Les 9 et 10 octobre dernier (2010), lors du Colloque du Club de l'Horloge ayant pour thème « La France en faillite ? Pourquoi nous croulons sous la dette et les impôts », Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, a présenté une brillante communication sobrement intitulée « Qui a endetté la France ? »
Pour lui, la réponse est simple, il s'agit de la dynastie des Endettors qui gouverne depuis 1981. Si, rappelle-t-il, il a été reproché à la IVe République son instabilité politique et son irresponsabilité financière, la Ve République, qui s'est voulue vertueuse à son origine, l'article 40 de la Constitution imposant aux parlementaires de gager les dépenses nouvelles qu'ils proposent par des économies correspondantes, n'a pas mieux tenu que sa devancière. Elle n'a résisté ni à Mai-68 ni à la crise pétrolière de 1973. Néanmoins, Raymond Barre a redressé la situation et présenté en 1980 le dernier budget en équilibre.
En 1981, à l'arrivée de François Mitterrand, Endettor 1er, la dette de la France est inférieure à 300 milliards d'euros. A son départ elle atteint 650 milliards : Jacques Chirac, Endettor II, la double. Elle approche des 1200 milliards. En un peu plus de 20 ans, la dette a été multipliée par quatre. Endettor III, Nicolas Sarkozy : fait mieux en trois ans, il porte la dette à 1 600 milliards.



Car le Système malfaisant qui déclasse inexorablement ce cher et vieux pays que nous ont légué nos ancêtres va poursuivre, sous un autre Premier ministre, son action ininterrompue d'abaissement de la Patrie : oui, ce quinquennat, dont Edouard Philippe a été le Premier ministre depuis son début, est celui qui a commencé, avec l'affaire Benalla, par montrer les mensonges sur le "nouveau monde" promis, qui ressemblait furieusement à l'ancien; puis qui, avec les Gilets Jaunes, les Retraites et, maintenant, les racistes/racialistes a sombré dans une violence quasi quotidienne, dans lesquelles le Pays montre au monde l'image lamentable d'une société fracturée de partout, en état de violences constantes, des affrontements dans toutes les villes, des secteurs entiers en état d'exaspération absolue : Pompiers, Forces de l'Ordre, Personnels de Santé...


