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  • Emmanuel Macron veut rebâtir une souveraineté française ? Chiche, relançons Fessenheim

    Emmanuel Macron veut rebâtir une souveraineté française ? Chiche, relançons Fessenheim

    En période de crise, rien ne vaut la Nation. Dans tous ses discours, et Dieu sait que, dans ce domaine, il n’y a pas pénurie, Emmanuel Macron a récemment jeté aux orties la fameuse république pour se concentrer sur la Nation.

    C’est encore évident dans deux discours récents (encore plus de 4000 mots !) : son allocution à Mulhouse le 25 mars dans l’hôpital militaire de campagne et, plus belle encore, sa récente allocution dans l’usine  de l’entreprise Kolmi-Hopen à Saint Barthélémy d’Anjou, produisant des masques chirurgicaux et FFP2, le 31 mars.

    Le score est sans appel : République = 0 (hormis le traditionnel vive la République, vive la France de fin de discours), France = 18 et Nation = 17. Un renversement de paradigme.

    D’autant plus renversant qu’il y a aussi le mot souveraineté, cité quatre fois dans le discours dans l’usine de masque. Cette souveraineté, vue par E.Macron, est double :

    « Nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne ».

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  • La droite médiatiquement incorrecte

    Non seulement les médias ne font plus l'opinion, mais ils s'en coupent de plus en plus. En cause, une grille de lecture idéologique, presque exclusivement orientée à gauche.

    N'est-il pas curieux que les journalistes français s'intéressent à tout et à tous… sauf, à eux-mêmes ? Cette profession qui fait si souvent du star-système sa façon d'être, répugne tant à se regarder le nombril qu'il faut remonter jusqu'au mois d'avril 2001 pour trouver un sondage la concernant - il avait fait, lors de sa publication dans l'hebdomadaire Marianne, quelque bruit dans le Landerneau médiatique. Judicieusement intitulé « Le clan des clones », le dossier montrait en effet que nos journalistes sont loin d'être au-dessus de tout soupçon de parti-pris idéologique, et beaucoup plus sujets que la moyenne des citoyens au complexe du mouton. « Tout se passe comme si, de plus en plus, la réalité divorçait d'avec ses médiateurs », écrivait Thomas Vallières en introduisant le sujet. « Comme si l'on assistait à une dérive, mais en sens inverse, de deux continents, le continent médias et le continent opinion. » Cette distance, le journaliste de Marianne la chiffrait : « en cas de second tour d'élection présidentielle, constatait-il, 7 % seulement des journalistes (4 % au premier tour) choisiraient Jacques Chirac, contre 52 % des Français, soit un rapport de un à huit. » À la question de savoir pour quel candidat ils avaient le plus de chance de voter au premier tour, les confrères répondaient à 32 % Lionel Jospin à 13% Noël Mamère à 8 % Jean-Pierre Chevènement à 5 % Arlette Laguiller et autant pour Robert Hue; mais seulement à 4 % pour Jacques Chirac à 1 % pour Alain Madelin; autant pour François Bayrou et à 0 % pour Jean-Marie Le Pen. Au total, 6% seulement de la profession pensaient donc voter à droite. Un an plus tard, Lionel Jospin était éliminé dès le premier tour de l'élection présidentielle et l'on voyait au second Jean-Marie Le Pen affronter Jacques Chirac. « Comment en est-on arrivé là ? », se demandait gravement Thomas Vallières. « Car un autre constat s'impose : jamais sans doute, dans notre pays, les médias phares n'ont été aussi libres, et les journalistes, préoccupés de déontologie, aussi indépendants. » Patatras ! Où Thomas Vallières avait-il pris que les journalistes français fussent préoccupés de déontologie ? Le spectacle de l'entre-deux tours, en 2002, devait montrer le contraire. Et indépendants ? Sans craindre de se contredire  le journaliste de Marianne les décrivait au contraire « Issus du même milieu, formés à la même école, fréquentant les mêmes espaces, porteurs des mêmes valeurs, imprégnés du même discours, façonnés par la même idéologie, structurés par les mêmes références, ayant connu la même évolution ou le même cursus », et finissant « par penser presque tous pareil ». Autrement dit à gauche, ou à l'extrême gauche. Son analyse est d'ailleurs partagée par Jean-Yves Le Gallou. Dans La Tyrannie médiatique(1), le directeur de la Fondation Polémia évoque lui aussi cette évolution en vase clos de nos médiacrates, « coupé de nombreuses réalités sociologiques mais dépendant financièrement de grandes entreprises mondialisées le conformisme politiquement correct s'impose alors avec d'autant plus de force que beaucoup de journalistes - économiquement et sociologiquement contraints de toute façon de s'y soumettre - choisissent finalement de le faire de manière militante par souci de réduire les dissonances cognitives : il est en effet plus confortable d'aligner ses croyances profondes sur celles qu'on est obligé de professer publiquement. » Il en résulte une grille de lecture médiatique commune, un « carré carcéral », analyse Jean-Yves Le Gallou, reposant sur quatre postulats : les bienfaits de la mondialisation; la culpabilisation de la France et de l'Europe continentale; la rupture avec les racines et les traditions; et enfin, la conviction « que la gauche est moralement meilleure que la droite; elle a donc moins à se justifier car elle risque moins d'être mise en accusation. » Étonnez-vous, après cela, de la popularité de Besancenot au sein des rédactions.

    1) La Tyrannie médiatique, Fondation Polémia, téléchargeable sur : www.polemia.com/pdf/LaTyranniemediatique.pdf

    Le Choc du Mois octobre 2009

  • Crise sanitaire – La sidération, antichambre du flicage

    Restez chez vous, demeurez confinés, écoutez religieusement Jérôme Salomon – qui, conseiller de Macron au moment de la campagne présidentielle, avait mis en garde ce dernier contre l’impréparation de notre pays en cas de crise sanitaire – asséner méthodiquement les chiffres de la progression du Covid-19 dans notre pays, et vous êtes chaque jour un peu plus gagnés par la peur, terrorisés et paniqués par cette accumulation d’images macabres et de propos alarmistes, alors que, voici deux mois à peine, ledit virus ne devait pas passer par nous, foi de Buzyn et consorts. Question bobardement, il faut dire, comme le rappelle Marine Le Pen, qu’ils sont champions toutes catégories.

    La manipulation des esprits

    L’émotion prend donc le pas sur la raison chez nos compatriotes terrés chez eux à l’idée qu’ils pourraient être frappés à leur tour. C’est le moment pour le pouvoir médiatique et politique de distiller alors savamment son venin et de nous mettre dans un état de sidération psychique en alignant des chiffres. Un décompte qui crée une ambiance anxiogène comme celle qui s’installa à Auschwitz-Birkenau au moment de l’épidémie de typhus. Pas de quoi réjouir le péquin moyen qui tire sur sa clope et sirote une bière en regardant la télé. Mais chaque année, la Grande Faucheuse rafle plus de dix mille personnes, mortes du virus grippal, sans la mise en place du moindre isolement et de la restriction des libertés fondamentales à laquelle nous sommes soumis depuis maintenant plus de quinze jours.

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  • La foire aux vanités politiques

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    Par Ivanne Trippenbach

    Jupiter convoque les animaux. Le singe, l’éléphant, l’ours et la baleine viennent apporter leur pierre, chacun critiquant les autres pour tirer comiquement la couverture à soi. Jean de La Fontaine, dans sa fable La Besace, taquine ainsi les vanités : « Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes/On se voit d’un autre œil qu’on ne voit son prochain. »

    Dans la crise sanitaire, la besace des responsables politiques semble pleine. Chacun y puise les clés qui valident les thèses qu’il porte — c’est le piquant de la politique. Quitte, par- fois, à faire prospérer des explications un peu trop simples. Un virus circule ? Fermons les frontières. Des entreprises délocalisent ? Nationalisons-les. L’hôpital public souffre du manque de lits de réanimation ? Abandonnons la discipline budgétaire. L’adversaire est, pour tous, tout trouvé : le libéralisme et la mondialisation.

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  • Du palais d'Hiver à Porto Alegre Les idiots utiles du mondialisme

    Les idiots utiles du mondialisme.jpegLes altermondialistes rêvent d'une nouvelle Internationale, la Ve du nom. Beaucoup d'entre eux viennent d'ailleurs de l'extrême gauche et espèrent trouver dans les forums sociaux le ferment d'une nouvelle révolution. De l'internationalisme à l'altermondialisme, histoire d'une greffe réussie.

    Vu de droite, l'altermondialisme fait parfois figure de simple avatar du bon vieux bolchevisme d'antan. Il est vrai qu'à certains égards, il constitue une idéologie de substitution pour tous ceux qui, après la chute de l'URSS, se retrouvent en manque d'utopie. L'altermondialisme, méthadone des vieux drogués du marxisme ? Ce serait trop simple. D'autant que les principaux leaders du mouvement affirment avoir changé de dope et de trip. « À Seattle, se réjouit José Bové, personne ne brandit le drapeau rouge de la révolution chinoise, ni le portrait du Che, ni la victoire révolutionnaire dans un pays devant bouleverser les autres; c'est bien fini et c'est porteur d'espoir. »(1)

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  • Quand Agnès Buzyn déclarait avoir des dizaines de millions de masques en stock en cas d’épidémie (Vidéo

    Quand Agnès Buzyn déclarait avoir des dizaines de millions de masques en stock en cas d’épidémie…

  • Économie de guerre, marché noir… À quand, la Résistance ?

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    Le ton est martial, le vocabulaire guerrier : les soignants sont « au front », les entreprises « réquisitionnées », et s’il n’y a pas encore de papier goudron sur les vitres, le couvre-feu est déjà entré en vigueur. C’est la GUERRE ! Serrez les coudes, Français, voici l’heure de la mobilisation.

    Livrons-nous donc à un petit jeu de copier-coller à partir d’un cours d’histoire sur l’économie de guerre.

    Quand, en août 1914 (mars 2020) a sonné l’heure de la mobilisation générale (du confinement), la production industrielle s’est immédiatement effondrée, entraînant la fermeture de nombreuses entreprises.

    Aussi bien les pays de l’Entente (l’) que les Empires centraux (Chine, Russie, Etats-Unis…) ont cru qu’ils s’engageaient dans une guerre courte. Erreur, fatale erreur.

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  • Pénurie de masques aujourd'hui par faute gouvernementale lourde hier : France info confirme notre information de ce jeudi...

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    Ce matin, dans son journal de 6H30, la chaîne publique a bel et bien confirmé ce que vous disait la très courte vidéo que nous avons passée hier matin, et que nous remettons après le lien donnant accès aux propos de France info : 

    l'entreprise française Plaintel, installée en Bretagne, qui pouvait fabriquer jusqu’à 200 millions de masques par an, a fermé en 2018 après avoir été rachetée par un groupe américain. Cette entreprise était parfaitement rentable.

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  • Suède: les migrants illégaux ont une priorité plus élevée en matière de soins que les personnes âgées indigènes

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    En vertu de nouvelles directives élaborées pour faire face à la pandémie de coronavirus, les migrants illégaux en Suède pourraient bénéficier d’une priorité plus élevée en matière de soins de santé que les personnes âgées de la population indigène du pays.

    Le Conseil national de la santé et du bien-être social a publié des lignes directrices à l’intention du personnel médical qui stipulent spécifiquement que les patients doivent être traités en fonction de leur santé – et donc de leurs chances de guérison – plutôt qu’en fonction de leur nationalité suédoise ou de leur statut juridique, rapporte le média suédois Nyheter Idag.

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  • Covid-19 : l’UE plus que jamais inexistante sauf pour pousser des cris d’orfraie

    Covid-19 : l’UE plus que jamais inexistante sauf pour pousser des cris d’orfraie

    La Hongrie a pris des mesures conformes à sa constitution dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Au lieu de s’unir contre l’épidémie, 14 pays de l’UE et la présidente de la Commission européenne jouent les vierges effarouchées contre cette décision nationale hongroise :

    «Dans cette situation sans précédent, il est légitime que les Etats membres adoptent des mesures extraordinaires pour protéger leurs citoyens et surmonter la crise», relèvent l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, l’Irlande, le Danemark, la Finlande, la Suède, la Lettonie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas dans une déclaration commune. «Nous sommes toutefois profondément préoccupés par le risque de violation des principes de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits fondamentaux découlant de l’adoption de certaines mesures d’urgence», ajoutent-ils.

    Le premier ministre hongrois Viktor Orban a obtenu lundi le feu vert du Parlement pour légiférer par ordonnances dans le cadre d’un état d’urgence d’une durée indéterminée, au motif de lutter contre le nouveau coronavirus. «Les mesures d’urgence devraient être limitées à ce qui est strictement nécessaire, être proportionnées et provisoires par nature» et «faire l’objet d’un réexamen régulier», poursuivent les 14 Etats signataires de la déclaration.

    https://www.lesalonbeige.fr/covid-19-lue-plus-que-jamais-inexistante-sauf-pour-pousser-des-cries-dorfraie/