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Cinq jours seulement après une première intervention consacrée au coronavirus, deux jours après celle de son Premier ministre, Emmanuel Macron a cru utile de reprendre la parole témoignant ainsi de l'improvisation totale dans laquelle l'Exécutif prend ses décisions, gérant la crise au jour le jour sans stratégie ni ligne de force.Le pouvoir découvre ainsi, mais bien tard, qu'un confinement ne va pas sans contraintes, qu'une annulation du second tour des élections municipales s'impose quand la tenue du premier tour était indispensable à notre vie démocratique, que la fermeture des frontières extérieures de l'Europe pourrait s'avérer utile là où le dogme libre-échangiste l'interdisait, que le retrait de la réforme des retraites pouvait contribuer à l'unité nationale, et que seules des mesures autoritaires peuvent permettre l'application d'un plan d'endiguement.L'incompétence du pouvoir est patente et les annonces floues de soutien économique et social seront jugées à l'aune de leur application.Pour autant, la responsabilité de chacun d'entre nous est désormais engagée. Le Parti de la France appelle tous les Français à la discipline, au sang froid, au courage tranquille et à la patience. Les mauvais jours finiront. Il sera temps alors d'exiger des comptes.
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Le jeu dangereux de la République macronienne.
Le débat sur la question des retraites sert-il encore à quelque chose ? C’est la réaction désabusée de quelques uns des acteurs de la scène politique et syndicale quand ils ont appris, par des indiscrétions vite dévoilées par la presse de ce lundi soir, que le projet de loi a déjà été envoyé au Conseil d’Etat, avant même que les partenaires sociaux soient reçus mardi par le gouvernement au ministère du Travail… Une façon de dire aux grévistes et aux opposants à la réforme que contester celle-ci n’a aucun sens et que, en définitive, la cause est entendue : en fait, si l’on en croit Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière, mais aussi les responsables de la CFTC, le projet devait déjà être écrit avant même les vacances de Noël, ce qui, si cela se confirme, montre le bien peu de cas que le gouvernement fait des partenaires sociaux et de l’idée même de négociation… Bien sûr, les aménagements (considérés comme des concessions coûteuses par les plus libéraux) à la réforme démontrent que celle-ci n’est plus tout à fait universelle puisque les militaires, les policiers, les personnels du secteur aéronautique, etc., conserveront des régimes particuliers (preuve s’il en est que la logique corporative n’est pas tout à fait négligée par le gouvernement, sans doute par la simple force des choses…).
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Les “progressistes” ne sont pas en grande forme!
Depuis quelques jours, Joe Biden est devenu le dernier espoir du parti démocrate et de tous les “progressistes” du monde pour battre Donald Trump en novembre prochain. Il est en effet clair que les positions trop radicales de Bernie Sanders lui aliènent bon nombre d’électeurs modérés (et bon nombre d’électeurs afro-américains) et l’establishment démocrate fait donc tout pour promouvoir son principal concurrent. Pourtant, si Joe Biden a désormais de bonnes chances de remporter la primaire démocrate, il risque d’avoir plus de mal à battre Donald Trump – qui l’appelle déjà cruellement “sleepy Joe” (Joe l’endormi). A plusieurs reprises, des signes de sénilité ont été repérés chez l’ancien vice-président. Ainsi, récemment, le 13 mars dernier, il participait à un événement virtuel dans l’Illinois. Il semble avoir perdu la notion de participer à cet événement et même d’avoir oublié en quelle année nous sommes. Bien sûr, les médias “bien-pensants” ont “oublié” de commenter l’événement mais cela ne rend pas la chose très rassurante pour autant pour les “progressistes”. Il est vrai que défendre la révolution culturelle de mai 68 en 2020, c’est un tantinet ringard !
https://www.lesalonbeige.fr/les-progressistes-ne-sont-pas-en-grande-forme/
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L'anthropologie de Charles Maurras, avec Axel Tisserand sur Radio Courtoisie.
Axel Tisserand nous présente le coeur de l'oeuvre de Charles Maurras : sa philosophie de l'homme et de la cité. Il aborde les problèmes contemporains en montrant comment l'anthropologie politique de Maurras, nourrie des principes aristotélo-thomistes, peut permettre de discerner les impasses de notre temps (transhumanisme, gender, relation de l'homme et de la femme), et de les surmonter.
Charles Maurras - le "scribe consciencieux" et le "guetteur mélancolique" a mis au point cette vision de l'être fini (et donc ouvert à la transcendance) et sait bien que le mépris de la finitude mène, à terme, à l'autodestruction au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
Une vision qui doit permettre aux jeunes esprits, amoureux de la vérité et avides de servir le bien commun, égarés dans ce monde, d'avoir une nourriture à leur faim.Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.
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Dans Valeurs Actuelles, les mesures barrières négligées dans des "quartiers populaires".
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Le terrible aveu d’Agnès Buzyn
Un jour il faudra faire le procès de ces gens-là.
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Le confinement est lancé – Journal du mardi 17 mars 2020
Le confinement est lancé
C’est parti pour le confinement. Depuis midi, tous les Français sont appelés à rester chez eux. Pour endiguer l’épidémie de coronavirus, toute personne qui sort de chez elle a besoin d’une attestation signée sur l’honneur.https://www.tvlibertes.com/le-confinement-est-lance-journal-du-mardi-17-mars-2020
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Allocution d’Emmanuel Macron : flou artistique là où on attendait consignes drastiques
La rumeur courait depuis 48 heures, on ne parlait plus que de cela et on faisait circuler, en frissonnant, sur les réseaux sociaux des photos de blindés militaires s’approchant de la capitale : les Parisiens et le Grand Est allaient être confinés. L’exode, impressionnant, avait déjà commencé. À pied, à cheval, en voiture, ils avaient pris la route, la grand-mère assise sur la valise dans la carriole et les gosses suivant à pied, les godillots poudreux, dans la précipitation comme s’ils avaient les Allemands aux trousses et la perspective d’une zone libre, là-bas, dans la ferme, avec le cochon à tuer et les topinambours à volonté. Oubliant qu’ils emmenaient peut-être avec eux, tapi dans l’ombre, l’ennemi qu’ils voulaient fuir et, ce faisant, auquel ils servaient de cheval de Troie… prêt à partir à l’assaut d’innocentes campagnes jusque-là point assez denses pour être contaminées, et comportant modeste hôpital, tout juste dimensionné aux besoins ordinaires d’une population peu nombreuse. L’imprudente menace de confinement pourrait-elle avoir l’effet tout inverse de celui escompté et contribuer, au contraire, à déployer le virus dans des zones jusque-là préservées ?
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Une époque diabolisée : La légende noire du Moyen-Âge
Avec le poids que lui donne une indiscutable autorité scientifique, Jacques Heers, l'un des plus éminents médiévistes français, entreprend de tordre le cou à quelques vieux clichés qui constituent, sur l'époque dont il est spécialiste, une véritable désinformation historique.
Pour avoir été directeur du département d'études médiévales de la Sorbonne, Jacques Heers est bien placé pour le savoir un tissu d'erreurs, et plus encore de malhonnêtetés, est trop souvent véhiculé sur cette période clef, fondatrice de notre histoire, qu'est le Moyen-Âge. S'étendant sur un millénaire, il constitue le terreau sur lequel s'est développée, au fil des siècles, l'identité française. C'est une bonne raison pour s'intéresser à lui d'un peu près. Or ce Moyen-Âge est, depuis longtemps, vilipendé, mis en accusation époque d'obscurantisme et de ténèbres - qu'aurait heureusement dissipés la glorieuse ère des Lumières, génitrice de la Révolution - le Moyen-Âge aurait été par excellence le temps d'infâmes abus ou, au minimum, d'un archaïsme barbare. Bref, l'antithèse du progrès, tant sur le plan social que politique, économique ou culturel.
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CORONAVIRUS : NE FAITES PAS CETTE ERREUR