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  • Procès Fillon : la Justice est un instrument politique comme les autres.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Lourdes condamnations pour François Fillon et son épouse. L'appel étant suspensif, l'ancien Premier ministre échappe pour le moment à une incarcération.
    François Fillon, politicien professionnel pendant plus de quarante ans, homme du Système formé dans le sérail, a usé des mêmes méthodes et des mêmes facilités que l'ensemble de la classe politique républicaine avec un sentiment d'impunité sans limites ni fin. La sanction est judiciaire. Elle se veut morale. Elle est politique.
    Impossible, en effet, de nier le caractère éminemment stratégique de cette affaire marquée par des règlements de compte internes à la droite, par une accélération spectaculaire des procédures, par une instrumentalisation de la Justice au profit d'intérêts électoraux présidentiels et par une nouvelle montée en puissance des juges rouges qui participent d'une volonté globale et concertée visant à rien de moins qu'à la prise de contrôle de tous les pouvoirs par la gauche la plus radicale.
  • Goussainville : un fiché S élu maire ?

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    Abdelaziz Hamida a été élu maire de la commune de Goussainville (Val-d’Oise), dimanche 28 juin. Problème : la tête de liste « citoyenne » serait fichée S pour islamisme, selon un article de L’Express du 25 septembre 2019.

    Quelles sont les intentions d’Abdelaziz Hamida ? « Être le maire de tous les Goussainvillois », répond-il, au soir de son élection, dimanche 28 juin. Mais son profil inquiète depuis que des accusations prétendent que cet ancien adhérent Les Républicains serait… fiché S pour « islamisme radical ».

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  • Ne pas se tromper sur les résultats

    6a00d8341c715453ef0263ec24ed66200c-320wiIl est certes toujours délicat de prétendre agréger, comme s'il s'agissait d'un seul phénomène, les résultats d'un scrutin aussi diversifié que celui des élections municipales, dans moins de 5 000 communes métropolitaines sur 35 000.

    Si l'on devait s'en tenir à une seule synthèse nationale, on doit noter que la droite remporte 65 % des villes de plus de 9 000 habitants et devrait probablement déferler lors des sénatoriales du 27 septembre. Les équipes municipales de gauche qui se sont adjointes les khmers verts de EELV, et les communistes, dans quelques grandes villes sont montées en épingle mais elles ne représentent absolument pas le pays réel.

    En revanche, et de manière assez scandaleuse, cette illusion d'optique risque d'être instrumentalisée comme s'il s'agissait d'une volonté populaire alors que les préoccupations concrètes prioritaires des Français placent l'environnement bien après la sécurité sous toutes ses formes.

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  • Jean-Claude Valla ou l'histoire en perspective

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    Le dernier Cahier libre d'Histoire de Jean-Claude Valla est consacré à Georges Valois. Nous en ayons profité pour l'interroger sur ses travaux. Propos d'un écrivain qui a choisi la liberté.

    Votre dernier Cahier est consacré à Georges Valois, le précédent à Ramiro Ledesma Ramos. Le point commun à ces deux personnages n'est-il pas leur intérêt pour l'organisation syndicale de l'État ?

    Vous avez parfaitement raison et c'est en travaillant sur Valois que j'ai été amené à m'intéresser à Ledesma. Le personnage m'a tellement fasciné que je l'ai traité avant Valois, sur lequel j'ai beaucoup peiné avant de mieux saisir sa personnalité. Georges Valois n'a cessé tout au long de sa vie d’échafauder des systèmes d'organisation sociale. C’est un réformateur et, au fond, un technocrate avant la lettre. Ledesma, lui, est un révolutionnaire, un vrai, qui rêve de porter le fer contre la société bourgeoise et se méfie des constructions de l'esprit trop abstraites.

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  • USA : le faux antiracisme contre la paix civile

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    Dans une Amérique en feu après la mort de George Floyd, les regards sont braqués sur Donald Trump pourtant, la guerre de tous contre tous puise ses racines à gauche.

    Ils s'appelaient Patrick Underwood et David Dorn. L'un était policier fédéral, et l'autre flic à la retraite. Le premier a été tué par les émeutiers à Oakland (Californie); le second à St. Louis (Missouri), en tentant d'arrêter un pillage. Tous deux étaient afro-américains. Mais pour ces deux Noirs morts par balles, pas de manifestation ni de genou à terre. Abattus par les émeutiers qui saccagent l'Amérique de fond en comble, ces deux hommes n'ont pas retenu l'attention des vedettes de cinéma ni des grandes entreprises. « Les vies noires comptent » : hélas, cela ne semble pas être le cas de toutes.

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  • Marseille : on a vu des minibus qui embarquaient des gens des cités pour les débarquer devant le bureau de vote en leur distribuant des bulletins

    Marseille : on a vu des minibus qui embarquaient des gens des cités pour les débarquer devant le bureau de vote en leur distribuant des bulletins

    Antoine Baudino est assistant parlementaire de Stéphane Ravier, le sénateur RN qui a totalisé 33,48% des suffrages au premier tour dans le VIIe secteur de Marseille (13e et 14e arrondissements), dénonce dans L’Incorrect des entorses massives au code électoral de la part de la candidate LR Martine Vassal :

    À Marseille, il faudrait des observateurs de l’ONU. On fait la morale au monde entier, on envoie des observateurs en Centrafrique mais on est incapable de faire respecter la loi chez nous. En effet, la candidate LR a fait une campagne honteuse et a utilisé tous les moyens pour parvenir à ses fins. D’après Le Monde, elle aurait embauché 500 personnes pendant six mois pour coller des affiches. Mais, parmi eux, on trouve des petits dealers des quartiers nord dont certains ont cogné nos propres colleurs d’affiches dont deux avaient plus de 70 ans. Nous avons les preuves en vidéos de ces violences.

    De même, elle se permet d’utiliser les équipements publics (gymnase, boulodrome) pour mener des meetings électoraux, ce qui est formellement interdit par le code électoral. Nous avons d’ailleurs fait un signalement au procureur.

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  • La polygamie, une « expérience formidable » ? C’est ce qu’affirme l’égérie féministe Assa Traoré

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    Ce pays est décidément en marche. Son gouvernement, ses manifestants – pas un mois sans que ne s’ébranle un cortège de mécontents sur le pavé – et, surtout, sa morale. Qui avance si vite que l’on peine à suivre.

    Prenez la polygamie. Eh bien, on peut désormais dire haut et fort, dans  Match, que c’est une « expérience formidable ». C’est, en tout cas, ce qu’affirme  (numéro du 11 juin dernier), forte de l’exemple de son père, « leader charismatique » arrivé du Mali à 17 ans pour y travailler au service de la propreté de la ville de Paris, qui s’est marié quatre fois, donnant le jour à 17 enfants : après avoir divorcé de deux Françaises, épousées, celles-ci, successivement, il a fait ménage à trois avec les deux dernières, d’origine malienne, Hatouma et Oumou, respectivement mères d’Assa et Amada : « Les deux compagnes cohabitent, les dix enfants qui naissent ne font aucune différence entre elles, ce sont [leurs] deux mères ». Ces dernières elles-mêmes « n’ont jamais fait de distinction entre tous ces petits »… c’est donc un tableau idyllique que dépeint la jeune femme, rapporté par deux journalistes dans les colonnes du magazine sans l’ombre d’une distance critique.

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  • La victoire de l’abstention

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    Le billet de Patrick Parment

    Ce deuxième tour des élections municipales s’est déroulé dans des conditions très particulières. Entre le premier et le deuxième tour, le Covid-19 a confiné la France, perturbant le déroulement normal d’un scrutin municipal où le taux d’abstention était déjà de 54,5%. Au second tour il a frisé le taux record de 60%. Tout ceci mérite quelques réflexions au-delà de la victoire de ces fous furieux d’écolos dans quelques grandes villes, et pas des moindres (Bordeaux, Strasbourg, Poitiers, etc).

    Ce n’est pas un hasard si lors du premier tour  près de 90% des maires ont été élus ou réélus dans les villes et villages de moins de 9000 habitants. Sur les 36 529 communes que compte notre pays, 54% d’entre elles ont moins de 500 habitants (7% de la population française). Pour le second tour, ce sont donc 4 220 communes qui sont concernées dont l’immense majorité des grandes métropoles. Avec un taux d’abstention qui frise les 60% on est en droit de se poser la question de la légitimité démocratique de ces maires.

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  • Etats-Unis : les afro-gauchistes s’en prennent à une statue de saint Louis (et à ses défenseurs)

    La vague de haine antiblanche et anti-occidentale ne faiblit pas, et se traduit notamment par la destruction de statues de personnalités jugées « racistes » de façon anachronique ou délirante.
    Mais cela déborde la question de l’esclavage (présentée de façon partiale et fausse), qui est un prétexte pour s’en prendre à l’Homme blanc.
    Une nouvelle preuve en est donnée avec cette affaire : dans la ville nommée Saint Louis (Missouri), fondée par des Français en 1764, se trouve une magnifique et célèbre statue du grand roi de France Louis IX (Saint Louis), qui fut ce week-end la cible d’activistes noirs et de leurs maîtres gauchistes (qui sont blancs, ou considérés comme tels).

    Ces voyous n’hésitent pas à agresser violemment les Américains qui veulent protéger pacifiquement cet emblème de leur ville (et qui récitent le rosaire pour certains).

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  • Énergie nucléaire : y rester ou en sortir ?

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    C’est la grande question énergétique, le sujet à éviter en famille ! Avant toute velléité, posons-nous la première question : comment fonctionne une centrale nucléaire ? La réponse est simple : un réacteur nucléaire, c’est une chaudière grand format. Mais au lieu d’être alimentée au gaz, au mazout ou au charbon, c’est le combustible radioactif, à base d’uranium, qui, par le phénomène de la fission nucléaire, chauffe l’eau de la cuve du réacteur. Elle est amenée sous pression à l’état de vapeur, traverse des échangeurs étanches avant d’actionner un alternateur qui fournit l’électricité.

    Qu’est-ce que la fission nucléaire ? Pour faire simple, le combustible est bombardé par des neutrons, une particule fondamentale qui forme la matière. Les neutrons cassent des atomes d’uranium, ce qui dégage une formidable énergie (le fameux E = mc² d’Einstein). Ces atomes cassés libèrent à leur tour quelques neutrons qui bombarderont d’autres atomes d’uranium. C’est la réaction en chaîne. Afin d’éviter l’escalade énergétique, ces opérations sont effectuées dans une cuve parfaitement étanche qui contient, d’une part, les barres d’uranium et, d’autre part, de l’eau enrichie en matières neutrophages (c’est-à-dire absorbant les neutrons ; l’eau est enrichie au bore). Voilà pour le côté technique.

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