
La sociologie du vote Macron inquiète l’équipe présidentielle, avec la fuite des électeurs seniors et il y a de quoi. Il faut remonter aux sources pour se souvenir que Macron a été élu avec seulement un quart des voix des Français, compte tenu du volume de l’abstention et des votes répertoriés des seniors, qui ont massivement voté pour lui, le voyant en gendre idéal, jeune, beau, entreprenant et dynamique. La prime à une certaine jeunesse et à un changement d’image du personnage présidentiel, bien aidé il est vrai par un matraquage médiatique jamais vu sous les républiques : où 95% des médias prennent fait et cause pour un candidat et où, pour la première fois, il n’y avait plus de presse de droite et de presse de gauche soutenant chacune « son » candidat, mais une presse sous emprise ressassant le vote Macron. Plus tard, elle a ressassé le confinement et le vaccin, quitte à sortir du principe de réalité qui devrait normalement être le fil conducteur du journaliste. En résumé, ce président là a été élu par les vieux et plus particulièrement, par les vieilles, regroupés sous le terme moderne de « boomers ». Les jeunes, chez qui le taux d’abstention est bien plus fort, se partageant plutôt entre RN et LFI.