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  • Invasion migratoire : cet été, le bal des collabos

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    L’été et le 14 juillet sont propices aux bals populaires. Hélas, le bal des pompiers lors duquel vos grands-parents ont dansé ensemble pour la première fois a été remplacé par une forme moins sympathique en 2019 : un bal de la collaboration à l’invasion migratoire.

    Désormais, le but n’est plus de trouver l’amour, mais, pardonnez-moi l’expression, de laisser les immigrés du monde entier nous la mettre profond.

    Sous couvert de beaux sentiments, mais plus vraisemblablement par lâcheté ou par bêtise, et toujours par endoctrinement, lycéens, journalistes, politiciens et militants d’extrême gauche… tous veulent vous imposer la misère du monde… et vous jettent des anathèmes à tout va si vous osez exprimer un léger désaccord !

    Les plus optimistes rétorqueront que les pompiers sont encore parfois de la partie. D’accord, plus pour organiser la fête mais pour venir éteindre des incendies…

    Viol, assassinat, occupation, plainte et repêchage

    Les cas les plus symptomatiques sont certainement trois affaires liées aux clandestins et autres « réfugiés ».

    A Mont-de-Marsan, dans les Landes, Johanna Blanes, une jeune femme de 24 ans, a été violée et assassinée par un homme. Arrêté par la police, celui-ci est en fait un « réfugié » syrien de 32 ans déjà connu par la justice pour des faits de violence.

    Johanna Blanes, violée et assassinée par un réfugié syrien

    L’histoire a logiquement fait réagir, y compris Marine Le Pen. On pourrait s’imaginer que même ses détracteurs n’auraient rien trouvé à redire, ou, pour les plus dingues, simplement quelques accusations de récupération.  Mais l’un des syndicats lycéens de la ville va plus loin : il souhaite purement et simplement porter plainte contre la présidente du Rassemblement National pour « incitation à la haine » à cause de son tweet.

    Demander des comptes et condamner un criminel sera bientôt interdit s’il s’agit d’un extra-européen.

    Dans le genre « ennemis de l’intérieur », les militants de La France Insoumise ayant permis l’invasion du Panthéon sont bien placés. Plusieurs centaines d’Africains sans papiers ont en effet pénétré dans ce monument qui est devenu l’un des symboles de la République. L’opération est effectivement symbolique du mépris que ce régime inspire. Au-dessus des tombes, les envahisseurs du Panthéon dansaient, chantaient, criaient…

    Les CRS ont tant bien que mal essayé de jouer un peu de la matraque (et je ne leur reprocherai pas, au contraire !) mais chaque coup porté est repris et amplifié cent fois par les cocos et autres antifas.

    Une fois de plus, se défendre est devenu un crime de lèse-clandestin.

    Le troisième cas est celui de l’italienne Carole Rackete. Avec son allure de punk à chien en manque de kétamine, elle se prétend « capitaine » d’un bateau, le Sea Watch, qui va chercher les Africains au large de la Libye pour les larguer dans son propre pays. De quoi s’attirer l’antipathie de pas mal de concitoyens et de Matteo Salvini. Cette jeune collabo a même été décorée par la Ville de Paris et on se demande bien pourquoi .

    Les Algériens vous agacent, bande de fachos ?

    Breizh-Info vous a tenu au courant des graves incidents provoqués par les supporters algériens pour la Coupe d’Afrique des Nations. D’autres médias et journalistes préfèrent, eux, s’en prendre « aux fachos » et même jouer clairement aux collabos.

    C’est le cas du site d’informations 20 minutes, qui demande à ses lecteurs « à Paris, Alger, Dakar ou ailleurs » d’envoyer les plus belles photos de supporters prises pendant la compétition, confirmant implicitement que le grand remplacement est une réalité, en tous cas dans la capitale. Pour illustrer cela, ils nous montrent d’ailleurs un drapeau algérien flottant devant l’Arc de Triomphe.
    Houellebecq pourrait bien se mettre à écrire un nouvel opus à son livre Soumission !

    Si l’écrivain se motivait à lancer ce projet, il pourrait aussi parler de Pierre Ménès. De moins en moins pertinent lorsqu’il parle de football, le sport qu’il ne peut pas pratiquer (à moins de rester bien figé dans les cages) et qui lui permet d’être grassement payé depuis des années, il se la joue de plus en plus souvent analyste socio-politique.

    Après le quart de finale joué par l’Algérie, il félicitait la sélection maghrébine pour sa victoire et demandait via son compte Twitter aux supporters de ne pas provoquer d’incidents pour ne pas « donner d’arguments aux fachos ».
    Dans son esprit, l’objectif n’est donc pas tant de faire régner l’ordre public et la sécurité des Français que de faire en sorte que son discours gauchiste ne soit pas vu pour ce qu’il est : un leurre. La vérité est trop violente pour le privilégié qu’est Pierre Ménès.

    Les derniers des Mohicans ?

    Ces exemples vont ont énervé ? Mis en colère ? Choqué ?

    Félicitations ! Vous n’avez pas encore subi de lavage de cerveau ! Malheureusement, une grande partie de la société française a de son côté choisi de suivre le sinistre modèle testé à Evergreen (aux Etats-Unis) et dont BI vous parlait récemment.
    Ils n’ont pas compris que l’auto-flagellation ne leur apportera ni respect ni sécurité…et que nous pourrions bien le payer cher très rapidement.

    Je me permets pour conclure de rendre hommage à Johanna Blanes, victime de l’immigration et dont le nom ne sera répété avec émotion ni à la télévision, ni à l’Assemblée nationale, ni au Vatican. Priez pour elle si vous êtes Chrétien, le Pape François ne le fera pas.

    Tribune libre parue dans le média Breizh-Info 19/07/2019

    Source : Breizh-Info

    https://www.polemia.com/invasion-migratoire-bal-collabos/

  • RAPPEL : SAMEDI 27 JUILLET, EN PROVENCE, VENEZ ASSISTER À LA "SYNTHÈSE EUROPÉENNE" DES LANSQUENETS

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    Du jeudi 25 au dimanche 28 juillet, en Provence (le lieu sera précisé aux inscrits quelques jours avant) se déroulera le 4e "Été de l'Europe", rencontre organisée par les Lansquenets, l'association européenne dirigée par Gabriele Adinolfi.

    L'un des moments forts de cette rencontre sera la "Synthèse européenne" du samedi 27 juillet en fin d'après-midi (elle sera suivie d'un dîner amical auquel nous vous proposons de vous inscrire au plus vite). Des responsables européens interviendront parmi lesquels des Français. Ce sera le cas de Vincent Vauclin, Président de la Dissidence française, de Richard Roudier, Président de la Ligue du Midi, de l'éditeur Philippe Randa et de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale.

    Bien sûr, tous les amis de Synthèse nationale de la région, ou bien en villégiature dans celle-ci, sont les bienvenus à cette Synthèse européenne. 

    Plus d'infos : assoc.artemis@gmail.com

  • Valérie Bugault décortique le cas Raymond Barre ou la trahison des dirigeants français stipendiés de la finance anglo-américaine

    Raymond Barre a été doublement remercié pour ses bons et loyaux services au monde financier anglo-saxon, lequel monde avait fermement décidé, une fois De Gaulle éliminé, de prendre la France pour cible.

    Les financiers anglo-américains ont « récompensé » Raymond Barre, en tant qu’heureux continuateur de la doctrine Pompidou, d’avoir si bien et si efficacement agi pour étouffer la réforme de l’entreprise voulue par De Gaulle (alors appelée « participation »).

    C’est ainsi que le fameux Barre a :

    1. reçu de l’argent sur un compte en suisse
    2. vu une spectaculaire avancée promotionnelle de sa double carrière « d’économiste » – doctrinologue stipendié – et de « politique ». Pour rappel, le monde financier anglo-saxon, dûment et fidèlement relayé par la haute fonction publique « française » compradore, a commencé à attaquer l’économie française dans le début de la seconde moitié des années 1970 (ma famille fut aux premières loges de ce nouveau concept de « ciblage » économique). Les aléas de la société Alstom énergie ne sont que les derniers sursauts de cette volonté de destruction du modèle politique et économique français qui avait émergé à la fin de la 2nde Guerre Mondiale par la grâce du CNR.

    Or, si les réalisations du CNR n’ont pas réussi à pérenniser, sur la durée, l’entier contrôle de la politique monétaire et économique – indispensables au contrôle « politique » – de la France, c’est précisément parce qu’elles ont omis de réformer le concept d’entreprise. Car c’est par le moyen de l’entreprise anonyme hypertrophiée et des multinationales apatrides que les financiers ont finalisé leur contrôle sur le phénomène politique. En voulant remédier à cette omission fatale, De Gaulle a été chassé du pouvoir par la classe politique et les grands bourgeois qui détenaient – et détiennent toujours – le contrôle de la France.

    A cet égard, les français doivent absolument conserver deux choses à l’esprit :

    1. ceux qui dirigent actuellement la France sont les émanations et descendants directs de ces mêmes « zélites » économiques compradores qui sévissaient au début du XXème siècle. Je recommande aux lecteurs curieux les nombreux ouvrages d’Annie Lacroix-Riz pour comprendre comment les collaborateurs de la 2nde Guerre Mondiale sont restés quasi intégralement au pouvoir après la guerre ; ce sont eux qui ont ligoté la France aux multinationales en l’intégrant à la CEE devenue UE. La collaboration des « zélites françaises », débutée au tout début du XXème siècle sous les auspices financiers anglo-américains, brillamment poursuivie sous ceux de l’Allemagne nazie puis, sans transition, sous ceux de la collaboration atlantiste, est en cours de reconquête de sa ligne initiale : la collaboration financière totale, qui se cache sous les oripeaux du modèle anglais de « règlementation ».
    2. ces mêmes personnalités troubles qui ont fait de la trahison des intérêts de la France leur cheval de bataille se saisissent actuellement de la « nécessaire » réforme de l’entreprise pour aller encore plus loin dans la disparition du modèle politique, économique et sociétal de la France et de l’Europe continentale en le « fusionnant » (mot pris au sens propre et figuré) au monde financier anglo-saxon.  Ainsi, ce n’est plus seulement le droit civil qui disparaît en tant que droit commun mais encore les particularités françaises et continentales du droit commercial, matérialisé en 1807 par le Code de Commerce napoléonien. Du droit et de la justice, en tant que recherche collective de la vérité, il ne doit plus rien subsister ! Telle est la volonté de nos maîtres financiers anglo-saxons qui visent, sans relâche, à l’élaboration d’un gouvernement mondial ploutocratique.

    Que tous les prétendus « économistes » et « juristes » qui conservent une once de bon sens et l’idée de l’intérêt commun – gage de démocratie et de liberté – se dressent contre toute cette vilénie, ce complot contre les peuples et contre la liberté. Car la sanction de l’inertie sera la disparition non seulement d’un modèle politique, mais aussi et surtout de la civilisation elle-même !

    9782917329955-volume-web.jpgValérie Bugault est Docteur en droit, ancienne avocate fiscaliste, analyste de géopolitique juridique et économique.

    https://www.medias-presse.info/valerie-bugault-decortique-le-cas-raymond-barre-ou-la-trahison-des-dirigeants-francais-stipendies-de-la-finance-anglo-americaine/110533/

  • «Ça suffit !» : Salvini rappelle à l'ordre la France et l'Allemagne sur leur politique migratoire

    salvini.jpgLa France et l'Allemagne ne peuvent décider seules des politiques migratoires «en ignorant les demandes des pays les plus exposés» comme l'Italie et Malte, estime le ministre italien de l'Intérieur, dans un courrier adressé à Christophe Castaner.
    «Les choix faits seulement à Paris et à Berlin, ça suffit. L'Italie n'est plus disposée à accepter tous les immigrants qui arrivent en Europe», a déclaré le 21 juillet Matteo Salvini via un message sur Facebook qui accompagne le courrier adressé à son homologue français, Christophe Castaner.
    «La France et l'Allemagne ne peuvent pas décider de politiques migratoires en ignorant les demandes des pays les plus exposés comme nous et Malte», ajoute le ministre italien de l'Intérieur, et patron de la Lega (droite radicale) alors que l'Europe est toujours divisée sur la politique d'accueil des migrants.
    Réunis le 18 juillet à Helsinki, les ministres de l'Intérieur de l'Union européenne ne sont pas parvenus à s'entendre sur un «mécanisme de solidarité» visant à mettre fin à l'errance des bateaux interdits de faire débarquer des migrants secourus en Méditerranée centrale.

    [...]
    En savoir plus sur francais.rt.com

    https://www.peupledefrance.com/2019/07/salvini-rappelle-lordre-france-allemagne-politique-migratoire.html

  • Chronique de la France algérienne

    Chronique de la France algérienne

    A quelques minutes de la finale de la coupe d’Afrique, un homme “de type maghrébin” a roué de coups un enseignant guinéen après l’avoir traité de “sale noir”. A Rouen.

    Mamoudou Barry, enseignant-chercheur guinéen de 31 ans, a été passé à tabac à Canteleu et a succombé à ses blessures. Âgé de 31 ans, marié et père d’une fille de 2 ans, le jeune chercheur aurait d’abord été pointé du doigt par son agresseur, à la hauteur d’un arrêt de bus, alors qu’il rentrait chez lui en voiture avec son épouse :

    ‘Vous les sales noirs, on va vous niquer ce soir’ ».

    Mamoudou Barry est alors descendu de sa voiture pour demander des explications à l’homme qui l’interpellait. Ce dernier l’aurait alors roué de coups. C’est au quatrième coup qu’il est tombé sur la nuque.

    A Paris, les Champs-Elysées ont été envahis :

    Des supporters algériens fêtent la victoire de leur équipe, en France, avec des masques de Ben Laden… :

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  • Le tour de France, c’est politique

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    Le billet de Patrick Parment

    Contrairement aux apparences, le tour de France cycliste est un événement éminemment politique. Parce qu’il est d’abord une manifestation européenne, gauloise et franchouillarde. Parce qu’il est un regard géographique sur la France des champs et des campagnes. Par ce qu’il est depuis que la télévision en a fait une émission phare, un regard inégalé sur le paysage français et son patrimoine et qui en appelle à ces générations de Gaulois qui ont fait de notre pays ce qu’il est encore aujourd’hui.

    C’est-à-dire tout le contraire de ce monde d’immigrés qui n’ont rien à voir avec cette histoire. Si la France de demain devait succomber sous le poids démographique des extra-européens, alors c’en sera bel et bien fini de notre beau pays étant donné que ces « populations » ne seront jamais à la hauteur de notre histoire. Les fossés sont non pas raciaux mais culturels.

    Car ce que se garde bien de nous montrer ces reportages épurés d’images dérangeants, c’est que la plupart de ces villes que traverse le tour de France sont gangrenées par une immigration qui rend villes et villages de moins en moins sécures et bien souvent en proie à l’islamisation.

    Là où le tour de France est aussi éminemment politique, c’est dans les populations qui viennent applaudir les coureurs où l’on note surtout l’absence de ces populations exogènes issues pour la plupart du Maghreb, d’Afrique subsaharienne ou des races dérivées du continent indien.

    Eminemment politique encore ces foules franchouillardes qui sont aussi celle des Gilets jaunes, de tous ces mouvements qualifiés d’extrême droite sans compter le gros des troupes du Rassemblement national. Bref, tous ces réfractaires d’une France qu’on voudrait nous faire croire multiraciale quand ces « minorités » demeurent encore minoritaires ! Mais, la bien-pensance à l’œuvre dans les médias est aussi et surtout celle du parti pro-immigrés, d’une anti-France au masochisme malsain.  

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  • De la pluralité et de la fracture des droites

    6a00d8341c715453ef0240a4bdd250200b-320wi.jpgEn cette année 2019, le recul des forces socialistes et, plus généralement de gauche s'est manifesté presque partout. En Europe, le centre droit a pu ainsi engranger certains succès. En France, en revanche, il marque le pas. Le triste résultat de la liste Bellamy aux élections européennes du 26 mai ne saurait être considéré à cet égard, comme un simple accident de parcours.

    On peut considérer que le fractionnement des diverses oppositions et leur cloisonnement portent une grande part de responsabilité dans cet échec.

    Depuis quelque temps, pourtant, le concept d'un rapprochement au sein des forces de droite revient sur l'eau. Disons d'emblée notre sentiment : un tel concept peut être considéré à la fois comme l'un des plus utiles au redressement du pays ; cependant sa réalisation concrète se heurte aux plus évidentes objections.

    Repartons de la définition de la vie par Charcot : l'ensemble des forces qui s'opposent à la mort. Ainsi, que l'Utopie s'investisse dans ce qu'elle appelait, hier la construction du Socialisme, ou qu'elle prétende, aujourd'hui, vouloir sauver la Planète, l'ensemble des forces de conservation, qui contestent, à des degrés divers, ces dangereuses lubies, forme un tout.

    Par convention, depuis les États généraux de 1789, on fait siéger les uns à gauche, les autres à droite. Il faut certes une dose d'ingénuité pour préempter l'unité de naissance, la solidarité au sens physique du mot, le monolithisme des deux blocs ainsi définis.

    La politologie française, s'agissant des forces de droite, a été grandement influencée, depuis la publication de la thèse de René Rémond en 1954[1] par sa distinction fameuse entre légitimistes, orléanistes et bonapartistes.

    On la tient presque pour rigoureusement scientifique.

    Sans nier sa part de vérité, on ne peut cependant pas faire abstraction de la personnalité et des préjugés de l'inventeur de cette classification et de cet étiquetage. Toute sa vie, il a appartenu. à la famille démocrate-chrétienne. Or, le rapport de celle-ci aux équilibres politiques est toujours demeuré assez curieux et ambigu. Cette partie des catholiques, du moins en France, s’est employée, par exemple, de façon constante, à se démarquer des héritages conservateurs.

    En particulier, dans les années 1950, le MRP, qui en constituait l'expression partisane, vivait dans une contradiction permanente.

    D'une part, force centrale de la Quatrième république, il est dénoncé, par les communistes et par les amis de l'URSS, alors pesamment influents, comme Machine à Ramasser les Pétainistes.

    D'autre part, issus de la Résistance, et pour la plupart disciples directs ou continuateurs du Sillon de Marc Sangnier, ses cadres exècrent l'héritage des gouvernements de Vichy, et en particulier de tout ce qui se rapproche des idées maurrassiennes encore très prégnantes dans les cercles de droite.

    Secrétaire général de la Jeunesse Étudiante Chrétienne en 1943, Rémond, devenu une sommité universitaire, restera fidèle à ses convictions. Ses adversaires pourraient parler de parti pris. Il persista dans sa thèse jusqu'à son dernier souffle, survenu en 2007, après avoir rédigé en 2005 une mise à jour de son livre fondateur.

    L'année de sa première publication, 1954, ne fut pas seulement celle de Dien Bien Phu en Indochine et de la Toussaint rouge en Algérie. Ces événements provoquèrent l'éclatement et aggravèrent le déclin de la démocratie chrétienne en Métropole. Georges Bidault, pour ne citer qu'un exemple, devint alors un des principaux hommes politiques engagés dans la défense de l'Empire en Afrique du nord[2]. Mais la même période vit également s'affirmer de façon nette et profonde une coupure, durable depuis lors dans tout le spectre politique français. Elle s’est concrétisée par le vote du 30 août 1954, où la chambre des députés rejeta le projet d'une Communauté européenne de Défense, porté jusque-là par le gouvernement de Paris. Acmé du débat européen, associée aux idées de Robert Schuman, cette ligne de partage ne peut pas être négligée. Elle compte au moins autant que les vieilles étiquettes collées, sur les opinions de ses adversaires, par Rémond.

    Car, du haut de sa chaire, et de son apparente objectivité, le politologue catholique de gauche n'a cessé de les poursuivre de son hostilité recuite.

    Sa classification est devenue traditionnelle. Elle peut se révéler utile à nous éclairer. Mais elle ne doit pas nous aveugler.

    La tradition qu'il qualifie de bonapartiste remonte, en réalité, au boulangisme. Elle s'inscrit dans la popularité du thème de la Revanche, qui recrute dans les rangs du gambettisme, du blanquisme, dans le peuple de Paris. Elle culmine avec l'apparition en 1888 du journal La Cocarde. Elle s'agite contre le scandale de Panama. Un Maurice Barrès, qui le dirigea au milieu des années 1890, lui conférera un relatif prestige et connaîtra une considérable descendance littéraire. Tirage énorme : 400 000 exemplaires. Elle se continue, après 1918 avec la plupart des ligues. Aujourd'hui on pourrait, sans être démenti lui rattacher les souverainistes.

    Si l'on souhaite rattacher ces derniers au "bonapartisme" on se souviendra qu'un Philippe Séguin a consacré en 1990 un livre à la réhabilitation de Napoléon III sous le titre "Louis Napoléon le Grand"[3]

    Reste le problème qu'au cours du XXe siècle l'école nationaliste dominante, celle de l'Action française, exècre explicitement et l'héritage napoléonien. Maurras, Bainville, Daudet ont chacun consacré un livre[4] à la réfutation officielle du mythe.

    Ce que l'on peut donc seulement en dire c'est qu'il existe, à droite, un courant plus particulièrement attaché à la fonction militaire de l'État.

    On peut qualifier d'orléaniste une seconde tradition assurément moins militante que la précédente. Elle incarne les options politiques, assimilées au centre droit, qui privilégient la prospérité économique.

    Le premier problème de cet étiquetage-là, est qu'il ne s'intéresse plus, depuis longtemps, à la cause des princes d'Orléans.

    Ceux-ci, pourtant, n'ont jamais cessé de s'investir dans les combats politiques, cherchant ailleurs leurs partisans.

    Et surtout, jamais les grands intérêts économiques n'ont vraiment encouragé les orientations politiques droitières mais bien plutôt le centre-gauche. Dans la fameuse thèse historique de Beau de Loménie sur les dynasties bourgeoises, les présentant comme la quintessence de l'orléanisme historique, il est constaté que les grands habiles ont toujours misé sur les dérivatifs, ce que nous appelons aujourd'hui les réformes sociétales[5].

    Quant à la plus authentique des traditions de droite, la qualifier simplement de légitimiste fait quand même bon marché de l'histoire des royalistes avant 1 830. Son apport ultérieur à la question, qui divisa les monarchistes français entre 1830 et 1883, ne saurait figer un tel courant d'opinion. Certes, sous la monarchie de Juillet, des figures comme celle d'Alban de Villeneuve-Bargemont ou Armand de Melun se rattachent au parti légitimiste de l'époque. Mais on perd très vite la trace du choix dynastique chez leurs successeurs, dont l'audience reste considérable. Les idées sociales d'Albert de Mun (1841-1914) et de René de La Tour du Pin (1834-1924) ont inspiré les encycliques fondamentales publiées par l'Église romaine à partir de 1891, et jusqu'à celle de Jean-Paul II, Centesimus Annus de 1991. L'apport décisif d'un Frédéric Le Play (1806-1882) à l'élaboration scientifique de la sociologie, démontrant le rôle de la famille comme cellule fondamentale de la société peut difficilement être réduit à un mot comme légitimisme[6].

    Défendre, aujourd'hui, la patrie et l'entreprise, le métier et la propriété, l'enracinement et la région, les libertés et la famille, mais aussi l'ordre, ce ne sont pas des thèmes contradictoires.

    Cela correspond à des fonctions sociales, à la fois différentes et solidaires. Cela implique au contraire de ce que sous-entend la thèse de Rémond, des sensibilités tout à fait complémentaires. C'est être, d'une manière ou d'une autre, un homme de droite.

    Lorsque Chateaubriand, associé en 1818 à Villèle[7], contribue à la création de la revue le Conservateur, mot qu'il invente alors, que les Anglais reprendront en 1832, les Allemands en 1927, les Américains en 1953, etc. il se réfère au roi, à la charte et aux honnêtes gens. C'était il y a un siècle.

    L'entente de ces diverses droites conditionne, aujourd'hui comme hier, le salut commun.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] La première édition est publiée en 1954 aux éditions Aubier sous le titre La Droite en France de 1815 à nos jours. Continuité et diversité d'une tradition politique. Réédité et mise à jour en 2005.
    [2] Dans son livre "Algérie l'oiseau aux ailes coupées" (ed. Table Ronde, 1958, 254 pages) il dénonce l'indépendance accordée en 1954 aux deux protectorat voisins Tunisie et Maroc.
    [3] L'ouvrage a été publié chez Grasset. Son titre répond aux poèmes satiriques des Châtiments rédigés à Jersey en 1852, où Victor Hugo le fustige en l'appelant Napoléon le Petit..
    [4] cf. "Napoléon avec la France ou contre la France" Maurras 1932 sur le site Gallica ; Bainville "Napoléon" publié en 1931, réédité par Gallimard avec une préface de Patrice Guenifey en 2005 ; Léon Daudet Deux idoles sanguinaires, La Révolution et son fils Bonaparte, sur le site Gallica ; réédité par Albin Michel.
    [5] En ce sens le macronisme apparu en 2017 pourrait être considéré comme son le dernier avatar.
    [6] Terme compris aujourd'hui par surcroît dans un sens très différent du XIXe siècle, presque contradictoire...
    [7] Leur rupture en 1824 est sans doute une des causes des catastrophes ultérieures.

    https://www.insolent.fr/

  • Nadine Morano traitée de raciste pour avoir dit ce qu’elle pensait de Sibeth Ndiaye

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    Nadine Morano n’a pas la langue dans sa poche. C’est, d’une certaine façon, ce qui fait son charme et la distingue d’autres politiciens, dont les seules compétences sont de savoir manier la langue de bois. En 2015, avant les élections régionales, elle avait créé le scandale en déclarant : « Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères. » Aujourd’hui, on lui reproche de s’en prendre aux origines de Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement.

    À l’origine, une petite phrase de Sibeth Ndiaye, qui avait déclaré, après la démission de François de Rugy : « Nous avons conscience que nos concitoyens ne mangent pas du homard tous les jours, bien souvent c’est plutôt des kebabs. » Ce qui a provoqué cette réaction de Nadine Morano : « Outrée mais habituée à entendre ses inepties débitées souvent en tenue de cirque. » Voilà qu’elle l’attaque aussi sur son style vestimentaire ! Il n’en fallait pas plus pour que la majorité se déchaîne contre le « racisme » supposé de la députée européenne et lui assène une volée de bois vert.

    Marlène Schiappa sort ses griffes pour défendre sa collègue du gouvernement : « Vive Sibeth Ndiaye, ses compétences, son panache, son parler-vrai, rôle modèle pour des milliers de filles ! »Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, menace l’impertinente : « Les propos ouvertement racistes de Nadine Morano sont indignes d’une responsable politique. Vous devez les retirer et présenter vos excuses, sous peine de poursuites. » Qu’elle se le tienne pour dit ! Mais la “langue de vipère” de répliquer : « Il ne faut rien dire parce qu’elle est noire, c’est ça ? Et supporter ses inepties répétées ! Elle représente la France et pas sa seule petite personne ! »

    Laissons à nos lecteurs le soin de prendre parti dans cette querelle. Ce que personne ne peut contester, c’est que Sibeth Ndiaye a vécu dans un milieu indépendantiste, comme elle l’atteste dans un entretien au magazine Elle : « Mon enfance s’est nourrie du récit de la lutte pour les indépendances à laquelle mes parents, étudiants venus des colonies, ont participé. » Elle a bénéficié de l’enseignement dispensé en France par les affreux « colonialistes », tout en militant à l’UNEF, la voie royale pour se lancer dans une carrière politique, puis au PS, où elle participa, avec Stanislas Guerini et Benjamin Griveaux, à la campagne avortée de Dominique Strauss-Kahn.

    Elle soutint, ensuite, Martine Aubry, fut chargée de mission « Presse et communication » au cabinet d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, poste qu’elle conserva quand un certain Emmanuel Macron lui succéda. Et c’est ainsi que tout a commencé. Les mauvaises langues diront qu’elle est opportuniste. Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’elle a de la suite dans les idées. Nous ne nous aventurerons pas, pour ne pas subir le même opprobre que Nadine Morano, à nous étonner qu’à peine naturalisée (elle le fut en 2016), elle connut cette ascension.

    Gérald Darmanin, dont le parcours politique n’est pas exempt de retournements de veste, a peut-être vu juste quand il commente : « Qu’est-ce qui gêne Nadine Morano ? Son style vestimentaire ou que Sibeth Ndiaye soit Française, et pire encore, Ministre de la République ? » Des goûts et des couleurs, on peut toujours discuter, mais il est des choix qui sont significatifs. Quant à son accession à des responsabilités gouvernementales, si tôt après sa naturalisation, elle peut légitimement surprendre, même si elle répond aux penchants multiculturels de notre Président. Qui se ressemble s’assemble.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/nadine-morano-traitee-de-raciste-pour-avoir-dit-ce-quelle-pensait-de-sibeth-ndiaye/