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anti-national - Page 1053

  • L'Union civile, une fausse alternative au mariage gay, qui ne ferait que ralentir l'engrenage vers la PMA et la GPA



    Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines et vice-président du Parti Chrétien-Démocrate, est autant opposé à l'idée d'une union civile qu'à celle du mariage pour tous.

    Depuis dimanche dernier et le succès de la manifestation de Paris contre le mariage homosexuel, puis le vote de la loi de mardi dernier, le débat semble s’être déporté vers la demande d’un referendum sur l’union civile.

    Rappelons-le brièvement, ce projet d’union civile prévoit de proposer aux couples homosexuels la possibilité de s’unir selon des formes similaires à celles du mariage, en excluant des droits des époux l’adoption et ses conséquences. Cette proposition est souvent présentée comme une alternative « acceptable » au mariage homosexuel, au motif, précisément, que le seul vrai problème posé par la loi sur le mariage homosexuel porterait sur la filiation.

    Étant opposé depuis le début à toute forme d’union institutionnelle entre deux personnes de même sexe, je redis mon opposition à ce projet. Je souhaite ajouter deux choses. Premièrement, que l’union civile ralentirait, sans pouvoir l’empêcher à terme, la possibilité pour les couples homosexuels de bénéficier de la filiation sous toutes ses formes. Deuxièmement, que ce sujet ne me semble pas être à l’ordre du jour.

    Premièrement donc, ce projet d’union civile doit être regardé tant du point de vue de ses conséquences que de celui de ses principes. Comme un certain nombre de mes collègues, j’ai clairement pris position contre l’union civile pendant les récents débats. En effet, toute forme d’union institutionnelle entre deux personnes de même sexe conduira inévitablement à ouvrir à terme leur droit à l’adoption, puis à la procréation médicalement assistée, puis aux mères porteuses. L’union civile consiste, du point de vue de ses effets prévisibles, à ouvrir une porte que nous voulions maintenir fermée en combattant le projet du « mariage pour tous ». Sans méconnaître les très louables intentions d’apaisement portées par les initiateurs de l’union civile, je pense que son adoption – fort improbable à court terme – nous ferait mettre le bras dans un engrenage qui tournerait certes beaucoup moins vite, mais tournerait tout de même.

    Deuxièmement, l’attente qui s’est manifestée de manière formidable ces derniers mois ne me paraît pas porter sur ce sujet : ce n’est pas pour défendre l’union civile que des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue, mais pour un changement radical de perspective sur la place de la famille dans la société.

    Dans le même temps, les attaques nombreuses de la gauche contre l’institution familiale justifient que nous concentrions nos efforts sur les sujets à venir : la procréation médicalement assistée pour les couples homosexuels, le rabotage des libertés familiales avec le projet de réduction des allocations, et le projet de loi « famille » que le Gouvernement promet pour la fin de l’année.

    Il y a donc de nombreux sujets sur lesquels nous devons veiller à maintenir une mobilisation active sur la défense de la famille, et qui me paraissent correspondre bien davantage à l’attente des manifestants – tout comme à celle de nombreux autres qui n’ont pas encore défilé !

    Source http://www.atlantico.fr
    http://www.oragesdacier.info/

  • "Une loi injuste n’est pas une loi"

    Message des paroisses du Luc et du Cannet-des-Maures dans le diocèse de Fréjus-Toulon :



    "La France est sur le point de promulguer la loi dite du "mariage pour tous".

    Cette loi dénaturera le mariage, changeant sa définition, et, puisque le mariage est associé à la filiation, conduira à la possibilité pour les personnes ayant contracté cette union d’adopter, de bénéficier de la PMA et, assurément, dans un soucis d’égalité hommes/femmes, de la GPA par voie de conséquence.

    Une fois cette loi promulguée, nous entrerons plus encore en résistance face à cette nouvelle "non-loi", puisque nous pouvons affirmer, à la suite de Saint Augustin dans le livre I du "Libre arbitre" : "Une loi injuste n’est pas une loi". Saint Thomas d’Aquin rangerai cette loi dans la catégorie "contraire au bien commun" (Somme théologique, I, II, q.96, a.4).
    Cette loi est contraire au bien commun car, comme le disait le pape François lorsqu’il était cardinal "Il s’agit du projet de loi qui va permettre le mariage entre personnes du même sexe. Ce qui est en jeu ici, c’est l’identité et la survie de la famille : père, mère et enfants. Ce qui est en jeu, c’est la vie de nombreux enfants qui seront par avance victimes de discrimination et privés de la maturation humaine dont Dieu a voulu qu’elle arrive avec un père et une mère. Ce qui est en jeu, c’est le rejet total de la loi de Dieu, gravée dans nos cœurs" (Lettre du Cardinal Bergoglio le 22 juin 2010).
    Face à l’injustice d’une loi, quelle attitude de résistance adopter ? Tout d’abord il faut savoir qu’avant tout, toute décision, toute action doit être portée dans la prière. En ce mois de Marie nous sommes particulièrement invité à la supplier d’intercéder pour nous, comme le disait notre pape François lorsqu’il était cardinal : "Il est temps, non de nous (...) habituer, mais de nous pencher et ramasser les cinq pierres pour la fronde de David (cf. 1 S 17, 40). Il est temps de prier". Monseigneur Aillet établit un parallèle entre ces cinq pierres et les cinq mystères d’un chapelet : "C’est l’arme spirituelle que je vous propose de mettre en œuvre en ce mois de Marie. Ce sera notre "fronde de David", avec ces cinq cailloux symbolisant les cinq mystères de notre chapelet, et c’est Dieu qui donnera la victoire !". Ainsi, il nous invite à une résistance spirituelle, confiant "ce combat spirituel à la Vierge Marie, "terrible comme une armée rangée en bataille". "
    Ainsi, à cette résistance spirituelle pourra continuer à s’articuler notre mobilisation, telle que Dieu nous la demande personnellement, que ce soit en manifestant, en veillant, en écrivant à des élus, etc... Mais n’oublions pas, le but n’est pas de convaincre à la manière du monde, de vivre de compromission, c’est le Christ lui-même qui nous l’a montré : après avoir indiqué qu’il venait rendre témoignage à la Vérité, il a été lui-même crucifié. En effet, en grec "témoin" se disant "martyr", ce combat ne peut avoir lieu sans sacrifices, sans qu’une partie de nous-même tombe, celle qui nous éloigne de Dieu. C’est le dépouillement dont parlait le pape François : "se dépouiller de beaucoup d’idoles petites et grandes que nous avons, et dans lesquelles nous nous réfugions, dans lesquelles nous cherchons et plaçons bien des fois notre sécurité. Ce sont des idoles que nous tenons souvent cachées ; elles peuvent être l’ambition, le carriérisme, le goût du succès, le fait de se mettre soi-même au centre, la tendance à dominer les autres, la prétention d’être les seuls maîtres de notre vie, quelques péchés auxquels nous sommes attachés, et beaucoup d’autres".
    En cette période d’attaques contre la famille, soyons donc les témoins du Christ, ses martyrs !"

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • “Si certains ne sont pas contents, libre à eux de s’en aller rejoindre le Printemps français ou Civitas.”

    Extrait d’un entretien avec Frigide Barjot publié sur le site du Nouvel Observateur le 6 mai : Vous étiez à Lyon ce dimanche, où vous avez été chahutée. Que s’est-il passé ?

    Il y a eu une sorte de provocation de la part d’élus du FN et de membres du Printemps français qui brandissaient des banderoles contre l’union civile, alors que nous venions d’expliquer quelques minutes auparavant que le meilleur moyen de faire barrage à la loi Taubira était que les politiques s’emparent de cette union civile. J’ai dit que tant que ces banderoles seraient maintenues, je ne prendrais pas la parole. Je suis donc descendue du podium et allée boire une bière au McDo avec quelques jeunes de la Manif pour tous. Hervé Mariton m’a rejointe. (…) Si certains ne sont pas contents, libre à eux de s’en aller rejoindre le Printemps français ou Civitas.


    Voilà qui tombe bien car CIVITAS est en effet prêt à accueillir tous ceux qui en ont assez des trahisons de Frigide Barjot. Et qu’on ne vienne pas nous dire qu’il ne s’agit que d’un errement personnel supplémentaire de Barjot qui ne serait pas représentatif des autre porte-parole de la “Manif pour tous”. Ce matin, Barjot tenait avec ces porte-parole de la “Manif pour tous”, ainsi que quelques-uns de ces “amis homosexuels” et le député UMP Hervé Mariton une conférence de presse pour présenter de nouveaux sites internet dont l’un destiné à la promotion de l’union civile.

    Que tous ceux qui ne supportent plus de telles trahisons se joignent à nous le 26 mai prochain pour un grand coup de balai !

    http://fr.altermedia.info/

  • Vers la destitution de Hollande ?



    L’avocat auteur de cet article, Maître Yves Abram, détaille ici l’aspect juridique de la plainte de Xavier Kemlin contre Valérie Trierweiler pour abus de biens sociaux. Si elle aboutit, elle pourrait déboucher tout simplement sur la destitution de François Hollande.
    Je me verrais bien à l’Élysée pour deux quinquennat », déclarait Valérie Trierweiler sur les antennes de RTL au journal de 7h30 le 21 novembre 2011. L’élection de François Hollande à la présidence de la république a réalisé ce souhait, mais à quel titre ?
    Depuis la naissance de la IIIe République, 23 femmes ont été appelées « première dame de France » ; à la différence de Madame Valérie Trierweiler, elles étaient chacune l’épouse légitime du président ; cette qualité assurait un lien de droit (celui du mariage) entre elles et le président de la République, à défaut d’une reconnaissance autonome fondée sur un autre texte juridique.¢
    En effet la conjointe du président de la République n’a jamais eu juridiquement ou légalement de fonctions officielles au cours des troisième, quatrième ou Ve République. Seule une tradition ininterrompue, et qui s’est renforcée au cours de la cinquième République, lui reconnait une capacité de représenter son mari sur le plan protocolaire ou en matière sociale.
    En aucun cas elle ne saurait disposer de pouvoirs autonomes. Son influence ne peut être qu’indirecte et le coût de sa présence (qui va bien au-delà de celui indiqué dans une réponse ministérielle publiée au J.O. le 30 avril 2013) se confond et s’impute sur les dépenses du président lui-même, affectées au budget de l’Élysée.
    Cette situation a amené un citoyen à porter plainte contre Valérie Treiweiler pour recel de détournement de fonds. (1)
    Au-delà des prises de position politiques que suscite cette controverse, il semble nécessaire de bien distinguer deux problèmes distincts qu’elle soulève :
    D’une part elle pose la question de la place du conjoint(e) du président de la République ; cette question a déjà suscité plusieurs propositions et il n’est pas impossible qu’elle fasse l’objet de dispositions juridiques dans le cadre d’une révision constitutionnelle ou d’un aménagement des dispositions existantes.
    D’autre part et surtout elle soulève la question du titre de « première dame de France ».
    L’article premier de notre Constitution rappelle que «… Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. »
    À la différence du mariage et du pacte d’union civile qui supposent une démarche volontaire impliquant non seulement le partenaire mais également la société, la relation de concubinage reste exclusivement régie par la libre volonté des partenaires et n’a été introduite dans le code civil que par souci de permettre la reconnaissance sociale de l’homosexualité.
    Il est dans la nature et le fondement des relations sociales que droits et obligations soient associés et que l’on ne puisse se prévaloir des uns sans s’acquitter des autres. Au regard de ce principe il est compréhensible de contester un titre qui ne s’autorise que d’un choix individuel, qui ne concerne que la sphère privée, et dont la légitimité ne suppose pas un lien juridique minimum avec la société et les citoyens comme le Pacs ou le mariage. La situation contraire (et actuelle) permet d’imaginer toutes les dérives possibles en fonction des aléas de la vie sentimentale et strictement privée.
    Paradoxalement le concubinage, défini comme « une union de fait caractérisé par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité, entre deux personnes de sexe différent ou de même sexe qui vivent en couple (article 515-8 du code civil)» comporte des obligations au regard notamment du droit fiscal. En effet, l’article 885 E du code général des impôts oblige à faire masse commune de l’ensemble des biens appartenant à des concubins lorsque le concubinage est notoire.
    L’auteur de la plainte déposée et plusieurs témoignages publiés dans la presse ou sur Internet affirment que tel n’a pas été le cas en ce qui concerne François Hollande et Madame Trierweiler, cette circonstance affectant également la déclaration à laquelle était astreint le candidat, telle qu’elle est prévue par l’article LO135 – 1 du code électoral (on peut en prendre connaissance au journal officiel du 11 mai 2012 p.9000).
    Cette situation, si elle était confirmée, serait susceptible de remettre en cause la légitimité de l’élection présidentielle, sans préjudice des sanctions prévues par ailleurs.¢
    (1) on peut émettre des réserves sur la qualification retenue par le plaignant, celle d’abus de bien social ou d’abus de pouvoir pouvant paraître plus adaptée.
    http://www.francepresseinfos.com/

  • La banlieue se lève contre la loi Taubira !

    Manifestation à Argenteuil vendredi 10 Mai à 17h30 ; départ gare du Val d’Argenteuil, Boulevard de la Résistance !

    La banlieue bâillonnée, manipulée par le gouvernement va exprimer demain son refus de la loi Taubira.

    La banlieue a voté majoritairement pour M. Hollande (à 65% à Argenteuil et Bezons) mais est violemment opposée à l’ouverture du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe !

    Difficile d’y trouver des défenseurs de la loi Taubira…

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Accueil de Najat Vallaud-Belkacem à Lyon le 13 mai

    Lundi 13 mai 2013 à 17H30 à l’Université Jean-Moulin Lyon 3 - Manufacture des Tabacs Etablissements

    Accueil par Monsieur Jacques Comby, Président de l’Université Jean-Moulin Lyon 3
    Allocution de Madame Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droit des Femmes
    Présentation de la table ronde par Jean-Pierre Boissin (coordination plan d’action Entrepreneuriat Etudiants – MESR-MRP, IAE de Grenoble) etc.

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Lettre de Philippe Bouvard à François Hollande : "De quel droit"?



    Très belle lettre à laquelle on pourrait ajouter chaque jour sa question. Par exemple aujourd'hui :

    "De quel droit avez-vous décidé qu'un signe de reconnaissance porté sur un vêtement méritait une arrestation arbitraire?"

    "De quel droit les forces de l'ordre ont-elles reçu l'ordre de surveiller des citoyens français pour le seul motif qu'elles s'opposent à un projet de loi puis à une loi qui n'est pas encore promulguée?".

    Etc.

    En voici le début :

    "Monsieur Hollande, l’élection démocratique a fait de vous un président.

    Elle vous a donné des droits, certes, mais pas TOUS les droits.
    Elle vous a surtout donné des devoir : garantir et défendre les valeurs fondamentales de notre nation.
    En aucun cas, elle fait de vous un dictateur, menteur et manipulateur de surcroît.

    Alors, de quel droit ?

    De quel droit faites-vous disparaître les couleurs de notre drapeau du site de l’Elysée ?
    L’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Il appartient aux Français qui vous l’ont prêté pour la durée de votre mandat.
    Rendez-nous nos couleurs !
    De quel droit faites-vous disparaître les archives de l’Elysée ?
    La mémoire de la France ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui vous l’ont confiée pour la durée de votre mandat.
    Faire croire que l’Histoire de France commence le 6 Mai 2012 et qu’avant, c’était le néant est une trahison de haut niveau.
    Rendez-nous notre Histoire !
    De quel droit détournez-vousnotre argent pour promouvoir sur le site de l’Elysée une personne dont vous avez scellé vous-même le sort et le statut,
    c’est-à-dire « RIEN DU TOUT , et d’affecter à ce « fantôme de la République » un service et des employés à nos frais ? Le budget de l’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Il vous a été concédé par les Français pour régler les dépenses afférentes à vos fonctions pour la durée de votre mandat.
    Rendez-nous notre argent !
    De quel droit osez-vous influencer la Justice en interférant dans une affaire personnelle, vous qui promettiez une « République Irréprochable »
    (engagement 53 : je garantirai l’indépendance de la Justice). La Justice ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de la bafouer.
    Rendez-nous notre Justice
    De quel droit abusez-vous des pouvoirs qui vous sont conférés en plaçant vos amis à la tête de toutes les institutions, en recevant en cachette le chef du PS, en faisant de la République l’antichambre du Parti Socialiste ? (engagement 48 : j’augmenterai les pouvoirs du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l’Etat afin de les rendre irréprochables) et (engagement 51 : la désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépendra d’une autorité indépendante et non plus du chef de l’Etat).
    Rendez-nous notre indépendance, MENTEUR !
    De quel droit privilégiez-vous une communauté religieuse et ignorez ostentatoirement les autres, vous qui prônez la laïcité (engagement 46 : je proposerai d’inscrire la laïcité dans la Constitution). Vous qui prétendez être le Président de tous les Français (Je veux rassembler toute la France). La religion ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de l’instrumentaliser à des fins électorales.
    Honorez nos fêtes chrétiennes !
    De quel droit un de vos ministres impose-t-il aux établissements privés le principe de neutralité en empêchant les débats sur le mariage homosexuel alors qu’une autre en assure la promotion dans les écoles, aux côtés d’un membre de l’Inter-LGBT ?
    Rendez-nous nos écoles, Monsieur Hollande !
    Notre article ici et un autre là et encore un autre.
    De quel droit supprimez-vous du Code Civil, du Code de la Famille et d’une douzaine d’autres Codes des termes qui sont le fondement même de notre société ? (suite)"

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com

  • Une soirée des Veilleurs à Paris – Reportage du Bastion

    Les Veilleurs de Paris organisaient leur nouvelle veillée du mardi 30 avril. Depuis la toute première fois le 16 avril, la lueur de leurs bougies s’est propagée et illumine chaque jour où presque plus de 80 villes de France. Nous sommes allés à la rencontre de ceux par qui tout a commencé.

    [NDLR : Sur le mouvement Les Veilleurs, voir aussi leurs textes, le compte Facebook des Veilleurs de Paris et leur compte Twitter. De nombreuses autres villes ou régions ont aussi des comptes Facebook et Twitter des Veilleurs qui leur servent à communiquer.]

    Un temps maussade qui n’entame pas la détermination
    Une soirée des Veilleurs à Paris - Reportage du Bastion

    Les Veilleurs

    Les montres indiquent à peine plus de 22 heures quand nous approchons de là où le lieu de rendez-vous a été fixé un peu plus tôt dans la journée. Déjà les veilleurs présents quittent les pelouses du Louvre. Ils avaient prévenu sur les réseaux sociaux : « Pour les veilleurs qui ont peur de la pluie, n’hésitez pas à prendre un sac en plastique pour le sol. A ce soir! ». Mais le froid de ce soir de printemps se suffit à lui-même, inutile de rester sous la pluie quand les arcades de la cour Napoléon peuvent sous leurs arches majestueuses accueillir et protéger la foule des anonymes venus protester pacifiquement, armés uniquement de l’armure de leur foi.

    Tout se fait dans le calme et chacun prend place sur le sol fait de marbre. Quelques haut-parleurs sont installés, et les consignes sont données. Il ne faut pas applaudir, mais secouer les mains. Seuls les chants et les textes lus doivent briser le silence de protestation. Celles et ceux qui ont amené des bougies sont invités à les allumer. Il est également conseillé de respecter une certaine parité entre les femmes et les hommes assis au sol. Ainsi le rapport de force est plus équilibré en cas de recours à la force de la police pour nous évacuer. Bien que les réseaux sociaux soient sans aucun doute surveillés, de police il n’en est pas question pour le moment. Pas l’ombre d’un uniforme ou d’un gyrophare à l’horizon. A moins que quelques mouchards en civil se soient glissés parmi nous ?

    « La beauté sauvera le monde »

    Maintenant que tout est en place, la veillée peut débuter. Après un extrait de Dostoïevski qui nous est lu par un jeune-homme, c’est au tour d’une jeune-fille de prendre la parole, et de nous expliquer ce qu’est, selon elle, le sens de la démarche entreprise par les veilleurs. Elle profite du lieu dans lequel nous sommes pour faire une comparaison : « Notre perspective est celle du temps long, comme les bâtisseurs du Louvre. Nous cherchons à recevoir et à transmettre. ». Je ne sais pas quel peut être l’âge de cette jeune-fille, mais la jeunesse de sa voix mêlée à la sincérité et à la conviction qui s’en dégage forcent l’admiration. C’est maintenant au tour d’un garçon et d’une fille de chanter un duo. Est-ce un chant religieux ? Je ne le sais pas, mais la magie du cadre qui nous entoure et la résonance de l’arcade qui nous abrite contribue à magnifier la prestation. Viendra ensuite le tour de l’Espérance. Ce chant, qui est devenu hymne des veillées aux quatre coins de la France, sera repris en chœur par tous les veilleurs.

    La suite => http://fr.novopress.info/137185/une-soiree-des-veilleurs-a-paris-reportage-du-bastion/#more-137185

  • 12 et 26 mai, tous à Paris – Résister et attaquer

    1. Résister et attaquer. Ces deux actes de la vertu de force seront au cœur de l’Hommage national à Sainte Jeanne d’Arc. Pour un catholique français, ce rendez-vous du 12 mai n’est pas facultatif.

    Le mythe laïque d’une saine laïcité est présenté partout comme la condition du « vivre ensemble » rendu nécessaire par le triomphe de l’individualisme et du personnalisme. Face à ce défi lancé à la nature sociale de l’homme, nous allons mettre notre combat pour une société chrétienne par ses institutions et ses lois sous la protection de la bergère de Domrémy. En elle, nous trouvons cette magnanimité des humbles choisis par Dieu pour continuer à nous communiquer une force inépuisable en face d’un mal difficile à vaincre. (…)

    Demandons à Jeanne la fidélité au devoir d’état, elle nous habitue à ne pas céder au découragement. Le service de la patrie appartient aux exigences du devoir d’état. Nous sommes catholiques, nous appartenons à la nation française. Le devoir d’état a un lien concret avec le bien commun. Il s’agit de travailler ensemble, de nous épauler dans la résistance, de nous préparer au jour assigné pour la délivrance.

    Le bien propre de Jeanne d’Arc était de rester avec ses parents, de garder ses troupeaux à l’ombre de son clocher. Mais, il y a « grand pitié au royaume de France » lui disent ses voix. Le bien commun s’impose à elle, jusqu’au sacrifice de sa vie.

    « Sustinere et aggredi ». Résister et attaquer. Pas d’illusionnisme, d’utopie, de rêves malsains, de constructions imaginatives. Le temps presse, le temps n’est plus de délibérer mais d’agir. (…) Notre hommage national à Sainte Jeanne d’Arc ne doit pas être un feu de paille allumé le douze mai. Il nous est demandé de nous engager et de marcher dans le combat de la foi et dans le combat politique. L’enjeu est celui d’une société fondée sur le bien commun temporel conduisant, par l’Eglise, à la béatitude du ciel.

    Abbé Bruno Schaeffer

    (…) venez tous le dimanche 12 mai à Paris ! Priez ! Chantez à Sainte Jeanne d’Arc ! Formez-vous par la prière et l’étude pour la bataille en cours, car sachez que la France, fille aînée de l’Eglise, a une mission particulière. Et quand elle est malade, le monde est malade.

    Père Jean-Jacques Marziac (Coopérateurs du Christ-Roi)

    12 mai

    12 mai à 14h30 – défilé en hommage à Ste Jeanne d’Arc – de la place St Augustin à la place des Pyramides


    26 mai à 14h30 – manifestation “Ennemis du mariage, de la famille, de la France : du balai !” – de la place Général Catroux (métro Malesherbes) à l’Opéra

    2. Appel aux volontaires

    Les circonstances particulières que vit la France en ce moment avec la mise en place de lois iniques défigurant la Famille, socle de base de la société, nous obligent à une mobilisation sans faille, déterminée. D’abord le 12 mai, pour un défilé en hommage à Ste Jeanne d’Arc, modèle par excellence des vertus dont nous avons besoin dans les combats à mener. Ensuite le 26 mai, pour une manifestation dont le but est de défendre le mariage, la famille et la France, quelles que soient les trahisons des fausses élites politiques, prisonnières de lobbies internationaux et de forces occultes au projet infâme.

    Pour assurer le meilleur déroulement de ces deux événements, nous lançons un appel pressant aux volontaires. Nous avons besoin de volontaires pour le service d’ordre (les 12 et 26 mai), pour la distribution de tracts (les 12 et 26 mai), pour la vente des balais et drapeaux (le 26 mai). Contactez au plus vite notre secrétariat à ce sujet (01.34.11.16.94 – secretariat@civitas-institut.com )

    Alain Escada,

    président de CIVITAS

    Pour assurer à ces deux événements tout le faste nécessaire, nous avons besoin de rassembler rapidement 25.000 euros.

    CIVITAS est à la pointe du combat pour obtenir un sursaut contre-révolutionnaire. Mais nous ne pourrons y arriver sans votre aide. Chaque euro que vous nous confierez servira à faire entendre haut et fort la voix des catholiques et des patriotes.

    Adhésion à Civitas : normale : 10 € – militante : 30 € – de soutien : 50 € / Adhésion à France Jeunesse Civitas : normale : 5 € – militante : 15 € J’adhère en ligne

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    Civitas – 17 rue des Chasseurs à 95100 Argenteuil
    http://fr.altermedia.info

  • Au désespoir de la lutte, des signes d’espérance

    par Pierre Mayrant* Le mouvement contre le mariage pour tous fut égalable au 13 janvier, puis au 24 mars 2013, aux manifestations contre la loi Savary en 1984. Depuis cette dernière date, depuis que des manifestations improvisées se multiplient dans les grandes villes de France, nous nous rapprochons à titre de comparaison aux événements de mai 1968. Si la situation dégénère, nous pourrions bien nous rapprocher d’un autre référent : les journées de juin 1848, dont l’issue fut tragique. Quoiqu’il en soit et quelque soient les nuances d’analyse que les politologues dressent en ce moment et dresseront par la suite, il est incontestable que cette année 2013 a réveillé la tradition révolutionnaire de la France. Même si les événements sont proches et qu’ils ne sont pas terminés, que les tensions sont vives, que les passions sont exacerbées, il convient de prendre le recul nécessaire pour mieux inscrire ces événements dans le long terme, pour prendre conscience qu’au désespoir de la lutte, l’existence même de celle-ci, quelle que soit son issue, est un signe d’espérance. [...] La suite sur Nouvelles de France http://www.actionfrancaise.net