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Suite à la condamnation des identitaires : un entretien avec Jean-Yves Le Gallou
Source Polémia cliquez ici
Au lendemain de la scandaleuse condamnation de trois jeunes identitaires à six mois de prison ferme et 75 000 euros d’amendes pour avoir conduit une action de défense de la souveraineté des frontières françaises dans les Hautes Alpes, l’émoi ne retombe pas. Entretien avec Jean-Yves Le Gallou sur cette actualité brûlante et sur le rôle de la justice dans ce verdict inique.
Polémia : La condamnation des militants identitaires a déclenché une tempête de protestation sur les réseaux sociaux. Certains internautes sont allés jusqu’à souhaiter une épuration du corps judiciaire. Qu’en pensez-vous ?
Jean-Yves Le Gallou : Pour aussi choquante qu’elle puisse paraître, la question n’en est pas moins légitime. D’abord au regard de la démocratie.
Aujourd’hui, le corps judiciaire rend des décisions idéologico-politiques profondément contraires à l’idéal de liberté et à la volonté populaire :
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En appliquant avec beaucoup de zèle des lois liberticides : poursuites, voire condamnations, pour de simples délits d’opinion de Menard, Camus, Zemmour et tant d’autres. Des lois pénales liberticides qui ne sont pas appliquées de manière restrictive mais au contraire de manière extensive.
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En montrant une extrême indulgence pour les étrangers clandestins, leurs passeurs et leurs complices (affaire Herrou notamment).
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En prononçant de sévères peines de prison pour des délits politiques, comme on l’a vu hier pour les Gilets Jaunes, aujourd’hui pour les Identitaires, et sans doute demain pour la Manif pour tous.
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En étant d’une grande mansuétude avec beaucoup de délinquants immigrés et en refusant toute forme de légitime défense.
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En faisant instruire exclusivement à charge beaucoup d’affaires politiques (Sarkozy, Guéant, Marine Le Pen, Melenchon) par des juges militants (Buresi, Tournaire et tant d’autres).
De plus en plus de Français ont le sentiment que la « justice » n’est plus rendue en leur nom mais au nom de préjugés idéologiques et politiques et de lobbys étrangers. La «justice » est en train de perdre sa légitimité démocratique. C’est grave !
Polémia : Mais n’est-il pas encore plus grave de parler d’épuration ?
Jean-Yves Le Gallou : Regardons l’histoire ! La magistrature actuelle – administrative et judiciaire – est la fille de quatre épurations.
Polémia : Vous pensez à Vichy, à 1940
Jean-Yves Le Gallou : Pas seulement ! Il y eut, de fait, peu d’épuration judiciaire sous Vichy puisque la quasi-totalité des magistrats prêta, sans problème, serment de fidélité au maréchal Pétain… Des magistrats dont beaucoup furent d’ailleurs de zélés épurateurs des collaborateurs… en 1945.
La nature humaine est ce qu’elle est… Et l’appât des postes et des décorations est un puissant facteur de soumission.
Polémia : Il y eut d’autres épurations, plus « républicaines » alors ?
Jean-Yves Le Gallou : Au XIXe siècle d’abord. Pas lors des bouleversements de 1830, 1848, 1852 et 1870 où le corps judiciaire fut respecté par les nouveaux pouvoirs. Mais en 1883, pour conforter la République. L’épuration de la Magistrature donna lieu à des discours d’une rare violence de la part des députés républicains et déboucha sur une mise au pas brutale : 614 magistrats inamovibles furent mis à la retraite d’office ! Les « valeurs républicaines » n’ont pas été imposées par des bisounours…
Polémia : Et ensuite ?
Jean-Yves Le Gallou : Il y eut évidemment une épuration du corps judiciaire en 1945. 20 % des magistrats durent justifier leurs décisions et la moitié, soit 266, furent suspendus et la plupart révoqués.
Polémia : Rebelote avec la guerre d’Algérie ?
Jean-Yves Le Gallou : On ne peut pas vraiment parler d’épuration mais il y eut de sacrés remous au Conseil d’Etat et dans la haute magistrature judiciaire.
Polémia : Et aujourd’hui ?
Jean-Yves Le Gallou : C’est plus subtil. Il n’y a pas de remise en cause de l’inamovibilité des magistrats. Mais des interdits professionnels relatifs.
Je m’explique : un magistrat judiciaire ou administratif immigrationniste peut intervenir et militer dans une association immigrationniste et continuer à rendre des jugements y compris sur ces sujets-là.
Un magistrat moins politiquement correct doit absolument se taire et être très prudent dans ses jugements. Sinon les médias et les syndicats d’avocats et de magistrats lui tomberont dessus comme on l’a vu dans l’affaire du juge Lagarde.C’est ce qui explique le deux poids, deux mesures des décisions judiciaires. Les magistrats politiquement corrects plastronnent, les conformistes les suivent, les autres rasent les murs…
Polémia : La situation est-elle désespérée ?
Jean-Yves Le Gallou : Non ! Les magistrats tiennent compte d’un triple rapport de forces : le pouvoir médiatique, le pouvoir politique et le pouvoir corporatif.
Ces pouvoirs-là peuvent changer comme on le voit en Pologne et en Hongrie. Et en Italie, si Matteo Salvini a besoin de pouvoirs élargis, c’est bien pour pouvoir briser la dictature des juges sur l’immigration.
Polémia : Une conclusion ?
Jean-Yves Le Gallou : Aujourd’hui, en France, il ne faut utiliser le mot « justice » qu’avec des guillemets.
Et ne pas se laisser enfariner par le mot « État de droit » qui n’est que le masque de la dictature idéologique de juges politiquement corrects à la remorque des médias de grand chemin.Entretien avec Jean-Yves Le Gallou 30/08/2019
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Génération Identitaire réclame l’expulsion du djihadiste algérien Kamel Daoudi
Kamel Daoudi est un Algérien déchu de la nationalité française condamné pour des faits liés au terrorisme. Kamel Daoudi fut condamné en première instance le 15 mars 2005 à neuf années d’emprisonnement, puis, en appel le 14 novembre 2005 à six années. Compte tenu de la durée de sa détention préventive, il est libéré le 24 avril 2008. En 2009, la Cour européenne des droits de l’homme interdit son expulsion vers l’Algérie en raison du risque de torture dans ce pays qu’il a quitté à l’âge de cinq ans. Depuis 2008, il est assigné à résidence. En 2017, il est contraint par l’État d’habiter dans un hôtel en Charente-Maritime à 450 km de sa famille. À l’occasion d’une question prioritaire de constitutionnalité posée par son avocat Bruno Vinay, le Conseil constitutionnel décide en décembre 2017 d’une censure partielle des dispositions encadrant les assignations à résidence : si celles-ci peuvent être illimitées, elles ne peuvent dépasser douze heures par jour et le lieu d’assignation doit tenir compte « du temps passé sous ce régime et des liens familiaux personnels noués par ce dernier », ce qui ouvrirait la porte à un rapprochement géographique de Kamel Daoudi de sa famille. Le 15 février 2019, il est assigné à résidence à Aurillac.
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Retraites : inquiétant, 66 % des Français ne font pas confiance à l’exécutif pour réformer
66 % : chez les numérologues du macronisme – il y aurait bien des cours de macronologie à Sciences Po, une astrologie macronienne centrée sur Jupiter alors pourquoi pas une numérologie macronienne ? -, c’est le chiffre magique. En 2017, Emmanuel Macron fut élu par 66 % des Français (mais seulement 44 % des inscrits. Tiens, et si, la prochaine fois, les Français décidaient que 44 % serait dorénavant le chiffre magique d’Emmanuel Macron, pour le second tour ?).
Deux ans et demi plus tard, le même 66 % fait un retour significatif : selon un sondage IFOP publié par Le Journal du dimanche, ce 1er septembre, seuls 34 % des Français déclarent faire confiance à l’exécutif pour réformer les retraites. Mais on retrouve ce même 66 % de Français pour souhaiter la suppression des régimes spéciaux et la création d’un régime universel, « au nom de l’égalité entre les cotisants ». Autrement dit, les Français sont bien d’accord sur le constat du gouvernement, mais sont très méfiants sur les mesures qu’il compte prendre et qui ont commencé à être révélées : le point, la durée de cotisation, l’âge pivot, les bonifications familiales, etc.
L’analyse du détail du sondage met en relief des clivages intéressants : les plus ouverts sont les 18-24 ans (50 %), les professions libérales et cadres supérieurs (49 %) et les sympathisants de La République en marche (90 %). Les plus méfiants sont les ouvriers (82 %), les proches du Rassemblement national (90 %) et les 35-49 ans (77 %). Si l’on résumait, la fracture se fait entre ceux que la réforme impactera peu (classes supérieures, retraités et très jeunes) et les autres, directement concernés, soit en tant que cotisants, soit en tant que futurs retraités. D’ailleurs, le clivage recoupe aussi celui de l’élection présidentielle et celui de la crise des gilets jaunes.
L’exécutif prendrait un gros risque en s’appuyant sur la France aisée et nullement concernée pour imposer à l’autre des efforts et des réductions de droits. Cela ne ferait qu’exacerber les frustrations et les rancœurs et remettrait le pays en état de révolte.
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Élections locales en Allemagne : forte poussée de l’AfD
L’extrême droite allemande a enregistré dimanche une forte poussée lors de deux élections régionales dans l’ex-RDA, faisant plus que doubler ses scores réalisés lors des précédents scrutins en 2014. En Saxe et dans le Brandebourg, deux Länder de l’Est de l’Allemagne, quelque 5,5 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes dimanche pour élire leurs nouveaux parlements régionaux.
Selon les premières estimations réalisées à la fermeture des bureaux de vote, le parti d’extrême droite réalise une forte progression, de plus de 10 points dans les deux Länder.
Selon les estimations réalisées publiées par le quotidien Die Zeit, l’AfD se place en deuxième position dans le Brandebourg avec 22,5% des voix (10,3 points), derrière le SPD (Parti social-démocrate d’Allemagne, centre-gauche) à 27,5% (-4,4 points) mais devant la CDU (Union chrétienne démocrate, centre-droit). Le parti conservateur de la chancelière Angela Merkel régresse de 7,5 points dans ce Land, à 15,5%.
En Saxe, l’AfD récolte 27,5% des voix, en progression de près de 18 points par rapport à 2014. Elle est en deuxième position, derrière la CDU, à 32% des voix (mais en chute de 7,47 points)
https://www.fdesouche.com/1254537-elections-locales-en-allemagne-forte-poussee-de-lafd
Lien permanent Catégories : actualité, élections, Europe et Union européenne, immigration 0 commentaire -
Attaque de Villeurbanne : des réactions médiatiques et politiques fort instructives
Une attaque a été perpétrée, samedi après-midi, à Villeurbanne, à la sortie d’un métro. L’agresseur était armé d’un couteau et d’une fourche de barbecue. Bilan : un mort et huit blessés, dont trois grièvement. Après son arrestation, le parquet de Lyon l’a placé en garde à vue pour « assassinat et tentative d’assassinat ». On a appris assez vite qu’il s’agissait d’un réfugié afghan, demandeur d’asile.
On devrait en apprendre plus sur les motivations exactes de cet homme, mais le plus instructif, ce sont les premiers commentaires des médias, qui ont répété à l’unisson que la piste terroriste n’était pas privilégiée. Certes, tant que l’enquête ne l’a pas éclairci, on ne peut affirmer s’il s’agit d’un acte dicté par le fanatisme islamique ou de l’acte d’un « déséquilibré ». Mais n’est-ce pas tendancieux de privilégier une version plutôt que l’autre, dans la présentation de ce fait divers tragique ? Il suffisait de dire qu’on ne pouvait, à ce stade de l’enquête, déterminer avec certitude les motivations de cette agression mortelle.
Les réactions politiques ne sont pas moins intéressantes. Gérard Collomb s’est dit « extrêmement choqué », tandis que Christophe Castaner a déclaré que « la police nationale est mobilisée, sous l’autorité du procureur de la République, pour faire toute la lumière sur l’agression » et que « [ses] premières pensées vont aux proches et à la famille du jeune homme qui a perdu la vie ». Bruno Bonnell, député LREM de Villeurbanne, a appelé sur LCI à la prudence dans l’interprétation de cette attaque, précisant qu’« on a malheureusement un climat qui tout de suite fait sortir la carte terroriste de tout acte d’agression ». Une prudence extrême, donc, pour ne pas admettre qu’il pourrait y avoir un lien entre le terrorisme et une immigration incontrôlée.
D’autres personnalités politiques, notamment au Rassemblement national et à droite, ont mis les pieds dans le plat, se faisant accuser d’instrumentaliser cette affaire. Marine Le Pen a déclaré que « de nationalité afghane, l’un des suspects de l’attaque au couteau de Villeurbanne est par ailleurs […] un demandeur d’asile », mettant en cause « la naïveté et le laxisme de notre politique migratoire ». Même type de réaction du côté de Nicolas Dupont-Aignan, qui se demande « combien de temps les Français devront-ils encore supporter le laxisme migratoire du gouvernement », ou de Julien Aubert, candidat à la présidence LR, pour qui « il faut revoir de fond en comble ce droit [d’asile] qui est dévoyé, pour le réserver aux vraies victimes et ne pas en faire une passoire d’immigration illégale ».
Car le problème est bien là. Qu’il s’agisse d’un individu aux intentions terroristes ou d’un « déséquilibré » (les deux ne sont pas incompatibles), on ne peut éluder la question de la politique migratoire. Est-il normal que des assassins en puissance puissent se retrouver sur le territoire français le plus légalement du monde ? Le fait que l’agresseur soit inconnu des services de police – sauf, selon BFM TV, pour son addiction aux stupéfiants – n’est guère rassurant : combien de personnes dangereuses circulent ainsi en France sans que la police ne soit au courant ? Quant à la thèse de la folie, elle reste bien fragile : quand on se poste à la sortie d’un métro, armé d’un couteau et d’une fourche de barbecue, cela ressemble beaucoup à de la préméditation.
Le procureur devrait prochainement prendre la parole. On en saura peut-être un peu plus. Quoi qu’il en soit, le gouvernement commettrait une faute grave s’il ne s’interrogeait pas, à l’occasion de ce fait divers tragique, sur sa politique migratoire.
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Yannick Jadot : « l’écologie au service de l’immigration »
« Oui, on a le melon ». Les mots sont du secrétaire général d’Europe-Écologie les Verts, David Cormand, mais reflètent parfaitement l’état d’esprit du candidat aux Européennes, Yannick Jadot. Depuis ses 13,5% et sa troisième place en mai 2019, ce dernier ne touche plus terre.
Dans un entretien au Monde début juin, il s’imagine même « conquérir et exercer le pouvoir » en 2022 en remportant l’élection présidentielle. Une boursouflure de l’égo qu’il est nécessaire de dégonfler en rappelant le parcours et les idées de Yannick Jadot.
1) De la défense d’une Europe « multiculturelle » à l’islam
Soutien de Daniel Cohn-Bendit aux Européennes en 1999, Jadot défend le « oui » au Référendum sur la Constitution européenne en 2005, à rebours du choix des Français. Parfaitement à l’aise dans le système en place, il fait passer sa vision de l’Europe avant l’identité nationale.
Dans une tribune pour les élections européennes en 2014, le Vert dénonce le « pouvoir strictement national »et défend une Europe « subversive et multiculturelle ».
Après avoir évoqué les étudiants qui doivent avoir la liberté d’aller à « Varsovie, Rome, Lille ou Coimbra », il enchaîne sur la liberté de « tomber amoureux d’un enfant de Tunisien né à Lampedusa ». La grande arnaque se dévoile au fil des mots : l’apologie de « l’Europe » n’est qu’un prétexte afin d’éliminer toute défense contre l’immigration massive.
Aucune identité historique propre n’est défendue, malgré la richesse de notre héritage civilisationnel. L’Europe n’est vue que comme un immense terrain vague, baignant dans le relativisme culturel.
« Le discours de la jeunesse, c’est le métissage » affirme Yannick Jadot le 12 avril 2017. C’est oublier la réalité des votes. Aux régionales en 2014, le Front National fait 35% dans les 18-24 ans, là où les écologistes ne font que 9%.
En mars 2017, une étude du Cevipof révèle que ceux qui vont voter pour la première fois choisissent en priorité Marine Le Pen : 29,3% d’entre eux disent vouloir voter pour elle. Et cela se confirme à la présidentielle : les 18/34 ans sont 25,7% à avoir voté FN au premier tour, selon Opinionway.
La « jeunesse » que se figure Yannick Jadot, c’est celle des grandes villes, où se concentrent les avantages économiques et dont les dirigeants ne cessent de faire du clientélisme avec les populations immigrées qui les entourent. Le système est international.
En novembre 2012, des organisations islamiques signent un accord avec la ville de Hambourg afin d’offrir des jours fériés aux musulmans, une première en Allemagne. L’initiative est qualifiée d’ « intéressante » par Yannick Jadot qui « avait fait inscrire une proposition similaire dans le programme d’Eva Joly pour l’élection présidentielle » de 2012 rappelle Le Parisien.
2) Un aveuglement total sur l’immigration
« Il n’y a pas de submersion migratoire ». Les mots sont de Yannick Jadot au lancement de sa campagne pour les élections européennes, le 24 août 2018.
Une position qu’il maintient jusqu’à la fin de la campagne, prétendant qu’il n’y a pas d’immigration massive en France, dans l’Émission politique sur France 2 le 4 avril 2019. Alors que huit Français sur dix considèrent que notre pays ne doit plus accueillir d’étrangers supplémentaires (sondage Ifop pour le JDD, 2018), Jadot n’en a cure.
En septembre 2016, Yannick Jadot défend l’arrivée de « réfugiés » sur BFMTV. Il s’en prend notamment à Laurent Wauquiez, président LR de la région Rhône-Alpes, qui « nous explique qu’il ne peut pas accueillir 1000 réfugiés » dans sa région. Et de dérouler l’argument d’une simple arrivée de « 50 000 réfugiés dans notre pays », qu’il serait largement possible de « se répartir ». Mais comme tous les immigrationnistes, Jadot vit dans l’enfumage et l’amnésie permanente concernant la réalité de l’immigration.
En 2014, près de 96% des déboutés du droit d’asile restent en France et ne sont pas reconduits à la frontière, selon les chiffres de la Cour des comptes rapportés sur LCI. Un pourcentage énorme et stable depuis lors, comme si nos lois n’avaient aucune importance, aucune effectivité.
Loin des quelques centaines ou milliers de « migrants » que Jadot voudrait répartir, rien qu’en 2017, la France c’est 262 000 personnes admises au titre de séjour, 100 000 demandeurs d’asile, près de 300 000 clandestins et 54 000 « mineurs isolés ».
Concernant ces derniers, « un rapport sénatorial publié en juin 2017 évalue à 40% au mieux la proportion d’individus vraiment mineurs et vraiment isolés » selon Le Figaro Magazine, précisant que « le système de protection des mineurs est massivement détourné par des adultes ».
Pendant ce temps, le coût pour le contribuable français est estimé à 1,9 milliard d’euros par an selon Jean-Louis Thiériot, député et président du conseil départemental de Seine-et-Marne. Et le gouffre économique ne cesse de se creuser. « Les services d’aide sociale à l’enfance ont pris en charge plus de 25 000 “enfants migrants” en 2017, soit 92 % de plus qu’en 2016 » poursuit Le Figaro.
3) L’écologisme contre les frontières nationales
Confronté à la journaliste Charlotte d’Ornellas en mai 2018 sur LCI, Yannick Jadot réfute le terme de « clandestins » pour qualifier ceux qui traversent la frontière française illégalement. Le combat sur les mots est essentiel. En 2015, le terme de « migrants » a été imposé dans le discours médiatique afin de laisser croire à un mouvement indolore, inéluctable et naturel comme pour la « migration » des oiseaux selon les saisons.
Lire aussi: Le porno responsable du «désastre écologique»? Un think tank sonne le branle-bas de combatNéanmoins, devant la multiplication des exactions commises par les « migrants » en Europe, le mot est rapidement devenu péjoratif. Afin de pouvoir continuer à manipuler l’opinion, de nombreux intervenants médiatiques se mettent donc à désigner automatiquement ces « migrants » de « réfugiés ».
En avril 2019, Yannick Jadot réclame la mise en place d’un statut européen pour les « réfugiés climatiques ». Sachant que 26 millions de personnes ont été déplacées chaque année de chez elles par des phénomènes climatiques entre 2008 et 2014, tous les prétextes sont bons pour faire de l’Europe un centre d’accueil sans limites.
Accolé à « réfugié », l’adjectif « climatique » succède à « de guerre », beaucoup moins à la mode. Et pour cause : dans le rapport 2016 de Médecins du Monde, seuls 13,7% des « migrants » déclarent avoir fui la guerre. Au contraire, 53,1% d’entre eux citent avant tout des raisons économiques.
L’idéologie immigrationniste est aux fondements d’Europe-Écologie les Verts. Et l’on en vient à se demander si l’écologie n’y est pas qu’un simple prétexte afin de défendre l’immigration. Pour l’essayiste Laurent Alexandre,
« Les écologistes proposent en réalité la disparition de la civilisation occidentale pour laisser la place aux migrants ». Au cours d’une conférence de Valeurs actuelles en avril 2019, l’écrivain Michel Houellebecq renchérit : « on parle de biodiversité , mais on ne parle jamais de sauver les civilisations, les cultures, les modes de vie humains ».
L’obsession médiatique d’une apocalypse climatique autour de Greta Thunberg masque les arguments les plus rationnels sur la situation. « La France émet 0.9% de CO² dans le monde » rappelle André Bercoff sur CNEWS, avant d’ajouter sur Macron :
« Quand ce crétin a fait de l’écologie punitive en disant “Vous allez payer un peu plus de taxes pour la transition écologique”, il prenait les gens pour qui ? Pour des brêles ! ».
En mai 2019, Éric Zemmour résume sur Paris Première :
« Les écolos sont des mondialistes et le mondialisme est le pire ennemi de l’écologie ».
Mais pendant ce temps, Yannick Jadot gardait ses soutiens là où il faut. Chroniqueuse sur RTL, Isabelle Saporta cache sa relation avec la tête de liste des Verts durant la campagne des européennes tout en préparant ses interventions et en écrivant une partie de ses discours.
Un mélange des genres habituel au royaume du politiquement correct, mais qui rappelle au public à quel point les médias prétendument « neutres » dans le traitement de l’actualité sont en réalité biaisés et formatés, notamment sur les questions d’immigration et d’écologie.
Reste aux Français à faire dégonfler le « melon » des Verts et de Yannick Jadot aux prochaines élections.
Source : Damocles
https://www.alterinfo.ch/2019/08/31/yannick-jadot-lecologie-au-service-de-limmigration/
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Après les commémorations du 75ème anniversaire du Débarquement en Provence : restituer l'histoire vraie...
François-Marin Fleutot est essayiste. Ancien membre fondateur de la Nouvelle Action royaliste (NAR), il est l’auteur de divers livres à succès et considéré comme l’un des spécialistes de l’histoire de la Résistance.
Son livre Des Royalistes dans la Résistance, paru aux éditions Flammarion, est devenu une référence et sera prochainement réédité en même temps qu’une biographie de Jacques Renouvin.
Frédéric de Natal l’avait interviewé en janvier 2018 pourVoie Royale :
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Les principes économiques de Marion Maréchal
En juin, le Medef renonçait à inviter Marion Maréchal à son université d’été. Dans une tribune, elle explique ce qu’elle y aurait défendu :
[…] Certains ont néanmoins tenté de justifier mon invitation par mon étiquette « libérale ». Un qualificatif tantôt infamant, tantôt valorisant selon le commentateur. La difficulté du dialogue dans cette démocratie tient pour partie au fait que ce type de mot valise ne recouvre pas nécessairement la même réalité, ni le même sens dans la bouche de ceux qui l’utilisent.
Ce terme « libéral», selon qu’il renvoie à une doctrine économique ou à une philosophie politique, recoupe des notions variées voire contradictoires selon les époques. Je n’ai pas l’espace ici de revenir sur ses différentes acceptions dans l’histoire des idées politiques ou de la pensée économique. Je m’en tiendrai donc à ce qui ne fait pas débat : son étymologie. Libéralisme découle du mot liberté.
De fait, s’il est bien une question fondamentale pour moi en économie, c’est celle de la liberté. L’une des premières choses que fit le général de Gaulle en arrivant au pouvoir en 1958 fut de s’atteler au redressement économique et financier de la France. En l’occurrence, il ne se soumettait pas à je ne sais quel diktat capitaliste, il n’était pas non plus obsédé par une vision comptable du remboursement de la dette : il agissait en patriote soucieux de l’indépendance française. Le Général avait simplement compris qu’un budget public sain est la condition de la liberté politique. Car quiconque dépense plus qu’il ne produit de richesse est condamné à emprunter à d’autres. Nous payons aujourd’hui nos fonctionnaires et notre politique sociale avec de l’argent à crédit dont les intérêts constituent le deuxième poste de dépense de l’Etat. Et notre dette est contractée majoritairement auprès de non-résidents. La menace permanente d’une « perte de confiance des marchés financiers » et d’une augmentation même dérisoire de notre taux d’emprunt tétanise nos gouvernants. Cette épée de Damoclès les conduit à sacraliser les marchés financiers en condamnant notre pays à l’application docile de recommandations émanant d’instances lointaines et idéologues: BCE, FMI, commissaires européens. Si notre dette n’était pas aussi importante, ou du moins si elle ne servait pas principalement à financer nos dépenses de fonctionnement, nous n’aurions de compte à rendre à personne mais surtout la voix française pèserait bien davantage dans les rapports de force internationaux, notamment au sein de l’Union Européenne. La puissance a changé de visage : autrefois déterminée principalement par la géographie, la démographie, la capacité militaire, elle est aujourd’hui largement tributaire des flux, autrement dit de l’économie et de l’influence.
Emmanuel Macron a échoué à imposer la voix de la France dans le concert européen car nos partenaires ne souffrent pas de recevoir des leçons d’un pays « en faillite », en particulier dans un système politiquement européen précisément construit sur l’économie. Si l’enjeu de la liberté est d’abord politique, cet enjeu est aussi celui de la liberté personnelle dans un pays champion du monde de la pression fiscale, dont les prélèvement totalisent plus de 45% du PIB français. Il n’est pas illégitime de se poser la question du respect de la liberté individuelle quand la puissance publique capte près de la moitié de l’argent que vous gagnez. Dans ce sujet économique, se pose immanquablement la question de la place de l’État, de son périmètre, de ses missions et de ses moyens.
Le capitalisme ne peut pas fonctionner grâce aux seules forces du marché. L’Etat est nécessaire pour protéger les marchés, punir les tricheurs, éviter les ingérences extérieures, protéger les secteurs stratégiques, garantir des investissements de long terme qui n’attirent pas les capitaux privés, créer des infrastructures, soutenir les plus fragiles mais aussi et surtout pour assurer les fonctions régaliennes en particulier la sécurité, la défense et la justice qui ne peuvent fonctionner équitablement dans le cadre d’un marché concurrentiel.
Force est de constater que malgré un niveau record de dépense publique et donc de prélèvements, l’Etat peine à assurer convenablement ses missions fondamentales. Rien de surprenant pour un État de plus en plus tentaculaire qui tend à s’ingérer dans tous les niveaux de notre existence, bien loin parfois du rôle qui lui est initialement dévolu.
Nos concitoyens ont le sentiment légitime de payer toujours plus, que l’effort pèse toujours davantage sur les mêmes, pour des services publics de moins en moins efficaces et de plus en plus éloignés. Et de fait, ils n’ont pas tort. Le gouvernement a pour interlocuteur économique privilégié de grandes entreprises internationalisées qui ont les moyens de se soustraire au carcan financier, juridique, social imposé par l’Etat ; pour autant les choix politiques s’imposeront aux TPE, PME et ETI pourtant premières créatrices d’emplois.
Le chef d’entreprise, l’artisan, le commerçant, les ménages usent leurs forces à financer le puits sans fond d’un chômage structurel, d’une immigration délirante et extrêmement coûteuse qui vient profiter des largesses de notre système social, ou de privilèges bien installés dont l’existence ne se justifie plus : songeons au financement public des syndicats, à des systèmes comme celui des intermittents du spectacle, aux gabegies dans la formation professionnelle, à l’empilement des strates administratives etc… Tant de dépenses qui, non seulement ne sont pas réduites, et sont même encouragées par des taux d’intérêts extrêmement faibles, une facilité en trompe l’œil, garantie par notre appartenance à la monnaie unique.
Les gouvernements successifs ont cru trouver la solution dans une ouverture de plus en plus large des marchés à l’international sans jamais s’attaquer aux réformes structurelles qui permettraient de baisser les impôts au bénéfice de l’économie réelle et d’investir dans les infrastructures et les secteurs d’avenir. Une double erreur qui, conjuguée aux méfaits d’un euro fort, entretient un taux de chômage avoisinant les 10% et asphyxie les entreprises qui ne parviennent plus à assurer leur trésorerie.
Je suis convaincue qu’il existe une troisième voie entre un socialisme étatique qui n’a aucun scrupule à capter un maximum de ressources produites par le privé pour les redistribuer selon son idéologie, et un néolibéralisme qui croit par principe que la privatisation d’un service public le rendra nécessairement plus efficace, ou qui dénie à l’Etat tout rôle économique. Je préfère un État attelé à garantir, y compris au niveau européen, notre souveraineté numérique et la protection de nos données face aux GAFA plutôt qu’un État nounou qui dorlote le profiteur et décourage l’entrepreneur.
A vrai dire, les défis que l’Etat doit relever sont énormes si l’on souhaite réduire significativement le poids des impôts et des taxes sur les Français et augmenter ainsi leur pouvoir d’achat. Il faut être prêt à faire des choix, à évaluer les politiques publiques et, au besoin, à les réorienter fondamentalement . Rien ne changerait si l’Etat continuait à créer des effets d’aubaine par des politiques de subvention qui deviennent des rentes. Ou s’il s’empressait de réglementer toutes les nouvelles initiatives.
Nous pouvons trouver un exemple significatif de ces effets d’aubaine dans un domaine pourtant essentiel : l’écologie, avec le soutien artificiel à certaines énergies renouvelables… L’Etat peut poser des cadres, en concertation avec le reste de la communauté internationale ; mais rien ne remplacera l’entrepreneur qui, sur le terrain, innove dans l’économie verte ; ou le collectif d’individus qui créent un écosystème régénératif, selon une logique de circuits courts et de marché de proximité. L’Etat a le devoir de faciliter ses initiatives par une fiscalité incitative ou un accompagnement, pas de s’y substituer. Je ne crois pas non plus aux vertus de la fiscalité punitive, ni que l’Etat soit nécessairement plus efficace que le citoyen.
Il y a de nombreux secteurs où l’Etat pourrait laisser davantage de place au privé comme l’éducation ou la culture. Il y en a d’autres où il pourrait changer radicalement sa politique de redistribution : si l’on veut lutter contre la « France du vide », il faut remailler le territoire, encourager la déconcentration des grandes villes au profit de villes moyennes où le prix des logements soit abordable, où les trajets vers le lieu de travail soient réduits. Autrement dit plutôt que la France des 21 métropoles, il nous faut viser la France des 100 villes. Il est urgent d’investir dans l’avenir des « villes intermédiaires », ces villes qui bénéficient encore d’un capital attractif pour les ménages et les entreprises mais se dévitalisent petit à petit, aspirées par les grandes métropoles. Reims, Le Mans, Perpignan, Colmar ne sont pas condamnées à rejoindre la « France périphérique » si l’Etat y conduit une véritable stratégie culturelle, éducative, économique. Il y a des secteurs enfin, où l’Etat peut faire le choix de réduire son champ, comme en politique sociale, où il serait souhaitable de mettre en place une priorité nationale permettant aux nationaux de bénéficier prioritairement, voire exclusivement selon les cas, des aides sociales.
Notre pays ne peut malheureusement pas se contenter de vivre sur ses acquis en regardant désabusé la disparition progressive de la classe moyenne et la relégation croissante des classes populaires. L’avenir appartient aux nations indépendantes qui déploient une véritable stratégie industrielle, qui refusent la colonisation économique de puissances étrangères dans des secteurs stratégiques comme l’industrie de défense ou l’agriculture, qui défendent leur souveraineté notamment numérique, qui favorisent les produits fabriqués sur leur territoire, qui protègent leurs ressources par une écologie concrète et non idéologue, qui orientent l’investissement vers l’innovation et l’éducation.
L’économie n’est ni une science, ni une religion. Elle n’est pas une fin en soi mais un outil, elle ne régit pas la société mais doit se mettre au service de son harmonie. Pour cela, je crois qu’il n’y a pas de meilleur objectif que la poursuite de la liberté politique ni de meilleur moyen que la liberté offerte à chaque entreprise de s’épanouir et à chaque citoyen de vivre décemment de son travail.
https://www.lesalonbeige.fr/les-principes-economiques-de-marion-marechal/
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L’État freine volontairement la construction de maisons individuelles
Julien Denormandie, le ministre du Logement, vient de le reconnaître : l’État freine la construction de maisons individuelles au profit d’une hypothétique rénovation des centres-villes.Pour arriver à ce résultat, le gouvernement a diminué le prêt à taux zéro et l’a même supprimé dans des zones dites détendues, c’est-à-dire celles où l’offre est considérée comme suffisante (en gros, toutes celles où on bâtissait jusque-là des maisons individuelles).
Le marché a aussitôt réagi et la mise en chantier des logements individuels a baissé de 10 % tandis qu’en parallèle, celle des logements collectifs ne progressait pas.
Les promoteurs immobiliers, en effet, sont soumis à de multiples contraintes qui retardent, voire font annuler les permis de construire.
On ignore quand la construction d’immeubles redémarrera, si même elle va redémarrer un jour, vu les obstacles rencontrés.
Emmanuel Macron, dans sa campagne électorale, avait promis un choc de construction.
Cette promesse de Gascon, comme tant d’autres, est tombée à l’eau et ne sera sans doute pas tenue pendant le quinquennat.
Or, le bâtiment est une composante essentielle de la croissance.
Quand il se porte mal, comme maintenant, le PIB ne croît plus, la récession est proche.
La crise de 2008 aux États-Unis est due, en grande partie, à la chute de la construction de maisons individuelles consécutive à l’effondrement des subprimes.
La politique de M. Denormandie choque, tant elle est empreinte d’un fort mépris social : les ménages des classes moyennes inférieures (celles qui forment les gros bataillons des gilets jaunes) payent, en effet, les pots cassés : pour eux, le prêt à taux zéro était essentiel.
Les classes moyennes supérieures ou les classes aisées étaient exclues du dispositif et finançaient sans aide la construction de leur villa.
Rien ne changera pour elles.
Le pouvoir retire donc aux « pauvres » le droit de vivre dans un environnement verdoyant.
Pour lui, ils doivent s’entasser dans des immeubles situés dans les centres-villes.
Certes, le mitage de bonnes terres agricoles au profit d’un habitat individuel est un problème qu’il faut traiter.
On ne peut pas laisser les banlieues s’étendre à l’infini tandis que les centres des villes deviendraient déserts.
Mais la politique de Julien Denormandie aurait dû être plus équilibrée, la suppression et la diminution du prêt à taux zéro moins brutale.
On pouvait à la fois vouloir redynamiser les centres-villes, interdire aux lotissements de pousser d’une manière trop anarchique et continuer à financer le logement individuel des classes moyennes inférieures.
Dans le domaine du logement, le gouvernement mène une politique incohérente et injuste : incapable de faire de vraies économies en diminuant le nombre de fonctionnaires dans les nombreux services où il y en a trop, il a sabré sans réfléchir dans une dépense sociale au détriment de ceux qui se sont révoltés pendant l’épisode des gilets jaunes.
Christian de Moliner