
De plus en plus de voix s’élèvent pour dire que ça ne peut plus durer. Ca parle beaucoup, de Macron dont plus personne ne veut, de Von-der-Leyen, dont plus personne ne veut non plus, mais ça agit peu. En France, ça dépose des motions de censure, mais ça ne les vote pas. Le RN attend l’automne, paraît-il, à moins que ce ne soit le dégel, ou les calendes grecques, toujours est-il que contre l’avis de plus de 60 % de ses électeurs, les députés de ce parti servent de béquille à Bayrou, de manière inexplicable. Ainsi Bayrou, sans majorité à l’assemblée, avec des sondages de popularité calamiteux, arrive à faire ce qu’il veut. Si on veut la fin du macronisme, c’est pourtant assez simple. Soit on entame une procédure de destitution du président, les motifs ne manquent pas, soit on fait tomber les premiers ministres qu’il nomme, les uns derrière les autres, jusqu’à ce qu’il n’ait plus personne à nommer, jusqu’à ce que l’impasse soit totale pour lui et qu’il jette l’éponge. Mais non, ça pérore, ça critique, ça fait des envolées lyriques, mais ça ne fait rien, pire, ça ne dépose des motions de censure uniquement quand c’est sûr que ça ne passera pas.