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anti-national - Page 1056

  • La violence ne devient intolérable que quand elle est d’extrême droite

    Les supporters du PSG ont été dernièrement les auteurs de « bousculades » finalement bien innocentes à côté de la violence d’extrême droite qui s’exerce au sein de la Manif pour tous. Bousculades, en effet, vous avez bien lu, c’est le mot choisi par le ministre de l’intérieur et rapporté par Le Point pour qualifier les débordements provoqués par les bandes aux champs Elysées puis au Trocadéro pour fêter la victoire du PSG.

    Plus de vingt policiers blessés, monsieur Valls, des vitrines brisées, des véhicules fracassés, des cars de touristes pillés.

    Belle image de nos institutions suprêmes qui envoient par ailleurs la police contre des femmes, des enfants et des vieillards, seulement coupables de ne pas partager les idées du pouvoir idéologique et sectaire.

    Belle image de la République qui n’est pas capable de contenir une manifestation de trente mille personnes, parmi lesquelles un certain nombre transforme des quartiers entiers de Paris en champ de bataille.

    Belle image d’un pouvoir qui en revanche ne distille que haine pour la France réelle, laquelle à plus d’un million de manifestants ne détruit rien mais se voit agressée sans ménagement par des policiers, subit des centaines de gardes à vue ainsi que des poursuites pour « rébellion » (sic).

    Dimanche dernier un journaliste de France Info me demandait si je cautionnais les violences de l’extrême droite pendant la manif pour tous. Je le questionnais à mon tour : Quelles violences, combien de blessés parmi les forces de l’ordre, combien de voitures incendiées ? Et j’attends, côté PSG, les professionnels de l’excuse, dépêchés par les oligarques du consensus obligatoire, qui vont monter à l’assaut de nos médias pour justifier ces « incidents » par la crise économique et sociale, par le chômage et le désarroi d’une jeunesse privée de repères. Aucune allusion au grand remplacement en cours, rien à propos de la surenchère consumériste, matérialiste et individualiste. Nous connaissons tous ces discours « tarte à la crème » (et question repères, je ne suis pas certain que le mariage homosexuel apporte plus de clarté).

    Le pouvoir « autruche », la tête dans son trou idéologique incapable de voir le réel, espérait refaire le coup de la coupe du monde « black blanc beur », pour redonner le moral aux Parisiens déprimés et par là-même se refaire un peu la cerise dans les sondages. C’est manqué…

    Je m’interroge sur la crédibilité de la République après les brillantes démonstrations des derniers gouvernements qui se succèdent tout les cinq ans. Continuez comme ça messieurs et l’alternative monarchique s’imposera d’elle-même.

    Pour une dernière mobilisation après cette année très militante , rendez-vous est pris avec tous nos amis de l’Action française le 26 mai pour peut-être enfin donner le coup de grâce à ce régime vermoulu.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française http://www.actionfrancaise.net

  • Interpellations arbitraires : Quand la police exécute « les ordres de là-haut »…

    Témoignage d'un lecteur :

    "Le 14 mai au soir, nous sommes six jeunes professionnels qui décidons, après notre sport hebdomadaire d’ « ultimate fresbee », d’aller boire un verre au café Vauban, dans le 7ème arrondissement de Paris. En sortant de la brasserie vers 23h, nous remarquons à une centaine de mètres plus loin des mouvements de jeunes proclamant des slogans à connotation anti « mariage pour tous», mouvement auquel nous assistons fortuitement de loin, en simples spectateurs.  Une dizaine de camions de CRS se déploient sur toute la place. Les jeunes fuient en courant.

    À ce moment-là, tandis que nous sommes devant la sortie de la brasserie, un capitaine de police visiblement énervé nous demande si nous faisons partie de ce groupe de manifestants. Nous répondons que nous sortons à l’instant de la brasserie et que nous n’avons rien à voir avec ces jeunes. Le capitaine de police en prend acte et les CRS se replient, la place est vide. Quelques minutes plus tard, tandis que nous sommes toujours devant la brasserie, une vingtaine de CRS, menés par ce même capitaine de police, arrivent soudain en courant et nous encerclent tous les six, sans nous donner de motifs.

    Nous leur indiquons alors que nous sommes sortis quelques minutes auparavant de la brasserie. Nous demandons naturellement des explications de la part des officiers sur les raisons de « l’encerclement » dont nous faisons l’objet, en vain.

    Des jeunes sans doute issus de la manifestation sont ensuite amenés par des policiers en civil et rejoignent notre groupe encerclé d’agents de police. Nous demandons explicitement à plusieurs reprises aux agents de nous séparer de ces jeunes.  Le barman du Vauban, constatant tout comme nous le caractère absurde de la situation, sort de la brasserie, nous identifie tous les six, un à un, et indique aux agents qu’effectivement nous venons de sortir de son établissement, dans lequel nous étions venus en simples consommateurs. Suite à ce témoignage, nous réitérons auprès des agents de police notre demande, à savoir nous séparer en deux groupes pour nous distinguer des manifestants. Les agents de police ne veulent cependant rien entendre, et nous indiquent qu’ils ne font « qu’exécuter les ordres  venus d’en haut ».  

    Toujours privés de la moindre explication sur les raisons de notre interpellation, nous sommes emmenés par le bus des CRS dans différents commissariats de police de Paris. Nous sommes fouillés, privés de nos effets personnels (téléphone portable, portefeuilles notamment) et parqués sans explication dans une pièce fermée avec des verrous, en attendant notre libération.

    Lorsque nous sommes menés devant les officiers de police judiciaire, nous sommes enfin informés du motif de notre arrestation forcée dans les locaux de police : « participation à une manifestation illicite ». Nous sommes libérés aux alentours de 2h du matin aux quatre coins de Paris, après avoir passé trois heures en compagnie des forces de police françaises, pour un motif expressément incorrect. Les métros étant fermés, nous rentrons chez nous à pieds."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com

  • Nantes : Manif’ pour tous, « On ne lâche rien ! »

    Nantes : Manif’ pour tous, <em>« On ne lâche rien ! »</em>

    NANTES (NOVOpress Breizh) – Bien que leurs activités soient concentrées sur l’organisation de la manifestation du 26 mai, les adversaires du mariage homosexuel maintiennent la pression à Nantes.

    En guise de piqûre de rappel avant la manifestation nationale du 26 mai, et à la veille de la décision du Conseil constitutionnel, les adversaires de la loi Taubira sur le mariage homosexuel et de la GPA/PMA ont manifesté à Nantes hier soir de 20h30 à 22h30 (photo en Une)

    Aux cris de « François, si tu savais, ta réforme où on s’la met ! », « Un père, une mère, c’est élémentaire ! » et « On ne lâch’ra rien, rien, rien ! », plusieurs centaines de personnes ont défilé de la place Viarme à la préfecture.

    Malgré la présence d’un petit groupe de provocateurs protégés derrière un cordon de police, la manifestation s’est déroulée dans le calme. Mais pas dans le silence : le rapport décibels/nombre de manifestants était particulièrement élevé, signe d’une mobilisation qui demeure intense.

    Nantes : Manif’ pour tous, « On ne lâche rien ! »
    Photo ci-dessus. Adversaires de la loi Taubira, les “Mères veilleuses” organisent pendant toute la semaine des veillées quotidiennes dans plusieurs villes, dont Nantes, place du Pont-Morand.

    Crédit photo : NOVOpress Breizh.>/small>

    http://fr.novopress.info

  • Notre-Dame-des-Landes : nouveau front ou échec gouvernemental ?

    La chaîne humaine organisée l’autre jour autour de Notre-Dame-des-Landes pour s’opposer à la construction du grand aéroport voulu par l’ancien maire de Nantes, aujourd’hui premier ministre, a été un beau succès, en particulier médiatique : elle a aussi confirmé que la mobilisation ne faiblit pas, désormais, face à un gouvernement que l’on sent et que l’on sait, lui, affaibli, en particulier dans l’Opinion publique et dans la rue qu’il ne maîtrise qu’à grand peine…

    Alors que le front de « la Manif pour tous » est toujours ouvert et qu’il se fait pressant au point qu’aucun déplacement de ministre n’échappe à la présence d’opposants au mariage homosexuel et aux réformes dites sociétales, en attendant la manifestation du 26 mai qui s’annonce compliquée à gérer pour le Pouvoir en place ; alors que le front social pourrait bien se réveiller dans les semaines qui viennent sur la question des retraites, de leur réforme et de leur financement ; alors que la question toujours pendante de la sécurité s’invite dans les débats depuis Marseille et Paris (en particulier ces derniers soirs avec les images des échauffourées du Trocadéro et des pillages de magasins des Champs Elysées ; le gouvernement cherche à éviter l’ouverture d’un nouveau front, entre autres parce qu’il n’a plus les moyens humains et policiers d’y faire face, et qu’il s’inquiète de voir un nouveau Larzac poindre à l’horizon et dont il serait, cette fois, la victime…

    Sur l'emplacement de l'aéroport en projet...

    Pendant ce temps, Vinci, concessionnaire pour 55 ans de l’aéroport encore à l’état de projet, ne s’inquiète pas vraiment, et cela pour la simple et bonne raison que, construction ou pas, elle reste gagnante dans l’un ou l’autre des cas : si l’aéroport se fait, parce que la société en tirera quelques bénéfices ; si le projet n’aboutit pas, car l’Etat, en cas de dédit, « devra rembourser à Vinci les sommes investies et couvrir le manque à gagner, précise le contrat de concession. En clair, rembourser les sommes que les actionnaires entendaient toucher : 11 millions d’euros par an, selon le plan de financement détaillé dans les annexes du contrat. Sur cinquante-cinq ans, l’ardoise s’élèverait donc à 605 millions d’euros », comme le précise la revue Terraeco dans son numéro du mois de mai 2013. Un sacré piège financier dans lequel l’Etat s’est fourré lui-même… On comprend que M. Ayrault reste discret sur cette question et que M. Montebourg se soit emporté contre lui il y a quelques mois lors de l’affaire de Florange.

    J’ai néanmoins l’intime conviction que cet aéroport ne se fera pas, et je partage celle-ci avec Jean-Jacques Bourdin qui, il y a quelques mois, prédisait sur RMC l’enterrement à venir de ce projet : trop d’obstacles se sont accumulé sur la route des promoteurs de cet aéroport à la fois trop coûteux (sur le plan financier comme, surtout, sur le plan environnemental) et déjà dépassé, à l’heure où les lignes rapides de chemins de fer et les surcoûts du kérosène dans les années prochaines (sommes-nous vraiment éloignés du « pic pétrolier » ?) se conjuguent pour rendre l’avion moins attractif pour les déplacements nationaux qui sont censés constituer une large part du trafic futur de l’aéroport projeté.

    http://www.nouvelle-chouannerie.com/

  • Contre-offensive à la dénaturation du mariage et à la subversion de la famille : remarques tactiques et stratégiques

    par Sébastien de Kerrero sur Nouvelles de France.

    Depuis plusieurs semaines, la tactique choisie de fait par le Gouvernement et ses relais dans les médias mainstream pour discréditer le mouvement La Manif pour Tous (LMPT) et ses satellites (Printemps Français, Camping pour tous, Cache-cache pour tous, les Veilleurs, les Mères Veilleuses, Ta ville en action, etc.) a été d’agiter la thématique des « violences ».

    Les événements ont été très instructifs sur le niveau de technicité dont disposent les officines gouvernementales (sociétés privées de conseil appointées, services de renseignement intérieurs, think thanks communautaires, etc.) En effet, les promoteurs de la loi Taubira poursuivent deux objectifs, écorner l’image du mouvement auprès de l’ensemble de la population et décourager la France « bien élevée » qui se rend aux manifestations en agitant un chiffon qui lui fait horreur. Les agents gouvernementaux espèrent essouffler le mouvement en jouant sur les codes moraux de cette France qui – à tort, nous y reviendrons – est hostile à toute forme de violence.

    Ce que répètent les agents de propagande gouvernementale – au premier chef desquels il faut compter le ministre de l’Intérieur surnommé Manuel « Gaz » – c’est que les manifestants en faveurs de la préservation du mariage seraient « violents ». [...]

    La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le danger de la loi Taubira pour la Famille incite d'autres pays à rejoindre la Manif pour tous

    Le 26 mai, on verra des Belges à Paris :

    "Selon le dernier sondage 54% des Français sont opposés au mariage incluant le droit à adopter des enfants pour les couples homosexuels. Pour le moment, la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui) ne sont pas à l’ordre du jour, mais il sera difficile de ne pas l’inclure au nom de la non-discrimination, et ce d’autant plus que la PMA et la GPA se pratiquent en Belgique.

    Personne n’a le droit d’imposer d’emblée à un enfant d’être coupé de ses origines et d’être élevé par un couple homosexuel.

    La mobilisation pour le vrai mariage ne faiblit pas : le dimanche 26 mai, la Manif pour tous appelle à manifester massivement contre le «mariage pour tous ».

    Des cars sont affrétés au départ de Bruxelles le 26 mai. Inscrivez-vous maintenant ici

    https://docs.google.com/forms/d/1aS4JJZdEeop_MtOnfdBcc2ti...

    Ce qui se passe en France est important et concerne toute l’Europe. Pour la première fois, on voit se lever un mouvement de grande ampleur en faveur du droit de chaque enfant, dans la mesure du possible, à connaître son père et sa mère et à être élevé par eux, un droit garanti par la Convention internationale des droits de l’enfant (1989, Art. 7). Cette mobilisation est un fait sociétal majeur dont les répercussions sont considérables.

    Joignons-nous en masse à la Manif pour tous du dimanche 26 mai à Paris !"

    Lahire  http://lesalonbeige.blogs.com

  • Chaud, chaud, chaud, le printemps sera... français !

    Une génération découvre la politique en Supposant à la loi de dénaturation du mariage et apprend à résister à l'oppression. Leur opposition prend des formes inattendues.
    François Hollande peut se vanter d'avoir réussi un beau tour de force : en quelques semaines, efficacement secondé par ses ministres Taubira et surtout Valls - le gazeur d'enfants, l'Attila des poussettes - il est parvenu à intéresser à la politique une jeune génération qui, jusqu'à présent, ne semblait pas particulièrement s'y intéresser.
    Encore plus fort: ces jeunes sont descendus sur le pavé sur une loi « de civilisation », qui prend à rebours le matérialisme ambiant, le relativisme et les théories fumeuses héritées de la génération post-soixante-huitarde qui occupe aujourd'hui les places et le pouvoir. Et les vieux enfants gâtés qui méditent la ruine du mariage alors qu'ils optent depuis toujours pour le concubinage, regardent, interdits, cette jeunesse fronder leurs oukazes et leurs policiers en criant : « Un papa, une maman, y a pas mieux pour un enfant ! »
    Brutalement confrontée à l'injustice
    Le voilà, le vrai printemps français : c'est cette éclosion de la jeunesse - non qu'elle soit seule dans les rues : tous les âges sont présents parmi les manifestants, mais elle est nombreuse et elle apprend vite, d'autant plus vite qu'elle n'est pas encore accoutumée à l'injustice, à la calomnie, à la tyrannie et qu'elle s'y trouve brutalement confrontée. Vincent Peillon pourra toujours, désormais, venir faire à ces jeunes un cours de morale laïque - sur le thème de la liberté ? - ils sont déjà prévenus contre « la force injuste de la loi », comme disait une icône socialiste. Contre le véritable désordre qui se drape dans la défroque de l'ordre institutionnel, garanti par le CRS ; contre la dictature partisane qui prend le masque de la légalité démocratique ; contre le mensonge lorsqu'il veut s'imposer comme unique vérité ; contre la véritable violence qui prétend dénoncer la violence ; contre l’égoïsme lorsqu'il se dissimule sous les apparences de l'amour. ..
    Ils restent bien de leur âge et de leur époque en utilisant, pour résister, des moyens de communication que leurs aînés ne possédaient pas et des méthodes qu'ils n'utilisaient pas. Leurs chefs ? Ils n'en ont pas. « Frigide Barjot », égérie de la Manif pour tous, en dépit de certains penchants autoritaires, est un porte-parole et un porte-drapeau. Et Béatrice Bourges, porte-parole elle aussi du Printemps français, est la première à dire que ce n'est pas une organisation. Pourtant dans leur diversité, les hommen (en riposte aux Femen), les campeurs, les veilleurs et les autres, y compris ceux qui narguent chaque soir les policiers aux Invalides, font preuve d'une belle efficacité : les ministres harcelés lors de leurs déplacements en savent quelque chose - comme le ministre de l'Intérieur Manuel « Gaze », accueilli à la sortie d'un concert, ou le président de la République lui-même, contraint d'emprunter la porte de derrière pour pénétrer dans la préfecture de Tulle afin d'éviter les manifestants. Belle dignité, pour un chef de l’État !
    Face au pouvoir partisan, c'est précisément une résistance civile, issue de la société civile, qui s'est mise en place. Ce n'est pas celle que préfèrent affronter les gouvernements. De nombreux groupes de militants - comme le Camping pour tous ou les Veilleurs - ont imaginé des modes d'action non-violents, qui renouent avec une tradition contestataire dont Gandhi n'est pas le seul exemple : on peut penser, par exemple, à l'Américain Thoreau, auteur de La désobéissance civile, qui inspira des personnalités telles que le syndicaliste paysan anarchiste José Bové.
    Il est probable pourtant que la plupart des centaines déjeunes « veilleurs » qui, en signe de protestation, se regroupent chaque soir sur l'esplanade des Invalides pour prier et méditer en silence, écouter des airs de musique ou des lectures, n'ont jamais lu Thoreau. D'abord malmenés et gazés par les gendarmes, qui les poursuivirent jusque dans le métro, ils ont peu à peu imposé leur présence - et leurs horaires : ils se séparent à minuit et demi.
    A une centaine de mètre, chaque soir aussi, d'autres manifestants plus belliqueux défient les forces de l'ordre... quand les militantes ne leur font pas la bise, comme le 21 avril. Les incidents les plus « violents » ont probablement eu lieu le soir du vote de la loi. Ils sont loin d'être comparables avec les affrontements qui ont opposé aux CRS les adversaires du projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes, qui ont jeté des cocktails Molotov.
    Le printemps français n'est pas prêt de faner
    Les médias n'en dénoncent pas moins la « radicalisation » des militants de La Manif pour tous ou du Printemps français. La violence et la « radicalisation » sont plutôt du côté des militants LGBT - il suffisait pour le constater de lire les panneaux et affichent brandis dans leurs manifestations. Et la plus grande violence est celle que cette loi fera subir aux enfants privés de l'équilibre qu'apporte la complémentarité du père et de la mère. Les militants contre la loi Taubira, en comparant qu'ils voient « sur le terrain » et ce qu'ils en entendent rapporter, ont vite pris la mesure de la confiance que l'on peut accorder aux journalistes. C'est une autre leçon qui sera retenue.
    Une autre caractéristique du mouvement de protestation contre la loi de dénaturation de la famille est sa géographie : les opposants se lèvent à Nantes, à Lyon, à Toulouse, à travers toute la France, en criant haut et fort qu'ils ne lâcheront rien et annoncent de nouvelles manifestations. Si François Hollande et son gouvernement espéraient en finir en précipitant le vote de la loi par l'Assemblée, ils risquent d'être déçus. Le printemps français n'est pas prêt de faner.
    Eric Letty monde & vie 30 avril 2013

  • Avec l’Europe de Bruxelles, les allocs pour tous… les immigrés polygames

    Pour la première fois depuis seize ans,  un président français, dans la conjoncture de récession que l’on sait,  était entendu hier par  la Commission européenne au grand complet à Bruxelles. Avouant que « la situation économique est grave » et  qu’ »il est probable (certain)  que la croissance soit nulle en 2013″, François Hollande, fidèle à sa méthode Coué,  a assuré que « nous avons passé le moment le plus difficile ». Il a promis de poursuivre les réformes exigées par les instances européistes. En échange du délai de grâce de deux ans pour ramener le déficit public en dessous de la barre des  3 %, il s’est engagé à obéir au président de la Commission,  José Manuel Barroso,  qui lui a intimé l’ordre  d’  »enrayer (la) perte de compétitivité » de la France (qui ne le souhaite pas?), de  » (mettre) à profit (ces deux années)  pour accélérer les réformes structurelles. »

      Bruxelles presse notamment  la France de mettre urgemment  en oeuvre  la réforme des retraites -suggérant un départ à l’âge de 67 ans!-  que le gouvernement  Fillon avait lancé. Nous n’oublions pas   que la gauche dans son ensemble, M. Hollande en  tête,  s’était levée comme un seul homme contre cette « réforme sarkozy-Fillon »…

     Le  gouvernement Ayrault  a d’ailleurs  envoyé  le 30 avril dernier  à la Commission européenne son « Programme national de réforme« . Si un proverbe arabe affirme qu’ »il faut toujours enrober la flèche de la vérité dans du miel« , le jugement sur ce calendrier de mesures   n’avait pas été tendre. Le Commissaire européen aux  affaires économiques et monétaires, Olli Rehn,  avait fait ce commentaire dédaigneux  et désobligeant, utilisant  a minima le langage diplomatique:  « C’est un bon résumé de ce qui a été fait depuis un an, mais cela reste un peu faible sur le plan prospectif ».

     Si la France s’enfonce dans le gouffre de la crise économique sociale mais aussi identitaire, le respect des oukases bruxelloises par les gouvernements français  viennent trop souvent aggraver une situation dont sont coresponsables au premier  chef, ne l’oublions jamais, la lâcheté, l’aveuglement  et/ou  le dogmatisme idéologique des   partis qui se partagent le pouvoir dans notre pays.

    le 14 mai, Eric Branca sur le site de Valeurs actuelles, rapportait une information qui est restée « confidentielle » en France « mais pas en Algérie ». Il évoque ainsi  une décision  rendue le 7 avril dernier par la Cour de Cassation réunie en assemblée plénière. celle-ci s’est appuyée sur la jurisprudence européenne, « qui  interdit (…)  aux Etats de réserver à leurs seuls nationaux le bénéfice de prestations démographiques spécifiques« . Mais aussi  sur « l’accord euro-méditerranéen UE-Algérie du 19 décembre 2001″, « dont les termes sont directement transposables aux ressortissants du Maroc et de la Tunisie ayant signé les mêmes accords avec l’Union européenne. Et sans doute demain, à tous les Etats extra-européens avec laquelle la France a signé des traités analogues. »

    Ainsi,   »désormais, tout parent algérien installé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants, nés en Algérie, qui décideraient de le rejoindre. Et même (…) , si les enfants en question ont pénétré en France en dehors de toute procédure de regroupement familial. Ce qui s’applique naturellement, d’abord, aux enfants de pères polygames, puisque les autres peuvent, depuis l’institution du système, en 1976, bénéficier dudit regroupement ! Résultat : les hommes ayant  épousé  plusieurs femmes dans leurs pays vont pouvoir, sans contourner la loi française comme ils le faisaient jusqu’à maintenant (en faisant passer, par exemple, leurs compagnes pour des « mères isolées »), financer légalement le séjour en France de leur descendance. »

     En 2010 est-il encore rappelé les services du ministère de l’Intérieur avaient recensé, hypothèse basse,   80.000 pères de famille dans la situation du célèbre franco-algérien   Lies  Hebbadj,  à la tête d’un foyer « composé de quatre femmes et de douze enfants » -voir l’article publié sur notre blog sur cette affaire. 

    Bref,  » à quoi bon menacer de poursuites les fraudeurs aux allocations familiales si la fraude elle-même n’existe plus ? La loi peut bien réserver le bénéfice de ces prestations aux enfants d’une seule épouse, tout se passera désormais comme si elle était abrogée… »

    « A l’heure où le gouvernement s’apprête à revoir à la baisse les aides versées aux classes moyennes au titre de la politique familiale souligne M .Branca,  on imagine l’effet d’aubaine pour des dizaines de milliers de candidats à l’immigration !« 

    Effet d’aubaine que les Français, eux, attendent toujours de cette Europe bruxelloise à laquelle notre classe politicienne a fait allégeance note Bruno Gollnisch  et  pour laquelle ils sont contributeurs net. Europe bruxelloise  qui a pourtant  contribué,   à la fermeture de nos industries,   à la baisse de la compétitivité de nos entreprises,   à la baisse de  notre  niveau de vie, de  notre  pouvoir d’achat,  à nous  dépouiller de notre  souveraineté et même,  on le voit aujourd’hui,  de  notre  identité.

    En pleine campagne présidentielle l’année dernière le commissaire Européen Olli Rehn cité plus haut,  donnait le sentiment de la caste européiste en expliquant que « l’union économique et monétaire devra être complétée par une intégration (politique et économique) plus profonde ou nous aurons à accepter une désintégration progressive de plus d’un demi-siècle d’intégration européenne »

    Il semble bien  au contraire  constate encore Bruno Gollnisch, que c’est cette Europe là qui est directement  responsable  de la désintégration progressive de la prospérité, de  l’identité européenne et de notre Europe des patries libres.

    http://www.gollnisch.com

  • Ligue du Midi : Casse toi pov’Cohn !!!

    Communiqué de la Ligue du Midi, membre du Réseau-Identités

    Redoutant une intervention de la Ligue du midi, celui que l'on appelait jadis « Dany le Rouge », avait par précaution avancé son arrivée de plusieurs heures au Cinéma Diagonal afin de ne pas être confronté à la vindicte des manifestants qui l’attendaient.
    En effet, celui qui s'était fait connaitre, lors des évènements de mai 1968, en devenant un des leaders des mouvements marxistes, anarchistes et gauchistes n’avait déjà pas à l’époque une réputation de grand courage et sa conversion quelques années plus tard à l'idéologie ultra-libérale, ses positions favorables aux privatisations et ses accointances avec le patronat -allant jusqu'à s'inviter à plusieurs reprises à l'université d'été du MEDEF- n’ont pas renforcé son caractère en ce domaine. 
    Aussi Richard Roudier – président de la Ligue -,  eut beau jeu devant les patriotes présents rue de Verdun de dénoncer “un des Grand défenseur d'une Union Européenne “Bruxellienne” et technocratique, qui n’a pas hésité à contester la légitimité du Peuple à décider par lui-même, exigeant même que les Suisses reviennent sur l’interdiction des minarets ...Tel est le vrai visage de cet homme, poursuivait-il, qui, de son passé soit-disant libertaire, n'a gardé que les aspects les plus nauséabonds : promotion de la pédophilie, de la légalisation des drogues, de l'immigration massive extra-européenne, du mariage homosexuel… Il symbolise à lui seul la décadence morale et politique de la France et de l'Europe qu’il porte en étendard depuis près d’un demi-siècle...”
    “Daniel Cohn-Bendit est le digne représentant de ces pseudo-élites qui nous dirigent aujourd'hui, des gamellards qui, à défaut d'enrayer la crise économique qu'ils ont initiée, ne cessent de détruire nos identités charnelles, lesquelles supportent des valeurs pouvant mettre en périls leur système ultra-libéral, déshumanisé et hyper individualiste. Nous voulons dire à ce jacobin apatride, concluait l’orateur, que cette terre est la nôtre et que nous ne voulons pas de lui chez nous !!!”
    La manifestation qui a duré une bonne heure, s’est déroulée sans incident. A grands coups de sifflets et de slogans “Casse toi Pov’ Cohn”, les manifestants ont distribué des tracts et entamé des discussions fructueuses avec les passants. Coïncidence ou hasard du calendrier, le lendemain, Richard Roudier était convoqué au Commissariat de police de Montpellier le jeudi 16 mai à 14 h. pour “audition”.¢
    Ligue du Midi
    BP 1-7114
    30912 – Nîmes cedex 2
    Tel: 04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10
  • La théorie du genre : prochaine bataille ? Après Taubira, Peillon ?

    Une analyse d’Yvan Blot. -
    « Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes : familial, ethnique, social, intellectuel », a déclaré Vincent Peillon. Pour le ministre socialiste de l’Education « le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles ». D’où l’importance accordée à la propagande pour la théorie du genre qui sera enseignée, selon la loi Peillon sur la « refondation » (sic) de l’école, dès six ans. Pour le député socialiste Julie Sommaruga, il s’agit de « substituer à des catégories comme le sexe ou les différences sexuelles, qui renvoient à la biologie, le concept de genre qui, lui, au contraire, montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites ». Polémia présente ici un texte original d’Yvan Blot décortiquant les origines de la théorie du genre, montrant le rôle des Anglo-Saxons dans sa promotion et la rupture idéologique et géopolitique entre l’Occident et la Russie sur ce sujet.
    Polémia

    La théorie du genre : le triomphe de l’ « immonde »

    Le « mariage pour tous » est une revendication issue de la « gender theory » ou théorie du genre, venue d’Amérique. Le fondateur, John Money, fut responsable du suicide d’un de ses patients qu’il avait voulu faire changer de sexe. Mais la théorie, inspirée aussi d’auteurs français comme Simone de Beauvoir ou Jean Derrida, n’a pas cessé de progresser en Occident, partant du milieu universitaire mais relayé ensuite par des groupes de pression et par les médias.

    Elle affirme que le genre (masculin, féminin) est imposé par la société et n’a rien à voir avec le sexe biologique. Elle est d’essence matérialiste et égalitariste et constitue une idéologie et non un acquis scientifique.

    Critiquée par la majorité de l’opinion (lorsqu’elle en est informée), par les scientifiques (notamment au CNRS en France), par les responsables religieux, elle a de plus en plus force de loi en Occident qui connaît une coupure Est/Ouest croissante. Alors que la théorie du genre modifie le droit familial et assure la promotion de l’homosexualité, la Russie a adopté cette année une loi interdisant la propagande homosexuelle auprès de la jeunesse. Elle a été critiquée pour cela par l’Union européenne (Madame Ashton) et par les Etats-Unis mais elle maintient sa politique en faveur de la famille (création d’une fête de la famille) et de la natalité (capital naissance) malgré l’opposition des Occidentaux et des organisations internationales (le secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon défend la théorie du genre et prône l’arrêt de toute aide aux pays pauvres qui n’adoptent pas des lois en faveur de la « diversité sexuelle », notamment l’homosexualité).

    La théorie du genre, dans sa forme extrémiste, veut supprimer les notions de famille et de lignée, et « déconstruire » la société actuelle au profit d’une société d’individus déracinés interchangeables, conformes au besoin de l’économie mondialisée.

     Yvan Blot http://www.polemia.com
    4/05/2013
    On lira l’analyse approfondie de la théorie du genre par Yvan Blot, en Pdf, Pdf, en cliquant