Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 1056

  • Validation du mariage gay : la loi au-dessus de la nature !

    Sur Boulevard Voltaire, une analyse contre-révolutionnaire que nous aurions pu signer à 100 %...

    La comédie est terminée. Rideau. Le Conseil constitutionnel a tranché dans le sens attendu en validant la totalité de la loi Taubira. Nul n’en sera surpris : il n’est là que pour maîtriser les éventuels écarts de la loi, pas pour s’opposer à la politique générale d’un gouvernement.

    En bref, cette décision ne mériterait aucun commentaire particulier si elle ne comportait un passage hautement intéressant :

    En ouvrant l’accès à l’institution du mariage aux couples de personnes de même sexe, le législateur a estimé que la différence entre les couples formés d’un homme et d’une femme et les couples de personnes de même sexe ne justifiait plus que ces derniers ne puissent accéder au statut et à la protection juridique attachés au mariage ; qu’il n’appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur sur la prise en compte, en matière de mariage, de cette différence de situation. [...]

    François Teutsch - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Mali : des chômeurs "français" dans les rangs des djihadistes

    Lu ici :

     

    On paie les gars qui nous tirent dessus», constate Christophe Guilloteau, député UMP, en révélant que l’armée française a mis la main sur des documents de Pôle Emploi dans les caches des islamistes au nord du Mali.

     

    «Vous savez ce que nos soldats ont découvert dans les caches des islamistes, au beau milieu du massif des Ifoghas, dans le nord du Mali?» demande Christophe Guilloteau, député UMP et surtout membre de la Commission de défense de l’Assemblée nationale, sourire en coin. «Peut-être les fusils, les missiles sol-air ou encore les mortiers que la France avait généreusement distribués en 2011 aux insurgés libyens pour détrôner Mouammar Kadhafi», lui répondons-nous. «C’est le cas, sourit Christophe Guilloteau. Mais ce n’est pas tout. En fait, ils sont tombés sur des circulaires vierges de Pôle Emploi dans les caches des islamistes. Vous vous imaginez. Il y avait des chômeurs français, des gens qui recevaient de l’argent de l’Etat français en face de nos propres hommes. On paie des gars qui nous tirent dessus.» Un comble qui ne fait sourire personne à Paris.…."

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com

  • LE 26 MAI, 1er jour de LA LIBÉRATION DU PAYS RÉEL

    Une bonne nouvelle, tout de même : chaque jour davantage, la lucidité gagne le pays réel. Pour preuve ? Cette récente étude du Pew Research Center, un centre d’études états-unien, réalisée entre le 2 et le 27 mars dans huit pays européens — Allemagne, France, Espagne, Italie, Grèce, Pologne, République tchèque et Royaume-Uni.

    Cette étude doit tout de même refléter quelque peu la vérité puisque, au grand dam de nos gouvernants et des media officiels, elle indique que, désormais, une majorité de Français n’a plus confiance dans le projet européen. C’est même en France que la chute est la plus sévère. Alors qu’en 2012, dans la même enquête, 60 % de nos compatriotes se déclaraient encore favorables à l’Union européenne, douze mois plus tard, ils ne sont plus que 41 % : une baisse de dix-neuf points ! Même la confiance légendaire des Allemands dans une Union européenne qu’ils perçoivent comme une étape vers la reconstitution d’un grand empire sous hégémonie germanique s’érode lentement. S’ils sont encore 60 % à lui faire confiance, ils étaient 68 % en 2012 — une baisse qui traduit sans aucun doute la crainte des Allemands devant le fardeau apparemment sans fin des pays du sud. Toutefois, « aucun pays européen ne s’est aussi vite découragé et désillusionné que la France », commente le centre d’études. Seuls les Tchèques et les Grecs sont encore plus pessimistes.

    Certes, c’est la situation économique catastrophique de la zone euro, à laquelle appartient la France, qui est la raison principale de cette défiance, une zone qui détient le record mondial du chômage et qui ne profite qu’à une Allemagne ayant su conserver son industrie aux dépens de ses partenaires qui lui ont financé le coût de sa réunification — Angela Merkel peut faire la leçon aux pays européens en difficulté : ayant passé sa jeunesse en Allemagne de l’Est, elle est la première à savoir que, sans les sacrifices de ses partenaires, jamais la RFA de l’époque n’aurait pu absorber une RDA en faillite.

    On comprend que, dans ces conditions, 75 % des Allemands jugent « bonnes » leurs conditions économiques, contre 63 % en 2007, mais ce sont les seuls à être aussi optimistes ! « L’effort mené au cours du dernier demi-siècle pour créer une Europe plus unie est désormais la principale victime de la crise de l’euro. Le projet européen est désormais discrédité dans la plus grande partie de l’Europe », jugent les auteurs de l’étude. Aussi la confiance des Européens dans leurs différents pays légaux est-elle en chute libre — c’est particulièrement vrai pour les dirigeants français, Merkel étant la seule à conserver du crédit auprès de ses compatriotes.

    Doit-on dès lors s’étonner que l’euro reste relativement populaire, puisque 60 % des sondés veulent conserver la monnaie unique, le soutien semblant même grandir en Italie et en Espagne, plus gravement touchées par la crise encore que la France ? Evidemment non, et on touche là à un phénomène que Maurras a su détecter très tôt en faisant remarquer que le suffrage universel est naturellement conservateur : autant dire qu’il ne craint rien tant que l’aventure ! Or quitter l’euro, ne serait-ce pas, pour ces pays, l’aveu définitif de leur échec à faire partie des pays qui comptent dans le monde, tant la propagande, depuis le traité de Maëstricht, c’est-à-dire depuis plus de vingt ans, a martelé que la monnaie unique était l’horizon indépassable de notre réussite mondiale ? Du reste, les mêmes qui avouent aujourd’hui leur défiance à l’encontre de l’Europe institutionnelle, et ce à juste titre, , si on le leur demandait, affirmeraient vouloir toujours rester au sein d’une Union au projet de laquelle ils ne croient plus. Ainsi le veut la nature d’une « opinion publique » tiraillée entre ce qu’il reste en elle du bon sens du pays réel et la soumission à la propagande distillée à longueur d’année sur toutes les antennes par les chiens de garde d’un pays légal qui a tous les moyens, ...ou presque, car il faut désormais compter, c’est vrai, avec internet et les réseaux sociaux, comme l’apprennent chaque jour à leurs dépens les membres d’un gouvernement désormais méprisés des Français et légitimement traqués par ceux qui défendent la famille. Toutefois, exiger de but en blanc la sortie de l’euro ou même un simple référendum sur la sortie de l’Union européenne sont, sur le plan électoral, de grossières erreurs tactiques : si la sortie de la monnaie unique est une nécessité autant économique que symbolique, si, à terme, une renégociation radicale des traités européens, avec, en cas de refus de certains de nos partenaires, une possible sortie de l’Union, se révèle pour la France un impératif pour recouvrer sa souveraineté, en revanche, en faire des enjeux électoraux, c’est courir à l’échec. L’annonce d’un traitement de choc provoque souvent le rejet du malade, surtout lorsque les symptômes sont encore supportables — c’est la raison d’être du traitement social du chômage — et que des oligarques apatrides lui ont appris depuis des décennies à chérir les causes de ses maux.

    Que faire alors ? Poursuivre avec une détermination toujours plus grande le travail d’explication auprès de nos compatriotes — nous laissons aux europhiles l’indigne « pédagogie », signe de leur volonté d’infantiliser les peuples. Que, dans le cerveaux des Français, les murs de la prison Europe se fissurent, c’est une excellente nouvelle. A nous de faire en sorte que ces fissures deviennent des failles béantes. Mais il convient aussi d’accompagner tous les autres mouvements de refus. Car si l’Europe est la cause principale de nos malheurs, même, et peut-être surtout, sur le plans sociétal et idéologique, toutefois, elle ne sera pas seule à provoquer la colère définitive des Français contre un régime qui a perdu leur confiance. Le grand mouvement, né à l’automne dernier, et que ne comprennent ni une gauche rendue au libéralisme mais idéologiquement rance, ni une droite sans valeurs, est historiquement inouï en ce qu’il est le mouvement de fond des familles françaises, qu’il exprime l’instinct de survie d’un pays réel qui serait atteint dans son intégrité si triomphait le grand n’importe quoi anthropologique du mariage pour tous ou d’un quelconque CUC — quel acronyme hideux ! — et, avec, la marchandisation de l’être humain. Le social et l’anthropologique sont, aujourd’hui, tous deux convoqués par une idéologie de mort qui n’a jamais été aussi près d’imposer son empire. Cela, non pas l’ « opinion publique » de nos démocraties en triple faillite économique, politique et philosophique, mais l’intelligence naturelle de chaque père, de chaque mère, de chaque jeune, le comprend. C’est pourquoi le 26 mai prochain, le peuple de France devra descendre massivement dans la rue et crier à un pays légal autiste, à ceux qui sont installés aujourd’hui dans les ors de la république comme à ceux, tout aussi sourds, qui piaffent d’impatience de les remplacer, sa volonté d’un changement radical. En vue d’y procéder le plus rapidement possible. Une lutte à mort est engagée entre les peuples et l’hyperclasse mondiale dont la tentative hégémonique repose sur le mensonge démocratique. Mais le pays légal est désormais nu aux yeux du pays réel : pour la première fois depuis cinquante ans, les Français se rendent compte qu’il n’a plus rien à leur offrir. Pour éviter le triomphe du pire des pires, qu’il n’est pas totalement déraisonnable d’envisager, ne laissons pas passer la chance historique qui s’offre à nous.

    François Marcilhac - L’AF N° 2863

    http://www.actionfrancaise.net

  • La gauche supprime le mot "race" de la législation

    Décidément, la gauche n’aime pas la Nature. En effet, l'Assemblée Nationale a adopté jeudi une proposition de loi du Front de gauche supprimant le mot "race" de la législation française. Ces lamentables députés continuent ainsi d’exceller dans l’inutile et l’absurde ! N’ont-ils donc rien d’autre à faire ? Il est vrai qu’ils ont transféré la plupart de leurs « compétences » à l’UE… Alors il faut bien que ces gens-là tentent de justifier leurs indemnités parlementaires !
     
    La majorité PS et les écolos –qui prétendent défendre la Nature- se sont ralliés à cette proposition soulignant qu'il s'agissait d'"une première étape". François Hollande s'était en effet engagé pendant la campagne présidentielle à supprimer le mot "race" de la Constitution. De la même manière qu’ils ont supprimé les termes de « père et mère » par la loi Taubira, ainsi que le masculin et le féminin par la théorie du "gender", ils continuent de croire qu’ils changeront la réalité en supprimant les mots qu’ils n’aiment pas. Suprême prétention ! Prochaine étape : pourquoi pas un texte décrétant que tout le monde est bleu ? Problème : de « mauvais esprits » continueront de constater qu’il y a des bleus clairs et des bleus foncés.
    Le texte, débattu dans le cadre d'une "niche" parlementaire réservée aux propositions du Front de gauche, se propose donc de supprimer le mot "race" du Code pénal, du Code de procédure pénale et de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
    Le rapporteur de la proposition, Alfred Marie-Jeanne, a fait valoir que le mot "race", "ce concept aberrant, ayant servi de fondement aux pires idéologies, n'a pas sa place dans notre ordre juridique".
    Pour ne pas risquer de faire tomber l'incrimination de racisme, les députés socialistes ont fait adopter un amendement affirmant explicitement, dans l'article premier, que "la République combat le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Elle ne reconnaît l'existence d'aucune prétendue race". On ne peut pas mieux faire en matière de négation de la réalité !
    Autrement dit :
    Pour supprimer le racisme, on supprime les races…
    Pour supprimer les accidents de voiture, on supprime les voitures…
    Pour supprimer les cancres, on supprime les programmes…
    Pour supprimer le chômage, on le déclare illégal…
    Pour supprimer les coupables, on supprime les délits…
    Et pour supprimer les imbéciles, comment fait-on ?...

  • Quoi qu’il arrive, le "mariage pour tous" est amené à disparaître

    De Bertrand Vergely, philosophe et théologien :

     

    "Durant l’Antiquité, Socrate et le sophiste Protagoras se sont opposés au cours d’une controverse mémorable. À Protagoras qui déclarait que « l’Homme est la mesure de toutes choses », Socrate a répondu avec l’ironie cinglante qu’on lui connaît que c’est la folie qui devient la mesure de toutes choses quand tel est le cas. Pourquoi ? Parce que quand l’Homme mesure tout, plus rien ne mesure l’Homme.

    Les Sages du Conseil constitutionnel ont rendu leur verdict. Le mariage pour tous n’est pas anticonstitutionnel. Ce qui, dans le contexte actuel se comprend. Dans le monde laïc qui est le nôtre, la loi des hommes ayant remplacé la loi ontologique, il est normal qu’il en soit ainsi. Faisons du mariage un simple contrat comme un autre, le mariage pour tous n’a effectivement rien qui viole la loi. Quand quelqu’un souscrit un contrat d’assistance avec un vendeur de machines à laver, ce vendeur ne lui demande pas s’il est hétérosexuel ou pas. Il n’a pas à le faire. D’où la légitimité du mariage pour tous entendu comme contrat. Faisons du mariage un droit et rien qu’un droit. Ayant la même valeur qu’un contrat d’assistance avec un vendeur de machines à laver, il n’y a aucune raison de refuser le mariage aux homosexuels. Dans l’avenir toutefois, il est fort possible que le Conseil constitutionnel ait à repenser cela pour tous pour trois raisons.

    I- Dans un premier temps, très vite va se poser la question de la PMA (Procréation médicalement assistée) ainsi que celle de la GPA (Gestation pour autrui). Il va falloir alors se demander si, pour que les parents homosexuels soient des parents comme les autres, il est légal d’enlever son père à un enfant en remplaçant le père absent par des paillettes ou par un tiers. Tout comme il va falloir se demander s’il est légal d’enlever sa mère à un enfant en remplaçant celle-ci par le ventre d’une mère porteuse. L'État considère aujourd’hui le fait d’être un orphelin comme un drame qu’il faut secourir. Sera-t-il constitutionnel de promulguer le contraire ?

    II- Admettons que les Sages qui auront à statuer sur ce cas décident de ne pas autoriser la GPA pour ne pas condamner certains enfants à l’orphelinat par avance, comment vont-ils s’y prendre pour expliquer aux couples homosexuels qu’ils ont le droit de se marier mais pas d’avoir des enfants ? S’ils disent effectivement non, cela reviendra de fait de fait à supprimer le mariage pour tous en faisant de ce mariage un demi-mariage que les homosexuels n’accepteront certainement pas. D’où crise.

    III- À l’inverse, si, pour satisfaire le désir des couples homosexuels les Sages entérinent la PMA et la GPA, il faudra qu’ils expliquent aux Français qu’une nouvelle ère est venue. Celle d’une humanité sans filiation. Les êtres humains auront une traçabilité de leurs origines comme la viande. Mais ils n’auront pas plus de valeur qu’elle. Ce qui amènera à se demander si le Droit n’est pas en train de tuer l’Homme. D’où une autre crise.

    Autrement dit, quoi qu’il arrive, du fait de la question de l’enfant, le mariage pour tous est amené à disparaître. Sauf si, au nom du Droit souverain de l’Homme, on en décide autrement. Cela voudra dire alors  qu’au nom du Droit et de l’égalité on n’est plus dans le Droit mais dans la violence et dans la folie. Et là, c’est Socrate qui aura raison. On est fou quand on pense que l’Homme et le Droit sont la mesure de toutes choses."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com

  • [Vidéo] Éric Zemmour : La Chronique d'Eric Zemmour : Hollande et les incidents du Trocadero

    « Jamais comme cette semaine, on avait eu l’impression d’un tel deux poids, deux mesures. Des jeunes qu’on brutalisait et des jeunes qu’on craignait, des jeunes qui ne cassaient rien – même pas un pare-brise de voiture mais qui représentaient un danger pour la République et des jeunes qui brisaient tout, volaient, pillaient mais constitués de chances pour la France,...

    ...des coupables qu’on devait redresser et des victimes qu’on devait protéger, des sous-citoyens que leurs opinions réactionnaires rendaient méprisables tandis qu’on était compatissant à l’égard de ceux qui ne voulaient justement pas être citoyens. La police avait ordre de rudoyer les premiers en souvenir des grandes luttes de la République contre les putschistes et les factieux, les seconds étaient intouchables en souvenir de la mort de Malik Oussekine qui, depuis 1986, hante les nuits de toute la classe politique de droite comme de gauche. Au cours de la campagne présidentielle, François Hollande avait expliqué que l’égalité était l’âme de la France. Il n’avait pas tort… »

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le témoignage de jeunes chrétiens manifestants

    Le Mouvement initié par la Manif pour tous est difficile à décrypter : pas de mots d'ordre officiels, des consignes qui passent par les réseaux sociaux. Cela veut-il dire que ces manifestants sont des militants de rencontre ? Nous avons souhaité donner la parole à deux jeunes qui participent aux manifestations. Guillaume Lévi, centralien et jeune professionnel, a 25 ans. Carl Moy-Ruifey, 22 ans, est élève à Sciences Po Paris et blogueur sur Le Rouge et le Noir. Leur point commun : ils sont chrétiens.

    Guillaume et Carl, j'aurais d'abord envie de vous demander qui vous êtes... D'où parlez-vous ?
    Guillaume : Nous sommes des militants de base, ni Printemps français, ni Veilleurs, ni Camping pour tous, ni Hommens, ni « Salopards », ni « Comité d'accueils » pour ministres en déplacements professionnels, mais n'hésitant pas à aider les uns et les autres. Depuis le début de cette affaire de mariage homosexuel, nous essayons d'être présents sur tous les fronts dans une opération qui compte déjà quelques réussites... Nous représentons l'un et l'autre, deux parmi des milliers, un mouvement fondateur qui implique toute une génération de catholiques : les manifestants viennent de partout mais ils se sont regroupés autour de viviers de gens formés, comme l'Institut Albert le Grand (Angers), l'ICES (La Roche sur Yon), l’IPC (Paris), qui fournissent des cadres à notre révolte. Pour la plupart, on pourrait dire que nous relevons de « la jeunesse JMJ ». Au départ, nous sommes des catholiques bisounours qui découvrent l'hostilité des médias et du monde. François Hollande a réussi à transformer ces bisounours en militants politiques engagés... contre lui. Un tour de force !

    Carl : Je voudrais ajouter une précision à ce que dit Guillaume sur la génération JMJ. Je crois que c'est plus précisément la génération Benoît XVI. Nous n'avons vu que la fin du pontificat de Jean Paul II et une fin difficile. Nous n'avons vraiment reconnu toute l'importance de ce pape qu'au moment de sa béatification... Mais Benoît XVI est un marqueur beaucoup plus important pour notre jeunesse, un marqueur de résistance. Il nous laisse un enseignement, un héritage intellectuel. Sans son Motu proprio sur la liturgie, je ne connaîtrais pas la liturgie traditionnelle et ne serais pas le chrétien que je suis.

    Quelle action envisagez-vous ?
    Guillaume : Descendre dans la rue et manifester, c'est déjà une action en soi, qui montre que les jeunes ne se résignent pas à la ghettoïsation et à l'enfermement communautariste dans leur sacristie. Les mots ont leur importance à cet égard : « la manifestation pour tous », cela dit bien ce que cela veut dire. Pour ce qui est d'actions à mener, on parle aussi de listes aux municipales, face à des élus UMP qui auront voté pour le mariage homosexuel ou se seront abstenus. Pourquoi pas tenter d'organiser ces représailles ? Cela peut constituer un tremplin pour que certains se lancent en politique.

    Carl : Je ne crois pas que l'avenir soit à chercher du côté de la politique. Je crois plutôt à l'émergence d'une élite culturelle, consciente de son identité chrétienne et qui la revendique, avec ou sans la foi explicite et personnelle. La société rompt en visière avec le droit naturel. On ne peut plus rester indifférent devant cette rupture. Je vois à Sciences Po quelques étudiants qui ne sont pas catholiques, mais suivent avec beaucoup de sympathie les militants qui manifestent...

    Guillaume : Pour être plus précis au niveau des actions à soutenir, je dirais d'un point de vue personnel, que je suis 100 % en faveur des actions coups de poing. Les militants que nous sommes constituent une minorité dans la population, donc vouloir faire des sit-in ou une veillée sur l'Esplanade des Invalides, comme les Veilleurs, n'exerce pas de véritable pression sur le Pouvoir. Il y a un côté positif parce qu'ils forment leurs militants par des lectures et une ouverture à la culture. Mais la comparaison avec le mouvement de Gandhi aux Indes ne marche pas ! Gandhi avait avec lui 90 % de la population, c'est pourquoi ses actions non-violentes ont eu un tel retentissement. Il nous faut des modes d'action proportionnels à ce que nous sommes.
    Mais nous ne sommes pas non plus pour la violence. Il faut organiser des actions démonstratives, symboliques, « médiatisables » immédiatement. Je crois aussi au harcèlement démocratique, qui ne s'en prend pas aux personnes mais à leur fonction. Les Comités d'accueil qui partout en France saluent à leur manière les personnalités en voyage, ont un impact important. J'en profite pour dire qu'il y a une deuxième comparaison incorrecte, après celle de Gandhi : celle de Mai 68. Les barricades, cela ne fonctionne plus. En Mai 68, les étudiants avaient avec eux la plupart des intellectuels, tous ceux que l'histoire retient autour de la French theory, Foucault, Derrida, Deleuze, etc., qui s'employaient à justifier l'action violente des étudiants. Nous n'avons rien de comparable aujourd'hui.

    Carl : Pour nous qui tenons le blog Le Rouge et le Noir, nous pensons que la contre-révolution est culturelle d'abord et intrinsèquement liée à l'évangélisation. Mais on constate une ignorance abyssale de notre génération. Même les connaissances les plus élémentaires manquent...

    Quel serait le programme des chrétiens de la Manif pour tous ?
    Carl : Un programme éthique, avec en première ligne la défense de la famille, de la vie, de la culture de vie. Cette défense passe par un attachement aux réalités, qui signifie le refus de toute idéologie. Ce qui nous différencie avant tout du PS et de l'UMP, c'est la question des valeurs... Et cette affirmation commune des valeurs chrétiennes, favorise l'unité de tous les catholiques sur le terrain. Il naît un respect mutuel entre jeunes catholiques, une volonté de se comprendre indépendante des mots d'ordre venant du clergé ou des évêques.

    Guillaume : Il ne faut pas hésiter à évoquer un véritable retour identitaire.
    Les manifestations se terminent en veillées scouts avec une affirmation claire de ce qu'on est... des chrétiens !   
    Propos recueillis par Claire Thomas monde & vie 30 avril 2013

  • Le ministre espagnol de l’économie est confirmé pour participer à la réunion Bilderberg 2013

    Le second participant à Bilberberg publiquement confirmé

    Jurriaan Maessen
, 15 Mai 2013

    url de l’article original:

    http://www.infowars.com/spanish-minister-of-economy-confirmed-for-bilderberg-2013/print/

    ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

    Un autre élu est confirmé pour la réunion Bilderberg 2013, cette fois-ci le ministre espagnol de l’économie et de la compétitivité et ancien conseiller de la banque Lehman Brothers, Luis de Guindos. Le ministre va assister à la réunion à la demande exprès d’un membre du comité directeur espagnol du Bilderberg, Juan Luis Cebrian.

    La semaine dernière ai-je confirmé la participation d’un nouvel élu du parti social-démocrate suédois, Stefan Löfven, qui a reçu une invitation à participer à la réunion qui se tiendra cette année dans le Hertfordshire début Juin. De Guindos est donc le second politicien confirmé à participer à l’évènement. Ces participants annoncés seront suivis par bien d’autres élus et politicien(ne)s à qui il a été demandé de participer à la réunion Bilderberg au Grove hôtel, le tout au frais des conribuables bien sûr et ce même si le groupe Bilderberg lui-même décrit ses réunions annuelles comme étant “privées”.

    La participation de de Guindos à la réunion 2013 est intéressante en cela que l’Espagne est une des nations se retrouvant du mauvais côté du bâton après que la crise se soit développée en Europe. Comme Daniel Estulin l’a rapporté en 2012:

    “Le message clef de la réunion 2012: quoi qu’il arrive, il faut préserver le fonctionnement du système bancaire. La vice-présidente espagnole a reçu une dose d’humilité lorsqu’elle essaya de pousser le problème de la ‘responsabilité’ disant à ses collègues allemands très puissants du Bilderberg qu’ils devraient penser à émettre des obligations européennes pour sauver le système. La réponse fut sans équivoque: “va jouer au sable petite !…””

    Il est important de clarifier que le ministre de l’économie actuel espagnol fut un conseiller de la banque Lehman Brothers jusqu’en 2007, le rendant ainsi partiellement responsable de la tourmente dans laquelle l’Espagne se retrouve prise quelques années plus tard.

    Il est significatif qu’un membre du comité directeur du Bilderberg, Juan Luis Cebrian, invite de Guindos à la table cette année. Ceci révèle que le Bilderberg désire s’assurer que ses politiques pro-Euro soient convenablement communiquées aux officiels espagnols, qui pourront ensuite vendre la soupe à la nation comme étant quelque chose de douloureux mais de nécessaire. Tout comme leurs contre-parties grecques, les élus espagnols sont appelés au Bilderberg pour accorder les violons des objectifs globaux d’un groupe de banquiers internationaux ayant des mesures qu’ils référeraient voir appliquées. On pourrait dire que ces élus commettent un acte de trahison, ne pouvant dire ce qui a été décidé. De plus, en tant qu’ancien conseiller de la banque Lehman Brothers, le ministre espagnol n’aura pas besoin de beaucoup d’encouragements pour faire exécuter ces objectifs.

    Pour illustrer l’implication de la structure du pouvoir espagnol dans la réunion annuelle Bilderberg, jetez simplement un coup d’œil sur la page wkipedia de la famille royale, notez que tous les membres prominents de la famille sont des membres du Bilderberg, la reine Sofia participe aux réunions Bilderberg de manière fréquente, tout comme son mari le roi Juan Carlos. Maintenant, des élus passent dans le dos du peuple espagnol en prêtant allégeance et alliance à un corps constitué non élu et n’ayant aucun devoir de rendre des comptes à qui que ce soit.

    http://resistance71.wordpress.com/

  • Que des ennemis à droite !

    Enfant bâtard de l’actuelle mobilisation contre le « mariage pour tous »: le serpent de mer de « l’union des droites » est à nouveau sur beaucoup de lèvres et dans non moins d’esprits.

    Alors que le clivage gauche/droite semblait avoir définitivement démontré son inanité et que de véritables recompositions pouvaient être espérées autour des vraies césures fondamentales que sont libéralisme/socalisme et localisme/mondialisme, l’actualité à offert une occasion inespérée de ragaillardir la tartufferie éculée en une nouvelle crispation partisane autour de sujets sociétaux certes non négligeables mais qui ne doivent pas faire perdre de vue l’essentiel. Las! Les prurits droitards refleurissent comme boutons d’acné sur un visage d’adolescent. Chassez le naturel, il revient au galop. Au nom de la « stratégie » et de l’opportunité du moment, on glisse des montagnes du Chiapas aux arrières-boutiques de l’UMP… quelle dégringolade! C’est la grenouille qui croit qu’elle va manipuler le boeuf. Les sirènes des alliances locales, voir nationales, le fumet des postes et des prébendes, même bien modestes, font frétiller les sens et peuvent troubler les consciences…

    Une fois de plus la jeunesse patriote et rebelle semble sur le point de se faire berner, enfermer dans des calculs à courte vue et des tactiques qui ont pourtant déjà démontré maintes fois, notamment en Italie, qu’elles ne menaient qu’au fiasco, à la trahison et à l’infamie. Et ce piège nous y tomberons encore et encore tant que nous n’aurons pas compris, intégrés, admis, affirmés et réaffirmés que nous ne sommes pas de droite. Nous, jeunes et moins jeunes patriotes, identitaires, solidaristes, fascistes n’avons rien de plus ni de moins en commun avec la pseudo opposition de droite qu’avec la majorité de gauche. Hollande n’est pas notre président mais Sarkozy ne l’était pas non plus et Copé le serait encore moins, si tant est que cela soit possible. Nous ne devons et pouvons pas admettre des assimilations voire des coopérations avec les fossoyeurs de la nation, les domestiques des Etats-Unis et de la finance internationale, les fourriers de l’immigration et les chantres du libéralisme, c’est à dire de la mondialisation.

    Contrairement aux moutons et aux veaux, nous n’avons pas la mémoire courte! Le regroupement familial, l’IVG, l’imposition du Traité européen pourtant rejeté par référendum (déni de démocratie d’une autre ampleur que le mariage pour tous!), la réintégration de l’Otan, la guerre en Libye, le boom de la vidéosurveillance, la loi Hadopi, le travail du dimanche (Où était les sourcilleux catholiques d’aujourd’hui?), la suppression de la dite « double peine », la création de la Halde… tout cela, nous savons à qui nous le devons!

    De Christine Lagarde, glissant d’un ministère où elle rédigeait ses notes de service en anglais au fauteuil de présidente du FMI, à Claude Goasguen prolongeant son engagement à Occident au sein de l’association France-Israël en passant par Boutin la tartuffe et ses missions sarkozystes à 9000 euros par mois, Guéant et ses mallettes de pognon, Parisot et sa morgue, Peltier le minot serial-arriviste, tous ces sinistres pantins sont l’antithèse de ce que nous sommes, de ce en quoi nous croyons et de ce que nous espérons pour notre peuple et notre civilisation! Il faut le dire et le marteler: nous n’avons que des ennemis à droite!

    Source: Zentropa

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Du fantasme sportif aux fantasmes politiques

    L’argent, décidément, n’achète pas tout… La preuve, le Qatar n’avait pas pris ses précautions pour assurer la sécurité de l’après-victoire du PSG contre les sauvageons. Certes, les Autorités françaises non plus ! Nous, on a l’habitude, mais les Quataris, eux, ne savaient pas. Au moins, auront-ils appris que la France n’est pas « le leur pays » où ce genre de facéties n’est sans doute même pas imaginable… Là-bas, le premier hooligan qui éternue sans dire « pardon » étant probablement illico bastonné et jeté dans un cul de base fosse.

    Maintenant, ils savent pour la prochaine fois – si prochaine fois, il y a ! – qu’ils devront débourser quelques centaines de milliers d’euros d’investissement supplémentaire pour que la remise de la coupe aux joueurs victorieux se déroule dans la joie et l’allégresse… On sait ce qu’il en a été lundi dernier : vandalisme, pillage, 32 blessés (dont 1 policier et 2 gendarmes)… Tandis que les « ultras » du Club braillaient leur colère d’être interdits de tribunes depuis des mois, les « chances pour la France » déboulaient de leurs ghettos pour venir faire leurs courses… Coût du passage en caisse : autour de deux millions d’euros, estime-t-on.

    « Pourquoi tout a-t-il ainsi dégénéré, alors qu’on s’attendait à ce que les “ultras” manifestent leurs aigreurs… et que l’occasion était trop belle pour que les racailles se privent de s’adonner à la joie d’un “shopping” » entend-on depuis les événements ?

    Mais s’y attendait-on vraiment coté gouvernement ? Toute la question est là, car ses membres sont tellement imbibés jusqu’à l’ivresse de bonne conscience politiquement correcte qu’ils ne pouvaient sans doute imaginer que le sacro-saint football – qui a remplacé dans leur « idéal citoyen » la sacro-sainte patrie de leurs aïeux – soit ainsi bafoué…

    Qui pouvait oser ? « Eux », tout simplement… tout ceux qui ne sacralisent pas ce sport, voire tous ceux qui sont dégoûtés que s’étalent sans cesse à la une des médias les sommes colossales qu’encaissent joueurs, entraîneurs, intermédiaires et autres personnes gravitant autour de la « planète foot ».

    C’est moins par laxisme que par utopie qu’un gouvernement socialiste et une municipalité socialiste n’ont pas vu le « coup venir ».

    Et c’est tout autant par fantasme politique que le premier s’est montré aussi brutal dans la répression lors des récents rassemblements de la « Manif pour tous » dans lesquels il appréhendait ni plus ni moins qu’un nouveau « 6 Février 34 », une menace de « putsch fasciste », voire une résurgence d’on-ne-sait quelle conspiration cagoularde…

    Philippe Randa  www.francephi.com