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  • Gilets jaunes : « La police s’est enfermée dans une logique d’escalade et d’affrontement »

    Le journaliste indépendant David Dufresne, spécialiste de la question du maintien de l’ordre dans la police, recense depuis début décembre. Il en a aujourd’hui 253, qu’il a tous notifiés, via Twitter, au ministère de l’Intérieur. Interview.

    […] On fait des effets d’annonces et dramatiser en annonçant un déploiement inouï de policiers – comme l’a fait Edouard Philippe lundi en annonçant 80.000 forces de l’ordre pour samedi –, on envoie des policiers au front qui ne sont absolument pas formés et entraînés au maintien de l’ordre. Ils ont l’habitude d’être gardiens de la paix, policier de l’anti-gang ou de la Brigade anti-criminalité (BAC). Ils viennent avec leur culture, leurs méthodes, leurs appréhensions, ils ne sont pas du tout préparés à se retrouver face à une foule de manifestants. […]

    Quelle serait, selon vous, la réponse policière proportionnée face aux manifestants violents, pour certains dotés de bombes artisanales ou autres ?

    Question insidieuse : aucun des blessés graves n’était porteur de menaces dont vous faites état. La question est, comme le dit un syndicat puissant de commissaires, de sortir du côté match de foot manifestants vs. policiers. C’est à l’arbitre – le politique – de donner une réponse proportionnée. Elle sera politique, sociale, économique. Pas répressive.

    Vos signalements ne concernent pas seulement des violences physiques.

    En effet. Certains portent sur des manquements potentiels à la déontologie. Briser le téléphone portable d’un manifestant qui filme n’est pas physiquement violent, mais ça reste illégal. Idem quand un policier arrache un gilet jaune. Ou quand les canons à eau visent, comme à Toulouse samedi dernier, des secouristes volontaires. […]

    Le problème, c’est qu’on a des chiffres extrêmement précis concernant les forces de l’ordre, mais pas concernant les manifestants. Les chiffres varient, on serait entre 1.200 et 1.700 blessés côté manifestants. Tout le monde n’est pas blessé au Flash-Ball bien sûr, mais ces chiffres sont considérables. L’omerta sur ces chiffres est tout proprement incompréhensible. […]

    Le Nouvel Obs

    http://www.fdesouche.com/1139707-gilets-jaunes-la-police-sest-enfermee-dans-une-logique-descalade-et-daffrontement

  • Macron estime que beaucoup de Français oublient le «sens de l'effort», l'opposition s'insurge

    Macron estime que beaucoup de Français oublient le «sens de l'effort», l'opposition s'insurge
    © POOL Source: Reuters
    Emmanuel Macron devant la galette des rois le 11 janvier à l'Elysée.

    A la veille de l'acte 9 des Gilets jaunes, Emmanuel Macron a tancé les nombreux Français qui «pensent qu'on peut obtenir sans qu'[un] effort soit apporté». Il a d'ailleurs fait une allusion à peine masquée aux Gilets jaunes.

    Emmanuel Macron a-t-il volontairement jeté de l'huile sur le feu avant les nouvelles manifestations des Gilets jaunes du 12 janvier ? La veille de l'acte 9, le président a ainsi déclaré, lors d'un point presse, devant les maîtres-boulangers réunis à l’Elysée pour la traditionnelle galette des rois : «Les troubles que notre société traverse sont parfois dus au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu'on peut obtenir sans qu'[un] effort soit apporté.»

    «Parfois on a trop souvent oublié qu'à côté des droits de chacun dans la République – et notre République n'a rien à envier à beaucoup d'autres – il y a des devoirs», a poursuivi le chef de l'Etat. Précisant sa pensée, Emmanuel Macron a clairement adressé un message aux nombreux Français qu'il estime peu enclins à l'effort afin qu'ils s'engagent dans le travail : «S'il n'y a pas cet engagement, ce sens de l'effort, le fait que chaque citoyen apporte sa pierre à l'édifice par son travail, par son engagement au travail, notre pays ne pourra jamais pleinement recouvrer sa force, sa cohésion.»

    Une maladresse ? Apparemment non. En effet, les termes de «sens de l'effort» ont semble-t-il été calculés et assumés. Pour preuve, certains sur les réseaux sociaux ont remarqué que le community manager de l'Elysée avait préparé un hashtag «sens de l'effort»... avant de le supprimer, quelques instants plus tard. Par peur des réactions sur les réseaux sociaux ?

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  • Un nouveau numéro hors-série de Présent consacré à François Brigneau et à Jean Madiran

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    Vous pouvez aussi commander le précédent hors-série de Présent consacré au procès Méric cliquez là

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  • Gilets jaunes et casseurs : pas d’amalgame !

    Gilets jaunes et casseurs : pas d’amalgame !

    A la grossière manipulation gouvernementale visant à faire l’amalgame entre Gilets Jaunes et casseurs, les gilets jaunes répondent astucieusement : ils seront à la manifestation contre la violence du 27 janvier… qui ne pourra donc pas être vue comme une manifestation pro Macron.

    Manifeste Pour La France@ManifesteF
     

    Les Gilets Jaunes sont aussi contre la violence. Nous nous mobiliserons massivement lors de la manifestation de foulards rouges. Comptez bien sur nous http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/01/08/01016-20190108ARTFIG00168-les-foulards-rouges-preparent-leur-mobilisation-du-27-janvier-a-paris.php 

    Les «foulards rouges» préparent leur mobilisation du 27 janvier à Paris

    L'ingénieur toulousain qui avait lancé l'idée d'une manifestation parisienne «de soutien à la République» s'est associé avec le mouvement des «foulards rouges» pour protester contre les violences...

    lefigaro.fr 
    Voir les autres Tweets de Manifeste Pour La France 

    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-et-casseurs-pas-damalgame/

  • Mariani, Garraud, Juppé : la saignée des LR

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    Alain Juppé n’a pas renouvelé son adhésion aux LR. Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud ont envoyé leur démission des LR. Alain Juppé avoue, lors de ses vœux à la presse, mercredi 9 janvier à Bordeaux : « Je me reconnais de moins en moins dans cette famille politique. J’ai été un des tout premiers membres du RPR. C’est avec tristesse que je l’ai quitté, mais il y a une dérive vers des thèses qui sont celles très proches de l’extrême droite, et une ambiguïté sur l’Europe… Il y a des moments où je me demande qui j’entends à la radio ? Un membre de LR ou de RN ? »

    Thierry Mariani présente tout autant qu’Alain Juppé des lettres de noblesse de haut lignage RPR puisqu’il adhéra à ce parti, autrefois gaulliste, en 1976, alors qu’il était âgé de 18 ans : 42 ans dans la même formation, ce n’est pas rien ! Il justifie ainsi son ralliement à Marine Le Pen : « Je vais là où sont réellement mes idées, où j’ai des chances de les faire aboutir. » Une démarche de cohérence, en somme. De son côté, le haut magistrat Jean-Paul Garraud, ancien député UMP, et qui, lui aussi, figurera sur la liste du Rassemblement national aux élections européennes, explique sa décision en déclarant que « finalement pour moi les valeurs du RPR d’hier sont celles du RN d’aujourd’hui ».

    On se demande alors qui a dérivé dans ses thèses. Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud, qui ont toujours été sur une ligne souverainiste et, pour faire court, identitaire ? Ou Alain Juppé ? Alain Juppé, déjà hiérarque du RPR dans les années 90, quand ce mouvement, alors dans l’opposition à Mitterrand, prônait la fermeture des frontières, la suspension de l’immigration, la réservation de certaines prestations sociales aux nationaux, et soulignait l’incompatibilité entre l’islam et nos lois. Marion Maréchal-Le Pen n’avait, d’ailleurs, pas manqué de rappeler tout cela à Alain Juppé le 2 octobre 2014 lors de l’émission « Des paroles et des actes ». « Bravo, vous avez marqué un point… super », avait reconnu, un brin gêné, l’ancien Premier ministre. « Rétrospectivement, je pense que c’était une erreur », expliqua le maire de Bordeaux pour justifier son évolution idéologique, pour ne pas dire revirement. Évolution, revirement ou dérive ? Tout est une question de point de vue.

    Mais ce n’est évidemment pas Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud qu’Alain Juppé visait en évoquant ces membres de LR qu’on croirait membres du RN lorsqu’ils s’expriment à la radio, d’autant que ces deux-là avaient pris leurs distances depuis quelque temps avec le mouvement. Il visait ceux qui restent à bord du navire LR et tentent de convaincre de la possibilité d’une « troisième voie ». Mais le parti de Laurent Wauquiez semble subir à son tour le supplice du casse-noix que connut le Parti socialiste en 2017, si cruellement décrit par Mélenchon à l’époque : « Il faut que ça serre des deux bords : Macron et Mélenchon… Et au milieu, ça fait de l’huile. » »

    Alain Juppé évoque « une ambiguïté sur l’Europe » dans le discours des LR. Sur ce point, il n’a pas tort. Il a même raison ! Et il semblerait qu’aujourd’hui, le parti de Laurent Wauquiez est en train de faire mentir le cardinal de Retz puisque son excès d’ambiguïté opère pour l’instant à son détriment.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/mariani-garraud-juppe-la-saignee-des-lr/

  • L’Affaire des Cagnottes, par Etienne Defay

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    Il aura fallu une volée de poings assénée sur un bouclier et sur un casque pour faire trembler les valeurs de la République. Il aura fallu un acte isolé lors de l’acte VIII pour susciter l’ire de Marianne.

    Pour un bref rappel des évènements, une poignée de mobiles tentait de contenir quelques Gilets jaunes sur un pont parisien samedi dernier. Arrive Christophe Dettinger dit « Le gitan de l’Essonne », ancien champion de France de boxe. En une poignée de secondes, il force les gendarmes à se replier à coups d’arguments solidement assénés. Deux jours plus tard, le boxeur se rend au commissariat du IVe arrondissement de Paris non sans avoir posté préalablement une vidéo expliquant son geste.

    Suite à cela, une cagnotte lancée sur le site Leetchi par des proches du boxeur a récolté plus de 100 000 euros en moins de 72 heures. Il n’en fallait pas plus pour susciter l’ire gouvernementale. Marlène Schiappa en tête qui a fustigé la tenue de cette cagnotte qui mettrait à mal pas moins que les valeurs de la République. A l’image des camions fous et des voitures tueuses, la cagnotte devient aujourd’hui contraire aux valeurs de la République. La secrétaire d’Etat à l’Egalité a ainsi demandé à ce que les donateurs de cette cagnotte soient identifiés… pour être sans doute punis. Quoiqu’il en soit, la cagnotte a été clôturée hier. Quand on sait que la fondatrice de Leetchi, Céline Lazorthes, est un soutien officiel de La République En Marche, on ne s’étonne plus de rien. Edouard Philippe voulait ficher les auteurs de violence en manif (un fichier qui existe déjà en passant), faudra-il ficher demain les donateurs de cagnottes ? A titre indicatif, celles ouvertes en soutien de Tarik Ramadan sont encore ouvertes…

    Le criminologue Xavier Raufer rappelait hier sur Boulevard Voltaire que près de 19 millions de Français étaient fichés. Une bonne occasion de passer la barre des 20.

    Comprenons-nous bien, il ne s’agit pas ici de défendre Christophe Dettinger, ni cautionner les violences dans les manifestations, il s’agit surtout d’attirer l’œil sur le deux poids deux mesures permanent qui est à l’œuvre dans ce pays. On se rappelle avec effarement de l’avalanche de critiques qui s’étaient abattues sur les forces de l’ordre au moment de l’affaire Théo, on se rappelle avec effarement la prise de position ouvertement pro-Théo d’Emmanuel Macron à l’époque des faits. On se rappelle avec effarement cette époque où nous étions bien peu nombreux à défendre les forces de l’ordre.

    Forces de l’ordre bien protégées, puisque certains politiques à l’instar du président de la Région PACA, Renaud Muselier, ont ouvert en réaction une cagnotte pour les forces de l’ordre qui n’en demandaient pas temps. Ainsi, plutôt que de payer les millions d’heures supplémentaires en souffrance des policiers, on ouvre des cagnottes pour leur donner l’aumône.

    Mais Christophe Dettinger n’est pas Théo Luhaka, aussi il ne mérite aucune compassion, à l’image des Gilets jaunes qui font l’objet d’un discours de fermeté jamais entendu concernant les banlieues de Seine-Saint-Denis ou d’ailleurs. Vous l’avez bien compris, le principal objectif n’est pas votre sécurité mais la viabilité d’un gouvernement aux abois dont le quinquennat est mort-né. « La République gouverne mal mais se défend bien », l’adage n’a jamais été autant d’actualité.

    Etienne Defay

    Article paru danPrésent daté du 09 janvier 2019

    https://fr.novopress.info/213180/laffaire-des-cagnottes-par-etienne-defay/

  • Gilets Jaunes : un acte IX décentralisé ? – Journal du vendredi 11 janvier 2018

     

    Social / Gilets Jaunes : un acte IX décentralisé ?

    Et c’est reparti pour un tour ! Déjà plus de deux mois après la première mobilisation, les Gilets Jaunes vont à nouveau battre le pavé samedi… avec des manifestations à Paris, Toulouse mais aussi Bourges où de nombreux contestataires ont décidé de se rendre.

    Société / Immobilier : le coût du logement au coeur de la crise

    Alors que les manifestations contre la fiscalité et pour le pouvoir d’achat se multiplient, la question du coût du logement passe à la trappe… et pourtant, l’augmentation des loyers et l’incapacité d’accéder à la propriété participent à l’appauvrissement des foyers.

    Economie / Arnaques au consommateur : Coucou c’est le plombier !

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-un-acte-ix-en-parti-decentralise-journal-du-vendredi-11-janvier-2018

  • Ni grand ni débat ni national

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    Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

    La consultation des Français dont le gouvernement a prévu le commencement au 15 janvier s'annonce sous de mauvais auspices. Elle est qualifiée de grand débat national. Trois mots, trois mensonges.

    Benjamin Griveaux (NDLR : en photo ci-dessus derrière Macron) fait toujours office de porte-parole du pouvoir. Responsable à ce titre d'une part de son impopularité, cette insupportable tête à claques tente de le délimiter d'une manière étroite en contradiction avec le propos de son maître le 10 décembre. On ne peut que constater une chose : la volonté de restreindre à quatre sujets cet ersatz de démocratie participative.

    Si l'on compare en effet la liste des têtes de chapitres, l'un au moins excède largement la compétence que l'on pourrait prêter à de telles assemblées informelles, avec le sujet de la fiscalité.

    La procédure envisagée n'existant nulle part sous la forme qui semble se dessiner, on se contentera de comparer les pratiques de la démocratie directe telle qu'elle fonctionne, de façon correcte dans un pays de taille et de structure(1) analogue au nôtre : l'Italie, où la constitution organise l'initiative citoyenne de façon raisonnable, en écartant précisément la fiscalité.

    En France le débat politique quotidien sur ce sujet tourne, surtout, autour de quelques impôts seulement : l'indétrônable impôt sur le revenu et l'ancien ISF. La popularité posthume incroyable dont jouit ce dernier se révèle inversement proportionnelle au nombre de ses contributeurs. Il en va de même pour l'IR que moins de la moitié des citoyens supportent mais pour lequel tout le monde vote.

    On sait donc très bien que le fiscalisme emportera toujours l'adhésion de ceux qui, précisément, ne payent pas. Il en allait déjà de même au Moyen Âge où les clercs théorisaient la taille, alors qu'ils ne la subissaient pas. Il en ira ainsi, au terme de la réforme chaotique de la taxe d'habitation : elle sera infligée aux seuls propriétaires de résidences secondaires qui, par définition, ne votent pas dans les communes, où ils consomment beaucoup moins de services municipaux, où leurs enfants ne sont pas scolarisés, etc. Les exempts des contributions jugent normal, juste, égalitaire et quelque part sans doute évangélique de faire payer les autres.

    Rappelons que les deux impôts qui coûtent le plus cher aux Français, ce qui permet de les louer de ce qu'ils rapportent le plus à l'État central parisien, sont moins souvent évoqués : il s'agit de la Taxe à la valeur ajoutée et de la Taxe sur les produits pétroliers, encore qu'elle a servi indirectement de détonateur à la protestation initiale des Gilets jaunes.

    Dans les débats forcés et biaisés on prétend ajouter la fameuse et fumeuse notion de transition énergétique. Un chapitre du Deutéronome, jusqu'ici mal connu, fait sans doute figurer cet impératif dans les commandements dictés à Moïse sur le mont Sinaï. Mais, au pays de Voltaire, on ne semble guère s'en préoccuper.

    On dédaigne en haut lieu la simple lutte contre la pollution, celle des océans par les sacs plastiques, celle des cours d'eau que l'on empoisonne, celle de nos villes de plus en plus sales, sous l'effet de dégradations impunies. On débat plus volontiers de ce contre quoi nous ne pouvons pas grand-chose, le climat, la planète, etc.

    Ce faux débat pourra-t-il être qualifié de national ? Il semble résolument que non. On pourrait entendre par là qu'il doit s'ouvrir aux questions relatives à l'identité de la nation, de la France, de l'Europe. Parmi ces sujets, figurerait l'immigration, murmurée timidement par Jupiter lors de son allocution de décembre. Il s'agit de la préoccupation lancinante des Français. Mais cela implique aussi certains sujets liés. Or, Benjamin Griveaux a tranché, les classant comme irrecevables.

    Si l'on pense que la souveraineté réside dans le peuple entier elle ne saurait se déléguer à des assemblées générales. Curieusement d'ailleurs c'est le parti de la France Insoumise dont les partisans, à plus de 53 %, s'apprêtent plus que les autres à participer, ou le disent, contre 20 ou 30 % pour les sympathisants d'autres courants d'opinion. On peut leur faire confiance, à eux et aux gens de la CGT, pour crier plus fort que les autres. Mais la direction de ce parti, Mélenchon en tête récuse par avance la procédure.

    Cela devrait nous rappeler le sanglant souvenir des soviets de 1917 en Russie. Ils furent noyautés par les bolcheviks. Mais ils se virent réduits au silence en 1918 par Lénine, Trotski et Staline dès qu'ils accédèrent au pouvoir.

    (1) Le cas souvent évoqué de la votation en Suisse, outre son caractère traditionnel, peut difficilement se transposer dans un pays centralisé, où, de plus, le référendum fait l'objet d'une dramatisation et d'une personnalisation. On vote en France pour ou contre celui qui pose la question.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La Marche pour la vie s’affiche dans la presse

    La Marche pour la vie s’affiche dans la presse

    De Famille chrétienne à Valeurs Actuelles :

  • La défiance des Français envers la classe politique atteint des sommets

    « Méfiance » et « dégoût » sont les premiers mots qui viennent à l’esprit des Français lorsqu’ils pensent à la politique. Selon le baromètre annuel Cevipof-OpinionWay, la confiance des Français dans les institutions politiques et leurs dirigeants n’a jamais été aussi basse.

    Jamais les Français n’avaient exprimé une telle défiance envers les institutions politiques et leurs représentants. Selon le baromètre du Cevipof publié vendredi 11 janvier dans Le Figaro, seuls les maires tirent leur épingle du jeu, alors que la crise des « gilets jaunes » secoue le pays depuis près de deux mois. 58 % des personnes interrogées leur font confiance ( + 3 points).

    Arrivent ensuite les conseillers départementaux, les conseillers régionaux, les députés, le Premier ministre, le président et les députés européens. Tous ont vu leur score baisser. La confiance dans le président Emmanuel Macron est à son plus bas niveau (23 %), soit 13 points de moins que l’an passé, ainsi que celle du Premier ministre Edouard Philippe (25 %) qui perd 11 points, selon le baromètre.

    […]

    La confiance dans les syndicats (27 %), les médias (23 %) ou les partis politiques (9 %) stagne également à des niveaux très bas, alors qu’en revanche les hôpitaux (78 %), les PME (78 %), l’armée (74 %), la police (74 %) ou l’école (69 %) restent très majoritairement appréciés. Seuls 27 % des sondés estiment que la démocratie fonctionne bien en France (moins 9 points en un an) et à peine 14 % (moins 2 points) jugent que les responsables politiques se préoccupent de ce que les « gens comme vous » pensent.

    […]

    Boursorama

    http://www.fdesouche.com/1139613-la-defiance-des-francais-envers-la-classe-politique-atteint-des-sommets