Editions Pierre de Taillac, 2019, 350 pages.
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On serait tenté de dire qu’il est « l’anti-France », mais on n’ignore pas les connotations historiques de cette expression. Vaudrait-il mieux parler d’« anti-République » ? Ce serait confondre, comme le font beaucoup de politiciens, la France et la République. Or, la France n’est pas née avec la République, ce sont le christianisme et la monarchie qui l’ont construite. À y regarder de près, on ne trouve guère chez lui d’amour de la France, ni dans sa pensée ni dans ses actes, et il s’écarte, en plusieurs occasions, des valeurs républicaines qu’il prétend incarner.
Renaissance catholique mis en examen
Nous apprenons avec consternation cette nouvelle effarante : Jean Pierre Maugendre, président fondateur de Renaissance Catholique que nous connaissons bien et qui est venu déjà présenter son action de défenseur des principes catholiques dans certaines de nos réunions d’Action Française est poursuivi par les tribunaux de la République pour avoir proclamé la doctrine de l’Église.
L’une des questions les plus débattues ces dernières années est la relation entre les États-nations et les géants de la Silicon Valley. De nos jours, la communication politique passe par le réseau, par conséquent la puissance des réseaux sociaux a pris des proportions démesurées (1). La question est très complexe, mais quelques exemples nous aideront à mieux comprendre ce qui se passe.
L’ARS d’Île-de-France a donné l’ »ordre ferme » aux établissements publics et privés de Paris et de la région de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales, afin d’augmenter le nombre de lits de réanimation.
A la une de ce journal, les soignants mis sous pression par le gouvernement. Fidèle à son obsession qu’il est incapable d’organiser, le gouvernement ne cache plus son désir d’imposer la vaccination au personnel soignant. Le début d’un bras de fer qui pourrait être lourd de conséquences.
Également au sommaire : les forces de police face aux violences urbaines. Alors que les nuits sont agitées dans la métropole lyonnaise, le ministre Darmanin a annoncé le renfort de 200 policiers et gendarmes tout en mettant en avant son action contre le trafic de drogues. Le discours idéal pour camoufler la faiblesse de l’appareil judiciaire.
Et puis nous reviendrons également sur le bilan de la visite du Pape François en Irak.
Marc Rousset
Wall Street a terminé en forte hausse, ce vendredi, mais sur le mois, le SP 500 est en baisse de plus de 3 % et le NASDAQ de 8,5 %. Le CAC 40 a connu une semaine agitée, mais a gagné 3 % en un mois et 5 % depuis le début de l’année. Depuis le 5 mars 2020, le taux d’emprunt d’État américain sur 10 ans est passé de 0,91 à 1,55 %, en augmentation très rapide ces derniers jours. En un mois, l’action Apple a décroché de 12 % et Tesla de 30 %. Le dollar s’est envolé et l’euro s’est enfoncé. Les investisseurs ont besoin d’être rassurés sur le fait que la banque centrale américaine (Fed) restera à la manœuvre et qu’elle contrôlera une remontée trop forte des taux.
Par Eric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain, auteur de Droit, conscience et sentiments ♦ Régis de Castelnau, qui a été avocat du Parti communiste et de la CGT, vient de publier un excellent ouvrage intitulé Une Justice politique. Toute personne qui prétend s’intéresser, en France, à la chose publique se doit de le lire. L’objet de l’ouvrage n’est pas le délit d’opinion, au titre duquel (dernier en date) l’essayiste Hervé Ryssen est embastillé à Fleury-Mérogis, dans le silence feutré de la bien-pensance, mais l’utilisation partiale de la justice pour peser sur le fonctionnement des institutions d’État.
Au nom du mythe pervers de l’État de droit, sur trois décennies, nos législateurs, stupides voire masochistes, ont constitué des chausse-trappe pour rendre la vie publique périlleuse. Ainsi les occasions de faire intervenir le juge se sont multipliées : financement des partis, cour de justice de la République, question prioritaire de constitutionnalité, etc.
Aussi l’auteur peut-il écrire : « L’indépendance de la justice vis-à-vis des deux autres pouvoirs séparés, exécutif et législatif, était à son détriment, plus que relative. Mais se sont déroulés dans notre pays au début du XXIe siècle toute une série d’événements qui ont vu le corps des magistrats soutenu par la presse mener un combat d’émancipation qui a pris la voie d’un affrontement politique » (page 17). Rappelons que, pour la Constitution, la justice est une « autorité » et non un « pouvoir »…
Les monstrueux déséquilibres du rapport Stora… comme la panthéonisation de Gisèle Halimi… comme les diverses déclarations scandaleuses du chef de l'État… tout cela s'additionne pour aggraver les tendances systématiques à la culpabilisation de la France.
De tels messages désastreux de repentance, de division et de dénigrement du pays, que lance presque chaque jour la Macronie, avant de se raviser le lendemain, pourraient bien, plus encore que l'impopularité de certaines mesures concrètes, coûter sa réélection en 2022 au vainqueur de l'élection de 2017.