Les identitaires le savent : la démographie, c’est le destin[1]. Mais la question démographique ne se limite pas à celle de l’immigration et des mouvements de population. Pour comprendre les enjeux majeurs du XXIe siècle et pour s’assurer de la pérennité de la civilisation européenne, il faut poser la question de la natalité, soit la capacité du peuple (français ou européen) à se renouveler et à faire perdurer son identité collective.
Une lame de fond traverse l’Occident, celle de la dénatalité. Et contrairement à ce qu’affirment les constats naïfs des démographes d’État, la situation française n’est pas meilleure que celle de nos voisins européens : les taux de natalité légèrement supérieurs de la France sont artificiellement gonflés par la poussée démographique immigrée[2].