
Après trois heures de rappels au règlement et de suspensions de séance, le Parlement a adopté, ce jeudi 9 février, la proposition de loi portée par le député PS Philippe Brun visant à renationaliser EDF et à rendre son capital incessible. Applaudi par toute la presse de gauche, il marque pour Philippe Brun « une rupture avec vingt ans de dérives libérales ». Une phrase sur laquelle devraient méditer les députés LR et RN qui ont voté le texte main dans la main avec l’extrême gauche. EDF n’est finalement, pour l’opposition, qu’un pion de plus pour affirmer son existence au sein d’une Assemblée nationale devenue en moins de six mois la nouvelle ZAD de la nation.