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  • Gilets jaunes réunis en AG à Saint-Nazaire : vers la gauchisation définitive du mouvement ?

    Le jour de l’acte XXI qui, selon les chiffres du gouvernement, marquait la plus faible mobilisation du mouvement, des délégations de 235 groupes de gilets jaunes se réunissaient à Saint-Nazaire.
    Ils étaient donc 700 représentants à être venus débattre. 
    Et Le Monde rendait compte de cette « professionnalisation » du mouvement en ces termes :
    « L’organisation nazairienne aux faux airs de festival altermondialiste soulignait ce changement d’envergure : badges de couleurs pour différencier les statuts des participants – vérifiés à l’entrée –, tente pour les nombreux médias “accrédités” avec des “points presse”, trois cantines extérieures pour contenter végétaliens et carnivores, et même un “off” pour les citoyens et les “gilets jaunes” n’ayant pas pu rentrer. »
    À regarder les images, les thématiques débattues, l’ambiance, on a plutôt l’impression que l’altermondialisme et le gauchisme ont bien récupéré le mouvement, ou tout au moins cette partie du mouvement.
    Un mouvement populaire (dans tous les sens du terme) sans chef et sans ligne, ça attire forcément les chefs et les lignes sans peuple. 
    Et ils sont nombreux : anticapitalistes de toutes obédiences, unissez-vous pour récupérer !
    Aline Leclerc, l’envoyée spéciale du Monde, a bien noté ce glissement : « C’est que la lutte a aussi changé d’échelle : partie d’un combat contre les hausses des taxes contre le carburant, ils revendiquent désormais un changement de système, et reprennent en cœur les “anti-anti-anticapitalistes” entendus dans les manifestations. Inimaginable les premiers temps. »
    Et l’entrisme gauchiste ou altermondialiste se voit gros comme le nez au milieu de la figure, même si certains gilets jaunes sincères font preuve d’une naïveté remarquable :
    « On savait qu’ici, on trouverait des gens calés, des professeurs, des scientifiques. C’est ça, la mixité du mouvement, y a des gens de la base et puis des gens qui savent plein de choses. »
    Ah, des gens qui savent plein de choses… et qui savent mieux que vous ce que vous voulez et les raisons de votre révolte, bien sûr, et qui vont vous aider !
    Dernier indice de cette récupération gauchiste bien avancée ? 
    Les interrogations – assez naïves, aussi – sur la baisse de la mobilisation, du soutien dans l’opinion. Les délégués gilets jaunes la mettent sur le compte des violences. 
    « On a perdu beaucoup de femmes qui avaient peur de la répression. », explique une déléguée au Monde.
    Peut-être avaient-elle senti, aussi, la récupération et la trahison de l’impulsion initiale, non ? 
    Dominique Monthus

  • Le cardinal Sarah, très critique sur l’afflux d’immigrés clandestins en Europe

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     INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Contrairement au pape François, le cardinal Sarah, originaire de Guinée, ne mâche pas ses mots quant au déferlement migratoire que subit l’Europe depuis quelques années.

    À l’occasion de la sortie de son dernier livre, « Le soir approche et déjà le jour baisse», le cardinal a déclaré, sans langue de bois, à nos confrères de L’Incorrect que « Dieu ne veut pas la migration… Vous êtes envahis par l’islam ».

    Scandalisé par l’utilisation des Évangiles à des fins politiques et immigrationnistes, le préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, craint qu’une trop grande arrivée de personnes étrangères à la culture européenne ne bouscule l’identité du vieux continent, et donc le christianisme qui a contribué à la façonner.

    Voilà des mots qui émoustillent le politiquement correct qui n’est malheureusement pas étranger à la plupart des discours de la hiérarchie ecclésiastique et qui aurait pourtant fait frémir plus d’un pape.

  • Pierre Hillard : Le Grand Remplacement, un plan concerté.

    Intervention de Pierre Hillard, docteur en sciences politique, spécialiste du mondialisme, sur l’organisation du Grand Remplacement lors de la 3e fête du Pays Réel organisé par Civitas, le samedi 30 mars 2019 à Rungis.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Georges Dumézil - La tripartition indo-européenne

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  • Macron, le fossoyeur de la Police ? – Journal du mardi 9 avril 2019

    Macron, le fossoyeur de la Police ?

    Un suicide tous les quatre jours dans la police. Depuis le début de l’année, déjà 31 membres des forces de l’ordre se sont données la mort… La perspective d’une année noire se profile sans qu’aucune décision politique ne soit à l’ordre du jour.

    Retrouvez le Zoom avec Laurent Cassiau « Un commandant de police à visage découvert »

    L’État d’urgence fiscale : la nouvelle boîte à outils ?

    Alors que le Grand Débat National touche à sa fin, le premier ministre, Edouard Philippe, a présenté les premières conclusions. Pour esquisser une sortie de crise, le chef du gouvernement met le cap sur l’exaspération fiscale. Une parade loin de répondre aux principales revendications des gilets jaunes.

    Retrouver l’émission Politique & Eco avec Philippe Nemo : L’impôt est-il légitime ?

    Institut Iliade : un 6e colloque pour la route

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-le-fossoyeur-de-la-police-journal-du-mardi-9-avril-2019

  • Grand blabla national : tout ça pour ça

    Grand blabla national : tout ça pour ça

    Lors d’un bref discours prononcé à l’issue de la cérémonie de restitution du grand débat national, le Premier ministre a constaté :

    «La première exigence, c’est en fait une immense exaspération fiscale». «Mon gouvernement en assume sa part de responsabilité, et en a tiré conséquence en annulant la hausse de la taxe carbone»… de 2019 mais pas de 2018…

    «Notre pays a atteint une sorte de “tolérance fiscale zéro”. Les débats nous indiquent la direction à prendre: nous devons baisser, et baisser plus vite les impôts».

    Il a donc fallu 4 mois de grand débat, des dizaines de déplacements du président, des centaines de réunions et des heures de soliloque, pour que Emmanuel Macron constate que les Français veulent payer moins d’impôts ? Que des Français, asphyxiés par des taxes en tout genre, ne parviennent plus à joindre les deux bouts, notamment avec la hausse des prix à la pompe ?

    Et donc, on baisse les impôts ? Édouard Philippe a expliqué qu’«il reviendra au président de la République de donner les grandes orientations» de la sortie du grand débat, lors d’une expression qui est prévue à la mi-avril. Il reviendra ensuite au gouvernement de travailler avec le Parlement, les partenaires sociaux, les élus locaux, et les acteurs associatifs pour apporter des réponses concrètes. Bref, ce n’est pas encore pour demain…

    https://www.lesalonbeige.fr/grand-blabla-national-tout-ca-pour-ca/

  • Les croire serait pire qu’une erreur, ce serait une faute

    rodin-le-penseur.jpgDepuis le Grand Palais hier, le Premier ministre Edouard Philippe s’est livré à l’exercice dit de « restitution du Grand débat » après deux mois de consultation citoyenne qui ne fut que poudre aux yeux et diversion pour gagner du temps. En septembre 2007 à Calvi (Corse), François Fillon  avait créé l’émoi en confessant qu’il était «  à la tête d’un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier (…) qui est depuis 15 ans en déficit chronique, (…) qui n’a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. Ça ne peut pas durer ». Faut-il croire que oui, finalement, ça peut durer douze ans après ce constat,  alors que la situation économique de notre pays s’est encore aggravée ? Et peut-on encore alourdir, pour rétablir les comptes de l’Etat, taxes et impôts qui matraquent les Français et ce, avec un résultat particulièrement délétère pour les catégories populaires et les classes moyennes en voie de déclassement ?

     Le Figaro le soulignait, « diagnostiqué dès août 2013 par Pierre Moscovici, alors ministre de l’Économie, le ras-le-bol fiscal des Français a franchi un cap pour atteindre la tolérance fiscale zéro. À en juger par les propos d’Édouard Philippe (hier) la baisse des impôts fait désormais figure d’urgence nationale. «Les débats, je le crois, nous indiquent clairement la direction à prendre : nous devons baisser et baisser plus vite les impôts», «Nous sommes parvenus à une situation où hésiter serait pire qu’une erreur, ce serait une faute. Le besoin de changement est si radical que tout conservatisme, toute frilosité, serait à mes yeux impardonnable, a glissé Édouard Philippe. Or, poursuit le quotidien, « si tout le monde s’accorde sur le diagnostic, il n’en va pas forcément de même sur la posologie. Qui dit baisses d’impôts dit baisses de dépenses. C’est là que le grand débat national atteint ses limites, c’est là que les ennuis commencent pour Emmanuel Macron. » Ennuis qui apparaissent aussi, note Bruno Gollnisch,  avec le refus par le Premier ministre de tirer toutes les conclusions du ras-le-bol de nos compatriotes. Le gouvernement  pointe des priorités qui sont (peut-être) celles qui ont été exprimées par les participants au Grand débat mais qui sont singulièrement tronquées, floutées, affadies, détournées.  M. Philipe a  ainsi cité «  quatre exigences » : « baisser la fiscalité, renouer les liens avec les territoires se sentant délaissés, renforcer le lien démocratique avec les citoyens et mieux répondre à l’urgence climatique. »

    A contrario, pas un mot sur le RIC comme volonté de redonner de l’initiative au peuple, et silence complet  sur LE GRAND NON DIT, la grande cause du malaise français, à savoir l’immigration massive qui détruit, balkanise  notre communauté nationale, fragilise le corps social et qui coûte un pognon de dingue (de 17 à 84 milliards d’euros chaque année selon les études les plus étayées) comme dirait l’autre… Si ce gouvernement voulait vraiment alléger le fardeau fiscal des Français et même faire un geste pour l’environnement, c’est aussi dans ce domaine qu’il faudrait urgemment agir!

    Mais nous l’avions dit, le Grand débat fut une grande arnaque. Sur Twitter,  le journaliste Brice Couturier affirmait que  « les deux millions de Français qui ont participé au Grand Débat aimeraient bien bénéficier, de la part des médias, de la même attention sympathique que les 20 000 Gilets Jaunes qui restent. » Ce qui lui a valu cette réplique de Jean-Yves Le Gallou : « où tirez vous ce chiffre de 2 millions de Français ayant participé au Grand débat  (aux sujets pré cadrés) ?  trois jours avant la clôture du débat il y avait seulement 100000 contributions ! » Nous citions d’ailleurs le 13 mars sur ce blogue les propos du politologue Jérôme Fourquet,  qui constatait que «la France qui a participé à cette vaste enquête est celle qui a voté pour Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle. »

    Une absence de représentativité qui explique aussi le résultat du baromètre YouGov pour le Huffpost début avril, dans lequel « 61% des Français interrogés estiment que les propositions qui émaneront des débats n’infléchiront pas la politique du gouvernement. Une tendance en progression de 2 points par rapport au mois de mars. » Bref, souligne RT, « Un Grand débat très contesté et dont les Gilets jaunes ont été les grands absents ». Une  consultation citoyenne qui «  a peiné à convaincre, non seulement parmi les Gilets Jaunes, mais aussi parmi de nombreux Français, puisque selon un sondage Elabe du 3 avril, seuls 6% penseraient que le grand débat est un réel succès. D’après la même enquête d’opinion, 79% des concitoyens jugent en revanche que le Grand débat national «ne résoudra pas la crise politique que traverse le pays». Un avis partagés par certains commentateurs. Invité à s’exprimer sur RT France, Nicolas Vidal, directeur de la publication dePutsch, estime ainsi qu’à défaut d’entreprendre un réel bouleversement de la politique macronienne, le Grand débat (…) ne (serait) qu’un grand contournement de la démocratie».

    A cette défiance, ô combien légitime, vis-à-vis du gouvernement, répond celle qui ne cesse de s’accroître également concernant les grands médiasdéjà pointée le mois dernier lors des douzième édition des  assises du journalisme à Tours. «  Les indicateurs du 32e Baromètre de la confiance dans les médias réalisé par le groupe Kantar pour La Croix sont en berne » constate le quotidien. « Sur le fond, un petit tiers des Français (32 %) se déclarent satisfaits de la couverture médiatique de cette crise sociale (du mouvement des GJ, NDLR), alors qu’une moitié (51 %) la juge mauvaise. De loin, les plus mécontents sont ceux qui s’informent sur Internet (à 61 %) et les sympathisants de La France insoumise (67 %) et du Rassemblement National (66 %). » Surtout,  « les journalistes sont jugés indépendants par seulement un quart des sondés et la confiance envers les différents médias est au plus bas. La radio, traditionnellement jugée comme le moyen d’information le plus fiable, sort à peine la tête de l’eau (avec 50 % de niveau de confiance, – 6 points sur un an), devant la presse écrite (à 44 %, – 8 points), la télévision (à 38 %, – 10 points), et Internet (à 25 %, comme en 2018). Le mouvement des Gilets Jaunes a eu un effet dévastateur sur la télévision, qui est à son plus bas niveau historique, souligne Carine Marcé, directrice associée à Kantar Public notamment auprès des 18-24 ans (28 %) et des employés(29 %), deux catégories globalement très méfiantes. »

    «  Il y a un décrochage important entre les milieux culturels et les niveaux d’éducation, observe le sociologue Jean-Marie CharonLes plus âgés et les moins diplômés regardent encore très majoritairement le petit écran. Les “intellos” n’ont pas les mêmes sources d’information que les milieux populaires : ils écoutent la radio et s’informent sur les sites de la presse écrite et auprès des médias créés sur Internet. Il y a bel et bien une information à deux vitesses, qui pose plus que jamais le débat de la qualité de l’information. » Qui pose surtout plus que jamais le débat pour la préservation de la liberté d’expression,  d’analyses et de constats qui a trouvé  refuge  et une visibilité nouvelle sur internet. C’est cette liberté-là (certes non exempts parfois de dérives), la possibilité d’accès  à  une alternative à la pensée (voire à la propagande) dominante  qui  fait souffler un vent de panique sur le Système… et des velléités de censure.

    https://gollnisch.com/2019/04/09/les-croire-serait-pire-quune-erreur-ce-serait-une-faute/

  • Alliance atlantique : soixante-dix ans, ça suffit !

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    Jean-François Touzé
    Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire
    Le 4 avril 1949, était signé le Traité de l'Atlantique Nord, ouvrant la porte à la création de son organisation militaire intégrée, l’OTAN.
    Soixante-dix ans plus tard, la menace soviétique disparue, les divergences entre les États-Unis et l'Europe, tant au niveau stratégique qu’économique et commercial allant en s’élargissant, les intérêts des uns, en matière diplomatique ou militaire, ne rencontrant pas spontanément ceux de l’autre, rien ne subsiste plus de la nécessité d'un Pacte euro-atlantique.
    Face à la menace d’une extension du communisme soviétique vers l'Europe d’ouest, l'Alliance atlantique fut un outil de résistance et d'endiguement (Containment Strategy). Elle fut la marque d'une volonté de solidarité du monde libre, et c'est pourquoi, dans son immense majorité, la Droite nationale, jusqu'à la fin des années 1980, eut pour position constante d'y être favorable (Jean-Marie Le Pen, par anticommunisme et par réaction à la position gaulliste, fit, très logiquement, de la réintégration de la France au sein du commandement intégré de l’OTAN, un point fort de sa première campagne présidentielle en 1974). Une position largement partagée dans notre camp même si, dès le début de la mise en exercice du Traité, de sérieux doutes se firent jour sur l'automaticité d'une riposte militaire venue de la lointaine Amérique en cas d'attaque soviétique sur le vieux continent, et malgré la pleine conscience qu'avaient les diverses organisations nationales du caractère humiliant d'une situation de protégés, autrement dit de vassaux, dont les États-Unis jouaient pour maintenir Europe de l'ouest en état de dépendance, comme finit par le reconnaître John Foster Dulles, Secrétaire d'État de 1954 à 1959.
    Le départ, en 1966, de l’organisation intégrée, voulue par De Gaulle, si elle eut pour effet de réjouir le Kremlin et de provoquer la colère de Washington, ne changea pas profondément la donne si ce n'est en rendant une indépendance de façade et d'apparence à la France.
    Au lendemain de la chute du bloc de l'est, deux options se présentaient : soit la dissolution pure et simple de l'Alliance que l’écroulement de l’URSS et la fin du Pacte de Varsovie rendait caduque, ou sa transformation en une nouvelle organisation, excluant la Turquie mais englobant la Russie et ses anciens satellites, créant les conditions d'une défense des intérêts convergents de l’Europe et de l’Amérique face à la menace islamique qui se développait et à l’émergence de nouvelles puissances planétaires comme la Chine.
    Comme toujours les dirigeants américains qui avaient lu Bismarck et avaient retenu de lui que, « dans une équation à deux facteurs, il faut toujours choisir le troisième », décidèrent de suivre la voie de leur penchant naturel, celle d'un Nouvel Ordre Mondial, autre mot en langage diplomatique américain, de l’Imperium US.
    Les deux guerres d'Irak, la pression constante sur les voisins de la Russie pour qu'ils rejoignent l'OTAN, la déstabilisation du proche orient, la montée du Djihad, la déferlante migratoire, les bombardements, soixante-dix-huit jours durant, de la Serbie en 1999, avec pour effet l’installation d'une république Islamique au cœur de l'Europe, le début d'une nouvelle guerre froide, furent les conséquences de ce choix aussi politiquement aberrant que stratégiquement funeste.
    Le Parti de la France – qui sait qu'une nation n'a pas d'amis mais des alliés – constate que ce qui aurait pu être une chance historique pour l’Occident au début des années 1990, n’a pas été saisi.
    Malgré les tentatives menées par la France de rééquilibrage des commandements et de renforcement du pilier européen après son retour au sein du dispositif militaire intégré envisagé par Chirac et finalisé par Sarkozy, et quelles que soient les récriminations maintes fois rééditées par Trump contre l'organisation qu'il assimile à un gouffre financier, l'OTAN reste ce que son ADN lui commande d’être : un outil militaire et politique au service exclusif des États-Unis qui, en dépit de ses tentations isolationnistes passagères, veut en conserver le levier. La réunion des ministres des Affaires étrangères des vingt-neuf pays membres de l'Alliance atlantique qui vient de se tenir à Washington à l’occasion des soixante-dix ans du Traité l'a amplement démontré, tout comme a été démontrée où se situe la priorité des missions fixées à l’organisation, celle-ci ayant été définie par le Secrétaire d'État américain, ancien directeur de la CIA, Mike Pompeo : le renforcement de sa présence en mer noire et de son soutien à l'Ukraine.
    Le PDF se prononce, en conséquence, en faveur du départ de la France de cette organisation qui ne peut ni ne veut dans un cadre civilisationnel, et de la constitution d’une Alliance Européenne de Défense reposant sur la coopération stratégique et opérationnelle de nos armées nationales comme de nos industries d’armement, en partenariat avec la Russie et, si cela s’avérait nécessaire, de la renégociation, sur ces bases et sur elles seules, de nouvelles relations euro-atlantiques à redéfinir.
    L'Europe des Nations et des États, l'Europe de la souveraineté continentale, de la sécurité et de la reconquête civilisationnelle, « ce rêve des sages, ambition des puissants » ne se fera que par la volonté de ses peuples. Seules comptent durablement les communautés de destin.
  • Espagne : la Reconquista avance

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    Alors que Vox, le parti souverainiste qui croît sans cesse, réunit des milliers de gens lors de ses rassemblements (15.000 à Barcelone, presque 9.000 à Leganés, ceinture rouge de Madrid), les partis du Système ne parviennent, en revanche, qu’à en rassembler quelques centaines. Voilà des chiffres qui contredisent ceux que les instituts de sondage donnent pour les élections du 28 avril, où ils ne créditent Vox que de 15 % des suffrages. Il est vrai que, lors des dernières élections andalouses, ils n’accordaient à Vox que 1 ou 2 députés, alors qu’il en a obtenu 12. Si le même pourcentage d’écart devait se répéter maintenant, Vox aurait… la majorité absolue au Parlement !

    Que se passe-t-il, en Espagne ? Il se passe que quelque chose d’énorme vient d’exploser. Et ce quelque chose a un nom : le sentiment national. Appelez-le nationalisme, si vous préférez, mais à la condition de lui enlever toute connotation chauvine : il n’en a aucune. Et lorsque ce qui éclate tient aux sentiments du cœur – à l’identité, à l’être – plutôt qu’à de simples raisons ou intérêts, c’est alors, et alors seulement, que les grandes choses, les grands mouvements historiques peuvent éclore.

    Le succès grandissant de Vox, l’enthousiasme et la ferveur qu’il suscite, tient sur trois grands piliers que Santiago Abascal, le jeune président de Vox, a d’ailleurs clairement expliqués lors de l’interview accordée à François Bousquet dans le dernier numéro de la revue Éléments.

    D’une part, le sentiment national : la lutte sans merci contre tous ceux qui, épris du grand dissolvant mondialiste (Soros, entre autres), voudraient liquider la nation espagnole et la remplacer par un essaim de petites unités chacune pourvue de sa propre cloche du village. Mais il y a plus. Affirmer la nation espagnole comme le fait Vox, cela veut dire en finir, aussi, avec la repentance que les gauches (toutes les gauches) et les libéraux (tous les libéraux) ont imposée à l’égard des deux faits majeurs de l’histoire espagnole : la Reconquista et la découverte et la colonisation de l’Amérique, la plus grande projection de la civilisation européenne jamais entreprise dans le monde.

    Le deuxième grand pilier du succès de Vox, c’est le combat contre toutes les aberrations du politiquement correct : féminisme, animalisme, idéologie du genre… Ajoutez-y la lutte contre le Grand Remplacement et vous aurez, a contrario, tous les grands objectifs de la gauche de Podemos et des socialistes qui, avec l’oligarchie, sont « les grands ennemis de l’Espagne », disait Santiago Abascal lors de son dernier grand meeting, tandis qu’il réservait le terme d’« adversaires » pour les deux partis libéraux (Partido Popular et Ciudadanos), qui se bornent, eux, à suivre lâchement de tels objectifs.

    Et pour le reste ? Le reste est, en quelque sorte, laissé dans une sorte de deuxième plan. Nous sommes dans une situation de véritable émergence nationale et civilisationnelle, une situation qui fait que tout, absolument tout, est axé sur ces trois grands piliers, les plus mobilisateurs, d’ailleurs, qui soient.

    Le fait de ne pas souffler mot sur les ciments de l’économie capitaliste, cela permet-il de considérer que Vox n’est, au fond, qu’un parti libéral ? Si on y tient vraiment, on peut le considérer, certes, pour ce qui est des questions économiques. Reste que le principe dernier du libéralisme n’est pas d’ordre économique. Sa véritable clé de voûte – Alain de Benoist l’a suffisamment expliqué dans ses travaux –, c’est l’individualisme qui pourfend l’identité collective et nie l’enracinement historique : ce grand tout organique qui est supérieur à la somme de ses parties.

    S’il en est ainsi, nul doute alors : aucun parti n’est plus antilibéral – ou disons plutôt illibéral – que Vox.

    Javier Portella

    https://www.bvoltaire.fr/espagne-la-reconquista-avance/

  • Châteaumeillant (18) : Comment s’habillaient les Gaulois ?

    Comment s’habillaient les Gaulois ? Comment étaient leurs métiers à tisser ? Leurs tissus étaient-ils colorés ? Et si oui, pourquoi ? C’est tout cela que cherche à comprendre la tisserande Marie-Pierre Puybaret, une passionnée d’archéologie expérimentale. […]

    […] Face à ce métier inédit, Marie-Pierre Puybaret retrouve les gestes d’un autre âge. « On tisse vers le haut et non vers soi ! Les gens du néolithique possédaient un savoir faire très pointu. Cela rend humble. » En Suisse, en Allemagne, au Danemark, elle découvre des livres non traduits qui la guident. « J’ai reconstitué des vêtements de l’âge de bronze, qui étaient en lin parfois, et très souvent en laine brune. À l’époque, la mode change tous les mille ans ! »

    A l’âge du fer, une nouvelle mode coïncide avec l’arrivée de Celtes, venus d’Europe de l’Est. Dans leurs bagages, il y a des moutons à toison blanche et cela va tout changé. Car cette laine blanche, on va pouvoir la teindre. « Les Gaulois maîtrisaient la teinture végétale. Le rouge de la garance?; le jaune de la camomille ou des fleurs de sureau. Le jaune est la couleur la plus facile à faire ! » Sur les vêtements gaulois apparaissent les carreaux, les rayures. Les Gaulois inventent les pantalons, « les brais ». « Avant, on portait un pagne et une tunique de laine. » Les brais vêtiront les Mérovingiens, les Carolingiens, « les gens simples du Moyen-Âge ».

    Les gens du néolithique tissent selon leur besoin, « il n’y avait pas de surproduction. » À l’âge de bronze, il n’y a pas d’artisan. Dans chaque famille, quelqu’un tisse. Les vêtements se transmettent de génération en génération. « On a retrouvé des tuniques reprisées quarante fois. Chez les Gaulois, pour un vêtement, entre le filage, la teinture et le tissage, il faut compter huit semaines de travail. » […]

    Le Berry

    http://www.fdesouche.com/1183743-chateaumeillant-18-comment-shabillaient-les-gaulois