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  • Et si on revenait au problème de départ : la pollution des voitures diesel ?

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    Je ne suis pas ingénieur en la matière, ce qui ne m’empêche pas de me tenir le raisonnement suivant :

    – Les voitures diesel rejettent moins de CO2 (gaz carbonique) que les voitures essence.
    – Les nouvelles voitures diesel qui sortent toutes, maintenant, des chaînes de production équipées de filtres à particules ne rejettent plus, à 99 %, ces fameuses particules fines tant redoutées. Que par suite à cet égard, ces voitures diesel récentes sont devenues moins polluantes que les voitures essence.
    – Les voitures diesel consomment moins de carburant que les voitures essence, et font donc moins de rejets.

    Ces constats étant faits, on doit reconnaître que le gouvernement se dit prêt à donner une aide de 4.000 euros aux propriétaires de vieilles voitures diesel, non équipées de ce salutaire filtre à particules, pour leur permettre d’acheter une voiture moins polluante. À cela, ces personnes répondent qu’aujourd’hui, elles sont déjà souvent à découvert en fin de mois et qu’avec ou sans aide, il leur est absolument impossible de faire cette acquisition d’une nouvelle voiture.

    Serait-on dans l’impasse ?

    Peut-être que non, car je pose la question : puisque les constructeurs savent équiper de filtres à particules les voitures diesel neuves qu’ils produisent actuellement sur leurs chaînes, ne sauraient-ils pas équiper de ces filtres les vieilles voitures diesel qui n’en ont pas ? Si, techniquement, ils étaient capables de le faire, cette aide que le gouvernement propose ne pourrait-elle pas servir, justement, à payer intégralement le coût de cet équipement sur toutes les voitures diesel anciennes, ce qui les rendrait moins polluantes que les voitures essence sans que leurs propriétaires aient eu à débourser un seul centime.

    En outre, on redonnerait à ces voitures diesel anciennes une certaine valeur marchande qu’elles n’ont plus du tout actuellement, ce qui aiderait d’autant leurs propriétaires à en changer le jour où ils voudraient le faire.

    Et, enfin, l’État n’aurait plus aucune justification pour maintenir un prix élevé au gazole et, bien au contraire, devrait le diminuer au niveau qu’il était autrefois, c’est-à-dire à un niveau inférieur à celui de l’essence, puisqu’il serait le carburant des voitures devenues les moins polluantes du parc automobile.

    Il me semble que tout le monde y trouverait ainsi son compte.

    http://www.bvoltaire.fr/et-si-on-revenait-au-probleme-de-depart-la-pollution-des-voitures-diesel/

  • Un gouvernement en perdition

    6a00d8341c715453ef022ad3c4f3cd200b-320wi.pngTout au long de cette journée du 4 décembre, on aura vu se décomposer la superbe d'un pouvoir. Il répétait, depuis la mi-novembre sa volonté de maintenir le cap. Et puis pffuit ! La baudruche s'est dégonflée. Le couple exécutif aussi.

    Deux mots quand même sur les courageux silences auxquels Jupiter ne nous avait pas habitués. Revenu précipitamment de Buenos Aires il paraît, ou plutôt il n'apparaît plus, enfermé dans son Olympe qui fait fonction d'une tour d'ivoire. En 1968, son prédécesseur pouvait se rendre à Baden-Baden chercher le réconfort du général Massu auprès duquel sans doute il se sentait intelligent. "Cet heureux temps n'est plus"…

    Jusqu'ici on pensait que le Premier ministre trouvait son utilité dans un estimable métier de porte serviette. Or, du fait du mutisme élyséen, le voici chargé d'essuyer les plâtres. Dans la cinquième république on n'avait guère cessé de s'écarter, dans ce sens, loin du texte même d'une constitution qui dispose, en son article 20 : "le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation" ; et en son article 21 que "le Premier ministre dirige l'action du Gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l'exécution des lois."

    Or, dans la réalité l'habitude s'est installée de tout faire dépendre du chef de l'État et non du chef du gouvernement. On ne saurait dire que, depuis l'élection de Macron, la pratique se soit inversée. Le changement soudain dans la répartition des rôles est donc ressenti par l'opinion comme une désertion. Cette impression est renforcée par la demi-capitulation annoncée, jugée insuffisante, du reste, par une partie des contestataires.

    Il se trouve d'autre part, que, depuis 2017, sans croire à l'authenticité du nouveau monde qui nous a été annoncé, on avait intériorisé la formule du "en même temps". Synthèse de droite et de gauche, présenté pour tel, le programme de l’État devait réaliser l’espoir du centre. Et au centre mou, au centre bâtard, au centre faiblard et impuissant, on allait substituer un centre viril, actif, bien né, puissant marquant toute sa différence avec le Modem du citoyen Bayrou, bien intentionné peut-être au départ, mais nullissime à l’arrivée.

    La composition du ministère devait elle-même donner le ton. En tête de gondole trois figures exfiltrées de la droite institutionnelle, rassurantes pour les marchés financiers, les investisseurs institutionnels internationaux et les lecteurs du Figaro, ou de son carnet mondain : trois disciples de Juppé, autant dire des adeptes du boniment chiraquien. à côté le gros de la troupe du parti En Marche venait de la gauche sociale-démocrate. Pas trop visible quand même : on désirait rassembler, ou faire semblant.

    Or, cette supercherie a trouvé ses limites.

    La substitution du glorieux Castaner au modeste Colomb n'a pas arrangé les choses.

    Le maire de Forcalquier, bombardé ministre de l'Intérieur, bien que flanqué d'un sous-ministre, lui-même peut-être plus compétent, issu du Renseignement, s'est révélé incapable de gérer les désordres, incapable de prévenir les dégradations, incapable d'empêcher l'émeute. Bref il s'est montré incapable tout court.

    Dès le lendemain du 17 novembre premier samedi de l'anarchie parisienne, on pouvait lui décerner le titre de ministre de la chienlit. Il eût fait alors un parfait fusible. Aujourd'hui les dieux de la république ne sauraient se contenter d'une si piètre victime.

    JG Malliarakis 

    https://www.insolent.fr/

  • Dimanche prochain, on se retrouve à Terre & peuple !

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  • Gilets jaunes : Macron tiendra-t-il jusqu’aux européennes ?

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    Le technocrate Edouard Philippe, flanqué de son conseiller juppéiste Gilles Boyer, paraissait visiblement « atteint » selon les témoignages des visiteurs. Alors qu’il recevait lundi les chefs de parti pour entendre leurs suggestions, tous lui ont demandé d’annoncer l’annulation de la hausse des taxes sur le carburant.

    Nicolas Dupont-Aignan a quitté précipitamment la réunion car Edouard Philippe a refusé qu’il diffuse l’entretien en Facebook Live, avant de déclarer sur la chaîne LCP : « J’ai conscience de la gravité de la situation et je ne sais même pas si le président de la République va aller jusqu’aux européennes. Je veux dire que, compte tenu de leur inconscience, de ce qu’il a fait pendant trois semaines, de cette incapacité à réagir, je m’inquiète. (…) On ne peut pas jouer avec un pays inflammable. Les banlieues sont au bord de l’insurrection, les classes moyennes n’en peuvent plus, les casseurs sont à l’œuvre. Et vous savez, notre pays, quand il est méprisé, ça peut partir mal. »

    Marine Le Pen qui déclare soutenir le mouvement des Gilets jaunes « depuis la première heure du premier jour » et réclame la dissolution de l’Assemblée nationale – « Il faut que tous les Français soient représentés, si tel n’est pas le cas, il y a une rupture dans le principe fondamental du consentement à l’impôt » – a rappelé avoir « senti depuis très longtemps qu’une crise sociale couvait en France » et que « le mécontentement allait s’exprimer » : « Il s’exprime dans la rue et croyez-moi, je le regrette. Cela fait longtemps que je parle de cette France des oubliés. Cette France qui n’est jamais dans les radars des politiques qui préfèrent s’occuper des minorités en tout genre au détriment de la majorité des Français. »

    La présidente du RN a plaidé pour une augmentation des petits salaires à 1 500 euros par mois en « créant une contribution sociale à l’importation pour financer cette augmentation ». Lundi soir au JT de TF1, elle s’est adressée directement à Emmanuel Macron, face caméra : « Les Français ont le droit de vivre sereinement cette fin d’année, qu’ils soient Gilets jaunes, commerçants ou en uniforme bleu marine. Alors, Monsieur le président, renoncez à votre politique fiscale dont les Français ne veulent plus. Ce ne sera pas perçu comme un aveu de faiblesse, mais comme le geste d’un homme d’Etat qui les écoute et les aime. »

    Le mépris du peuple français

    « Cédez ou partez », ont clairement déclaré les membres de la délégation de la France insoumise (LFI) à Edouard Philippe. Tandis que Laurent Wauquiez a affirmé sortir de cet entretien avec une profonde inquiétude : « Ils n’ont pas pris la mesure de la colère ni de l’engrenage de la violence dans le pays. On n’en est plus au débat. Il faut une mesure concrète immédiate : l’annonce de l’annulation des hausses de taxes. »

    Les dernières marques d’incompétence et de mépris de deux députés macroniens qui ont fait le tour des réseaux sociaux, n’arrangent pas le climat : Eloïse Fajgeles dans un débat face à deux Gilets jaunes, s’est révélé ignorer totalement le montant du SMIC en France. Plus grave encore, Aurélien Taché a lancé chez Ardisson un très révélateur : « C’est quoi le peuple français ? » avant de révéler l’objectif de sa formation politique aux prochaines élections : « Transférer une grande partie de la souveraineté nationale au niveau européen, c’est le cœur de ce que l’on va proposer aux élections européennes. »

    Diluer la France et l’effacer petit à petit, c’est ce que Macron propose au peuple français qui demande à redevenir maître de son destin.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 4 décembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Passé Présent n°218 – Bilan de la Grande Guerre

    Emission spéciale en compagnie de Anne Sicard.
    Bilan de la première guerre mondiale et ses conséquences sur le destin de l’Europe.

    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n218-bilan-de-la-grande-guerre

  • Saccage de l’Arc de Triomphe : et si on osait dire la vérité ?

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    Il est de bon ton – allumez votre poste sur France Info, vous comprendrez – d’imputer les violences et la casse de samedi « à l’utra-droite, à l’ultra-gauche et à des gilets jaunes radicalisés ». Tout le monde est renvoyé dos à dos, un partout, la balle au centre, c’est bien pratique.

    Sauf qu’il y a les faits.

    François de Sales est le patron des journalistes, mais un autre saint bien connu pour son scepticisme et ses pieds sur terre pourrait aussi faire l’affaire. Saint Thomas : « Je crois ce que je vois. »

    Et qu’ai-je vu, samedi, sur les Champs-Élysées ? Un mélange hétéroclite de paysans de l’Aveyron ou d’employés bretons – sans doute capables, poussés à bout, de violentes colères comme souvent les taiseux – et de casseurs professionnels suréquipés, arborant (au choix ou en même temps) dreadlocks, capuches noires rabattues ou gilet jaune frappé du « A » anarchiste. Donc, soit Bob Marley est devenu tendance à « l’utra-droite », soit il n’y avait, là où je me trouvais, que des groupuscules de l’autre bout de l’échiquier. Peut-être, après tout, l’ultra-droite s’était-elle donné rendez-vous ailleurs ? Admettons.

    Mais il y a l’Arc de Triomphe.

    À l’Arc de Triomphe aussi, nous explique-t-on très sérieusement, il faut incriminer TOUS les ultras. Eu égard à leur antimilitarisme viscéral, on penserait plutôt à la gauche ? Non, on aurait trouvé des preuves de coresponsabilité : ces ennemis jurés, qui ne peuvent se croiser à une vente Fred Perry sans qu’il advienne un drame, auraient tagué tranquillement de concert, côte à côte : sur l’Arc de Triomphe, on a trouvé le « A » de « anarchie » entouré d’un cercle, « nik l’État », « classe contre classe », « pas de guerre entre les peuples et pas de paix entre les classes », « gilets jaunes antifas », « vive les enfants de Cayenne » ou encore « justice pour Adama », toutes luttes dont on connaît la coloration politique.

    Selon le site du Point, pourtant, « l’ultra-droite est parvenue à signaler sa présence sur le monument : « L’Ultra-droite perdra Manu », ont relevé les policiers »* (sic). Très forts, les policiers. Mais peut-être un peu daltoniens ? À moins que ce ne soit au journaliste du Point qu’il faille offrir des lunettes pour Noël ? Car la photo de l’Arc de Triomphe tagué parle d’elle-même : il est écrit, en haut, « L’ultra-droite Perdra » – encre noire et écriture scripte – puis, en bas, « MANU MA TUER », en encre rouge et en majuscules, ce qui laisse supposer à tout observateur, même frais émoulu du cours préparatoire, qu’il s’agit de deux tags différents, bien sûr, et non de la même phrase. Si l’on s’en tient à la thèse du Point, pourtant, notre tagueur d’ultra-droite se serait interrompu au milieu de sa phrase pour changer de couleur et de style d’écriture, et aurait ensuite écrit un « MA TUER » sans queue ni tête, puisqu’il n’y a plus de sujet, « MANU » fonctionnant avec la phrase du haut…

    Mais, me direz-vous, pourquoi ratiociner sur ce sujet ?

    Parce que la mise à sac de l’Arc de Triomphe est une action hautement symbolique qui a profondément indigné et sur laquelle il importe de ne pas raconter n’importe quoi.

    Parce qu’incriminer tout le monde, c’est n’incriminer personne. Surtout pas ces groupuscules d’extrême-gauche au modus operandi bien huilé, on les avait vus à l’œuvre dans les universités, à l’endroit desquels les gouvernements successifs, de gauche par sympathie, de droite par trouillopathie – pathologie autrement nommée syndrome Malik Oussekine – ont fait preuve d’une incommensurable indulgence, et qui aujourd’hui infiltrent et radicalisent les gilets jaunes.

    Enfin parce que quiconque a couvert ces manifs le sait : les journalistes accusés de décrire non pas ce qu’il voient mais ce qu’ils aimeraient voir sont, pour les gilets jaunes, une profession démonétisée. Leur faire retrouver crédit passe par une implacable quête de vérité.

    C’est bien l’ultra-gauche qui a mis à sac, sinon la totalité du quartier, au moins l’Arc de Triomphe. Et elle l’a signé.

    * In « EXCLUSIF. Ce que dit le rapport sur le saccage de l’Arc de Triomphe » (3/12/18)

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/saccage-de-larc-de-triomphe-et-si-on-osait-dire-la-verite/

  • Acte IV des Gilets jaunes : un syndicat de policiers appelle à la grève

    Acte IV des Gilets jaunes : un syndicat de policiers appelle à la grève

    Le syndicat de police Vigi a déposé un préavis de grève illimitée à partir de samedi 8 décembre, date de l’acte 4 des gilets jaunes.

    Afin d’éviter que se reproduisent les violences de samedi dernier à Paris, le dispositif de sécurité doit encore être renforcé. Mais si les policiers font grève, cela va être compliqué…

    Notre hiérarchie va encore nous envoyer prendre les coups à sa place et à la place du gouvernement.

    Nous savons que nous aurons des blessés et nous craignons d’avoir des morts parmi nous

    Les responsables syndicaux critiquent la prime exceptionnelle promise par Emmanuel Macron pour les forces de l’ordre mobilisées,

    “d’un montant inférieur du coût des heures sup’ sur la journée du 1er décembre”.

    https://www.lesalonbeige.fr/acte-iv-des-gilets-jaunes-un-syndicat-de-policiers-appelle-a-la-greve/

  • Le piège mortel du Pacte mondial pour les migrations de l’ONU

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    Arnaud Raffard de Brienne

    En avant-première, l'article qui paraitre dans le prochain numéro (n°50) de la revue Synthèse nationale.

    Le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », conçu par l’Organisation des Nations Unies ne vise, ni plus ni moins, qu’à déréglementer l’immigration et à en faire disparaitre la notion même. Ce sera la fin de l’immigration, des politiques migratoires et des quotas pour la consécration du droit humain universel de s’établir où et quand bon lui semble.

    Les 10 et 11 décembre prochain, la quasi-totalité des 192 États-membres des Nations Unies devraient signer, dans le cadre d’une cérémonie officielle qui se tiendra au Maroc, à Marrakech précisément, un accord de l’ONU, le « Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulée ». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a exprimé son espoir de bâtir avec les 193 États-membres « un cadre mondial pour une immigration sans entrave ». Ce pacte représentera l’ultime étape d’un processus entamé il y a dix-huit mois, avec la signature de la Déclaration de New-York pour les réfugiés et les migrants, adoptée à l’unanimité lors de l’assemblée générale des Nations unies, en septembre 2016.

    Ledit accord, visant officiellement à améliorer leur gestion administrative de l’immigration déboucha sur un Pacte mondial sur les réfugiés, d’une part, et sur le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, d’autre part. Ce dernier, imaginé et conçu pour imposer aux États signataires des directives en matière de gestion et d’accueil de l’immigration, consacre, ni plus ni moins que la disparition même de la notion d’immigration pour imposer un droit perpétuel et universel de tout homme à migrer où bon lui semble. Il constituera le premier document international sur la gestion des migrations et la tentative la plus intrusive, à ce jour, de gouvernance internationale.

    Ce pacte entérinera la fin des politiques migratoires nationales et européenne, ce qu’ont bien compris les Etats-Unis en se désolidarisant dès le mois de décembre 2017 de la démarche. Ils furent suivis dans leur retrait par Israël, la Hongrie, l’Autriche, l’Australie, la Bulgarie, la République tchèque et la Pologne dont le Premier ministre, Mateusz Morawiecki rappelait récemment la priorité absolue de protéger les frontières et contrôler les migrations. Pour l’Autriche, le vice-chancelier du FPÖ, Heinz-Christian Strache, rappela que « l’immigration n’est pas et ne peut pas être un droit humain », ajoutant que le pacte représente une menace pour la souveraineté nationale. Un bon sens aux antipodes des prises de position du président français Emmanuel Macron affirmant, sans surprise, depuis une conférence de presse tenue à Bruxelles le 19 novembre dernier, l’entier soutien de la France au « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ».

    Un pacte qui imposera aux nations le brassage des populations

    À l’étude de ce pacte concocté dans la plus grande discrétion, comme c’est le cas chaque fois qu’il s’agit de ne pas inquiéter le bon peuple avant de lui asséner un mauvais coup, on commence à mesurer l’origine, les raisons et les conséquences de l’apparition relativement subite du terme « migrant », curieusement et rapidement imposé par l’ensemble de la classe médiatique et politique dès les débuts de la déferlante migratoire et de la réalisation des prémices du « Camp des saints ». Exit l’émigré et l’immigré légal ou non, clandestin, climatique ou bénéficiaire de l’asile qui se métamorphosa ainsi en quelques semaines en migrant, citoyen du monde, libre de s’établir où et quand bon lui semble sans limitation aucune.

    La signature de ce pacte consacrera non seulement la fin des politiques migratoires et des quotas mais aussi jusqu’aux notions même d’immigration et d’étranger : il prépare et organise la submersion du monde occidental, augurée froidement depuis des décennies par la science démographique, principal alibi de la folie migratoire de l’ONU.

    Minimiser l’impact de ce texte en affirmant, par exemple, comme certains, que ce pacte serait inapplicable et que, même signé, il demeurerait par conséquent inopérant, l’ONU ne possédant pas les moyens de le faire appliquer, relève de la plus stupéfiante des inconséquences alors qu’il ôterait à l’évidence aux signataires toute possibilité de maintenir le moindre traitement différencié qui soit en faveur des nationaux dont l’appellation perdra de fait toute signification. Il n’est quand même pas bien difficile d’anticiper qu’aux préconisations et contorsions pédagogiques des débuts succédera immanquablement, à plus ou moins bref délai, la coercition.

    Il semble même évident que ce pacte s’imposera rapidement aux nations au titre du droit international et sonnera, de ce fait, le glas de toute politique nationale en matière d’immigration. Certains commencent à comprendre, mais un peu tard, que l’affaire vient de loin et que l’opprobre jetée depuis plusieurs décennies sur les défenseurs et le concept de préférence nationale contribuait à désarmer moralement et intellectuellement des populations dont les mondialistes s’étaient jurés la disparition ou tout au moins la fin de leur homogénéité ethnique. Face à des populations anesthésiées par le plus épais des matérialismes et une perte de repères en grande partie causée par la baisse du niveau d’enseignement et l’abrutissement généralisé lié à la baisse du niveau de l’enseignement, au foisonnement et à la lobotomisation numériques, ces derniers ne dissimulent d’ailleurs plus leur projet de domination mondiale et il semble déjà loin le temps où seuls quelques auteurs non conformistes alertaient sur le complot mondialiste ourdi par différents cénacles plus ou moins occultes tels que Bilderberg, la Trilatérale, le Concil of Foreign Relations, la Franc-maçonnerie, le sionisme international dont les desseins convergent malgré les inévitables oppositions et rivalités. Quelques courageux précurseurs ont alerté à temps et à contretemps dont Henry Coston, Jacques Ploncard d’Assac, Jacques Bordiot, Léon de Poncins, Yann Moncomble, Pierre Virion et un certain nombre d’autres chercheurs catalogués conspirationnistes pour n’avoir fait qu’alerter sur ce que chacun peut aujourd’hui constater. Complotistes hier, visionnaires aujourd’hui pour avoir dénoncé et analysé, il y a plusieurs décennies déjà, l’engrenage mondialiste. Plus besoin donc de se cacher et même les journaux à fort tirage évoquent aujourd’hui banalement des notions naguères férocement taboues telles que mondialisme, gouvernance mondiale, abolition des frontières, monnaie unique…

    L’acharnement de l’ONU contre les souverainetés nationales

    La résolution 71/80 adoptée le 6 avril 2017 par l’assemblée générale des Nations unies ne fait d’ailleurs aucun mystère des ambitions du texte, lorsqu’elle affirme « Rappelant également que le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières constituerait un ensemble de principes, d’engagements et d’accords entre les États Membres concernant les migrations internationales sous tous leurs aspects, qu’il serait une contribution importante à la gouvernance mondiale et renforcerait la coordination s’agissant des migrations internationales, qu’il proposerait un cadre pour une coopération internationale globale en matière de migrations et de mobilité humaine (…) ». Le complot d’hier se répand aujourd’hui, dans sa phase ouverte, comme une évidence incontournable et dans une indifférence quasi généralisée.

    Jamais consulté au sujet d’une immigration qu’ils subissent de plus en plus péniblement, les peuples continuent d’ignorer ce qui se prépare, se limitant le plus souvent à subir, avec une passivité surprenante, les effets tangibles et quotidiens d’une immigration folle. Combien savent, par exemple, que le texte évoqué stipule que les « réfugiés et migrants bénéficient des mêmes droits de l’homme universels et des mêmes libertés fondamentales (que les nationaux), droits qui doivent être respectés, protégés et déployés à tout moment. » (Préambule, section 4). Des mêmes droits, donc, de tous les droits dont ils disposent, que ces immigrés soient légaux ou illégaux, prétendument clandestins ou non, en matière de vote, de protection sociale, de logement, d’éducation, de santé… Le texte abolit en effet, de fait, toute différenciation entre immigration légale et illégale, de travail ou au titre de l’asile.

    Devant cette course folle au chaos, la mission américaine auprès de l’ONU a informé par la voix de son ambassadrice, Nikki Haley, son secrétaire général que les États-Unis mettaient fin à leur participation au Pacte mondial sur la migration, conformément à la décision prise dès le mois de décembre 2017 par Donald Trump. Elle précisa que « l’approche mondiale de la Déclaration de New-York est juste incompatible avec la souveraineté américaine ». Est-il nécessaire de préciser que Barak Obama était un partisan acharné dudit pacte ?

    L’Arlésienne des bienfaits de l’immigration

    Face à des réticences légitimes, la représentante spéciale du Secrétaire Général pour les migrations internationales, Louise Arbour, après avoir rappelé que « l’adoption du Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière en décembre à Marrakech sera “un moment décisif” pour l’élaboration des politiques mondiales en matière de migration » a admis du bout des lèvres qu’il y a “des cas où la migration internationale peut avoir des effets négatifs, par exemple lorsque d’importants flux de migrants ont des effets déstabilisateurs à court terme sur les marchés du travail locaux mal réglementés ou lorsqu’un grand nombre de migrants qualifiés quittent un pays, créant des manques de main-d’œuvre qui peuvent être difficiles à combler”. “Mais sur le long terme, les preuves sont claires : les avantages de la migration, en particulier d’une migration bien gérée, dépassent largement les problèmes”, a-t-elle déclaré.

    A quelles preuves peut-elle bien faire allusion lorsque l’on sait que l’immigration représente aujourd’hui le premier des problèmes pour nombre de nations et que son coût abyssal semble interdire tout redressement durable à celles dont la politique migratoire s’est révélée des plus laxistes ?

    Selon Louise Arbour, l’adoption du Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière en décembre à Marrakech sera “un moment décisif” pour l’élaboration des politiques mondiales en matière de migration. On ne peut, hélas, mieux dire…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/