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Julius Evola et la métapolitique
Du fait que René Guénon aussi bien que Julius Evola, que l’on considère à juste titre comme les deux plus grands auteurs traditionalistes de ce siècle, ont en effet écrit nombre d’œuvres relevant de la Tradition, qui sont d’une valeur insigne, on n’a que trop tendance à ne les aborder que sous l’angle des études traditionnelles, pour négliger pour autant tout ce qu’ils ont pu écrire dans le sens de leur “révolte contre le monde moderne”, pour reprendre le titre de l’œuvre maîtresse de Julius Evola.
Certes, leur connaissance du monde de la Tradition a pu conduire Guénon aussi bien qu’Evola à asseoir sur celle-ci leur “révolte” contre tout ce qui relève des aberrations spirituelles, sociales et politiques du “Kali-Yuga” ou “âge sombre” au sein duquel nous sommes condamnés à vivre, mais il n’en est pas moins vrai que Guénon aussi bien qu’Evola se sont élevés avec une rare violence contre tous les cuistres, les charlatans et les analphabètes qui se réclament de la Tradition et qui n’en connaissent ou n’en propagent que la caricature. Comme l’a écrit Paul Sérant, il y a en effet pire que le refus de la spiritualité, c’est la spiritualité à rebours (1).
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La révolte gronde chez les paysans
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Maurice Barrès, un professeur d’énergie pour dépasser le nihilisme
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Creil (60) : armé d’une batte de baseball, il neutralise un migrant clandestin égyptien multirécidiviste qui s’attaquait à sa voiture
Il semblait avoir une prédilection pour les véhicules de marque Mercedes. Ce sont deux véhicules de ce constructeur qui ont été ciblés par Ahmed K., ressortissant égyptien âgé de 26 ans domicilié à Creil (Oise). C’est d’ailleurs à deux pas de l’endroit où il est hébergé que le jeune homme a décidé d’exercer ses talents de voleur à la roulotte dans la nuit de vendredi à samedi, rue Roset à Creil. Après avoir brisé la vitre du véhicule, il s’introduit à l’intérieur et fait main basse sur tous les objets qu’il peut trouver à l’intérieur.
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Le boulet
L’éditorial de François Marcilhac
Oui, la vie politique française se complaît dans la médiocrité. Ainsi, c’est par une motion de rejet préalable réunissant toutes les oppositions, de l’extrême gauche à la droite nationale, qu’a été retoqué le texte sur l’immigration dont la commission des lois de l’Assemblée nationale, sous la férule du progressiste Sacha Houlié, avait détricoté la version, pourtant timidement « durcie » qui était sortie des travaux du Sénat. Certes, le parcours du projet de loi défendu par Darmanin n’est pas terminé, à l’heure où nous écrivons : le texte peut être renvoyé au Sénat dans la version… du Sénat, ou faire directement l’objet d’une commission mixte paritaire (réunissant sept députés et sept sénateurs), toujours dans la version sénatoriale. Et alors ? Un sujet aussi important que celui de l’immigration est ainsi soumis aux aléas d’un processus politicien où les intérêts partisans, conjugués aux préjugés idéologiques, prennent le pas sur l’intérêt national.
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Recréer un nationalisme français : le souverainisme à la Cart
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La IIIe République, une république antireligieuse ? [3/3], avec Bertrand Joly
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Ce que veulent les Français
Après des mois de préparation, de communication et de tractations, la loi immigration de Gérald Darmanin a finalement fait l’objet d’une motion de rejet et ne sera pas même débattue à l’Assemblée. Pour le ministre de l’Intérieur, qui est aussi le ministre des Émeutes, des interdictions de manifester et des dissolutions, c’est assurément un revers, un camouflet. Mais c’est encore bien davantage.
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Macron, naufrageur du Titanic
Le Titanic est en train de sombrer. Pour ne pas avoir voulu voir l’iceberg de l’insécurité identitaire, en dépit des alertes, Emmanuel Macron doit être tenu pour responsable du rejet préalable, lundi par les députés, du projet de loi sur l’immigration présenté par Gérald Darmanin. Là est le naufrage. Une insurrection parlementaire a répondu, enfin, aux arrogances répétées du chef de l’Etat et du ministre de l’Intérieur. Cette sorte de « gilet-jaunisation » des élus, naguère timorés, vient en écho à l’exaspération de l’opinion confrontée à une caste incapable d’entendre le peuple dans ses angoisses existentielles. « Je sais où je veux emmener le pays », avait pompeusement déclaré Macron en mai 2018 devant Jean-Pierre Pernaud, sur TF1.