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  • Amnesty International dénonce l’usage excessif de la force lors des manifestations des gilets jaunes

    L’ONG Amnesty International dénonce, dans une enquête publiée en français ce lundi un «usage excessif de la force lors des manifestations des gilets jaunes».

    Les forces de l’ordre ont utilisé des flashball, des grenades de désencerclement et des gaz lacrymogènes contre des manifestants majoritairement pacifiques. Nous avons pu recenser de nombreux cas de recours excessifs à la force par des policiers.

    Il est vrai que le maintien de l’ordre pendant les manifestations est une tâche délicate et que certains manifestants ont commis des actes violents et illégaux, mais il n’en reste pas moins indispensable de respecter le droit français.

    Les policiers ont le devoir de maintenir l’ordre public et, ce faisant, ne peuvent recourir à la force que lorsque cela est strictement nécessaire. Lorsque le recours à la force est inévitable, ils doivent en user avec retenue.

    Selon les chiffres officiels, 1 407 manifestants ont été blessés – dont 46 grièvement – depuis le début des manifestations le 17 novembre 2018.Au total, 717 policiers, gendarmes et pompiers ont aussi souffert de violences. […]

    Des récits de victimes et de témoins, ainsi que des vidéos que nous avons examinées montrent que la police a fait un usage inapproprié des flashball, en tirant sur la foule. Elle a aussi lancé des grenades de désencerclement, qui ne devraient jamais être utilisées dans des opérations de maintien de l’ordre. […] Outre des manifestants, de nombreux journalistes ont été blessés, et certains ont affirmé avoir été délibérément visés. […]

    Les forces de l’ordre semblent avoir adopté une tactique délibérée consistant à installer des barrages pour fouiller toutes les personnes qui se rendaient aux manifestations, afin de confisquer les équipements de protection des manifestants, des journalistes et même du personnel médical. […]

    amnesty.fr

    http://www.fdesouche.com/1127763-amnesty-international-lusage-excessif-de-la-force-lors-des-manifestations-des-gilets-jaunes

  • Référendum d’initiative populaire : l’expression normale du populisme

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    Jour après jour, l’image du régime se craquelle. Il devait bousculer le vieux monde et instaurer, avec la jeunesse de son « chef », une ère nouvelle. Il en est à réutiliser les plus vieilles ficelles : son parti fait de bric et de broc, assemblage de nombreux carriéristes socialistes recyclés, de quelques « républicains » arrivistes et d’une foule de novices hors-sol dont le mot d’ordre est de suivre le Président quoi qu’il fasse, voit arriver les élections européennes avec une angoisse grandissante. Moins d’un Français sur cinq, sur dix inscrits, qui iraient voter compte voter pour LREM.

    Cette déroute électorale aurait trois effets : d’abord, elle délégitimerait davantage encore la politique présidentielle, devenue bien chaotique ; ensuite, elle rejouerait les élections présidentielles, puisque la formation de la candidate battue arriverait en tête, avec 24 % des voix, auxquelles on pourrait ajouter les 8 % de son allié, Nicolas Dupont-Aignan ; enfin, elle aurait une portée européenne calamiteuse pour Macron puisque le champion autoproclamé du « progressisme » contre le « nationalisme » serait sévèrement désavoué dans son propre pays.

    Alors le parti LREM a commandé un sondage nullement désintéressé sur des élections européennes avec une liste « gilets jaunes », et le ciel macronien s’est éclairci : la liste du Président repasse en tête, puisque la liste jaune prendrait 14 % aux autres populistes. La couleur redeviendrait celle des travailleurs payés pour briser une grève. Il ne faudrait pas chercher bien loin pour savoir qui financerait ce sauvetage du mandat, les mêmes sans doute qui ont soutenu la campagne de leur mandataire. Deux autres sondages contradictoires sont tombés. L’un, pour LCI, indique une remontée de Macron de deux poins, à 31 %, mais il a été réalisé au lendemain de l’attentat de Strasbourg, avec l’effet habituel d’union nationale devant l’agression. L’autre, plus régulier, pour le JDD, pointe au contraire un recul de 2 %, à 23 % de satisfaction. Le vieux routard socialiste qui siège au perchoir, malgré ses comportements pour le moins douteux, a su faire preuve de son attachement aux petites manœuvres de son ancien parti : il a appelé les gilets jaunes à cesser leur mouvement et à présenter une liste aux élections européennes, jurant la main sur le cœur que son objectif n’était pas d’affaiblir le résultat du Rassemblement national.

    Il y a deux mots pointés par le pouvoir et ses thuriféraires vers ses ennemis : populisme et complotisme, le second étant l’arme réputée idiote et odieuse du premier. Dans les deux cas, il faut faire appel à la sagesse populaire qui nous a appris que l’arbre ne devait pas cacher la forêt. Le populisme consiste alors à regrouper les électeurs qui se sentent dépossédés de leur souveraineté au profit d’une minorité qui a les moyens d’organiser le sondage, la manifestation, l’incident, et de maîtriser l’utilisation qui en sera faite par les médias.

    Il existe un excellent moyen de redonner au peuple des raisons de croire en la démocratie et de se libérer du sentiment qu’elle n’est qu’une illusion par laquelle une oligarchie manipule la majorité de la population en permanence. C’est l’instauration du « référendum d’initiative populaire » ou, comme le disent certains, « citoyenne ». Je suis très heureux que cette idée, que j’avais soutenue par une proposition de loi en 2011, soit en tête des revendications des gilets jaunes. Malgré les réticences de la haute administration et de beaucoup de caciques de la politique, il faut l’introduire dans notre Constitution en nous référant au modèle suisse, qui écarte tout aspect plébiscitaire pour le gouvernement en place, évite l’émotion du moment en laissant aux électeurs le temps de la réflexion, et le calme de la régularité, et en assurant une information sereine et équilibrée.

    Le référendum d’initiative populaire ou citoyenne permet au populisme de s’exprimer normalement sans être stigmatisé par la caste qui usurpe le pouvoir : ce n’est rien d’autre que la vérité de la démocratie, c’est-à-dire du régime dont le souverain est le peuple, non un homme, ni un parti, ni une administration, ni des groupes de pression. Évidemment, ce serait une révolution intégrale par rapport au système actuel.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/referendum-dinitiative-populaire-lexpression-normale-du-populisme/

  • La Serbie ne décolère pas après la création d’une armée du Kosovo

    Vincent Hervouet a fait ce matin sur Europe 1 une percutante mise au point sur la situation dans les Balkans (relative à la Serbie et à sa province sécessionniste du Kosovo Métochie) :

  • Sur les chemins de Damas.

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    Pieter Kerstens, de retour de Syrie

    C’est avec une certaine curiosité que j’ai entrepris mon 4èmeséjour en Syrie, accompagné cette fois-ci de mon épouse. Après un voyage éprouvant (plus de 20 heures de trajet, porte à porte) nous sommes arrivés à Damas le matin du 23 octobre.

    Nous avons rejoint un groupe d’une douzaine de participants à ce voyage organisé par la Communauté Syrienne de France et sa dynamique organisatrice, Rima, qui nous fera rencontrer des personnalités très intéressantes durant le séjour, ceci grâce à ses relations multiples.

    A Damas, la circulation est dense et les points de contrôle militaires aussi nombreux qu’en 2014.

    Notre hôtel se trouve dans la vieille ville, près de la porte Bab Charqi, ce qui nous permet un contact direct avec la population, les commerçants et de rares touristes étrangers. Les Damascènes sont intrigués par notre présence et ceux parlant toujours le Français (ou l’Anglais) nous interrogent sur l’abandon du soutien de l’Europe -et de la France en particulier- envers le peuple syrien. Il en sera de même tout au long de notre périple à travers le pays. Les Syriens sont accueillants et tolérants envers toutes les communautés et ils ne s’expliquent pas l’agression armée de l’Europe aux côtés des USA et de l’Arabie Saoudite. Très peu d’entre eux comprennent le jeu trouble d’une alliance israélo-occidentale englobant aussi la Turquie, les Emirats, le Qatar et l’Arabie Saoudite, dont le but est d’interdire un axe Téhéran-Bagdad-Damas en plus des intérêts gaziers et pétroliers, entre autres objectifs.

    A quatre ans d’intervalle, on ne subit plus de tirs de mortiers nulle part et tous les quartiers sont sécurisés, à tel point que l’on circule partout de nuit sans danger de vols ou d’agressions, contrairement à ce qui se passe dans les zones de sécurité prioritaire en France…comme le quartier St-Bruno à Grenoble, le Mirail à Toulouse, la Goutte d’or à Paris, la Castellane à Marseille ou Saragosse à Pau.

    Par contre, j’ai noté une très nette augmentation de voiles portés par un nombre croissant d’adolescentes. Aucun niqab, ni de burqa, même dans les souks ! Le pays est en guerre mais les magasins sont bien achalandés à Damas et il y a peu de coupures d’électricités ou d’eau.

    Alep martyrisée, Alep défigurée, mais Alep libérée.

    Le 24/10, départ pour Alep en minibus, par l’autoroute vers le nord de la capitale et l’on traverse des quartiers entiers détruits par les obus, les dynamitages et les bombardements, jusqu’à une date récente. Direction Seydnaya, Hassia, contournement de Homs et direction Est, car l’autoroute Homs-Hama-Alep est toujours en zone militaire. Nous traversons des contrées désertiques et pauvres et constatons que bon nombre de villages sont détruits et abandonnés. Traversée de Assalamyeh, Assa’en et Asriyeh où nous bifurquons vers le Nord en direction de Khanaser village renommé pour ses habitations séculaires en pisé et aux toits arrondis. Puis Sfireh et entrée à Alep par le Sud. Sans que la ville soit totalement détruite à l’image de Grozny ou de Caen en 1944, de nombreux quartiers ont été entièrement aplatis et forment un immense champ de décombres, plus de 60% de la vieille ville ont été réduit en tas de pierres. Durant les deux jours de notre présence, nous avons visité la citadelle, de réputation mondiale et lieu de résistance d’une poignée de soldats syriens face aux rebelles de Daesh durant plus de 4 ans (juillet 2012 à décembre 2016). Alep comptait 2,5 millions d’habitants avant la guerre, plus que Damas, sa population à forte majorité de sunnites arabes comportait une minorité de Kurdes, de Chrétiens, et d’Alaouites, ainsi que quelques Druzes et Ismaéliens. Nous avons relevé une présence très importante de voiles, hijabs, niqabs et aussi quelques burqas, avec des sourires des habitants moins larges qu’à Damas. Les souks sont démolis en majorité et nous n’avons pu visiter qu’une savonnerie en activité depuis quelques mois (700 tonnes de savons prévus pour l’export en 2018). C’est dans les nombreux parcs d’Alep que la population retrouve une certaine sérénité après les innombrables atrocités commises par les terroristes et lors de notre visite du caravansérail du textile nous avons dialogué avec de jeunes résistants Alepois qui nous ont exprimé leur satisfaction de voir des Européens en nous demandant de transmettre en France leur message de solidarité et de confiance envers Bachar al-Assad, défenseur inébranlable du peuple syrien et unique recours à une paix civile.

    Une population digne, courageuse et combattante.

    Le 26/10, direction Hama à 140 kms au sud d’Alep célèbre pour ses norias, grandes roues en bois utilisées depuis des siècles pour l’irrigation des canaux (malheureusement mal entretenus et pollués à outrance). A noter que le 31 octobre, une mosaïque datant de l’an 412 a été découverte dans le village de Kharayeb, dans la banlieue ouest de Hama et mesurant 13,5m x 2,3m, issue d’un sol d’église remontant à la période byzantine selon le chef du Département des Antiquités.

    Visite d’un village à majorité chrétienne sous la protection d’une milice de défense nationale où nous avons pu voir un « arbre des martyrs » constitué d’une cinquantaine de photos des victimes des brigades d’Al Nostra et Al Qaïda depuis le début du conflit. Réception par l’archiprêtre protestant qui dirige cette communauté et présent au presbytère malgré les divers bombardements d’obus dès 2011.

    Le soir, nous sommes reçus par les dirigeants d’Homs du Parti Social Nationaliste Syrien, ce qui a été un réel électro-choc pour la majorité des participants de notre groupe, catholiques et protestants pratiquants, ignorant que la Syrie est une république laïque où existe un réel pluralisme politique. Dans un second chapitre, je reviendrai en détail sur les Forces de Défense Nationale d’une part et sur le rôle du PSNS fondé par Antoun Saadé, d’autre part, au sujet duquel François Duprat disait en 1973 que « le Parti Populaire Syrien -PSNS- est la tendance la plus authentiquement fasciste du mouvement nationaliste arabe et cela depuis sa fondation en 1932 ».

    Le 27 octobre nous avons été invités par une association féminine dont les membres ont toutes perdu un être cher et qui, tous les jours, cuisinent bénévolement des centaines de repas destinés aux soldats du front (zone d’Idleb) sans aucune aide financière des ONG. D’ailleurs, tout au long des 1.350 kms de notre voyage, nous n’avons jamais rencontré le moindre « humanitaire » hormis deux ou trois traces de l’UNHCR…

    Dans l’après-midi, arrivée à Tartous, base maritime russe importante où nous avons visité la vieille ville et le musée installé dans l’ancienne cathédrale. Ici, pas de destruction importante et un calme reposant face à une mer d’huile avec un splendide coucher de soleil. Centre de la cité très animé et circulation trépidante.

    Le 28 octobre, visite de l’église orthodoxe de Sheikh Badr et ensuite direction de Deir Mar Jirjos lieu d’une « Tour Blanche », prétendue reliée au Krak des Chevaliers par un souterrain…Arrivée dans l’après-midi au fameux Krak des Chevaliers. Aux alentours, destructions importantes dues aux combats féroces entre les terroristes qui ont occupé les lieux et l’Armée Arabe Syrienne. Site imposant le respect et témoin d’un héritage multiséculaire, ignoré par la plupart des enseignants français.

    Une rencontre surprenante à Mar Yakub et le village martyr de Maaloula.

    Le 29 octobre, direction Qara et Yabrud. Visite du monastère de Saint Jacques le Perse (Mar Yakub en arabe), où siège une communauté grecque melkite catholique, datant du IVème siècle à Qara, résidence de Mère Agnès Mariam.

    C’est en ce lieu que j’ai fait la rencontre la plus surprenante de mon séjour, et tout à fait par hasard que j’ai pu m’entretenir en flamand avec le Père Daniel Maes, qui vit dans ce lieu de recueillement depuis de longues années. Le bref récit de ce religieux, prémontré, est édifiant :

    " Ce que les médias occidentaux ont présenté comme un soulèvement populaire contre le président Assad est complètement faux. Je suis allé à Qara à de nombreuses reprises depuis 2010 et j’ai vu de mes propres yeux comment les agitateurs de l’extérieur de la Syrie ont organisé des manifestations contre le gouvernement et la manière dont les jeunes ont été recrutés. Cela a été filmé et diffusé par Al Jazeera pour donner l'impression qu’une rébellion avait lieu. Les meurtres ont été commis par des terroristes étrangers, contre les communautés sunnites et chrétiennes, dans le but de semer la discorde religieuse et ethnique parmi le peuple syrien. Alors que selon mon expérience, le peuple syrien était effectivement très uni.

    Avant la guerre, c’était un pays harmonieux : un État laïc dans lequel les différentes communautés religieuses vivaient côte à côte pacifiquement. Il n'y avait guère de pauvreté, l'éducation était gratuite, et les soins de santé dispensés à tous. Il était non seulement possible d'exprimer librement ses opinions politiques, mais la plupart des gens ne se souciaient pas de cela. "

     A propos de Mère Agnès-Mariam de la Croix, celle-ci aide la population et l’an passé elle a ouvert une soupe à Alep, où 25.000 repas étaient préparés cinq fois par semaine. Pour nous, il est miraculeux que nous sommes encore en vie. Nous le devons à l'armée du gouvernement d'Assad et la participation de Vladimir Poutine, parce que celui-ci a décidé d'intervenir lorsque les rebelles ont menacé de prendre le pouvoir.

    Quand des milliers de terroristes se sont installés dans Qara, nous avons eu peur pour nos vies. Ils sont venus des pays du Golfe, de l'Arabie Saoudite, d'Europe, de Turquie, de Libye et il y avait de nombreux Tchétchènes. Ils ont formé une force d'occupation étrangère, tous alliés à Al-Qaïda et d'autres milices terroristes. Armés jusqu'aux dents par l'Arabie Saoudite et leurs complices européens avec l'intention d'agir contre nous, ils ont littéralement dit : "ce pays nous appartient maintenant." Souvent, ils étaient drogués, ils se sont battus les uns contre les autres, ils ont tiré au hasard. Nous avons eu à nous cacher dans les cryptes du monastère pendant une longue période. Lorsque l'armée syrienne les a chassés, tout le monde était heureux : les citoyens syriens parce qu'ils détestent les rebelles étrangers, et nous parce que la paix était revenue.

    Il faut dénoncer sans cesse que la couverture médiatique sur la Syrie est le plus grand mensonge médiatique de notre temps.  Les prétendues canonnades, bombardements et attaques chimiques sont un non - sens à propos de Assad. C’était en fait les rebelles qui ont pillé, tué et détruit partout. Pensez - vous que le peuple syrien soit stupide ? Pensez - vous que ces gens ont été forcés de se réjouir pour Assad et Poutine ? 

    Ce sont les Américains qui manipulent tout cela, pour les pipelines et les ressources naturelles de cette région et pour contrecarrer l’influence de Poutine.

    L'Arabie Saoudite et le Qatar veulent établir un Etat sunnite en Syrie, sans liberté religieuse. Par conséquent, pour eux, Assad doit partir. Vous savez, quand l'armée syrienne se préparait pour la bataille d'Alep, les soldats musulmans sont venus me demander d'être béni. Entre musulmans ordinaires et les chrétiens, il n'y a pas de problème. Ce sont ces islamistes, des rebelles radicaux soutenus par l'Occident qui veulent nous massacrer. Ils sont tous d'Al-Qaïda et ISIS (Daesh). Il n'y a pas de combattants modérés non plus.

    Trump comprend que l’Islam radical est une menace plus grande que la Russie. Si Trump pratique la géopolitique de la façon dont il a promis de le faire, l'avenir semble prometteur. Après, il va se rapprocher de l’analyse de Poutine en ce qui concerne la région. Et nous espérons ensuite une solution pour la Syrie, et la paix sera de retour.

    Mon garçon, je parle d’observations personnelles. Et personne n'est obligé à me croire, non ? Mais je sais une chose : les médias peuvent soit contribuer au massacre du peuple syrien ou au contraire aider le peuple syrien, avec leur couverture médiatique. Malheureusement, il y a trop de partisans idéologiques et des lâches parmi les journalistes ».

    Le temps m’a manqué pour approfondir les questions innombrables concernant le vécu de ce prêtre durant ces 10 dernières années.

    Direction Maaloula, du couvent de Saint Serge et du monastère de Mar Takla. Ce village où résidaient 3.000 habitants en très grande majorité chrétiens est l’un des rares endroits sur la planète où l’on parle toujours le syriaque (araméen). De septembre 2013 à avril 2014, les islamistes se sont déchainés avec toute la panoplie des horreurs : prises d’otages, exécutions sommaires, décapitations, pillages des églises, profanation de la tombe de Sainte Thècle, décapitation des statues. Maintenant, d’innombrables ruines attendent le retour des Maaloulites et seulement quelques centaines de touristes auront visité cette année ce site remarquable, alors qu’il en était venu plus de 100.000 en 2010 !

    Le conflit risque encore de durer longtemps.

    En soirée, retour à Damas et dîner en compagnie de Thierry Meyssan. De nos échanges de points de vue, il ressort que seuls 70% du territoires est à nouveau sous administration du gouvernement syrien, mais que les innombrables katibas de rebelles ont toujours un pouvoir d’assaut contre les zones libérées et trouvent encore l’aide de la coalition américano-sioniste pour les tirer des situations désespérées et les sauver de l’extermination. Les négociations entre la Turquie, la France, la Russie et l’Allemagne, ainsi que les autres alliés de Washington, n’ont en rien abouti et ignorent superbement la Constitution syrienne, adoptée par référendum en 2012.

    Cette situation confuse va encore persister de nombreuses années avec son cortège de larmes et de sang, dont seule la nation syrienne sera la victime.

    Le 30 octobre à Damas.

    Visite du Musée national. Fermé depuis de nombreuses années et réouvert depuis la veille seulement. L’un des plus importants musées archéologiques du monde où l’on peut retrouver les traces de civilisations multimillénaires. Vaut le détour, tout comme la mosquée des Omeyyades, lieu de prières quotidiennes des religions du livre.

    Le 31/10 Damas – Beyrouth de nuit par la route, durée 2 h 15 seulement, avec 5 arrêts pour contrôles à la frontière ! Retour en Europe.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/12/17/sur-les-chemins-de-damas-6113575.html#more

  • Les Gilets jaunes ne se laisseront pas berner

    Le débat sur l’immigration ? Disparu. L’augmentation du smic de 100 euros par mois pour tous ? Disparue. Le mea-culpa macronien ? Disparu. Le changement de cap ? Disparu. Une semaine après la réponse du chef de l’Etat aux Gilets jaunes, il ne reste déjà plus grand chose des promesses émises. "Je veux que nous mettions d’accord la Nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde, et que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter", avait déclaréEmmanuel Macron lundi dernier. Mercredi, le sujet n’était déjà plus à l’ordre du jour. "Le salaire d’un travailleur au smic augmentera de 100 euros par mois dès 2019 (…)", avait-il également annoncé. En réalité, seule la moitié des smicards bénéficieront de la mesure, le salaire du conjoint étant pris en considération pour écarter les couples les plus "aisés". Ce lundi, c’est Gilles Le Gendre, chef de file des députés La République en marche, qui a déclaré en guise de contrition que l’exécutif et la majorité avaient "probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniciens dans les mesures de pouvoir d’achat". Quant au premier ministre, Edouard Philippe, il assure dans Les Echos de ce lundi n’avoir pas l’intention de changer de politique mais au contraire de l’accélérer. Il y a une semaine, le président avait pourtant précisé : "Nous ne reprendrons pas le cours normal de nos vies (…) sans que rien n’ait été vraiment compris et sans que rien n’ait changé". Les Bernés apprécieront (voir mon bloc-notes du 21 septembre 2018).

    La mascarade et la suffisance sont des caractéristiques dont la macronie a visiblement du mal à se défaire. Or ces défauts alimentent l’exaspération populaire. Les gens sont en quête de transparence, d’honnêteté intellectuelle, de parler vrai. Comment rétablir la confiance rompue entre la France d’en haut et celle d’en bas si le chef de l’Etat n’est pas même capable de tenir à la lettre des promesses solennelles faites une semaine plus tôt ? Le président de l’Assemblée nationale,Richard Ferrand, évoque désormais l’envoi de "CRS ou de gendarmes" pour faire dégager les ronds-points occupés, après l’échec de la mobilisation des Gilets jaunes, samedi. L’Etat cherche à reprendre la main sur une contestation spontanée qui a fait trembler le pouvoir. Ce serait néanmoins une erreur de la part du gouvernement de croire la révolte apaisée, au prétexte d’un essoufflement des manifestants. Le "grand débat" annoncé risque d’être perçu comme une stratégie dilatoire destinée à étouffer la colère. Or ce jeu est dangereux : les Gilets jaunes ne sont évidemment pas prêts à rentrer dans le rang. D’ailleurs, leur exigence d’un référendum d’initiative citoyenne montre que la crise n’est pas seulement fiscale, ni même sociale. Elle est, plus profondément, démocratique et identitaire. Macron est à la merci d’un retour explosif des Gilets jaunes, si ceux-ci venaient à s’estimer trompés par lui. Pour l’instant, ils ont quelques premières raisons de se sentir floués.

    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/12/les-gilets-jaunes-ne-se-laisse.html

  • Un mensonge d’État au service de l’étranger

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    Les généraux de Lattre et de Monsabert 

    Ce livre est un plaidoyer pour la France et les Français.

    À l’encontre des propos mensongers et des images grossières qui sont déversés à longueur de temps et d’antennes et qui font de la France un pays minable qui s’est toujours mal comporté, en particulier pendant les années 40, avec des Français lâches, égoïstes, ignobles, collaborateurs nés, antisémites patentés, xénophobes… Discours officiels, historiographie officielle, instruction et éducation officielles !

    Tout ça pour permettre aux politiciens de jouer les grandes consciences en accusant leurs anciens et en battant la coulpe de la France. Jacques Chirac a donné le « la ».

    En fait, ce sont les États-Unis et les Anglo-saxons qui ont inventé cette légende. Le faux historien Paxton en est l’illustration. Leur politique a toujours été d’humilier la France pour mieux la dominer et servir ainsi leurs intérêts et ceux de leurs vrais alliés, Israël en particulier. L’opinion occidentale, et française singulièrement, matraquée sans cesse, en vient à penser que tout est de la faute de la France, même le nazisme. L’Allemagne est déchargée de toute culpabilité ! Hitler n’est rien par rapport à Pétain. C’est énorme ! Et c’est répété à longueur de temps.

    Alors l’auteur en quelques chapitres rappelle les fait : les combats de la Résistance, les hauts faits de l’armée française avec les Juin, les de Lattre, les Leclerc, le comportement exemplaire de l’immense majorité des Français, la protection des Juifs, tout un effort qui tendait vers la libération, de tous les côtés, aussi bien des maquis que de l’administration….

    Sur tel ou tel point, il est permis d’élever quelques réserves ; car il y eut, malheureusement, des exactions, des règlements de compte, une épuration indigne qui aurait dû être évitée.

    Il n’en reste pas moins que la France ni les Français ne méritent des jugements aussi indignes : en s’y prêtant les Français ne font que le jeu d’ennemis retors qui savent en profiter. Non, la France n’est pas coupable.  

    2855787515.jpgLa France face à l’hégémonie des États-Unis d’Amérique, William Macbeth, Ed. La Bruyère, 321 pages, 22 €.   

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/12/15/livres-geopolitique-un-mensonge-d-etat-au-service-de-l-etr-6112828.html

  • Un proche de Macron financé par Moscou ?

    Un proche de Macron financé par Moscou ?

    On découvre cela dans le Point :

    Un mois avant son limogeage, le gendarme de réserve a reçu sur son compte 294 000 euros de la part d’un oligarque russe, une somme qui fait tiquer Tracfin. Le salarié d’En marche !, mis en examen dans l’affaire Alexandre Benalla, est dans le collimateur. Vincent Crase, 45 ans, gendarme de réserve exclu depuis sa mise en cause le 19 juillet dans l’interpellation d’un manifestant place de la Contrescarpe, surveillait l’accès au palais de l’Élysée avec les policiers de la direction de l’ordre public et de la circulation et les gendarmes de la compagnie de sécurité de la présidence de la République. Mais l’ambitieux Vincent Crase ne se contente pas de son statut d’employé. Il a également créé Mars conseil, une PME de conciergerie de luxe chargée de fournir des prestations à des gens fortunés, comme un chauffeur ou du personnel de sécurité. Une société sans grande activité jusqu’à son limogeage de l’Élysée et d’En marche ! en juillet.

    Pourtant, un mois avant, Mars conseil signe un contrat de 294 000 euros avec Iskander Makhmudov pour la protection de l’oligarque russe et celle de ses enfants. Makhmudov est l’un des actionnaires de Kalashnikov, la célèbre marque de fusil-mitrailleur, et considéré comme un proche de Vladimir Poutine. Forbes le classe au 22e rang des fortunes russes. Des médias étrangers le présentent comme un mafieux bien qu’il n’ait fait l’objet d’aucune condamnation en Europe à ce jour. Virée en juin sur le compte en banque de Vincent Crase, la somme a fait tiquer Tracfin, l’organisme anti-blanchiment de capitaux du ministère de l’Économie et des Finances.

    https://www.lesalonbeige.fr/un-proche-de-macron-finance-par-moscou/

  • Gilets Jaunes, RIC, Attentat qui tombe à pic...

  • Un gouvernement hors-sol, à la limite de la pitrerie

    Un gouvernement hors-sol, à la limite de la pitrerie

    Alexandra Benalla a été mis en examen une nouvelle fois, le 29 novembre, pour des violences commises en marge du défilé du 1er mai à Paris. 3 juges lui ont signifié de nouvelles charges, pour des délits d'”immixtion dans l’exercice d’une fonction publique” en ayant “participé activement” à une interpellation et “violences volontaires en réunion ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à 8 jours”.

    Les juges d’instruction ont cependant renoncé à le mettre en examen pour “détention non autorisée d’arme de catégorie B”. La scène se déroulait le 28 avril 2017 à Poitiers dans un restaurant, à quelques kilomètres de Châtellerault où Emmanuel Macron venait de tenir un meeting. Celui qui était alors membre du service d’ordre de la campagne avait pris la pose aux côtés de deux hommes et d’une serveuse. Le pistolet était pointé vers le visage de la jeune femme, tout sourire.

    A l’époque, Le Gorafi avait dit que c’était un pistolet à eau.

     

    Aujourd’hui la réalité rejoint la fiction puisque c’est la défense choisie par Benalla !

    Le média humoristique Le Gorafi s’est félicité d’avoir “vu juste”.

     

    Il faut dire qu’entre France 3 qui retouche les photos et BFMTV qui sert la soupe à Macron, Le Gorafi est certainement plus près de la réalité !

    https://www.lesalonbeige.fr/un-gouvernement-hors-sol-a-la-limite-de-la-pitrerie/

  • Gilets jaunes : le mouvement perd du terrain mais gagne en maturité

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La mobilisation est restée très forte samedi dernier pour l’acte V des Gilets jaunes, malgré les intempéries et les sournoises pressions du pouvoir pour empêcher les gens de manifester.

    Si à Paris la participation était en baisse, la pression ne s’est pas relâchée dans les grandes villes de province. L’impressionnant dispositif policier dans le quartier de l’Élysée avait été reconduit à l’identique et les Gilets jaunes se sont une nouvelle fois approprié les Champs-Élysées. Le rassemblement devant l’Opéra a permis de mettre en avant des revendications plus politiques, comme le RIC, le recours au référendum d’initiative citoyenne, la lutte contre le terrorisme islamique ou le rejet du pacte de Marrakech.
    Les débordements semblent avoir été moins nombreux ?

    Quelques affrontements ont eu lieu aux Halles et vers l’Opéra, mais contrairement au 8 décembre, les grands magasins gardés par des CRS sont restés ouverts. A noter que la journaliste Nadège Abderrazak de RT France a été blessée par une poignée de porte, qui a priori ne lui était pas destinée. A ce propos, vingt-quatre photographes et journalistes ont porté plainte contre les forces de l’ordre pour des violences commises le 8 décembre : parmi eux Yann Foreix du Parisien, victime d’une balle de défense LBD 40 tirée à 2 mètres, Eric Dessons du Journal du Dimanche frappé par une matraque télescopique pour l’empêcher de photographier, ou encore Véronique de Viguerie du Washington Post qui s’est vue confisquer son matériel de protection : un casque et un masque à gaz ! L’Union des photographes professionnels, le Syndicat national des journalistes et Reporters sans Frontières se sont constitués partie civile dans ces actions en justice.

    Et quelles ont été les réactions à l’acte V des Gilets jaunes ?

    Le pouvoir tablait sur un affadissement du mouvement, avec la complicité de responsables politiques comme Laurent Wauquiez ou Alain Juppé qui ont ouvertement appelé à cesser le mouvement. Même Philippe Poutou du Nouveau Parti Anticapitaliste a préféré rejoindre la manifestation de soutien aux sans-papiers, plutôt que de soutenir les Gilets jaunes. Il est vrai que les dégradations des 1er et du 8 décembre ont fait désordre, ce qui laisse à penser que les casseurs ont peut-être été les meilleurs alliés du pouvoir. A noter la prise de position très fantaisiste de Jacques Noyer, ancien évêque d’Amiens qui a été jusqu’à dire que les Gilets jaunes ne méritaient pas de fêter Noël !

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