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anti-national - Page 1057

  • Lyon subventionne le Conseil régional du culte musulman

    Lu sur Lyon Mag :

    "Le candidat FN pour les prochaines municipales à Lyon n'a pas digéré le vote d'une subvention lundi lors du conseil municipal. Cette dernière, qui atteint 16 000 euros, sera versé au Conseil régional du culte musulman dont le siège se trouve à Villeurbanne. L'équipe de Gérard Collomb se défend de financer un culte et indique promouvoir "des activités culturelles, de médiation et de cohésion  sociale" du CRCM ainsi que leur volonté d'encourager le dialogue inter-religieux.

    " S'il veut financer certains cultes qu'il le dise et qu'il l'assume et qu'il ne trouve pas un vague prétexte culturel ou social à des subventions clairement clientélistes et communautaristes, s'emporte  Christophe Boudot, secrétaire départemental du Front National. Le maire  de Lyon se moque une nouvelle fois des Lyonnais. (...) La vision de la  société de Gérard Collomb n'est pas la mienne. Alimenter l'islam et promouvoir une religion dans une France qui obéit encore, au moins, dans les textes, au principe de laïcité n'est pas ma conception de la France républicaine une et indivisible. La vérité, est que monsieur Collomb et  les socialistes, complétement dépassés par le phénomène de violence  urbaine  par celui de l'immigration incontrôlée et celui du  développement des communautarismes doivent continuellement acheter la  paix sociale pour ne pas voir sombrer les grands centres urbains dans le chaos."

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com

  • 84 milliards : coût budgétaire de l’immigration selon le rapport Posokhow

    La Seine-Saint-Denis est l’un des départements où il y a le plus d’immatriculations de véhicule de grosse cylindrée. C’est aussi le département métropolitain qui coûte le plus cher au budget de l’Etat. Mais c’est « les yeux grands fermés » (Michèle Tribalat) que les médias observent l’immigration. Il s’est même trouvé un universitaire lillois pour affirmer que l’immigration rapportait plus qu’elle ne coûtait : sans doute, pour M. Chojnicki, le moyen le plus facile de se faire connaître, à défaut d’être bien… sérieux. Toutes les autres études concluent au contraire à un surcoût budgétaire dû à l’immigration : de 17 milliards dans la dernière étude de Jean-Paul Gourévitch (2012) ; de 42 milliards chez Pierre Milloz (1997) dont l’étude ancienne continue de faire référence par sa rigueur méthodologique, de 73 milliards chez Yves-Marie Laulan (2012). Jean-Yves Le Gallou a, lui, évalué à 18 milliards le seul coût d’entrée et d’accueil des 200.000 immigrés supplémentaires annuels (coût en infrastructure notamment).

    Omerta statistique et différences de périmètre d’étude

    Ces écarts de chiffres peuvent légitimement surprendre mais ils s’expliquent de trois façons :

    - d’abord, par l’omerta statistique qui rend l’accès aux données difficile et qui implique de poser des hypothèses ;
    - ensuite, par les définitions retenues pour les populations étudiées ;
    - enfin, par le périmètre des dépenses et des recettes analysé.

    Polémia présente ici le rapport d’André Posokhow, auditeur, consultant, diplômé d’expertise comptable.

    André Posokhow aboutit au chiffre de 84 milliards : l’équivalent du déficit public.
    Ce chiffre, plus élevé que celui d’autres études, s’explique par le caractère global de l’étude :
    André Posokhow prend en compte les secteurs où il y a clairement des surcoûts dus à l’immigration : la police et la justice, par exemple.

    Mais il ne néglige pas pour autant, contrairement à d’autres études moins complètes, les autres secteurs tels que l’éducation ou le logement où il y a, là aussi, des surcoûts mais aussi des coûts tout courts qui doivent être pris en considération. André Posokhow prend en compte l’ensemble des recettes fiscales et sociales dues à l’immigration ; par souci de cohérence, il réimpute aussi à l’immigration un coût moyen des services publics auxquels les immigrés et descendants d’immigrés accèdent proportionnellement aux autres résidents. Le rapport prend aussi en compte, en dépenses comme en recettes, les collectivités territoriales. Au final, le rapport Posokhow fait apparaître un solde recettes/dépenses négatif de 63 milliards.

    Enfin, André Posohow n’oublie pas que sur les trente dernières années l’immigration a contribué au déficit public. Ce déficit public a lui-même coûté au budget de l’Etat en intérêts versés ; intérêts versés qui ont eux-mêmes nourri l’endettement. Au final, André Posokhow estime à 21 milliards les intérêts annuels de la dette en 2013 qui ont pour origine ce déficit.

    C’est ainsi qu’on arrive à un total de 84 milliards : un gisement d’économies considérable dans la perspective du redressement des finances publiques.

    Polémia livre ci-dessous à ses lecteurs la présentation de son étude par André Posokhow, ainsi que le texte intégral de l’étude en PDF. Polémia invite ses lecteurs à faire part de leurs observations. D’autres études suivront : une monographie sur la Seine-Saint-Denis et des analyses plus fines du coût des différentes immigrations selon leur provenance géo-civilisationnelle.
    Polémia

    Présentation par son auteur de l’étude sur le coût net de l’immigration pour les finances publiques de la France

    En novembre 2012, Contribuables associés a publié sa monographie n° 27 sur « L’’immigration en France. Dépenses, recettes, investissements, rentabilité ». Cette étude a été établie par Jean-Paul Gourévitch, expert international en ressources humaines, spécialiste de l’Afrique et des migrations. Elle présente un déficit de la balance dépenses/recettes de 8,760Mds€ auquel il est ajouté un montant relevant de l’Aide publique au développement de 3,277Mds€ et des investissements au titre de la politique d’intégration de 5,375Mds€ pour aboutir à un coût net de l’immigration de 17,412Mds€. Or, le même expert affirmait en conclusion de la monographie n° 23 de mars 2010 que « chaque année, l’immigration représente pour les pouvoirs publics un surcroît de dépenses de 30,4 milliards d’euros », soit à peu près le double du déficit de la monographie n° 27 plus récente.

    A peu près au même moment, une équipe universitaire dirigée par Xavier Chojnicki a publié le résultat de recherches sur cette problématique dans un livre L’immigration coûte cher à la France. Qu’en pensent les économistes ?. On peut distinguer deux directions de travail : l’affichage d’un impact budgétaire positif de la population immigrée en 2005, que les auteurs estiment à 3,9Mds€, et l’évaluation des bénéfices prévisionnels de cette immigration grâce aux techniques de la « comptabilité générationnelle ».

    Les yeux grands fermés

    Devant des résultats aussi divergents entre les auteurs et, pour le même auteur, entre deux études publiées à deux ans d’intervalle, la Fondation Polémia a souhaité faire un point objectif du coût annuel pour les finances publiques françaises de l’immigration en France en rappelant l’existence d’études anciennes élaborées par Jacques Bichot et Pierre Milloz il y a plus de dix ans. La difficulté d’un tel travail est qu’il repose sur des hypothèses et des choix par nature souvent discutables. Il n’existe pas dans ce domaine de vérité certaine et des chiffres exacts. En effet, les données chiffrées de l’immigration sont faussées en France par l’insuffisance des instruments statistiques, comme le souligne Madame Tribalat dans son livre Les yeux grands fermés (Denoël, 2010).

    Les yeux grands ouverts

    L’objectif du travail présenté ci-dessous est d’examiner et d’apprécier sur une année, comme le fait la monographie n° 27, la différence qui apparaît entre les recettes et les dépenses annuelles provenant du « stock » des immigrés en France comme peut le souhaiter tout citoyen et contribuable français qui dirait : Je veux et je suis en droit de savoir ce que me coûtera cette année cette immigration intensive qui me perturbe ; quant au très long terme, c’est probablement intéressant mais d’ici 2050 il peut se passer beaucoup de choses et des prévisions élaborées aujourd’hui peuvent être complètement démenties. C’est la raison pour laquelle l’approche est celle d’un pur constat statique des dépenses et des recettes annuelles de l’immigration, y compris, le cas échéant, de celles que J.-P. Gourévitch considère comme des investissements. Il convient, dans la mesure du possible, de tenir compte de tous les coûts et de toutes les recettes budgétaires annuels affectés par l’immigration, comme le logement et l’éducation, et non d’éventuels « surcoûts » marginaux. Enfin, cette étude se place bien au plan des recettes et dépenses budgétaires et non pas du point de vue macroéconomique de la contribution positive ou négative au PIB qui constitue une problématique différente.

    L’étude de Polémia procède tout d’abord à une analyse sommaire de l’écart entre les déficits significatifs des monographies n° 27 et n° 23. Il semble que la raison principale en soit une sous-estimation des recettes de l’immigration en 2010 d’environ 34Mds€.

    Pour comprendre la méthode de l’étude il est précisé que celle-ci suit la démarche de la monographie de 2012 de J.-P. Gourévitch pratiquement point par point et fait l’objet de commentaires et éventuellement d’appréciations différentes pour évaluer le différentiel entre les dépenses et les recettes de l’immigration.

    Concernant les coûts l’étude a procédé à quatre types de travaux :

    • -écarter la notion de « surcoût » et retenir le coût total réel comme dans le cas du domaine carcéral pour lequel la monographie n’a retenu que le coût de son extension par la construction de nouvelles places de prison à hauteur de 0,040Mds€ alors que le montant du programme carcéral du ministère de la Justice a été de 2,821Mds€ en 2011. Autrement dit, l’immigration ne représenterait que 1,4% du montant du programme carcéral français !
    • -réévaluer en fonction d’informations récentes la base de certaines évaluations qui ont semblé relativement faibles. C’est le cas de la fraude aux prestations sociales et de la fraude fiscale ;
    • -tenir compte de secteurs importants de la dépense publique qui n’ont pas été pris en compte ou, si cela a été fait, d’une manière marginale. C’est le cas principalement du financement de la construction, de l’éducation, des transports qui sont considérés comme affectés par l’immigration. Ce n’est pas le cas de dépenses régaliennes comme la défense ou la diplomatie ou des dépenses de recherche ;
    • -recalculer les coûts, notamment sociaux, en fonction de nouveaux paramètres mais selon des principes semblables à ceux de la monographie.

    En revanche, il n’a pas été tenu compte de l’Aide publique au développement, contrairement à ce qu’a fait la monographie.

    L’étude des coûts débouche sur une augmentation de ceux-ci d’environ 75Mds€.

    D’un autre côté, la prise en compte des recettes fiscales de l’Etat et des collectivités territoriales et des cotisations sociales, recalculées, elles aussi, sur des principes identiques à ceux de la monographie mais en fonction de paramètres sensiblement différents, aboutit à une augmentation du total des recettes d’environ 20Mds€

    Au total, l’excédent des dépenses liées à l’immigration sur les recettes de même nature s’établit pour les finances publiques à environ 63Mds€. A ce montant il apparaît nécessaire de prendre en compte et d’ajouter les intérêts de la dette qui ont pour origine ce déficit qui pèse sur les finances publiques et donc sur la dette, soit 21Mds€, pour aboutir à un déficit final de plus de 84Mds€.

    Il convient de rappeler que dans plusieurs cas de l’étude qui pourraient engager des montants plus significatifs que ceux retenus, ce sont des évaluations modérées qui ont été retenues. Par ailleurs, il n’a été tenu compte que partiellement des dépenses des collectivités locales. L’établissement d’une fourchette haute pourrait aboutir à un déficit pour les finances publiques de près de 100Mds€.

    André Posokhow
    Consultant pour Polémia
    13/05/2013 http://fr.novopress.info

    On lira l’étude d’André Posokhow dans son intégralité en cliquant ici

    Voir aussi :
    16 milliards d’euros : coût sécuritaire de l’immigration pour le budget français
    Coût de l’immigration : le débat continue

    Le coût de l’immigration annuelle supplémentaire : 18 milliards d’euros

    SourcePolémia – 14/05/2013

  • Office Dépôt finance le lobby LGBT

    Un lecteur a écrit à Office Dépôt :

    "Monsieur le Directeur d’Office DEPOT

    OClient depuis sept années de votre entreprise, j’ai le regret de vous faire savoir que je ne ferai plus appel à vos services et je vous prie de trouver ci-jointe ma carte de fidélité.

    En effet, je viens de découvrir qu’Office Dépôt a été récompensée par la National Gay and Lesbian Task Force du Corporate Leadership Award 2013, en remerciement de son aide financière aux organisations LGBT.

    Ce choix politique et sociétal n’est pas le mien. Je ne souhaite pas que mes achats servent à financer des organisations sectaires, marginales et opposées au bien commun de la société civile. En conséquence, il y a trois jours, j'ai procédé à un achat chez un de vos concurrents alors que je n’avais aucune raison de ne pas faire appel à vos services dont j’étais satisfait.

    En ces temps de crise, je vous laisse assumer avec vos actionnaires et votre personnel les choix idéologiques de votre direction. Je ne suis pas certain qu'une entreprise comme la vôtre ait les moyens de blesser les consciences d’une partie de ses clients.

    Quant à moi, je vais m'attacher à faire connaître à mes relations professionnelles les raisons de mon changement de fournisseur.

    Veuillez agréer, Monsieur le directeur, l’expression de mes sentiments respectueux mais déçus."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com

  • [Paris] Valls poursuit les rafles d’opposants au mariage gay !

    Non, ce ne sont pas les racailles gravitant autour du club de foot PSG que Manuel Valls arrête : ceux-là, il les laisse casser les biens publics et privés et cogner les cognes... En revanche, il continue de commettre des rafles de défenseurs de la famille !

    Les Français ne se contenteront bientôt plus de réclamer sa démission : ils exigeront qu’il passe en jugement pour violation des libertés publiques !

    Lu sur Le Salon Beige :

    Il ne s'agissait pas de supporters du PSG. Message d'hier soir :

    "Trente jeunes viennent de se faire rafler à la sortie du bar Le Vauban. Ils sont répartis actuellement entre le commissariat du 15 ème et 5 ème. Ils avaient sorti une banderole contre le mariage gay. Les ramassages continuent en ce moment. Une dizaine de paniers à salade."

    Addendum 12h40 - d'un lecteur

    "nous étions une dizaine au commissariat du 16ème. Capturés à Sèvres Babylone vers 23h30 - car on entendait pas chanter les CRS - nous étions alors une trentaine. Puis répartis comme à l'habitude. 7 filles dans le 5ème, quelques uns dans le 8e, et 10 dans le 16e. Relâchés vers 2h."

  • La gestation pour autrui – Fictions et réalité, de Muriel Fabre-Magnan

    Outre la démonstration, pour ceux qui en doutaient (?), que la GPA ouvre une marchandisation généralisée et une mise à disposition des plus faibles, cet entretien montre également la caducité du clivage droite/gauche ...

    Notre résistance ne saurait être récupérée par les tenants des partis quels qu'ils soient.

    Professeur de droit à l'université Paris-I, Muriel Fabre-Magnan publie un ouvrage consacré à la gestation pour autrui (GPA), où elle expose les contradictions juridiques d'une éventuelle légalisation de cette pratique en France. Rencontre avec l'auteur pour un entretien très stimulant.

    LE FIGARO MAGAZINE. -Que faut-il penser de la relance du débat sur la gestation pour autrui à l'occasion du projet de loi sur le mariage homosexuel ?

    - Ce débat devrait être séparé de la question du mariage homosexuel et de l'adoption homoparentale, mais il s'est retrouvé amalgamé à une discussion générale. On peut cependant essayer de comprendre les raisons de ces enchaînements. L'analyse juridique de la gestation pour autrui est la même qu'il s'agisse d'un couple commanditaire hétérosexuel ou homosexuel. Il est clair cependant que si l'insémination artificielle est accordée aux couples de femmes, il sera à moyen terme très difficile de refuser aux couples d'hommes d'avoir eux aussi recours à l'assistance médicale à la procréation et donc, dans leur cas, à la gestation pour autrui.
    Un autre glissement est possible du fait de l'internationalisation de ces pratiques. Aucun projet de loi sur la GPA n'est encore prévu, mais la simple circulaire de Mme Taubira recommandant aux tribunaux de faciliter la délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés à l'étranger de mères porteuses laisse entrevoir la pente glissante. Car si on reconnaît, même encore très indirectement par le seul biais des certificats de nationalité, des GPA pratiquées à l'étranger et dont on ne sait rien ou pas grand-chose, au nom de quoi va-t-on pouvoir interdire les GPA pratiquées sur le territoire national dans des conditions contrôlées? Et en retour, si on admet la GPA en France, même en la réglementant strictement, il sera très difficile de refuser de valider la plupart des GPA pratiquées à l'étranger.
    En effet, si la Cour de cassation refuse pour l'instant que soient transcrits à l'état civil français des actes de naissance établis à l'étranger lorsque l'enfant est né d'une mère porteuse, c'est au motif que cette pratique est contraire à l'ordre public international français, autrement dit à nos valeurs fondamentales. L'engrenage apparaît alors clairement: si on admet la GPA en France, même de façon strictement encadrée (ce que certains appellent une GPA «éthique»), on ne pourra plus dire que celle-ci est contraire à nos valeurs fondamentales. On n'aura dès lors plus aucun outil pour empêcher la validation des GPA pratiquées dans n'importe quelles conditions à l'étranger. Car il ne faut pas se leurrer: il est très souvent impossible de vérifier les conditions dans lesquelles se sont déroulées les GPA à l'étranger. Comment savoir si la mère porteuse ne s'est pas fait payer? Comment être sûr qu'elle n'a pas été exploitée? La proposition qui se veut mesurée d'une GPA «éthique», que prône par exemple Elisabeth Badinter, est en réalité juridiquement impossible.

    Comment cela ?

    -Une GPA «éthique» n'est pas possible, car elle conduit à des contradictions insurmontables. Je vous en donne un autre exemple. Dans une interview parue dans le magazine Elle, intitulée «Je suis pour une GPA éthique», on demande à Élisabeth Badinter qui sera désormais la mère légale de l'enfant. Interrogation à laquelle elle répond qu'étant «culturaliste», c'est sans hésiter qu'elle considère que la mère légale est la mère «éleveuse», c'est-à-dire la mère d'intention. Or, en réponse à une autre question, Mme Badinter ajoute qu'il est essentiel que la mère porteuse dispose d'un délai de six semaines après la naissance pour se rétracter et décider de garder l'enfant. Les parents d'intention n'auraient alors, dit-elle, aucun recours. Mais si la mère est celle qui a commandé l'enfant, au nom de quoi la femme qui a porté l'enfant aurait-elle la préséance? Comment définir et qualifier ce droit qui permettrait à la gestatrice de passer avant la mère? Et comment le justifier? Est-ce parce que la mère porteuse a accouché? Mais alors, c'est donc bien que la mère est prioritairement la femme qui accouche.

    N'y a-t-il pas une part d'arbitraire dans tout processus juridique ?

    -Il y a, certes, toujours une marge d'appréciation pour déterminer où est la règle juste, mais cela ne signifie pas pour autant que n'importe quelle règle soit admissible. De la même façon que, s'il y a des fictions en droit, c'est-à-dire des hypothèses où le droit s'écarte du réel, cela ne signifie pas pour autant que le droit puisse se désancrer toujours et totalement de la réalité. On le voit très bien avec l'exemple de l'embryon: deux positions extrêmes consistent à dire, soit que deux ou trois cellules équivalent à une personne humaine (conviction que l'on peut trouver dans certaines croyances religieuses), soit au contraire que, jusqu'à l'accouchement, le foetus n'est qu'une chose comme une autre. La règle juste est entre les deux. Il y a une zone grise et si, par exemple, une loi sur l'interruption volontaire de grossesse a une certaine marge pour fixer la date limite de l'avortement à 10, 11 ou encore 12 semaines de grossesse, elle doit respecter une certaine réalité du développement de l'embryon. Il en va de même pour l'âge légal de la majorité: la loi a une certaine marge d'appréciation pour la fixer un peu avant ou un peu après 18 ans, mais cela ne signifie pas que n'importe quel âge pourrait être choisi.
    Le juriste voit alors plutôt de l'arbitraire dans le fait que chacun semble vouloir faire sa propre loi et forger ses propres critères selon son éthique personnelle, et ce sans aucun souci de cohérence globale. Les mêmes soutiennent ainsi que la parenté serait aujourd'hui pure intention, tout en revendiquant le droit d'avoir un enfant biologique issu de ses propres gamètes. Il y aurait aussi de l'arbitraire si la loi était fondée sur les seuls sentiments et les seules intentions, qui sont de surcroît impossibles à prouver et à contrôler. Si un lien est, juridiquement, défini par une pure intention et une pure affection, il est logique qu'il cesse en cas de disparition de celles-ci. Mais ce qui est admissible en matière de couple est grave de conséquences en matière de filiation. C'est la crainte qu'on ne peut manquer d'avoir lorsque l'on entend vanter la procréation médicalement assistée, et notamment la gestation pour autrui, au motif que, lorsqu'un enfant est ainsi fabriqué, il serait tout particulièrement désiré et attendu: la carte ne pourra que se retourner si ce désir et cet amour disparaissent, et le prix en sera payé par l'enfant. On nous berce avec des histoires d'amour et de générosité, alors que la réalité est et sera autrement plus dure.

    Pour autant, la gestation pour autrui existe dans de nombreux autres pays sans générer systématiquement de catastrophes ?

    -C'est un argument que l'on entend effectivement souvent. Mais tout dépend de ce que l'on appelle une catastrophe. Les conséquences sur les êtres humains et les relations humaines et sociales se font pas à pas, et de façon beaucoup plus insidieuse. Les médias et même le cinéma nous racontent aujourd'hui de belles histoires de mères porteuses généreuses et altruistes, ravies d'apporter du bonheur à des couples sans enfants. Mais l'admission de la GPA donnera à voir de tout autres histoires: des cas où les différents protagonistes se disputent l'enfant, des cas où au contraire personne n'en veut plus car il est handicapé, des cas où les parents d'intention exigent que la mère porteuse avorte et où celle-ci refuse (ou l'inverse), des cas où la mère porteuse est victime d'un préjudice au cours de la grossesse ou de l'accouchement, des cas où elle fait une dépression, voire se suicide après avoir remis son enfant, des litiges à propos de la rémunération prévue, des cas de faux intermédiaires, etc. La judiciarisation est particulièrement flagrante aux États-Unis et elle est inévitable.

    Votre question est également intéressante en ce qu'elle met en lumière la difficulté d'argumenter dans tous ces débats dits éthiques. L'évolution de la société vers une marchandisation généralisée se fait en effet par petits pas et les arguments mobilisés apparaissent alors parfois démesurés par rapport à chaque cas et à chaque pas pris isolément. Mais dans une perspective plus globale et plus dynamique, l'évolution apparaît clairement vers un monde où tout se vend et tout s'achète. La GPA constitue à cet égard un pas de géant, puisqu'elle requiert d'admettre que l'on peut commander un enfant comme on commande un produit et que l'on peut louer son ventre comme on loue une machine. Plusieurs décisions de la Cour européenne des droits de l'homme (émanation du Conseil de l'Europe qui comprend aujourd'hui 47 membres, dont par exemple la Russie ou la Turquie) sont révélatrices de cette idéologie marchande dans laquelle le consentement est le principal critère de légitimité des actions, et le contrat la norme de prédilection. Cette juridiction promeut ainsi un «droit à l'autonomie personnelle» qu'elle déduit du droit au respect de sa vie privée, interprété non pas dans le sens français du terme (protection de l'intimité de la personne), mais dans le sens du right of privacy américain (droit de la personne de faire des choix individuels). Cette liberté de choisir a alors en réalité souvent pour conséquence de pouvoir mettre autrui à sa disposition. Car sous l'influence du besoin - notamment en période de fort chômage - on trouvera toujours des gens qui consentent à tout. Là encore, on le voit de façon éclatante avec la GPA: la liberté qu'on revendique pour les mères porteuses consiste à ce que ces dernières puissent légalement accepter de se mettre volontairement au service d'autrui et consentir à renoncer à leurs droits et libertés fondamentales, et même à leur enfant.

    Une question qui dépasse étrangement le clivage entre la droite et la gauche...

    -C'est très juste. La droite apparaît comme libérale dans le domaine économique et interventionniste dans le domaine sociétal, tandis que la gauche plaide pour un interventionnisme dans le domaine économique tout en revendiquant un libéralisme sur le plan sociétal. Le paradigme et le credo du libéralisme sont pourtant les mêmes dans les deux domaines: que l'Etat et le droit doivent s'abstenir d'interférer dans le libre jeu du marché et dans les choix individuels, car chacun est le mieux placé pour définir ses propres préférences. Les effets du libéralisme sont également les mêmes dans les deux domaines: une marchandisation généralisée et une mise à disposition des plus faibles.
    Le débat devrait ainsi effectivement en toute logique brouiller le traditionnel clivage entre la droite et la gauche. Mais seuls quelques politiques osent l'assumer. C'est ainsi que, s'agissant du récent projet sur le mariage, 
    Chantal Jouanno a déclaré: «Je voterai favorablement ce texte, pour respecter mes valeurs de droite où le libéralisme ne s'arrête pas aux portes des questions sociétales», tandis que Jean-Pierre Chevènement a expliqué son opposition au même texte par le fait qu'«il faut maintenir des repères fondamentaux face à la déferlante de l'hyper-individualisme libéral». Les choix de société qui s'offrent à nous sont ainsi affinés.

    La gestation pour autrui - Fictions et réalité, de Muriel Fabre-Magnan, paru chez Fayard. 124 p., 8 €

    Source : Le Figaro

    http://www.printempsfrancais.fr

  • Les mystères du “Printemps français” – par Dominique Venner

    Les mystères du “Printemps français” – par Dominique Venner

    PARIS (via le site officiel de Dominique Venner)- Pourquoi les manifestations françaises contre le mariage gay sont-elles aussi importantes et jamais lassées ? Pourquoi sont-elles un phénomène unique en Europe ? Les réponses sont plus complexes que ne le disent les politologues qui manquent de culture historique. Il faut en effet se souvenir que la France a toujours connu une vie politique et intellectuelle particulièrement conflictuelle.

    C’est la France qui inventa 1789, la Révolution et la Contre-Révolution, la droite et la gauche, la Terreur et la révolte populaire de la Vendée. C’est elle qui inventa au XIXème siècle le bonapartisme, les différentes sortes de royalisme et de républicanisme, puis, au XXème siècle, le fascisme et l’antifascisme. C’est elle qui inventa, après 1940 le pétainisme et le gaullisme (François Mitterrand était un ancien pétainiste). On ne peut ignorer que cette période s’est conclue par une atroce guerre civile (1943-1944) et une sanglante épuration.

    C’est encore la France qui inventa, à la fin de la guerre d’Algérie (1962), une révolte militaire sans précédent opposant gaullistes et antigaullistes (souvent ex-gaullistes) : plusieurs généraux emprisonnés, ainsi que de très nombreux officiers et quantité de civils. Cette même période (1962) a laissé des traces profondes dans les jeunes générations issues des Européens d’Algérie (Pieds Noirs). Par la suite, c’est encore en France que l’on a vu naître, avec le Front national, le premier grand mouvement « populiste » européen contre l’immigration afro-maghrébine voulue par les mondialistes.

    Il faut conserver à l’esprit cette longue histoire conflictuelle pour interpréter le « printemps français ». Il faut encore se souvenir que la France est le dernier pays au monde (avec la Corée du Nord) où subsiste un parti communiste contrôlant une organisation syndicale puissante fonctionnant comme une mafia usant de violences. Ce parti communiste est l’allié électoral du parti socialiste au pouvoir. Il faut se souvenir aussi que beaucoup de cadres de l’actuel parti socialiste sont d’anciens trotskistes qui disposent d’une influence considérable dans l’Éducation nationale, la Justice et les médias. Cela signifie qu’à la différence de l’Allemagne par exemple, subsiste toujours en France un potentiel de guerre civile qui n’attend qu’une occasion pour s’éveiller.

    Et, justement, à la suite des provocations méprisantes du président Hollande et de son gouvernement, cette affaire du mariage gay est devenue une occasion d’affrontements pacifiques qui a jeté dans les rues des centaines de milliers d’opposants, et notamment de jeunes mères avec leurs enfants. Au début, l’Église catholique a joué son rôle dans cette mobilisation, puis elle s’est officiellement retirée. On peut noter au passage que l’Espagne, pays où l’Église est plus forte qu’en France, le mariage gay a été adopté sans susciter une telle opposition.

    À l’origine, on pensait que le projet socialiste de loi sur le mariage gay était l’un de ces attrape-nigauds par lesquels les politiciens amusent la galerie. Et puis on a compris que derrière l’attrape-nigauds s’était glissé l’un de ces projets pervers par lesquels les fanatiques de la déconstruction et de la mondialisation veulent détruire les dernières charpentes qui structurent les société européennes. Il faut rappeler que le mariage n’est pas qu’une question d’amour. Ce n’est pas un simple contrat, c’est une institution en vue des enfants à venir. Il garantit à l’enfant son identité représentée par un vrai père et une vraie mère. C’est ce qu’a voulu annuler la loi Taubira qui remplace le droit des enfants par le droit accordé à des adultes gay de s’offrir des enfants selon les critères de la société de consommation.

    Pour toutes ces raisons, le projet de mariage gay a été ressenti comme une atteinte insupportable à l’un des fondements sacrés de notre civilisation. D’où les immenses manifestions populaires des 13 janvier et 24 mars à Paris, puis du 5 mai un peu partout, en attendant celles du 26 mai.

    Les manifestants souvent très jeunes ne sont pas homogènes. Pour une part ce sont des bourgeois catho non-violents, issus des JMJ, séduits par le nouveau discours tolérant de l’Église en matière d’amour conjugal. Leurs références sont Gandhi et Martin Luther King… Mais, pour une autre part, ce sont de jeunes identitaires mobilisés par le dynamisme insolent des manifestations. L’avenir dira laquelle des composantes l’emportera sur l’autre par sa vitalité et sa détermination.

    Dominique Venner http://fr.novopress.info

  • La France en récession finance son grand remplacement

    Allocations familiales : l’incroyable décision

    Exclusif. Quand l’Europe impose à la France d’étendre le bénéfice de sa politique familiale à tous les enfants d’immigrés. Même nés à l’étranger.

    En France, la nouvelle est restée confidentielle. Mais pas en Algérie (voir notamment Le Matin DZ) : désormais, tout parent algérien installé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants, nés en Algérie, qui décideraient de le rejoindre. Et même, précise la Cour de Cassation réunie le 7 avril dernier en assemblée plénière, si les enfants en question ont pénétré en France en dehors de toute procédure de regroupement familial. Ce qui s’applique naturellement, d’abord, aux enfants de pères polygames, puisque les autres peuvent, depuis l’institution du système, en 1976, bénéficier dudit regroupement ! Résultat : les hommes ayant « épousé » plusieurs femmes dans leurs pays vont pouvoir, sans contourner la loi française comme ils le faisaient jusqu’à maintenant (en faisant passer, par exemple, leurs compagnes pour des « mères isolées »), financer légalement le séjour en France de leur descendance.

    Pour appuyer sa décision, la Cour de cassation évoque le principe de « non-discrimination » inhérent à la jurisprudence européenne – laquelle interdit depuis les années 1980 aux Etats de réserver à leurs seuls nationaux le bénéfice de prestations démographiques spécifiques – mais aussi l’accord euro-méditerranéen UE-Algérie du 19 décembre 2001. Dont les termes sont directement transposables aux ressortissants du Maroc et de la Tunisie ayant signé les mêmes accords avec l’Union européenne. Et sans doute demain, à tous les Etats extra-européens avec laquelle la France a signé des traités analogues ! [...]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net

  • Intronisation du facteur falseflag

    http://www.dedefensa.org/

    On connaît depuis longtemps, quasiment depuis l’attaque de septembre 2001, le tour polémique aigu qu’a pris le concept du “complotisme” (ou “théorie des complots”), dont l’expression falseflag est une des expressions sémantiques de représentation récemment mise en vogue et très utilisée aujourd’hui. Il s’agit d’abord d’une question centrale de communication accordée au règles de fer du conformisme-Système, avec le constat que l’idée même d’une telle hypothèse de montage a été, dans son principe, dès l’origine, non seulement rejetée mais diabolisée à l’égal des pires diabolisations imposées par le Système. Cela correspondait bien entendu à la “mythologisation” de l’événement 9/11 que rien ne devait entacher ni mettre en doute, qui s’est accompli selon un processus-Système quasiment automatique (c’est-à-dire sans “complot” humain de la part du Système, puisque de la part du Système), impliquant un verrouillage fait de références obligatoires et destiné à emprisonner l’esprit dans un mode de pensée de pérennisation et de légitimation du Système. (A notre sens, ce processus, toujours dans un mode automatique renvoyant à la dynamique de surpuissance du Système, est allé jusqu’à une tentative de faire de 9/11 un événement métaphysique [voir le 11 octobre 2011]. A cet égard, l’événement de l’attaque du 11 septembre 2001 peut sans le moindre doute être considéré comme “refondateur” de la légitimité du Système pour sa dernière phase d’expansion et de domination telle qu’on l’a vue se développer, justement à partir de 9/11, – mais, très vite, avec des avatars et des crises tendant à l’autodestructiont qui ont rendu encore plus sensible toute mise en cause avec potentialité de “dé-mythologisation” de cet événement.)

    De ce point de vue évoqué, la situation était que toute personne envisageant une telle possibilité de complot, de manipulation, de montage, etc., concernant 9/11, puis bientôt concernant tous les actes de la “politique de l’idéologie et de l’instinct” de l’époque Bush, transformée ensuite avec l’abandon de références politiques courantes en politique-Système, devait être considérée comme subversive, moralement condamnable sans appel, quasiment relaps ou hérétique, etc. Nous insistons particulièrement sur ce point : nous ne parlons pas de la valeur ou non, de la véracité ou non de telle ou telle hypothèse de complot, de montage, etc., mais bien d’un principe-Système. (Si le mot “principe” peut-être accolé au Système, ce qui est en soi une contradiction, mais qui peut être accepté pour ce cas en comprenant que le terme “principe” est employé techniquement et nullement dans sa signification ontologique. S’il est considéré ontologiquement, il doit être apprécié dans ce cas comme une totale inversion de la véritable signification d’un “principe”.)

    C’est dans ce contexte de terrorisation des psychologies opérationnalisée par le Système que la nouvelle selon laquelle l’ancien chef de cabinet du secrétaire d’État (2001-2005) Colin Powell, le colonel Lawrence Wilkerson, estime que l’actuelle polémique sur l’emploi du chimique en Syrie pourrait être, notamment mais significativement, une opération falseflag israélienne est un fait important. L’emploi même de l'expression/du mot falseflag, qui fait partie du vocabulaire “démonisé” par le Système, est en soi un fait symbolique d’une grande signification. Quoi qu’il ait déjà exprimé des opinions critiques très appuyées, Wilkerson reste, du fait de sa carrière et de ses fonctions anciennes, un personnage qui peut être considéré comme faisant partie du Système. Cette appréciation est d’autant plus acceptable qu’il est admis qu’à cause de ses liens avec Powell les déclarations de Wilkerson sont d’une façon courante considérées comme implicitement cautionnées par Powell, – personne considérable du Système, pour sa part. (Il est possible que sa déclaration fasse évoluer ce “statut” de Wilkerson, mais c’est une autre affaire. Dans tous les cas, cela nous paraît improbable à cause du désordre régnant aujourd’hui à l’intérieur du Système, – comme nous argumentons plus loin.)

    La nouvelle a été donnée dans un article de Jurriaan Maessen sur son site Explosive Report, le 3 mai 2013. Elle a été aussitôt reprise, bien entendu, sur Infowars.com, le même 3 mai 2013. (On connaît la réputation et la spécialité d’Infowars.com. Le site ne va pas rater une nouvelle qui conforte à ce point son fond de commerce fondamental, qui est l’exploitation des nouvelles et hypothèses en tous genres, de complots, manipulations, et falseflag en tous genres.)

    «Former chief of staff to Colin Powell, Retired Colonel Lawrence Wilkerson, told the Young Turks the early “indications” of the use of chemical weapons by the Syrian regime could point to “an Israeli false flag operation”. Wilkerson: “We don’t know what the chain of custody is. This could’ve been an Israeli false flag operation, it could’ve been an opposition in Syria… or it could’ve been an actual use by [Syrian President] Bashar al-Assad, but we certainly don’t know with the evidence we’ve been given.”»

    Le reste de l’article reprend diverses occurrences où des hypothèses de falseflag dans diverses affaires ont été évoquées dans des organisations proches du Système, par des personnalités-Système mais de moindre envergue que Wilkerson. Ces cas n’ont absolument pas la signification symbolique de l’intervention de Wilkerson et ne servent que d’illustrations pour la défense du “principe” de la possibilité de falseflag, chose qui ne nous intéresse pas ici. (Que les falseflag, les “complots”, etc., existent, c’est une évidence à laquelle il est inutile de s’attarder. Le cas traité ici est bien entendu celui du principe-Système qui repousse cette hypothèse comme relaps dès lors qu’elle a quelque lien que ce soit avec 9/11, qui reste la référence sacrée à cet égard.)

    Le cas de Wilkerson tend à renforcer les constats que nous faisions dans un de nos textes consacrées à l’attaque de Boston, le 23 avril 2013 : «Le premier et le principal constat remarquable de cette deuxième phase de l’attaque de Boston, avec l’identification et l’élimination des deux suspects aussitôt qualifiés de coupables, c’est ce climat extraordinaire où l’hypothèse du montage et de la manipulation par les services de sécurité US, FBI en tête, est non seulement une hypothèse honorablement admise mais pas loin d’être l’hypothèse principale. Dans tous les cas, il y a une sorte d’unanimité dans la mise en cause du FBI, allant effectivement de l’hypothèse d’incompétence aux hypothèses beaucoup plus sombres de manipulations.» Nous développions ensuite le thème de cette “popularisation du complotisme”, le 26 avril 2013Boston et la symbolique du triomphe du complotisme»). Il est bien entendu que nous plaçons l’intervention de Wilkerson dans le cadre du “climat” qui a notamment permis que se développe, à propos de l’attentat de Boston, ce que nous en avons décrit.

    D’une façon générale, cette évolution n’est pas anecdotique et ne peut être considérée simplement comme la progression de perceptions plus nuancées à l’intérieur du Système, dans le cas de l’un ou l’autre individu, non plus simplement comme une progression de la perception de la situation syrienne et du comportement d’Israël. Il s’agit de l’illustration d’une tendance plus générale qu’on a vue déjà exposée à l’occasion de l’affaire de l’attentat de Boston et autour de cette affaire, au niveau du système de la communication. On y distingue aisément la décadence d’une perception générale accordée aux normes du Système et de l’expression de l’unité de vue au moins sur les grands thèmes et les grands axes de jugement à l’intérieur des directions politiques et des élites du Système. On peut alors interpréter cet épisode, comme la situation générale à laquelle on se réfère, comme le reflet au sein du système de la communication de différents désordres qui prolifèrent, aussi bien dans les aspects extérieurs de la politique-Système, comme le désordre de la politique-Système en Syrie par exemple, aussi bien dans les aspects intérieurs avec le désordre de politique intérieure à Washington même, que ce soit entre les différents centres de pouvoir, les concurrences entre agences et ministères, ou que ce soit à l’intérieur du corps politique, à l’intérieur des deux ailes (démocrates et républicains) du “parti unique” et entre ces deux ailes. La conséquence de ces désordres est la démobilisation et la dissolution de la psychologie-Système dans son rôle premier d’interprétation absolument favorable au Système avec censure hermétique de quelques grands domaines “sacralisés”. Le résultat est la dégradation et la dissolution de l’interprétation de la politique-Système générale, la dissolution de la cohésion, et la perte de vue des références essentielles du Système.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • SOS Homophobie amalgame et dérapage

    Europe 1 rapporte ce matin le bilan dressé par l’association communautariste et victimaire SOS Homophobie. Dans le cadre de la publication de son 17e « Rapport sur l’homophobie », l’association a confié à Europe 1 que les agressions homophobes auraient augmenté de 30% en 2012. Et l’association de faire immédiatement le rapprochement avec les manifestations anti-mariage gay, reprise par Europe 1 qui met les pieds dans le plat en posant immédiatement la question : « Alors que le mariage pour tous a été définitivement adopté à l’Assemblé en avril dernier, qu’en est-il de l’homophobie en France ? »

    Ce qui pose évidemment beaucoup de questions. Car l’association SOS homophobie est une association partisane et ouvertement favorable au « mariage » homosexuel : aussi bien est-on en droit de douter de l’impartialité et donc de l’objectivité d’une association militante dans l’exercice de son enquête, notamment quand elle s’autorise un rapprochement entre les actes dits « homophobes » sur lesquels elle enquête et l’opposition au « mariage » homo qu’elle combat au quotidien.

    D’une part, les défenseurs des valeurs familiales sont attachés à un modèle de société et à un modèle familial : en évoluant ainsi sur le terrain politique, ils sont indifférents aux comportements privés. La défense d’un modèle politique est celui d’un modèle public ; quand les comportements sont d’ordre privé.

    D’autre part, les comportements privés, dans leur ordre, peuvent aussi bien faire l’objet d’un jugement de valeur : car tout ne se vaut pas. Souligner que le comportement homosexuel, fermée à la transmission de la vie, n’a pas la même porté que le comportement hétérosexuel, lequel est fécond, est une réalité qui rejoint un jugement vieux comme le monde. Il demeure que les personnes sont plus grandes que la somme de leurs actes.

    Autant de subtilités qui semblent avoir échappé aux moralisateurs publics.

    http://www.contre-info.com/

  • PSG : Émeutes de la racaille à Paris

    Affrontements entre « racailles » et CRS, véhicules et vitrines vandalisés à quelques encablures de la tour Eiffel: des émeutes ont gâché lundi soir les cérémonies au Trocadéro pour le troisième titre de champion de France du PSG, provoquant une polémique sur le dispositif de sécurité mis en place.
    Après les innombrables manifestations contre le mariage homosexuel qui ont mobilisé des millions de Français à travers le Pays sans qu’il y ait eu la moindre casse, la différence n’aura échappé à personne concernant les émeutes d’une certaine racaille, immigrée pour la plupart, venue « supporter » un club devenu étranger. Mais naturellement, il ne se trouvera personne –et surtout pas au « gouvernement »- pour dénoncer cette évidence pourtant montrée en images par les médias eux-mêmes (voir la vidéo en fin d’article).
    Après les premières émeutes de dimanche, celles d’hier soir étaient clairement prévisibles. Alors pourquoi le « gouvernement » n’a-t-il pas pris les dispositions nécessaires pour les empêcher en interdisant tout simplement la manifestation ?
    Les « veilleurs » opposés à la loi Taubira ne bénéficient pas, eux, d’une telle mansuétude !
    Devant l'ampleur des incidents, le club et son parraineur Nike ont préféré annulé la mini-croisière que devaient faire les joueurs sur la Seine pour saluer leurs supporteurs et exhiber leur trophée.
    « Le club et l'équipementier ont décidé d'annuler l'opération pour des raisons de sécurité », a indiqué une porte-parole de Nike.
    À 21h00, le calme était revenu sur la place du Trocadéro, rouverte à la circulation, mais en contrebas, des supporteurs continuaient à faire face aux forces de l'ordre sur le pont menant à la Tour Eiffel, où certains ont même pillé un autobus de touristes, selon des images de télévision.
    Un photographe de l'AFP a également assisté à des incidents sur les Champs-Élysées, où des émeutes avaient déjà éclaté la nuit précédente. Elles avaient entraîné 21 interpellations, le placement en garde à vue de trois personnes et 16 blessés parmi les forces de l'ordre, selon une source policière.
    DES RACAILLES AVIDES DE PILLAGE ET DE DESTRUCTION
    Des journalistes ont vu du mobilier urbain vandalisé, au moins trois cafés aux vitrines brisées, des magasins pillés, des abribus cassés, de nombreux véhicules (voitures et deux roues) endommagés aux abords de la place du Trocadéro, investie par de nombreux véhicules de secours d'urgence.
    Après la remise du trophée, plusieurs centaines de supporteurs, répartis en différents groupes, y avaient affronté pendant des dizaines de minutes les CRS, leur lançant des barrières de sécurité ou du verre pilé, a constaté un journaliste sur place. Les forces de l'ordre ont répliqué en jetant des grenades assourdissantes.
    Les premiers incidents avaient éclaté vers 18h20, peu après l'heure prévue pour la remise du trophée aux joueurs. Certains émeutiers avaient d'abord jeté des fumigènes sur les stewards du club, puis des supporteurs avaient escaladé un échafaudage installé le long du palais de Chaillot, retardant les festivités.
    Les joueurs n'ont pas pris le temps de s'adresser à la foule comme cela était prévu et ne sont finalement restés que cinq minutes sur le podium, encadré par un nombre visiblement insuffisant de stewards du club.
    La foule a également envahi la tribune réservée à la presse, poussant les journalistes à l'évacuer dans le chaos.