Ça y est, l’enquête est bouclée, on a trouvé les coupables : les réseaux sociaux ! Gabriel Attal l’a dit sur BFM TV : « Les réseaux sociaux ont une responsabilité, on doit arriver à mieux les encadrer. »
Laetitia Avia, dont la loi a été retoquée par le Conseil constitutionnel, saute sur l’occasion, pour le marteler d’un ton revanchard (Le Parisien) : « Cette tragédie prouve que réguler les réseaux sociaux est nécessaire. » Christophe Barbier surenchérit (BFM TV) et apporte des astuces pratiques imparables : « Il faut relancer la loi Avia […] que l’on peut remettre sur l’établi, en changeant s’il le faut la Constitution. Le texte peut passer très vite à l’Assemblée et au Sénat. On fait un congrès. Profitons, si j’ose dire, de cette tragédie pour faire une loi Avia validée constitutionnellement. » C’est vrai, pourquoi se gêner.






Ce 20 octobre, à l'Assemblée nationale, le Premier ministre Castex s'est étrangement irrité face aux questions légitimes que lui posait le président du groupe parlementaire de droite Damien Abad. Cette confrontation, à elle seule, illustre malheureusement les doutes que l'on peut formuler quant à la détermination du pouvoir à combattre l'islamo-terrorisme.
Une équipe d'archéologues de l'Université de Tubingen, dirigée par Nicolas Conard et Jordi Serangeli, a découvert à Schoningen, dans une ancienne mine de charbon à ciel ouvert aujourd'hui inondée où des fouilles se poursuivent depuis 2008, huit pointes de lance extrêmement bien préservées vieilles de quelque 300 000 ans. Ces pointes en pierre taillée, qui attestent que leurs auteurs étaient des artisans ou des chasseurs hautement qualifiés, ont probablement été fabriquées par l'Homo heidelbergensis, bien qu'aucun reste humain n'ait été retrouvé sur le site. Ce sont les armes les plus anciennes identifiées à ce jour en Europe. Des ossements d'animaux (éléphants, rhinocéros, aurochs, lions, chevaux) ont aussi été mis au jour, ainsi que des restes de reptiles, de coquillages et d'amphibiens. En Afrique du Sud, des pointes de lance utilisées pour la chasse, vieilles cette fois d'environ 500 000 ans, ont également été retrouvées sur le site de Kathu Pan I, par une équipe de l'Université de Toronto placée sous la direction de Jayne Wilkins.