de rappeler sa nécessité au regard des enjeux, des défis et des attentes de notre temps et pour cet avenir qui dure longtemps, selon l'heureuse expression du Comte de Paris. Loin d'être un « sceptre magique », la Monarchie ouvre la voie à des possibilités multiples que l'actuelle République ne peut développer, prisonnière de son calendrier et d'un « pays légal » sans imagination ni altitude mentale...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1520:les-gilets-jaunes-une-contestation-issue-du-qpays-reelq&catid=52:2018&Itemid=63

  • Lancement, au sein du Rassemblement national, du forum Terres de France, sur l’agriculture et la ruralité

    Lancement, au sein du Rassemblement national, du forum Terres de France, sur l’agriculture et la ruralité

    Loup Mautin, lui-même agriculteur, évoque sur Boulevard Voltaire le cas de cet éleveur de volailles de Bresse, criant sa détresse dans une vidéo, alors qu’il fournit les meilleures tables. Par ailleurs, il revient sur le lancement d’un forum de réflexion et de propositions au sein du Rassemblement national, Terres de France, sur la thématique de l’agriculture et de la ruralité.

    La presse locale s’est largement fait l’écho de cet éleveur de volailles du pays de Bresse. Il a beau nourrir les grands de ce monde, il peine à dégager 500 euros chaque mois pour vivre. Cette situation vous interpelle-t-elle ?

    Ce témoignage est vraiment très poignant et touchant. En réalité, cet éleveur vit ce que vivent une grande majorité des agriculteurs. Ils travaillent nuit et jour, y compris les jours fériés et le dimanche. Il n’est pas rare qu’ils travaillent 70 heures par semaine. Et tout cela pour un revenu très misérable. 40 % des agriculteurs, selon les chiffres de la MSA, gagnent 350 euros par mois.

    C’est assez étonnant, puisque cet éleveur fournit les tables présidentielles. On pourrait penser que son carnet de commandes est plein et que ce ne sont pas les clients qui manquent. Pourtant, il n’arrive pas à dégager de bénéfices suffisants pour se payer. À quoi cela est-il dû ?

    Il y a une explication qui est typique de la situation agricole. Entre lui et l’Élysée, il y a un intermédiaire, un industriel.Les agriculteurs au bout de la chaîne n’y arrivent pas. En revanche, l’industriel qui sert d’intermédiaire et qui commercialise le produit, lui, s’en sort très bien. Monsieur Macron a beau dire qu’il va leur tordre le bras et qu’il va signer des accords avec eux pour que la marge et la valeur ajoutée reviennent au producteur, en réalité il n’en sera rien. Le plus puissant est l’industriel. C’est lui qui commercialise. Cette situation n’est donc pas du tout étonnante. C’est la même chose pour le lait, pour la viande et à plus fort degré, pour les salaires.

    C’est un cas emblématique de l’État de la paysannerie française…

    Tout à fait. On retrouve à un bout de la chaîne des gens qui meurent de faim et n’arrivent pas à s’en sortir et à l’autre bout, des gens qui mangent bien. Les uns mangent de mauvais produits achetés en grandes surfaces parce qu’ils n’ont pas les moyens, et les autres mangent de bons produits.

    C’est une problématique que vous connaissez bien, puisque vous êtes vous même paysan. Vous avez notamment créé Terres de France au sein du Rassemblement national. Quel est le but de ce collectif et quelle est son ambition à long terme ?

    Nous avions eu l’idée de lancer le forum Terres de France depuis longtemps. Il tombe fortuitement en pleine actualité. L’idée était de fédérer toutes les bonnes volontés et les énergies pour défendre la ruralité, l’environnement et l’agriculture. On y retrouve des élus, des maires, des conseillers régionaux et des agriculteurs du Rassemblement national et non encartés.
    L’objectif est d’être force de propositions pour le Rassemblement national et de se faire l’écho ensuite des décisions qui seront prises par le parti de Marine Le Pen.