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anti-national - Page 1102

  • Merkel : “La Grèce doit quitter la zone euro maintenant !”

    Dans un article paru dans le quotidien allemand Die Welt datant du 28 mars dernier, la chancelière a fait part de sa lassitude vis à vis de la situation grecque ; exprimant son désir que la Grèce fasse enfin défaut et quitte la zone euro craignant que la situation de ce pays n’occasionne “des dommages plus importants“.

    Elle a par ailleurs comparé la situation de la Grèce actuelle à celle de la fin de la République Démocratique d’Allemagne.

    “Le sauvetage de la Grèce a échoué. La situation actuelle de ce pays ressemble à la fin de la RDA. Athènes doit quitter la zone euro avant que des dommages plus importants ne surviennent !”

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Poudre de tyrannie

    La « manif pour tous » a pris une nouvelle dimension dimanche dernier (24 mars). Le choc des violences policières, tant physiques que morales et humaines, ainsi que les réactions des politiciens en place sont symptomatiques d’une accélération des évènements vers ce qui pourrait augurer d’une situation pré-révolutionnaire.

    Plusieurs éléments d’analyse :

    - La première réflexion que se sont faite les gens « normaux » (c’est à la mode d’utiliser ce terme, par opposition sans doute à l’anormalité de la situation !) c’est : mais pourquoi les policiers ont gazé des enfants et leurs parents (gaz lacrymogène) sans compter quelques élus et responsables politiques de l’opposition, alors qu’ils ne font rien de si spectaculaire et efficace contre les agressions et crimes commis quotidiennement par les vandales, barbares, marchands de drogue, trafiquants et violeurs ?

    L’explication est assez simple : ces délinquants et criminels ne constituent en aucun cas une opposition politique au système actuel.

    - Venons-en à la suite logique de ceci : des CRS envoient des gaz lacrymogènes, trainent des gens à terre – qui sont ces gens !? Certes ils ont tenté d’atteindre des rues dont l’accès était barricadé, mais ils sont selon toute vraisemblance des français « moyens », de ceux qui travaillent, paient des impôts (via lesquels notamment les forces de police !), ont un mode de vie français « classique », sont honnêtes. Immédiatement on ne peut s’empêcher de penser qu’il y a eu dimanche une disproportion inquiétante entre les actes et la répression. Des enfants de ces français classiques ont été gazés de plein front ! Le pouvoir leur inculque, dès le plus jeune âge, à ces graines d’opposants, qu’en cas de contestation, la punition sera terrible. Un régime qui « éduque » le mental par le traumatisme…

    Vous n’adhérez pas aux mesures décadentes du pouvoir politique ? Voilà ce qu’il vous en coûtera !(en plus de vos impôts !).

    - Ce type de répression n’est cependant pas nouveau. On l’observe largement depuis des mois en Grèce surtout, au Portugal et en Espagne aussi, où le peuple gronde massivement contre la troïka (personne ne sait rien en France sur nos voisins, black out médiatique oblige..). En France, nous avons eu un aperçu des violences de la police politique lors des manifestations anti CPE en 2006. Ces étudiants d’alors, eux aussi enfants des français classiques…

    Le bon peuple est mauvais (pour le système).

    - Le cadre global idéologique du mariage des futurs parent 1 + parent 2 de choix ou de nature homosexuel(le) est le mondialisme régressif (pléonasme) par piqûres de mesures décadentes sur le plan sociétal et punitives sur le plan économique et social. Le pendant des idéologues et de leurs suiveurs (profiteurs et/ou idiots utiles), c’est une haine viscérale pour l’Humain, ce qu’il est, ce qu’il a de naturel. L’enfant engendré biologiquement (bientôt, les enfants bio ?!) est une véritable création monstrueuse, dont la venue est d’ailleurs de plus en plus pathologiquement dramatisée (ou magnifiée). Ceux que nous combattons sont emprunts de mortifère…

    La bonne nouvelle est que, donc, logiquement, ceux-là bien que virulents et hyper actifs, n’en sont pas moins moribonds.

    La question dans cette affaire n’était pas d’accuser les parents d’emmener leurs enfants « au front », comme l’ont ironiquement avancé les socialistes en guise de justificatif à leur assentiment, ni de s’indigner des prétendus extrémistes en ultra-marge de la manifestation, vu la masse déplacée, on est au contraire enthousiaste de voir à quel point elle a été formidablement pacifique.

    Il faut évidemment continuer, plus que jamais. L’on sent bien que sous la mobilisation contre le « mariage pour tous », il y a autre chose, de plus profond.

    Prémices de printemps ? Pas tout de suite. Mais constatons qu’un régime qui se comporte de la sorte montre qu’il a peur du peuple. Un régime qui a peur du peuple n’a plus d’autre choix que d’user de la force contre le peuple. Dans les livres d’Histoire, on appellerait cela : début d’escalade vers la tyrannie !

    En attendant, un mot pour la jeunesse : si vous ne lisez pas, lisez tout de même au moins ces deux ouvrages : Le Meilleur des Mondes (Huxley) et 1984 (Orwell). Mais ne lisez pas passivement : faites le lien avec ce que nous vivons et risquons de vivre plus fortement encore.

    Car la violence observée dimanche sur nos enfants présage du pire, en cas de guerre…

    par Louise BUCHMANN, Responsable du SIEL-ALSACE http://www.siel-souverainete.fr

  • COMMUNIQUÉ DES CERCLES NATIONALISTES FRANÇAIS DU 26 MARS 2013-03-26

    COMMUNIQUÉ DES CERCLES NATIONALISTES FRANÇAIS DU 26 MARS 2013-03-26  

    La manifestation contre le mariage homosexuel a été un triomphe en dépit d’une nouvelle ponction sur le portefeuille des familles venues avec leurs enfants. En outre contrairement aux manifestants homosexuels montés à Paris du 27 janvier, ils n’ont pas bénéficié de tarifs de faveur, le patron de la SNCF étant comme on le sait des leurs.   Lorsque l’on réunit tous les documents et témoignages sur le déroulement de la manifestation, on ne peut que constater :

    1° Le mensonge du ministère de l’Intérieur, sur le nombre dérisoire de manifestants annoncés officiellement, 300.000, alors que l’on sait par des indiscrétions des services de police, que les photos prises par hélicoptère, avaient compté au bas mot 1.800.000 manifestants. Question : Pourquoi ces vues aériennes ont elles été confisquées, si ces chiffres sont faux … ?! Le mensonge sur le nombre de manifestants du 23 mars, est encore plus flagrant qu’à l’occasion de celle du 13 janvier avec 400.000 manifestants avoués alors que le million était largement dépassé. M. Valls de ce fait, apparaît savoir mieux mentir, que protéger les citoyens, comme en témoigne la progression de la criminalité impunie dont le dernier avatar aura été la prise d’assaut du RER B à Grigny …  

    2° Le dénie de la plus élémentaire démocratie de la part de ceux qui se proclament démocrates, refusant l’évidence des chiffres de toute une population hostile au projet du mariage homosexuel, par rapport à l’infime minorité militante homosexuelle. Ce déni de démocratie, aggravé par le refus d’organiser un référendum sur le sujet qui du fait de cette levée en masse devrait permettre, dans leur prétendue logique démocratique, de peser l’opinion publique sur ce problème de société.  

    3° Le recours aux gaz lacrymogènes y compris sur des familles avec des enfants en bas âge, ou des vieillards, y compris sur des représentants du peuple comme la malheureuse Christine Boutin. De plus, comme lors des manifestions envers des pièces de théâtre blasphématoires à Paris  car de CRS (Compagnie républicaine de sécurité), les prétoriens de la République maçonnique, a sciemment écrasé une manifestante comme on le voit sur plusieurs photos. Cela démontre à quel point ce pouvoir se trouve débordé et prend peur.  Le précédent du 6 février 1934 est encore dans les mémoires. Le peuple de France qui manifestait déjà contre les scandales financiers de la IIIème République et le vol de leurs économies, fut mitraillé pour que les abus des prétendus représentants du peuple perdurent.  Aujourd’hui, nous nous trouvons devant un contexte qui non seulement rejoint le motif de 1934, mais comporte une dimension idéologique philosophique qui va aboutir au bouleversement et à l’inversion de la société par refus satanique de l’ordre naturel, auquel croyants comme non-croyants, adhèrent.   Nous sommes devant une lutte à mort entre un pouvoir aux ordres des lobbies (1) qui veulent bouleverser la société, pour mieux avilir l’homme et le domestiquer, et ceux qui conscients du processus réagissent devant cette nouvelle révolution dite française.   Le combat est politique, pas seulement contre les socialistes, mais contre les lobbies qui tiennent tous les partis, car cet aboutissement d’aujourd’hui, n’est que la suite d’un long processus, commencé à la Révolution dite française, jusqu’à De Gaulle, Giscard d’Estaing, Chirac, Sarkozy et François Hollande (2).   Nous devons réimposer les principes constitutifs de la société et de la nation, contre les faux principes de 1789, dont la pourriture politique et l’inversion voulue de la société, n’est que l’aboutissement.

    Philippe Ploncard d’Assac   Président des Cercles Nationalistes Français  

    (1) P. P. d’Assac - La Maçonnerie. SPP. 35 €

    (2)    ‘’         ‘’      

    - Évolution de la société ou complot contre la société ? SPP, 18 €  Société de Philosophie Politique BP 30030 ; 83952 La Garde cedex

    http://ploncard-dassac.over-blog.fr/

  • Du Tea Party à la « Manif pour Tous », l'impasse de la droite religieuse

    Au début, j'ai cru à un poisson d'avril avancé pour cause de week-end pascal. Mais le doute n'est plus permis : « Frigide Barjot » a bien participé au Congrès de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), la section française des Frères musulmans (et à ce titre l'homologue  du Hamas).

    En voyant la photo ci-contre, j'ai pensé à un montage : qu'elle porte, à 50 ans révolus, un sweat à capuche rose fluo et un futal moulant de pré-ado, pas étonnant venant d'elle, mais qu'elle s'affiche aux côtés des barbus ? Et pourtant, la « catho-déjantée » est bien allée au Bourget déclarer aux musulmans de France qu'ils sont « notre espérance », « nous » désignant apparemment les opposants français au « mariage » gay. Elle récidivait ainsi par rapport à ses déclarations sur la « France black-blanc-beur » qui, prétendait-elle en dépit de la réalité, l'avait suivie, elle.

    Les vrais destinataires de ce message

    Que les participants à la « Manif pour Tous » fussent dans leur immense majorité des Français de souche, catholiques ou non, n'a pas grande importance : « Frigide Barjot » ne s'adressait pas aux musulmans, qui ne partageront jamais son « engagement », mais  aux catholiques qui ont peur de l'accusation de « racisme » que leur lance la gauche, qui sait quel mot magique prononcer pour faire perdre ses moyens à la droite. Aussi contre-intuitif que cela soit, il ne faut pas oublier que c'est le même procédé qu'ont utilisé aux États-Unis les leaders du Tea Party pour rassurer leurs sympathisants, presque tous Blancs et chrétiens, et qui avaient peur de passer pour « racistes ». Dès qu'ils le pouvaient, ils mettaient un Noir en avant, ne se rendant pas compte que, ce faisant, ils paraissaient condescendants et étaient justement dénoncés à ce titre. Je n'ai pas encore vu de réaction politico-médiatique à la sortie de la catho-festiviste, mais il est certain que ses propos ne modifieront pas l'opinion d'un Yann Galut. La gauche aura beau jeu d'y déceler de l'hypocrisie alors que c'est, hélas, très sincère.

    Les propos de « Frigide Barjot » m'ont immédiatement rappelé ceux de Glenn Beck, présentateur à l'époque d'un talk-show sur Fox News, qui avait enjoint la foule rassemblée à Washington fin août 2010 à « aller à leur église, leur synagogue, leur mosquée », alors que les fidèles des deux derniers lieux de culte sont notoirement hostiles au Parti républicain pour lequel Glenn Beck et Sarah Palin faisaient campagne.

    Le résultat électoral a été désastreux : à l'exception des politiciens déjà connus qui s'étaient affiliés au Tea Party, les candidats issus de la société civile ont été balayés aux élections de mi-mandat de novembre 2010, remportées par le Parti républicain. Une fois les élections terminées, le Tea Party n'a cessé de décliner, au point de ne plus peser grand-chose lors de la nomination du candidat républicain; finalement, c'est Mitt Romney, un mormon social-démocrate, qui a été choisi, et ce sans le moindre suspense.

    Puis il a été battu dans une élection présidentielle qui aurait pu être gagnable. Si les républicains avaient à nouveau obtenu 60 % du vote blanc, comme en 2010, au lieu des 59 % recueillis par Romney, ce dernier aurait pu empêcher Barack Obama d'être réélu.

    Il faut dire que Romney, ancien gouverneur du Massachussets, était le candidat le plus improbable pour convaincre le Midwest blanc et chrétien de choisir le parti à l'éléphant. Au final, l'abstention a eu raison de Romney, comme elle avait eu raison de Sarkozy. Le mouvement spontané du Tea Party avait été transformé en renfort à la machine à perdre.

    Rendre explicite ce qui est implicite

    Cela devrait servir de leçon au million et demi de Français qui ont défilé le 24 mars : un mauvais leader peut tuer un mouvement prometteur, et « Frigide Barjot » est de cette trempe-là. Là où il y a des raisons d'être inquiet, c'est que, comme le disait Alain de Benoist dans cet entretien qui en a défrisé certains, l'homme de droite suit toujours son leader, même quand celui-ci, comme le joueur de flûte de Hamelin, le mène en musique à la noyade.

    Il faudrait changer de leader, mais ça ne s'improvise pas : le leader reflète le mouvement. Tant que le mouvement a pour principal objectif la défense du « mariage traditionnel » (en réalité du mariage révolutionnaire institué pour concurrencer le mariage chrétien), il ne pourra pas y avoir de meilleur leader que « Frigide Barjot ». Les enjeux de l'heure ne sont pas religieux, mais identitaires, et la « Manif pour tous » l'a amplement révélé : en dépit de leur appel aux fidèles de toutes les religions, aux manifestants de toutes les couleurs, ce que les organisateurs ont obtenu, c'est une manif blanche, de même que Romney, malgré ses œillades appuyées envers les minorités, a obtenu 80 % de ses suffrages de ces Blancs qu'il n'a pas estimé nécessaire de convaincre.

    Pour que le mouvement débouche sur autre chose que des « ateliers-sushi », des récitals de gospel et des défilés de schtroumpfettes, il faudra que le caractère ethnique implicite des manifestations soit rendu explicite, et pour ça, il faudra utiliser des thèmes un peu plus significatifs, et donc un peu plus clivants que les marottes de la droite religieuse.

    Roman Bernard http://criticusleblog.blogspot.ca/

  • Pour Frigide Barjot, invitée au congrès de l’UOIF, les musulmans représentent « une espérance »

    PARIS (NOVOpress) – S’il est bien une chose que l’on puisse dire au sujet des dernières déclarations de Frigide Barjot, c’est qu’elles sont particulièrement sidérantes, mais in fine peu étonnantes. Ainsi, elle a déclaré lors du dernier congrès de l’UOIF, en s’adressant aux musulmans : « Vous êtes notre espérance ! » (image ci-dessus). Une déclaration « d’amour » et de soutien qui fait déjà sortir de leurs gonds des militants de La Manif pour tous.

     

    Et ce d’autant qu’il ne s’agit pas d’un montage ou de propos tronqués. En effet ces propos et cette photo ont été publiés sur le compte Twitter de l’équipe de Frigide Barjot, et cette dernière les a repris sur son propre compte.

    Des déclarations qui risquent de ne pas plaire à une bonne part des partisans de La Manif pour tous, dont le catholicisme – pratiqué ou de « culture » – ne semble donc pas être motif d’espérance pour Frigide Barjot.

    Cependant, contrairement à ce que certains pensent au sujet de ces déclarations, il ne s’agit pas d’une stratégie de communication bien pensée, un billard à trois bandes bien conçu. Non, très sincèrement, Frigide Barjot est dans le droit fil de sa conception (et de beaucoup d’autres qui lui sont proches) d’une France black-blanc-beur – qui n’existe pas… – unie par la morale naturelle présente au sein de toutes les religions. Un moyen pour elle de faire cesser les accusations de collusion avec ce loup-garou médiatique qu’est l’extrême droite…

    Petit hic, Frigide Barjot a semble-t-il oublié que bon nombre de particpants du congrès de l’UOIF sont dans le droit fil des Frères musulmans – Novopress est déjà revenu dessus plusieurs fois – qui, le moins que l’on puisse dire, ne combattent pas « l’homophobie » comme l’exige Frigide Barjot de La Manif pour tous…

    Mais surtout, elle commet une grave erreur de communication et de stratégie, comme l’expliquent Roman Bernard, via son blog Criticus, et Polémia précédemment  – au moment de la manifestation du 13 janvier, Jean-Yves Le Gallou avait reproché à Frigide Barjot de céder à  « l’idéologie médiatique ». Erreur qui vise à légitimer le discours de l’adversaire et à se soumettre à son jugement à son bon-vouloir. Or, rester ainsi, c’est s’abonner à organiser des rassemblements qui ne serviront à rien et risquent de démobiliser très rapidement les opposants à la loi Taubira…

    http://fr.novopress.info

  • Comité d'accueil de Madame Bertinotti hier matin à Rennes

    Au Théâtre National de Bretagne (Ouest-France en parle) :1
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    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La dénaturation du mariage a fait passer des non-militants aux actes

    Le Monde consacre un reportage aux électeurs de Sucy-en-Brie. Ils avaient voté Nicolas Sarkozy, lors de l'élection présidentielle de 2012, car ils votent traditionnellement à droite. La victoire de François Hollande les a laissés attentistes. Sauf que, avec le projet de loi Taubira les pousse à l'action. Là, il n'est plus question d'opinion politique, d'option économique, mais de convictions morales.

    Avant cela, François Hollande les laissait plutôt apathiques. Son entêtement à faire passer cette loi inique les a réveillés. En outre, l'UMP ne profite pas de ce regain de militantisme. Ils regrettent les tentatives de récupération de la Manif pour tous par l'UMP. Gérald Darmanin, élu UMP de Tourcoing,  déclare :

    "Il y a un rejet total de la gauche et pas d'adhésion à la droite".

    Un autre élu UMP estime : 

    "Pour les municipales et les régionales, le vrai problème, c'est le Front national." "La base des militants est chauffée à blanc pour des alliances avec le FN et je ne vois pas qui pourra empêcher ça ".

    M. Gosselin voit des militants qui lui demandent chaque jour "d'être plus offensif, de tirer dans le tas".

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Bruxelles vole les Chypriotes – par Marc Noé

    Le plan dit « de sauvetage » qui vient d’être signé entre Chypre et l'Eurogroupe lundi va entrainer des sacrifices importants de la part des banques de l'île mais aussi de leurs plus gros déposants parmi lesquels figurent de « nombreux étrangers ». Comme si cette expression prenait tout à coup des allures de suspicion tout en servant d’excuse fallacieuse pour camoufler un vol planifié.
    Pour temporiser, l'Eurogroupe assure que les détenteurs de dépôts bancaires de moins de 100 000 euros (pour un total de 30 milliards d'euros) seront épargnés. Pour les eurocrates, au-delà de cette somme, un Chypriote est donc considéré comme un « riche » ! Pour travestir la manipulation, il n'est désormais plus question de « taxe sur les dépôts », mais de « perte contrainte et forcée » sur les comptes de plus de 100 000 euros. Question de vocabulaire… et d’hypocrisie ! La ponction ainsi opérée sur ces «gros comptes» dans les deux principales banques du pays devrait favoriser l’extorsion de 4,2 milliards d'euros.¢
    Dans ce montage frauduleux, la « Bank of Cyprus », première banque du pays, sera « sauvée » par la recapitalisation opérée à leur corps défendant par les détenteurs de comptes supérieur à 100 000 euros. Ceux-ci se verront alors amputés de 30 à 40% de leur épargne qu’ils seront ensuite « autorisés » à récupérer. Quelle délicatesse ! On parle bien d’argent privé ici. S’accaparer le bien d’autrui sans son consentement, c’est bien du vol… non ?
    Quant à la « Laiki Bank », la seconde de l’île, elle est maintenant purement et simplement mise en faillite. Les comptes inférieurs à 100 000 euros et les prêts de la Banque centrale européenne (pour un montant de 9 milliards d'euros) sont appelés à former la partie saine de la banque, la « good bank », qui sera, elle, intégrée à la « Bank of Cyprus ». Le reste est mis en liquidation. Les déposants n’auront plus que leurs yeux pour pleurer avec le maigre reliquat qui leur reviendra. « Que le Peuple s’amuse ! » Un Peuple qui n’est pourtant absolument pas fautif ni responsable des errements de ses « dirigeants ».
    Bruxelles joue ici sur du velours. Le Parlement de Nicosie ayant voté, vendredi dernier, une loi sur les faillites bancaires, l'accord de Bruxelles n'a plus besoin d'être approuvé… démocratiquement.
    Mais le diktat de l’Eurogroupe ne s’arrête pas là : privatisations, hausse de l'impôt sur les sociétés dans une fourchette de 10 % à 12,5 %... Tout cela sera précisé dans un « protocole » prévu pour le mois d’avril prochain. C’en est fini du caractère attractif pour les capitaux étrangers.
    Les Chypriotes n’ont pas fini d’en baver et les européistes s’en moquent. À moins que…¢
    © Marc NOÉ pour FPI-Le Gaulois
    Ancien Maire-Conseiller Général de Seine-et-Marne
    FPI-Le Gaulois

  • Mélenchon contre les « tyrans médiatiques » et surtout les « blonds aux yeux bleus

    Tribune libre de Claude Lorne.

    Mémorable empoignade le 26 mars au journal matinal de France Inter entre le journaliste-animateur Patrick Cohen et Jean-Luc Mélenchon, invité du jour après sa sortie du samedi précédent, lors du congrès du Parti de gauche à Bordeaux, où il avait accusé le « salopard », Pierre Moscovici; de se comporter comme « quelqu’un qui ne pense pas français, qui pense dans la langue de la finance internationale ».

    Judaïsme et capitalisme sont-ils synonymes ?

    « Un vocabulaire des années 1930 que l’on ne pensait plus entendre de la bouche d’un républicain », s’était aussitôt indigné Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, dans un amalgame hardi et plutôt maladroit entre judaïsme et capitalisme apatride, cependant que le ministre des Finances lui-même, rappelant son père déporté à Auschwitz et refusant de croire à un simple « dérapage », taxait implicitement Mélenchon d’antisémitisme. Ce à quoi l’agresseur-agressé répliquait en affirmant « tout ignorer de la religion du ministre » (de même feu Georges Frêche, président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon, avait-il feint d’ignorer les origines de Laurent Fabius auquel il avait attribué « une tête pas très catholique »), avant de proclamer que « si Pierre Moscovici était victime d’antisémitisme », lui-même et le Parti de gauche « seraient au premier rang pour le défendre ».

    Un nouveau tribun du peuple, mais quel peuple ?

    L’incident ayant été de nouveau évoqué longuement sur France Inter par Patrick Cohen – épinglé le 19 mars aux « Bobards d’Or » pour avoir sommé son confrère Frédéric Taddeï de cesser d’inviter des personnalités aussi sulfureuses que Dieudonné ou Alain Soral (1) dans son émission de France 3, Jean-Luc Mélenchon éructa, explosa. Il se déchaîna contre les « curés médiatiques » qui tentent d’imposer leur credo, contre les « tyrans médiatiques » qui se rassemblent éplorés « autour de la momie d’Hessel », le prophète des « Indignés », mais pour lesquels « il faut s’indigner dans le langage de la bonne société, il faut dire prout-prout, parler gentiment » alors que « ce n’est pas comme ça que s’exprime la colère du peuple » : « Les gens en ont par-dessus la tête, ils ont besoin d’avoir des dirigeants qui parlent dru et cru, qui disent les choses comme elles sont. »

    Alors, bravo « Méluche » pour sa lecture attentive, voire son appropriation de La Tyrannie médiatique si efficacement démontée, et flétrie, par Jean-Yves Le Gallou dans son dernier livre ?

    Pas si vite ! Et pas question de se laisser prendre au jeu de dupes que nous jouent Mélenchon et les médias, les seconds permettant par leurs fulminations au premier de s’emparer en toute légitimité de la « fonction tribunicienne », si longtemps exercée par Jean-Marie Le Pen. Quitte à ce qu’un homme politique incarne la révolte populaire contre la Pensée unique en matière économique – et éventuellement la subvertisse – en parlant « dru et cru », mieux vaut que ce soit quelqu’un du sérail, dont la doxa soit impeccable en matière d’antiracisme et de métissage universel, ce qui est finalement l’essentiel pour les maîtres de la « finance internationale » anxieux de dissoudre au plus vite les identités nationales dans le village planétaire.

    La Normandie ou « l’horreur absolue »

    Or, sur ce plan, M. Mélenchon donne toutes garanties. Invité le 24 mars, soit le lendemain même du « scandale bordelais », de l’antenne marocaine Hit Radio, ce natif de Tanger, dont le père et la grand-mère espagnols parlaient arabe et desquels, « tout petit », il avait appris « le sens de l’ouverture », ne racontait-il pas complaisamment comment cela avait été « l’horreur absolue » pour la famille quand elle s’était retrouvée en Normandie, dans ce pays de Caux aux « campagnes extraordinairement arriérées » où « personne ne parlait une langue étrangère » mais où régnait « un alcoolisme épouvantable » ?

    Et l’ultra-cosmopolite Mélenchon d’enfoncer le clou : « Je ne supporte plus de vivre autrement que quand les gens sont mélangés… Je ne pourrais pas vivre dans le Ve ou le VIe arrondissement de Paris. Je ne peux pas survivre quand il n’y a que des blonds aux yeux bleus. »

    Un racisme anti-Blancs digne de BHL

    Vous avez dit racisme viscéral et primaire, digne des rappeurs les plus excités ? Mais, bizarrement, cette déclaration de guerre à la France des clochers (et des monuments aux morts) qui, que l’on sache, est encore majoritaire, n’a fait aucun buzz. Ce qui est d’ailleurs logique puisque cette pétition de principe, si semblable à celle de l’éditocrate Bernard-Henri Lévy dans la première livraison du Globe de Pïerre Bergé (« Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux »), apparaissait tout à fait naturelle et normale aux « curés médiatiques » dans la perspective du « monde à créer » dont le coprésident du Parti de gauche attend l’avènement avec impatience. Sans doute n’en aurait-on même rien su si le précieux site fdesouche.com n’avait mis la vidéo en ligne sur son site (2). On conviendra pourtant que l’assaut est bien plus violent, et ciblé, que celui visant le ministre des Finances. Mais sans doute s’agissait-il, en gonflant la non-affaire Moscovici, de montrer à l’ancien sénateur de l’Essonne que le sentier de son éloquence était balisé.

    Que, blonds ou pas, les derniers résistants du « terroir » ne se fassent donc aucune illusion : ce n’est jamais en leur faveur que s’exprimera le zélateur du « parler dru et cru ».

    Claude Lorne http://www.polemia.com
    27/03/2013

    Notes

    (1) L’offensive du censeur Cohen, vite relayée par Roger-Pol Droit sur le site du Monde, semble avoir réussi : le vendredi 22 mars au soir, les invités de Taddeï étaient Marcela Iakub, Alain Finkielkraut et Daniel Cohn-Bendit.
    (2) http://www.youtube.com/watch?v=3Xsdo4GcClE&feature=player_embedded

  • Le vrai but du mariage homosexuel : imposer la théorie du Genre (Gender)