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  • Un gilet de sauvetage pour les Français d’abord!

    drapeau-francais-autorise-1024x576.jpgLà où les manifestations de 2013 contre le mariage homo, la PMA la GPA, d’une ampleur inégalée depuis trente ans mais sagement pacifiques (malgré certaines provocations et violences policières initiées par le pouvoir) avaient échoué à faire plier la majorité présidentielle, les gilets jaunes sont ils en passe de réussir? Force est de constater que la macronie a perdu de sa superbe, de son orgueilleuse intransigeance, a été contrainte de lâcher du lest. Enterrée la morgue jupitérienne, ou juppéiste le concernant, Édouard Philippe a confessé mardi à la télévision qu’« il faudrait être sourd » pour ne « pas entendre la colère des Français », «aucune taxe ne mérite de mettre en danger l’unité de la Nation. » Dans la foulée des consultations des dirigeants politiques, M. Philipe a annoncé un moratoire (une suspension) pour six mois de la hausse de la taxe carbone, sur l’essence, le fioul, le diesel, un passage à la trappe (définitif?) de la réforme du contrôle technique très coûteuse pour l’automobiliste; le gouvernement renonce pareillement a-t-il dit à à la hausse des tarifs de l’électricité et de gaz. Toutes choses qui avaient été demandées notamment par Marine Le Pen mais que Bruno Le Maire, Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Emmanuel Macron, Richard Ferrand,  jugeaient encore non négociables il y a quelques jours car nuisibles à nos équilibres budgétaires, à  la réduction des déficits et contradictoires avec nos engagements bruxellois…

    Les mesures annoncées, suffiront-t-elles à éteindre  l’incendie ? A en juger par les réactions des gilets jaunes qui rallient à eux de nouvelles catégories en souffrance (ambulanciers, infirmier(e)s, agriculteurs…), cela paraît inenvisageable. La colère est immense, la parole politique des partis de gouvernement particulièrement démonétisée, la détresse économique et sociale de millions de nos compatriotes profonde. Et puis l’image de l’exécutif  est singulièrement (définitivement?) abîmée. Aux huées qui accompagnaient toutes les sorties publiques de François Hollande à la fin de son quinquennat, répondent désormais celles qui saluent les déplacements d‘Emmanuel  Macron ces dernières semaines; ce fut le cas  encore hier soir lors de sa visite impromptue au Puy-en-Velay. Quant aux députés LREM, leur langue de bois insupportable, les éléments de langage en carton pâte qu’ils débitent sur les plateaux , leur méconnaissance des réalités vécues par nos compatriotes -voir encore tout récemment l’élue  Elise Fajgeles qui ne connait pas le montant du SMIC!- contribuent à cette rupture béante entre cette France d’en bas et les élites mondialisées qui vivent, elles, dans leur nouveau (autre) monde…

    Le politologue Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’IFOP, était invité à réagir sur le site de franceinfo aux annonces d‘Edouard Philippe.  Le ton a beau être mesuré, M. Fourquet est sévère dans son analyse et peu optimiste sur la capacité de ce gouvernement a redresser la barre. « Ces annonces, qui sont conséquentes, interviennent peut-être un peu tard, dit-il. Le mouvement a pris de l’ampleur, de la force. Le cahier des doléances s’est élargi. Donc on peut avoir une interrogation sur l’efficacité de cette mesure et son coût politique (…).  Le fait que ce soit Edouard Philippe qui porte ces annonces est compréhensible » mais « les Français veulent entendre Emmanuel Macron (…). Le but recherché est de faire cesser le mouvement au plus vite. Les premières remontées semblent montrer que le compte n’y est pas (…). Du coté des gilets jaunes on doit estimer que le gouvernement cherche à gagner du temps (…). On se dit, si on est gilet jaune, le rapport de forces est en notre faveur et il faut pousser notre avantage (…). C’est un mouvement qui n’est pas structuré, qui est protéiforme. Mais les premiers retours qu’on a pu avoir et la détermination qu’on a pu observer depuis quelques semaines montrent que tout cela a pris corps. Il faut rappeler que beaucoup de ces gilets jaunes ne sont pas des professionnels de l’action politique ou syndicale. Tout cela nous laissait penser qu’on était face à quelque chose qui était en train de prendre une certaine consistance et qu’il serait difficile de faire entrer la rivière dans son lit. »

    Spécialiste es extrême droite, Jean-Yves Camus, interrogé par l’Obs n’est pas non plus très confiant quant à la possibilité de voir le fleuve populo-populiste  regagner  son lit. Il précise, à juste titre, que « le FN (RN)  est un parti d’ordre » qu’en  toute logique Marine  se démarque des violences mais surtout que ce mouvement des gilets jaunes, constate-t-il également, est  «protéiforme». Comprendre par là qu’ « il y a chez certains une délégitimation de l’appareil d’Etat. On est dans la sécession, des gens qui ne considèrent plus l’Etat français comme légitime et qui basculent soit dans la désobéissance civile, soit dans l’action. Ceux-là ne voudront pas négocier avec un pouvoir qui n’est pas légitime à leurs yeux (…)  Je crains une forme de scission à l’intérieur du pays, c’est inquiétant. On arrive dans une période de fêtes et on fait face à un gros problème d’ordre public : soit le mouvement plie, soit il dure alors que les forces de l’ordre sont à bout. Paris ne peut vivre les fêtes du réveillon sous une telle tension.»

    Menaces de violences qui ont été aussi  brandies hier par Christophe Castaner pour stopper les manifestations, bien qu’il soit soupçonné d’avoir  laissé agir les idiots utiles d’extrême gauche pour casser les boutiques, souiller l’Arc de Triomphe afin de discréditer cette mobilisation citoyenne : «Celles et ceux qui ont fait le choix de ne pas venir manifester pacifiquement sur les Champs-Élysées doivent assumer une co-responsabilité d’avoir été aux côtés des casseurs et d’avoir très souvent empêché nos forces de l’ordre d’agir. »  Le ministre de l’Intérieur  a donc  appelé  «les gilets jaunes les plus raisonnables  à se désolidariser des extrêmes et à ne pas se rassembler à Paris samedi prochain»,à ne pas venir pour l’ Acte 4 annoncé par des collectifs de gilets jaunes sur les réseaux sociaux…

    La violence économique et  sociale, le matraquage fiscal, le  déclassement, la paupérisation, le mal-être de   catégories entières de Français ont  aussi pour cause, non pas unique mais majeure, l’immigration massive subie par nos compatriotes depuis quatre décennies. Lundi Marine tenait à Nanterre une conférence de presse   pour enjoindre  Emmanuel Macron à ne pas ratifier dans quelques jours à Marrakech,  le pacte mondial de l’ONU sur les migrations.  Elle participera samedi sur ce thème à une réunion publique à Bruxelles du Vlaams Belang,  en pleine renaissance, avec son président Tom Van Grieken  et en présence de Steve Bannon.  La présidente du RN a estimé que cette question cruciale «n’était pas si éloignée de la révolte populaire des  gilets jaunes.» « Avec cette nouvelle trahison silencieuse de la nation, nos dirigeants franchissent une nouvelle étape dans la submersion organisée de notre pays », sachant que    « les  gilets jaunes  sont  conscients qu’on ne peut pas accueillir des centaines de milliers de personnes supplémentaires, sans que ça ait une influence sur l’équilibre de nos budgets sociaux et de nos territoires. »

    Ce pacte, notons-le ici, entend formaliser, si ce n’est légaliser l’immigration illégale, il stipule ainsi qu’il s’agit  d’«améliorer et diversifier les itinéraires pour une migration sûre, ordonnée et régulière »; il  enjoint les  Etats signataires  à mettre en place  des mécanismes législatifs, juridiques,  pour donner un statut légal aux  clandestins, dépénalise de facto  l’immigration illégale et intime l’ordre de aux Etats pris pour cible par l’immigration massive d’accueillir tous les immigrés, légaux comme illégaux confondus,  de leur fournir notamment une protection sociale…Les Français appauvris, matraqués,  tous les contribuables se passeraient volontiers de ce genre de cadeau… Le  caractère non contraignant de ce texte, mis en avant par l’Etat macronien et les lobbies,  est en outre pour le moins sujet à caution. Figure notamment dans le pacte la phrase suivante: « Nous nous engageons à atteindre les objectifs et les engagements énoncés dans le Pacte mondial, et à prendre des mesures efficaces à tous les niveaux pour permettre une migration sûre, ordonnée et régulière à tous les stades. »

    Autant dire, que la présidente du RN parle d’or quand elle  dénonce « l’organisation active des migrations mondiales par les États signataires, le pillage imposé des pays d’accueil, l’institutionnalisation du communautarisme par l’institutionnalisation des diasporas, la propagande pro-migrants et la persécution des opposants à l’immigration ».  RN affirme Bruno Gollnisch,  qui est tout aussi cohérent dans sa défense des Français quand il rappelle  la dimension non pas seulement identitaire mais aussi de justice sociale qui est  à la base du refus par l’opposition  nationale  de toute nouvelle immigration et  même  son  souhait  d’une inversion des flux migratoires. Le RN est aussi un gilet de sauvetage…

    https://gollnisch.com/2018/12/05/un-gilet-de-sauvetage-pour-les-francais-dabord/

  • Les Gilets jaunes – La « peste brune » était rouge, par Francis Bergeron

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    Nous avons tous vu ces photos et ces films de monuments taggés, de magasins pillés, de voitures et scooters incendiés. Ils ont fait le tour du monde. Ces saccages, ces violences, sont signés. Ils sont signés par les inscriptions à la bombe à peinture qui ont été laissées par les voyous.

    Elles nous enseignent une première chose : Darmanin souffre de daltonisme. Il avait identifié la « peste brune ». Or il s’agit bel et bien d’une peste rouge, comme d’habitude. Une peste rouge qui s’appelle Black Blocs, et autres groupuscules « antifascistes », composés de bastonneurs, du même genre que ceux qui avaient attaqué les malheureux Morillo et Fournier, récemment condamnés. Regardez les inscriptions sur l’Arc de Triomphe : ce « A » dans un cercle est le symbole des anarchistes. Les modèles des anarchistes s’appellent Ravachol, la bande à Bonnot et les tueurs de la FAI, la Fédération anarchiste ibérique de la guerre d’Espagne. Avec de tels « héros », il n’est pas étonnant qu’ils tentent, quand l’occasion se présente, de « terroriser le bourgeois », de voler et de piller. Regardez cette seconde inscription : « l’ultradroite perdra ». Dans l’esprit de Darmanin, les jeunes militants d’ultradroite, ces fameuses « pestes brunes », auraient taggé l’espoir de leur propre perte ?

    Adama Traoré, peste brune ?

    Et encore cette inscription : « Justice pour Adama ». Adama Traoré est une sorte d’icône pour l’extrême gauche : ce voyou avait fait l’objet d’un contrôle de police, en même temps que son frère, ce dernier étant poursuivi pour « extorsion de fonds avec violence ». Adama avait pris la fuite. Rattrapé, il est mort dans un commissariat de police. L’autopsie et l’enquête ont montré que sa mort a découlé d’un grave problème de santé, sa course effrénée pour échapper à la police lui ayant été fatale. Sauf si Darmanin parle de peste brune par racisme pur (Adama Traoré était noir), on ne voit pas de rapport entre ce mort, pour lequel les taggeurs de l’Arc de triomphe demandaient justice, et des mouvements de droite. L’homme ne faisait pas de politique. Il ne se serait intéressé, à la rigueur, qu’aux poches de ces Gilets jaunes… C’était simplement un délinquant, dont l’extrême gauche a entendu faire un symbole, pour mettre en accusation la police. A l’époque, Hollande, en véritable provocateur, est allé rendre hommage à la famille, laissant ainsi entendre que les policiers avaient commis un crime.

    Dès jeudi, Présent, comme toutes les rédactions, savait que les Black Blocs s’infiltreraient dans la manifestation des Gilets jaunes. C’est facile : il suffit d’enfiler un gilet jaune. Qui plus est, à la différence des partis politiques traditionnels et des syndicats, les Gilets jaunes n’ont pas de service d’ordre organisé.

    Deux coupables : les anarchistes masqués et Castaner

    Mais pire encore, selon des syndicats de police, les forces de l’ordre, très nombreuses aux abords des Champs Elysées et de l’Arc de triomphe, avaient reçu consigne de rester passives. Dans quel but ? Créer une psychose anti-Gilets jaunes, éloigner la droite et la gauche modérée de cette révolte antifiscale. Ce genre de pratique pouvait fonctionner à l’époque de Gaston Defferre. Aujourd’hui, l’exercice est plus difficile. Photos, messages, documents, témoignages, enregistrements, circulent à la vitesse de la lumière, et les pitoyables manœuvres du ministre de l’Intérieur sont vouées à l’échec.

    Il y a donc deux coupables : les anarchistes masqués (300, peut-être, face à 4 600 policiers), et le ministre Castaner. Il faut néanmoins que les Gilets jaunes trouvent de nouvelles formes d’action, car ils ne peuvent pas prendre le risque que leur action soit salie par des casseurs usurpant simplement un gilet jaune.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 27 novembre 2018

    https://fr.novopress.info/212838/les-gilets-jaunes-la-peste-brune-etait-rouge-par-francis-bergeron/

  • Question identitaire : Philippe de Villiers prédisait à Emmanuel Macron d’être “balayé”

    Question identitaire : Philippe de Villiers prédisait à Emmanuel Macron d’être “balayé”

    Philippe de Villiers a livré début octobre sur BFMTV sa réaction à la politique d’Emmanuel Macron:

    “Emmanuel, moi je suis populiste, et je ne me soigne pas, parce que le populisme c’est le cri des peuples qui ne veulent pas mourir”.

    “Au début, il reçoit Poutine et Trump, se comporte comme un chef d’Etat un peu gaullien en disant ‘je ne m’occupe pas des régimes je m’occupe des Etats’. Et puis patatras, la Fête de la musique, le doigt d’honneur…”.

    “Il ne fait pas du tout ce qui est conforme à ce qu’il avait dit […], c’est-à-dire la fonction symbolique et l’urgence de régler le problème identitaire”. “S‘il ne veut pas s’occuper de la question identitaire, il sera balayé. Ou bien il est l’homme des minorités, et qu’il le dise, ou bien alors il ne sait plus où il habite”.

  • Gilets jaunes : la colère s’étend – Journal du mercredi 5 décembre 2018

    Société / Gilets jaunes : la colère s’étend

    Les timides annonces du gouvernement n’ont pas suffi à calmer les gilets jaunes. Alors qu’un acte 4 est prévu samedi, les rangs de la mobilisation se garnissent et la révolte dépasse même les frontières.

    Politique / Macron : la fin d’un temps

    Union européenne / Brexit : une sortie de plus en plus compliquée

    Une sortie de l’Union Européenne de plus en plus difficile. Alors que Theresa May tente de convaincre le parlement de suivre sa feuille de route, les oppositions pro et anti Brexit s’agitent. L’emblématique Nigel Farage a même démissionner de son parti, le Ukip.

    International / Salon de l’armement du Caire : le paradoxe français

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-la-colere-setend-journal-du-mercredi-5-decembre-2018

  • PACTE MONDIAL POUR LES MIGRATIONS DE L'ONU (10 DECEMBRE 2018)

  • Les forces du désordre

    6a00d8341c715453ef022ad3c4bf01200b-320wi.jpgLa fragilité de notre société pseudo-moraliste et de notre régime politico-médiatique a reçu ce 1er décembre à Paris une nouvelle illustration magistrale. Les forces du désordre, ce jour-là, se sont en effet déchaînées dans la capitale, en contradiction avec les intentions bon enfant affichées dans la plupart des lieux de la contestation, étendue à tout l'Hexagone.

    Le bilan n'a bien sûr pas cessé, d'heure en heure, de s'alourdir. L'horaire lui-même de cette journée dépasse les standards habituels. Quelque dix heures de mobilisation, en gros pour des militants nationalistes dès le matin, puis pour l'extrême gauche et la voyoucratie des casseurs l'après-midi, autant de temps de travail et de harassement préoccupant pour les missions de sécurité : un total hors norme.

    Au moment où ces lignes sont écrites, plus de 24 heures après la bataille on comptait encore officiellement 378 personnes en garde à vue à Paris dimanche soir, dont 33 mineurs. Au total, si l'on se réfère aux chiffrages du procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, 682 personnes ont été interpellées samedi en France – dont 412 à Paris – et 630 placées en garde à vue. Au moins 263 personnes ont été blessées, dont 81 membres des forces de l’ordre. On a même déploré à Arles un troisième mort, en marge du mouvement.

    Mais on ne doit pas se limiter aux atteintes aux personnes au point de négliger de souligner les dommages infligés à d'importants biens matériels : des véhicules et des restaurants incendiés, des magasins saccagés et pillés. Cela s'est produit aussi bien dans le quartier de l’Opéra que rue de Rivoli. Les scènes de chaos se sont répétées dans plusieurs quartiers huppés de la capitale,

    Ces violences, condamnées depuis Buenos Aires par le chef de l'État, ont écourté sa participation aux festivités du G20. Elles ont également conduit le premier ministre, Édouard Philippe, à annuler un déplacement en Pologne, symboliquement très important puisque la Cop24 qui se réunissait à Katowice devait, dans l'esprit de nos princes marquer leur qualité de sauveur de la Planète.

    La Planète attendra, on revient sur terre, pour des missions sans doute plus modestes.

    Nous verrons d'ailleurs bientôt de quelle efficacité témoigneront, dans le rétablissement de l'ordre, ces hautains technocrates, qui nous guident si bien, et qui nous dispensent si volontiers ce qu'ils appellent leur pédagogie.

    On pourra sans doute mesurer aussi la manière dont nos institutions pratiquent l'application de la loi.

    Dans notre constitution, l'autorité judiciaire ne porte pas l'appellation de "pouvoir"[1]. Elle dépend administrativement du Garde de Sceaux, c'est-à-dire actuellement des services de Mme Belloubet, ministre de la justice.

    L'article 64 du texte de 1958, inchangé sur ce point, fait reposer l'indépendance de la justice sur le chef de l'État[2].

    On doit rappeler qu'il existe un texte clair et simple, article 222-14-2 du Code pénal[3].

    Citons : "Le fait pour une personne de participer sciemment à un groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende."

    Il s'agit donc bien des participants à ces émeutes et pas seulement de ceux, les plus maladroits parfois, voire les moins violents, saisis plus ou moins arbitrairement par la maréchaussée.

    Outre l'application, en amont, des peines généralement infligées, mais non exécutées, aux voyous que l'on appelle couramment "racailles"[4] et dont la place se situe légalement en prison, il faudra donc tôt ou tard, définir une ligne de lutte réelle contre les "black blocs".

    Les black blocs ne constituent pas une organisation au sens traditionnel du terme. Ils appliquent des méthodes de guérilla urbaine[5]. Phénomène transnational on dirait qu'ils bénéficient d'une sorte d'omertà médiatique. On en parle le moins possible. On noie le poisson dans des amalgames absurdes[6]. Or, c'est bien à ces méthodes, parfaitement identifiées, depuis les manifestations de Seattle de 1999, qu'il s'agit de mettre un terme dans notre pays et en Europe.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] cf. "Le statut constitutionnel de l'Autorité judiciaire" sur le site du conseil constitutionnel.
    [2] N'en déplaise aux admirateurs ignorants qui louent les institutions américaines sans les connaître, l'application doctrinaire des idées de Montesquieu dans un régime démocratique supposerait une formule d'élection des juges – et même des policiers : pas sûr, d'ailleurs, que la magistrature syndiquée y retrouverait son compte.
    [3] Disposition de la loi n°2010-201 du 2 mars 2010.
    [4] Faut-il rappeler qu'en français "la racaille" désigne "la partie la plus vile de la populace" (cf. Littré), sous ensemble de "la canaille", terme désignant toujours d'après Littré, l'ensemble de la populace... Les expressions "une" racaille ou "des racailles" ont pris, à notre époque une signification légèrement différente.
    [5] Celles-ci apparaissent comme largement inspirées, en France, d'un petit livre intitulé "L'Insurrection qui vient". L'identité de son auteur fait l'objet d'un mystère, pour ne pas dire d'un roman policier. Les services répressifs ont considéré que l'auteur principal de ce livre serait Julien Coupat, l'homme de la non moins obscure affaire dite de Tarnac. Éric Hazan, son éditeur, dément.
    [6] Par exemple avec la prétendue "ultradroite", commme si les nationalistes français se rendaient à l'Arc de Triomphe pour le dégrader.

    https://www.insolent.fr/

  • Pacte mondial sur les migrations : au mépris de la souveraineté

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    Emmanuel Macron s’apprête à signer le pacte mondial sur les migrations, rédigé sous l’égide de l’ONU. Notons, tout de suite, que, des États-Unis à la Chine et au Japon, en passant par l’Arabie saoudite, Israël et leurs voisins – l’Europe très impolie : Autriche, Hongrie, Pologne, Italie, etc. -, nombreux sont les pays refusant de s’y engager. Les Tchèques, les Belges, les Bulgares, la Croatie, l’Australie, le Japon et même les Suisses envisagent aussi de s’en abstraire, refusant de faire de ce texte une loi qui leur soit imposée.

    Car il s’agit bien d’en faire loi ! Contrairement à ce que déclare Emmanuel Macron, pour qui « le pacte pour les migrations n’est pas juridiquement contraignant. Structuré en 23 objectifs, il ne créé donc pas d’obligations nouvelles, mais énonce des principes généraux censés permettre “des migrations sûres, ordonnées et régulières”. »

    Voyons d’abord ce que dit le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) : « Les migrants ont besoin de protection et d’assistance du fait de la dégradation de leurs conditions de vie. » Va comprendre ! Il semble exprimer ici que migrer nuit aux gens qui le font. On nous aurait trompés ? Le CICR s’interroge ensuite quant au moyen visant à améliorer les conditions de vie « dans les pays d’origine ». Songe-t-il au retour de la Françafrique ou de la colonisation ? On se le demande…

    Le comble de la position de la Croix-Rouge réside, cependant, en leur compréhension du droit des nations. Car si « le pacte mondial réaffirme le droit souverain des États de définir leurs politiques migratoires nationales et leur droit de gérer les migrations relevant de leur compétence, dans le respect du droit international », le CICR, quant à lui, affirme benoîtement que « ce droit [souverain] n’est pas absolu ». Ainsi les nations « doivent[-elles] toujours respecter les droits des migrants » – comprendre leurs droits au-dessus des droits souverains.

    Et « s’il relève de la prérogative souveraine des États de réglementer la présence d’étrangers sur leur territoire et de décider des critères d’admission et d’expulsion des non-ressortissants, y compris de ceux qui ont un statut irrégulier, cette prérogative n’est cependant pas absolue et le droit international prévoit un certain nombre de limites ».

    Si cette soumission du « souverain » à « l’international » n’est pas chose nouvelle, Emmanuel Macron sera le premier à s’abriter derrière ces obligations pour nous imposer mille maux et mille morts…

    Emmanuel Macron ou LR ! Car si Laurent Wauquiez joue maintenant les matamores sur ce sujet, le groupe du PPE (Parti populaire européen) approuva, au printemps 2017, la résolution « Gérer les flux de réfugiés et de migrants : le rôle de l’action extérieure de l’Union » – les seuls qui s’y opposèrent furent les députés français du groupe ENL (Europe des nations et des libertés) -, laquelle contient approbation du Parlement envers les travaux des Nations unies en vue d’un pacte mondial sur les migrations.

    De façon anecdotique, on soulignera de la déclaration du CICR qu’elle unit dans une même entité la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge. On gage que ce dernier saura prendre soin des populations migrantes sous réserve qu’elles le soient à destination des pays non musulmans. Et encore…

    Bertrand du Boullay

    http://www.bvoltaire.fr/pacte-mondial-sur-les-migrations-au-mepris-de-la-souverainete/

  • Un débat Corbière – Zemmour où il est question de la Révolution, de la Terreur, de Louis XVI, de la République et ... des Gilets jaunes !

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    Peut-être ne pouvait-il être davantage que maire de Forcalquier. Et encore ...

    Où Éric Zemmour apparaît moins républicain que jamais, patriote comme toujours, d'esprit monarchique de plus en plus ...

    Et où Alexis Corbière rêve d'une révolution, d'une constituante, d'une VIe république et en fin de compte ... d'un chaos permanent.

    Où, encore Zemmour accuse clairement Castaner d'avoir sciemment laissé filer les violences de samedi dernier pour discréditer les gilets jaunes, ce qui ne prend pas, où enfin il voit dans leur mouvement une réaction de droite tandis qu'il accuse Corbière et les Insoumis de tentative géniale de récupération. Un débat qui va souvent au fond des choses et des idées qui nous concernent fondamentalement.  Bref, 48 passionnantes minutes !  LFAR    

     http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • JEUDI 6 DÉCEMBRE : NICOLAS GAUTHIER (BOULEVARD VOLTAIRE) INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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  • RAPPEL : jeudi 13 décembre, Lucien Cerise est l'invité des Amis franciliens de Synthèse nationale

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