
par Sylvain Ferreira
Au début 1970, le Cambodge, dirigé par le prince Norodom Sihanouk, tente de maintenir une fragile neutralité dans le conflit vietnamien. Cependant, le pays est de plus en plus impliqué malgré lui. Les forces communistes vietnamiennes, notamment le Viêt-Cong et l’Armée populaire du Nord-Vietnam (APNV), utilisent les zones frontalières cambodgiennes comme sanctuaires pour leurs bases logistiques et leurs lignes d’approvisionnement, connues sous le nom de «piste Ho Chi Minh».