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  • A Toulon, on a exalté le riche héritage de la Vendée provençale...

    Le samedi 28 septembre, la section de Toulon organisait sa réunion de rentrée.

    Pour l'occasion, elle m'a demandé d'évoquer le royalisme en Provence : voici l'audio de cette intervention sur la Provence royaliste, l'autre Vendée...

    Il s'agissait de regarder derrière nous, pour voir qui nous étions et d'où nous venions, afin de reprendre des forces pour continuer de l'avant, menant le seul combat qui vaille : une action "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime..." (Léon Daudet)

    J'ai donc évoqué "la Vendée provençale", depuis ses origines, c'est-à-dire depuis le premier jour de la révolution; raconté (trop) rapidement comment les Conventionnels eux-même nous ont appelé, nous Provençaux, "une autre Vendée"; évoqué le baron de Vitrolles, l'un de ceux qui - Jacques Bainville l'atteste - a permis la Restauration, et aussi Alban de Villeneuve Bargemon, précurseur du magnifique mouvement des royalistes sociaux au XIXème siècle : "Je voudrais avoir autant de Bargemon qu'il y a de départements : j'en ferais 86 préfets !" disait Louis XVIII...

    Puis rappelé la "touche provençale" et son apport immense au royalisme français : Mistral, Daudet, Maurras, bien sûr, mais aussi les grands Rassemblements royalistes, ceux de l'avant guerre - Barbentane, Roquemartine... - puis ceux de Montmajour et des Baux; les présidences du Commandant Dromard, de Pierre Chauvet et de Jean Arnaud, trois personnes dont je voulais symboliquement que les noms fussent prononcés, même et surtout devant des jeunes qui ne les avaient pas connus...

    Rappelé aussi comment, après une sorte de premier essai avec Je suis Français (dont j'assurais une ou deux pages d'échos et, avec Pierre Builly, une grande série d'entretien avec une bonne trentaine de personnalités) j'avais fondé, en 2007, lafautearousseau, le premier quotidien - certes bien plus modeste qu'elle... - dont l'Action française disposa depuis la scandaleuse et ignoble Epuration de 45, qui ne fut qu'une vulgaire re-Terreur...

    De nombreuses et intelligentes questions du public, lui aussi nombreux, et jeune, m'ont permis de terminer cet exposé par un dialogue fructueux et enrichissant...

    Merci à mes amis Toulonnais de m'avoir permis, une fois de plus, d'exercer mon (beau) métier de professeur; et de m'avoir donné l'occasion, une fois de plus, de me retrouver, militant, au milieu de mes amis et frères militants... 

    François Davin

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Donald Trump face à l’Etat profond des Etats-Unis

    Donald Trump face à l’Etat profond des Etats-Unis

    9467-20191011.jpgDe Christian Daisug dans Présent :

    En apparence, les démocrates sont en train de rassembler les éléments susceptibles de servir de preuves dans un processus de destitution dirigé contre le président Donald TrumpLa gauche s’agite. Le Congrès s’échauffe. La Chambre des représentants se prépare à rédiger les articles accusateurs. Cela, c’est ce que l’on voit, le spectaculaire, la partie émergente de l’iceberg. Mais il existe également, au-dessous, dans l’ombre, ce qui est invisible, la partie immergée de l’iceberg. C’est la plus importante, la plus agissante, la plus dangereuse. De quoi est-elle composée ? De centaines de « termites » appartenant au Deep State : l’armée silencieuse et dévouée de l’Etat subversif. En clair, des bureaucrates inamovibles et faussement apolitiques, incrustés à tous les niveaux et dans tous les rouages de l’administration fédérale. Leur but : servir leurs idées plutôt que le régime. Leur fonction : détruire de l’intérieur l’édifice du 45e président. Leur arme : le sabotage.

    Nous ne sommes plus dans un scénario classique prévu par la constitution qui consiste à tenter d’évincer le chef de la Maison Blanche pour faute grave. Ce scénario a déraillé dès le début car ses promoteurs ont constaté que les preuves manquaient pour qu’il aboutisse. Ils ont préféré emprunter une voie clandestine tout en maintenant la fiction théâtrale d’un jugement dans les règles. Cette voie clandestine, c’est un coup d’Etat. Un coup particulier : subtil, feutré, insidieux. Un coup de l’intérieur, sans sédition, sans révolte. Simplement, un long et patient travail de termites. Les fonctionnaires du Deep State procèdent comme ces insectes. Ils rongent, ils pourrissent, ils putréfient. Stephen Miller, conseiller de Trump, a observé leur manège. « Lorsque les décisions officielles s’opposent à leurs convictions et aux intérêts de leur ‟patron”, a-t-il confié au site Breitbart, ces agents corrosifs les falsifient, les dénaturent avant de les donner en pâture au Washington Post, au New York Times ou à NBC qui se chargent d’en faire des « scandales Trump. »

    Les exemples abondent dans presque tous les domaines : l’immigration, les tarifs douaniers, les armes à feu, les engagements militaires, les aides sociales… Tout est prétexte à conspiration, tout est objet de perversion. « Les manipulateurs s’efforcent d’avoir accès aux documents et à la correspondance privés, poursuit Miller, afin d’apporter du matériel explosif à exploiter plus tard par la presse. » C’est ainsi que se bâtissent les histoires inventées de toutes pièces et destinées à déstabiliser le pouvoir. On a cru longtemps que les informateurs étaient en très petit nombre et que les fuites étaient épisodiques et bien ciblées. Erreur. Le complot s’avère permanent avec d’innombrables ramifications servies par un personnel fourni, besogneux et cynique. Là aussi, les complices abondent. En vrac, Sally Yates, ex-ministre de la Justice, Peter Strzok, ex-chef de la section contre-espionnage du FBI, Susan Rice, ex-conseillère pour la sécurité nationale, James Clapper, ex-directeur de la National Intelligence, Andrew McCabe, ex-directeur adjoint du FBI et, bien sûr, James Comey, ex-directeur du FBI et John Brennan, ex-directeur de la CIA. La plupart furent nommés à leur poste par Barack Obama et servirent Trump à ses débuts jusqu’à leur démission ou leur limogeage. Mais pour un « gros bonnet » démasqué, combien d’opérateurs laissés en place ? L’autre jour, Trump explosa : « J’ai fini par conclure que ce n’était pas une destitution. C’est un coup pour enlever au peuple ses libertés. Nous sommes en guerre. »

    https://www.lesalonbeige.fr/donald-trump-face-a-letat-profond-des-etats-unis/

  • LA REVUE "LIVR'ARBITRES" SERA PRÉSENTE LORS DU RENDEZ-VOUS "BLEU BLANC ROUGE" DE SYNTHÈSE NATIONALE LES 12 ET 13 OCTOBRE À RUNGIS (94)

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  • RETRAITES : LE VRAI PROJET DU GOUVERNEMENT

  • Municipales : c’est très mal parti pour LREM, même dans les grandes villes !

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    Ils sont partis, la fleur au fusil, et cela devait être la marche à l’étoile : ainsi se rêvaient Emmanuel Macron, Édouard Philippe et toute la Macronie sur la route des municipales depuis un an. Pensez donc : avec des scores staliniens de 70 %, 80 % pour Emmanuel Macron à Paris et dans les grandes métropoles, et le « blitzkrieg » (dixit Nathalie Loiseau…) macronien, le grand chamboule-tout de 2017 allait se reproduire en mars 2020. Ajoutez à cela des maires LR ou PS inquiets par la déliquescence de leurs partis et qui répondaient facilement aux appels du pied d’Édouard Philippe, un RN en manque d’implantation locale, et l’on allait voir ce qu’on allait voir.

    Mais voilà que l’heure est au désenchantement pour nos marcheurs urbains. Les nuages s’amoncellent et ils sont de toutes sortes.

    Il y a d’abord les divisions et les rivalités entre marcheurs qui font s’effondrer les plus hauts espoirs. À Paris, Benjamin Griveaux a désormais Cédric Villani sur sa route, et du souci à se faire. À Lyon, la rivalité entre Gérard Collomb et David Kimelfeld laissera aussi des traces. Mais LREM souffre aussi, comme aux européennes, de la concurrence externe des Verts, qui ont le vent en poupe partout, notamment à Bordeaux, où un sondage Elabe pour La Tribune les place à 24,5 % !

    Ensuite vient de paraître une autre salve de sondages, repris par Le Monde, qui a douché les espoirs des macronistes : dans de nombreuses villes, le candidat LREM est donné à… 10 % ! Comme à Bordeaux, donc, et dans bien d’autres villes. Mais parfois, le score passe même à un seul chiffre : à Reims, le candidat LREM ne récolterait que 6 %, à Saint-Étienne 7 % et à Caen 8 %. Humiliant. Dans ces trois dernières villes, les maires sortants LR l’emporteraient facilement. Eux qui, il y a encore quelques mois, accouraient aux rendez-vous de leur ex-ami Édouard Philippe pour espérer sauver leur siège… De quoi les faire réfléchir sur leur stratégie d’alliance, là où rien n’est encore fait. Car, désormais, si le parti d’Emmanuel Macron est toujours en quête d’alliance, ce n’est plus en position de force qu’il aborde les discussions, comme avec le maire de Toulouse, par exemple.

    Un autre sondage, IFOP-Fiducial, indique que les électeurs accorderaient une préférence pour le maire sortant : difficile, dans ces conditions, pour s’implanter quand on est issu de LREM. Et c’est même au sein de l’électorat d’Emmanuel Macron que ce souhait de reconduire le maire sortant – qui n’est donc pas LREM ! – est le plus fort.

    Au-delà des considérations locales et de la particularité du scrutin municipal, les raisons de cette probable défaite de LREM aux municipales sont à rechercher dans les échecs du macronisme au niveau national et dans les déceptions de son propre électorat, après la crise des gilets jaunes qui a profondément ébranlé le pays. Ainsi, les deux attentes majeures des électeurs, toujours d’après ce sondage, sont la sécurité des biens et des personnes (68 %) et le niveau des impôts locaux (64 %). Elles correspondent, précisément, à deux échecs d’Emmanuel Macron au niveau national : l’insécurité et la fiscalité, car les électeurs ont bien compris que la suppression de la taxe d’habitation serait compensée par… d’autres impôts.

    Enfin, les observateurs n’ont pas encore vraiment pris conscience de la méfiance suscitée par Emmanuel Macron et ses hommes : le chef de l’État, malgré une timide embellie, ne s’est pas remis de la crise des gilets jaunes ; la personnalité de Richard Ferrand, entre sa mise en examen et son décompte des voix hallucinant, n’inspire pas confiance. Et que dire de Christophe Castaner, ces jours-ci…

    À six mois des municipales, et alors que le macronisme a perdu de sa superbe et échoué, en juin, à devancer le Rassemblement national, cette situation devrait redonner espoir à des forces alternatives : les sortants, bien sûr, mais aussi les alliances à droite qui fleurissent ici ou là.

    Frédéric Sirgant

    https://www.bvoltaire.fr/municipales-cest-tres-mal-parti-pour-lrem-meme-dans-les-grandes-villes/