Merci à @matteosalvinimi pour le message de soutien qu'il nous a adressé aujourd'hui à l'occasion de notre #1erMai !
Lors de sa conférence de presse, Macron dévoile son funeste projet pour la France
Après Notre-Dame, ce sont bien les illusions de très nombreux Français qui sont parties en fumée en écoutant Macron, ce jeudi soir, lors de son show télévisé. Tout y était. Le décor rénové à 500.000 euros de la salle des fêtes de l’Élysée, un parterre de journalistes en guise de faire-valoir et, surtout, une estrade sur laquelle Jupiter a pu faire rayonner ses talents de saltimbanque. Pour le reste, « circulez, y a rien à voir ».
Comme il fallait s’y attendre, le président de la République est resté sur ses positions. Il continue d’assurer, en cela, la poursuite d’une feuille de route déterminée depuis son élection en mai 2017 et de rassurer, ainsi, ceux qui l’ont placé au pouvoir. Les tenants de la haute finance internationale et l’élite mondialiste qui gouvernent le monde peuvent donc continuer de dormir sur leurs deux oreilles, la France rentrera comme prévu dans le rang.
Pourtant, dans les jours à venir, les médias dans leur immense majorité ne manqueront pas de commenter avec complaisance les propos et les annonces de celui qui voulait changer le monde. Et ils trouveront sans doute quelques arguments pour tenter de faire croire aux Français que la seconde partie du quinquennat qui arrive à grands pas sera celle du renouveau et de l’espoir.
En vérité, par ses maigres annonces Macron, n’a fait que désigner ses adversaires. Tout d’abord, les gilets jaunes. À celles et ceux qui, dès novembre dernier, manifestaient sur les ronds-points de France pour leur survie, il n’apporte aucune amélioration à leurs conditions de vie. Certes, il annonce moins d’impôts pour les années à venir, oubliant de préciser que ces diminutions seront rapidement rattrapées par l’augmentation inexorable et plus rapide que jamais du coût de la vie. Quant à leurs grandes revendications (Retour de l’ISF, RIC, prise en compte du vote blanc, 80 km/h…), elles sont balayées d’un revers de main par celui qui n’a jamais eu la moindre intention de céder quoi que ce soit.
Aux retraités, sur qui il compte pour aller voter le 26 mai, tout en misant sur leur frilosité politique, il octroie un abandon de la hausse de la CSG pour quelques-uns et une réindexation progressive des retraites sur l’inflation. Mais tout cela sous condition de mise à l’épreuve. Votez bien et je vous rendrai ce que je vous ai pris. Enfin, pour ce qui est des classes moyennes, celles qui font vivre le pays depuis des décennies, c’est bien leur disparition à court terme qui est confirmée. Ainsi, pour ces ménages qui sont riches dès lors qu’ils gagnent 2.000 euros par mois, il faut qu’ils se préparent à assumer les conséquences d’une politique dont le seul objectif est de les faire disparaître. Trop coûteuse pour celui qui a décidé d’inféoder les Français à une Union européenne des nantis et des puissants, et dont le nivellement se fera par le bas, elle rejoindra plus vite qu’elle ne le pense les « sans-dents » et « ceux qui ne sont rien ».
À mots non dissimulés, Macron a ainsi fixé les objectifs des prochaines élections européennes. Plus que jamais, elles seront dirigées contre les peuples et pour une élite qui ne recule devant aucun moyen ni aucun subterfuge pour parvenir à ses fins et prendre le contrôle d’un continent qui se déculture à grands pas et dont les peuples ne seront bientôt plus que les esclaves d’une caste dirigeante planétaire.
Le 26 mai prochain est sans doute la dernière occasion de s’opposer à ce funeste destin. Après, il sera trop tard. Il faut, maintenant, espérer que les électeurs qui ont souvent péché par leur naïveté ne tomberont pas, une fois encore, dans le piège grossier qui leur est tendu. Malheureusement, rien n’est moins sûr.
Traditions militaires, la prochaine bataille ?
Salle des drapeaux, appelée familièrement « de la couronne », au Service historique de la Défense, château de Vincennes
Par Thierry de Cruzy
Dans un rapport parlementaire rendu public le 27 mars, les députés Christophe Lejeune (LREM) et Bastien Lachaud (FI) s’attaquent aux traditions militaires sous prétexte de lutter contre les discriminations.
Les députés dénoncent le caractère religieux de certaines fêtes ancrées dans les traditions : « Nous croyons utile de veiller à un strict respect de la neutralité. La laïcité et la neutralité prémunissent de tout mélange des genres préjudiciable à la cohésion du groupe ». Leur objectif n’est pas seulement les traditions, ni la religion.
Contre la croix et le croissant ?
Pour eux « Les moyens généraux sont en effet trop souvent utilisés pour envoyer des invitations à des cérémonies catholiques. Il n’est pas rare que le courriel d’invitation à la messe en l’honneur du saint patron soit envoyé depuis la boite mail de l’unité ou depuis celle du commandant. » On se croirait revenu aux temps de l’affaire des fiches avec la chasse aux officiers allant à la messe. Dans cette logique, les députés devraient interdire les insignes avec des croix : latine (7e Brigade blindée, 1er RI, 1er RHP, …), lorraine (2e Brigade blindée, 9e DIMa, RICM, 13e DBLE, commandos marine, …). Les décorations, comme du temps des héritiers de la Révolution, devront uniquement être des croix à cinq branches sur le modèle de la Légion d’honneur. Ils ne devront pas oublier les autres symboles confessionnels comme le croissant, la croix d’Agadès ou l’étoile chérifienne. Car l’armée française respecte les croyances des soldats qui combattent dans ses rangs. La sacralisation de ses symboles n’est pas seulement l’expression de croyances, elle est légitimée par le sang des soldats. Le culte du sang et des morts est le ciment des armées. Il est sur les autels catholiques comme il est à l’Arc de triomphe dans sa forme d’autel (4 pieds et 1 plateau), les noms gravés sur ses faces et la flamme du Soldat inconnu régulièrement ranimée. « Sans le cérémonial, tout meurt » a dit Jean Cocteau, y compris l’autorité elle-même.
Les traditions militaires ne font que refléter celles du pays. Les éliminer serait comme détruire des forteresses immatérielles, effondrant un dispositif aussi invisible qu’indispensable de l’outil de défense. Comme le fait remarquer le Gal Pinard-Legry, président de l’Association de soutien à l’armée française : « C’est ignorer l’importance que revêt l’esprit de corps au combat et qui est fondé pour une large part sur le culte des valeurs et des traditions. » Il faut être bien étranger aux questions militaires pour ne pas mesurer ce que représente la Saint-Michel pour les parachutistes ou Noël pour les légionnaires.
Les grandes manœuvres contre les traditions
L’armée est régulièrement la cible d’offensives destinées à saper la cohésion des troupes, quelques exemples parmi les plus récents : novembre 2018, opération de débaptisation de la promotion Général Loustaunau-Lacau des élèves-officiers de l’Ecole spéciale militaire ; septembre, reconnaissance par le Président de la République « que Maurice Audin a été torturé puis exécuté ou torturé à mort par des militaires » ; mars, campagne contre les agissements sexistes au lycée militaire de St-Cyr-l’Ecole.
Encore une fois, ce sont les traditions de l’ESM qui sont dans le collimateur de ces deux députés : « On peut citer aussi la journée de cohésion, organisée au Mont Saint-Michel par les saint-cyriens, et qui donne lieu à un baptême du sabre ou du casoar. Dans une telle journée, dont l’acmé est manifestement cette cérémonie, on peut s’interroger sur la possibilité de s’éclipser pour manifester sa différence. Autre incongruité : la participation des saint-cyriens à une cérémonie d’accueil de l’anneau supposé de Jeanne d’Arc au Puy-du-Fou ! ». Les écoles sont les cibles privilégiées de ces attaques car les traditions militaires y sont enseignées et transmises aux plus jeunes, ceux qui formeront l’armée de demain. Leurs traditionnels bahutages excitent périodiquement les garants de valeurs républicaines. Ainsi lancée au sein de l’Assemblée nationale, cette offensive vient soutenir toutes les précédentes. Et ce n’est pas un hasard si elle s’en prend ainsi à certaines des plus anciennes mémoires françaises, en effet, ces traditions militaires sont entretenues par des “familles tradi”, transmises et entretenues à travers les générations, les plus anciens ayant quitté le service depuis longtemps restant en contact avec ceux qui sont sous les armes, ainsi qu’avec ceux qui s’y destinent. Ces lignées mémorielles, qui n’ont rien de confidentiel mais n’ont pas vocation à être médiatisées, assurent la transmission de valeurs professionnelles françaises transcendant les individus comme les institutions. En affaiblissant ces structures, c’est toute l’armée qui perdrait en efficacité, ces députés peuvent l’ignorer, pas ceux qui les commanditent.
La haine de l’ordre
Ainsi ces campagnes ne sont que l’expression de la vieille haine contre le monde militaire et l’ordre qu’il représente, en 2013 celle du compagnon de Cécile Duflot très fier de boycotter l’invitation au défilé du 14 Juillet pendant que la ministre distribue son quota de Légions d’honneur ; celle des porteurs de valises des terroristes du FLN pendant la guerre d’Algérie ; celle des militants communistes partant, au cours des hostilités, conseiller l’encadrement des camps viet-minhs au taux de mortalité supérieur à celui des camps nazis ; celle du PCF en 1939 avec les sabotages et désertions alors que le pays est en guerre.
Les traditions militaires ont été élaborées par ceux qui acceptent l’éventualité de la mort pour défendre le pays. Un risque qui n’est pas inhérent à toutes les professions. Bien éloigné des préoccupations matérielles ordinaires, il impose certaines règles moyennant la liberté d’adopter une conception surnaturelle de l’existence.
Les traditions militaires ne sont pas constituées d’éléments interchangeables au gré de majorités politiques volatiles. Elles ne sont pas adoptées par un quelconque vote, elles ne peuvent pas être mises à jour comme un simple logiciel, pas plus qu’elles ne seraient disponibles “sur étagère”. A l’instar des monuments, les traditions s’inscrivent dans la mémoire longue des peuples, résultat de consensus collectifs que le législateur ne peut que désorganiser. Les mêmes politiques qui ont supprimé les frontières pour mettre les soldats dans les rues relancent les hostilités contre les traditions militaires, la longue mémoire de l’armée, l’ossature de sa cohésion. Ils mènent l’attaque depuis l’Assemblée nationale avec un député de la majorité présidentielle. Ce n’est donc pas un combat de rencontre.
Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, lobby, tradition 0 commentaireUn 1er mai en forme de chaos ? – Journal du mardi 30 avril 2019
Un 1er mai en forme de chaos ?
Alors que la France connaît des manifestations chaque samedi depuis 25 semaines, le 1er mai millésime 2019 pourrait s’avérer extrêmement violent notamment à Paris où les Black blocs prévoient de mettre le feu !
État islamique : Al Baghdadi refait surface
pour la première fois depuis 5 ans, le chef du groupe État islamique, Abou Bakr al Baghdadi, est apparu dans une vidéo de propagande. Un coup de communication alors que l’organisation terroriste a perdu son territoire.
La folie des trottinettes
Après les autolib et les vélib, les grandes villes de France sont désormais envahies de nouveaux moyens de transports électriques : les trottinettes… D’apparence enfantines, ces engins en libre service ne sont pas sans risque.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/un-1er-mai-en-forme-de-chaos-journal-du-mardi-30-avril-2019
Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, international, social 0 commentaireBaisse de l’impôt sur le revenu : les Français moyens seront-ils les dindons de la farce ?
Le gouvernement ne présentera qu’en juin le mécanisme retenu pour baisser l’impôt sur le revenu.Il dispose de plusieurs leviers : réintroduire la tranche à 5,5 % supprimée par François Hollande, jouer sur la décote ou abaisser les taux des tranches de 14 % et de 30 % en augmentant les deux autres pour que les « plus aisés » n’obtiennent rien.Pourtant, cette dernière catégorie (500.000 contribuables) est à 90 % constituée de Français moyens (quelqu’un qui gagne 8.000 euros par mois peut-il être qualifié de riche ?). Malheureusement, ils risquent d’être encore plus taxés et d’être les grands perdants de cette réforme, les super riches ayant eu de véritables cadeaux fiscaux en 2018.Le ministre de l’Économie, M. Le Maire, a esquissé la réforme qu’il compte présenter au Président, le seul décideur en la matière : avec ce qu’il propose, le gain serait de 350 euros pour ceux qui ne dépassent pas la tranche de 14 % (12 millions de contribuables), soit une baisse comprise entre 7 % et 14 % de l’IR (tout dépendra du mécanisme choisi). Le gain serait de 180 euros pour ceux qui atteignent la tranche de 30 % (4,5 millions de contribuables), soit, en moyenne, une baisse ridicule comprise entre 0,6 % et 2 %. Un pur gadget ! Mais, bien entendu, tout dépendra du mécanisme mis en place. L’État peut choisir de privilégier le premier tiers de la tranche à 30 % mais, dans ce cas, une grande part des Français moyens sera écartée de ce prétendu cadeau fiscal.Les gouvernements se suivent et se ressemblent. Ils concentrent de plus en plus l’impôt sur le revenu sur les plus hautes tranches, rendant celui-ci insupportable aux malheureux qui le subissent : la tranche à 0 % coûte 1,5 milliard d’euros avec la prime d’activité, celle qui est à 14 % rapporte 16,4 milliards, à 30 % 30 milliards, à 41 % 11,5 milliards et à 45 % 9,2 milliards. 18 % des contribuables paient 77 % de l’impôt sur le revenu ! Bruno Le Maire souhaite accentuer ce phénomène. On est loin de la baisse générale de 10 % pour tous proposée, avec raison, par LR.Mais il y a pire ! Ce prétendu cadeau coûtera 5 milliards à l’État. Or, celui-ci est désargenté. Il ne peut plus laisser filer le déficit, qui est déjà trop important. Le pouvoir est incapable de trancher dans les dépenses de fonctionnement et de dégager une marge de 10 milliards d’économies, comme la France pourrait le faire si elle était bien gouvernée. On parle donc, pour combler le déficit, d’abolir certaines niches fiscales. Le gouvernement prétend qu’on ne touchera pas à celles des particuliers : il ne veut pas être accusé de reprendre d’une main ce qu’il donne de l’autre. Il souhaite donc supprimer des niches pour les entreprises. Mais le patronat veille. On ne touchera ni aux baisses de charges pour les bas emplois ni au crédit recherche. Du coup, on parle d’augmenter les taux de TVA qui s’appliquent à la restauration ou aux travaux chez les particuliers.Il n’y aura pas de miracle : les classes moyennes paieront l’addition, pour finir. Si la TVA sur la restauration monte à 20 %, un couple qui va deux fois par mois au restaurant avec une note moyenne de 50 euros aura, en un an, une facture de 1.310 euros de restaurant, contre 1.200 euros actuellement. Déjà 110 euros de repris sur les 180 euros ! Et que dire si, en plus, la TVA sur les travaux chez les particuliers repasse à 20 % ?Christian de Moliner pour bvoltaire.fr[RADIO THERMOPYLES] Partis politiques 1/2 - En Marche, RN
L'intervention de Robert Steuckers lors de la Journée régionale de Synthèse nationale à Nieppe, près de Lille, dimanche 28 avril 2019.
Sur cette journée : cliquez ici et cliquez là
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Chers amis et camarades,
Aujourd’hui, nous avons les élections législatives espagnoles ; dans moins d’un mois, les élections européennes. Très récemment, nous avons eu les législatives finlandaises qui ont fait du parti des Finlandais la deuxième formation du pays, qui talonne les sociaux-démocrates, généralement vainqueurs dans le grand Nord et cette fois avec un écart de seulement 0,2% des voix (17,5% contre 17,7%). En septembre, les sondages donnent l’AfD victorieuse en Saxe où s’effondrent le parti de Merkel et les sociaux-démocrates. Le vent semble tourner en Europe et les chances de Vox en Espagne sont réelles aujourd’hui, où l’on vote pour des législatives anticipées. Nous verrons ce soir ce que ce scrutin donnera et s’il y aura, ou non, dans les prochaines semaines, un gouvernement PP/Vox/Ciudadanos. Mais ces diverses élections, à quoi pourraient-elles bien servir ? Quels projets nouveaux et nécessaires devraient-elles promouvoir pour autant que les élections apportent réellement du nouveau ? La nécessité, urgente aujourd’hui, est l’émancipation de l’Europe qui doit échapper, coûte que coûte si elle veut simplement survivre, à l’étau qui l’enserre, à l’étau qui est formé par la politique du Deep State américain et par les initiatives, en théorie privée, des multiples associations et ONG patronnées par George Soros. Les élections italiennes, qui ont porté au pouvoir etle populisme de droite de la Lega de Salvini et le populisme de gauche du « Mouvement Cinq Etoiles » de diMaio, semble être de bon augure et les meilleures nouvelles, en ces temps moroses où les gilets jaunes peinent à obtenir gain de cause, viennent assurément d’Italie.
Zoom – Romain Guérin : Anne-France, le journal de la France abandonnée !
Dans ce roman, tout commence de manière macabre quand un pompier découvre dans une soupente misérable le cadavre d’une vieille dame en état de décomposition avancée. Dans la pièce dépouillée se trouvent deux ouvrages et un journal intime. Écrit à l’aide de ses dernières forces, le journal d’Anne-France révèle une femme française, catholique et finalement « très Gilet Jaune » symbole d’une France populaire et déclassée, d’une France qui disparait sous nos pas. Romain Guérin a écrit un très beau livre, évoquant des problématiques lourdes sur lesquelles le romancier porte un regard sombre. Et le corps abandonné sans vie d’Anne-France sonne comme un ultime appel au secours! Un ouvrage poétique à dévorer de toute urgence.
Cui cui, le petit Loiseau progressiste va sortir
Avouons-le, il y a quelque plaisir savoureux à voir le camp autoproclamé du Bien se dévorer de ses propres inepties intellectuelles et impasses moralisantes, s'autodétruire tel un scorpion fou.
Cela a commencé avec cette histoire de l'affreux GUD, le méchant fascisme dont la porteuse de projet LREM, toute prête à faire barrage contre elle-même, à se piquer elle-même de son dard impitoyable, parfaite illustration post-moderne de la haine de soi, était porteuse.Puis, n'en pouvant manifestement plus de réfréner sa nature profonde, la Créature s'est mise à exprimer des choses, des choses libres, des choses qui lui venaient naturellement, comme il en vient naturellement à chaque humain normal, mais que précisément ce camp du Bien s'emploie à sanctionner aussitôt qu'il en a l'occasion.
La Créature alors a dit que, peut-être, on pouvait ne pas être favorable au mariage gay, et PAF, elle s'est retrouvée aussitôt avec son propre bazar sur le dos tel un moche escargot contrefait, ses amis antifascistes antihomophobes antigels et anti tutti quanti sur le dos, pour lui faire un procès en homophobie, mais c’eût pu être tout autre phobie de circonstance.Car, OUI, la Créature va le découvrir à cette occasion en dépit du manichéisme dont elle est la porteuse : on peut être opposé au mariage gay et pour autant NON homophobe, voire homo (si si, je vous assure).
Puis la Créature a dit que l'ENA, qu'elle a trouvé judicieux de supprimer aussitôt qu'elle en a tiré tous les avantages après l’avoir dirigée, un peu comme un premier de cordée qui tirerait l'échelle et couperait la fameuse corde juste après lui-, histoire de ne laisser monter personne d'autre derrière elle, devait donc être supprimée.Ben mon cochon ! Puis la Créature a dit, horresco referens, qu’à l’ENA elle se sentait "comme une romanichelle", et alors, tout le monde a été bien embêté.
Ben oui les T'choupis !Les gens pro-Macron, les gens du Bien ont été embêtés car la Dame disait tout à trac des choses malseillantes qu’il ne convient pas de dire lorsqu’on est du côté du Bien et qu’on veut rameuter le vote de la gauche paumée qui a peur de son ombre.Et les gens de droite ont été bien embêtés aussi, car ils se sont dit ben didonk c'est-y pas que moi aussi j’aurais pu dire pareil, tel le Capitaine Haddock, et alors, What The Fuck ? (tiens ça me rappelle un truc…).
Bref. Pour redire l’évidence : cette Dame de LREM n’est pas à blâmer pour son langage fleuri, de grâce, laissez-la parler normalement, comme tout le monde, comme elle en a envie, mais précisément comme la camp qu’elle représente nous interdit de penser et de parler.
Elle incarne l’aporie de son camp, l’impossibilité intellectuelle de son «camp» : il n’y a pas les gens du Bien d’un côté, les gens du Mal de l’autre côté.Qu'elle l'apprenne à ses dépens, de grâce ! De grâce, encore, critiquez-là pour sa bêtise, pour son absence d’intelligence politique, sa stupidité communicationnelle, pour l'aveuglement anti-souverainiste qu'elle incarne idiotement, mais ne la critiquez pas pour les raisons qui font que le gauchisme culturel dont elle est la parfaite représentante idéologique nous interdit continument de dire et de penser jour après jour les choses telles que nous pouvons les penser et les dire. Considérons-là plutôt pour ce qu’elle est : l’impossibilité logique du Camp du Bien à exister, parce que, ne lui en déplaise, la réalité est plus complexe.
La seule différence, manifestement, c’est que nous, nous le savons, de quelque bord politique que nous soyons.Sauf à croire qu’elle en joue perversement, ce que je n’oserais imaginer, de peur de passer pour complotiste…Pourquoi la France reste volcanique, par Ivan Rioufol
“Rien ne sera plus comme avant“, a promis Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement. “Je peux mieux faire“, avait dit préalablement le chef de l’Etat, lors de sa conférence de presse de jeudi dernier. En réalité, un homme ne change jamais vraiment. D’ailleurs, en prenant ce jour-là une posture gaullienne – le président assis derrière un bureau, surplombant les journalistes conviés à l’Elysée – Emmanuel Macron s’est donné à voir, à nouveau, en monarque républicain. Or le peuple en colère ne veut plus de cette démocratie confisquée, qui persiste à vouloir écarter une partie des Français de la maîtrise de leur destin. Tout sonne faux quand le chef de l’Etat feint de redécouvrir la nation, les frontières, le besoin d’enracinement, l’art d’être Français.
Ces thèmes-là ne seront jamais mieux défendus que par les populistes qu’il a désignés comme ses ennemis. Son “patriotisme inclusif” dit son insincérité : l’inclusion est ce nouveau mot du politiquement correct qui permet d’enterrer l’assimilation et l’intégration au profit d’un modèle de société multiculturelle. L’inclusion dissimule une bombe à retardement, en invitant les communautés à se développer sans contraintes ni modèles imposés.
Il faut avoir le toupet de Macron pour oser affirmer : “Nous sommes en train d’inventer une nouvelle forme de démocratie“, tout en refusant le référendum d’initiative citoyenne, même encadré, et en n’octroyant que 20% de proportionnelle pour de futures élections législatives. En revanche, rien n’est plus démagogique que de proposer de supprimer l’ENA ou d’instituer, dès juin, une assemblée citoyenne sur la transition écologique grâce au tirage au sort de 150 Français. Comme le rappellent ce lundi, dans Le Figaro, des pétitionnaires qui s’alarment sur la précipitation du pouvoir à rebâtir Notre Dame : “L’exécutif ne peut se passer d’écouter les experts“. Ce ne sont pas les élites en elles-mêmes qui posent problème; elles sont nécessaires au bon fonctionnement de la société. Le drame français est dans l’incapacité des puissants à comprendre les plaintes de ceux d’en bas.
“Aujourd’hui, on ne reconnaît plus ce qu’est devenue la France“, s’est désolée Ségolène Royal, ce matin sur RTL. Mais ce sont tous ces dirigeants qui ont mis le pays dans cet état, en refusant d ‘écouter les lanceurs d’alerte. Tant que cette fracture entre les dirigeants et les citoyens ne sera pas résorbée, la France restera volcanique. Macron ne comprend rien à son époque, c’est-à-dire au retour des peuples (1).
(1) André Bercoff, Le retour des peuples, Hugo-DocIvan Rioufol
Texte daté du 18 avril 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol