Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 1162

  • [Vidéo] L’Angleterre, révélateur essentiel du devenir européen

    En quelques semaines ou très peu de mois, l’Union européenne a changé de nature. Hervé Juvin nous explique pourquoi. Entretien réalisé le 29 janvier 2013.


    L'Angleterre, révélateur essentiel du devenir... par realpolitiktv

  • POURQUOI LA LOI DITE « MARIAGE POUR TOUS » EST UN PROJET PRE-TOTALITAIRE

    Qu’à une ou deux exceptions près,  les députés socialistes aient  voté comme un seul homme les articles de la loi instaurant le mariage des homosexuels, alors qu’on connait les réticences personnelles de beaucoup, fait quelque part froid dans le dos.

    Que l’on puisse jouer la discipline de parti, au rebours de tout ce qui se fait aujourd’hui en matière sociétale dans les démocraties  avancées, dans une affaire qui devrait relever de la   conscience de chaque député, jette une lumière inquiétante sur la nature d’un projet que nous n’hésitons pas à qualifier de pré-totalitaire.

    L’ expression  paraitra sans doute exagérée à beaucoup mais  elle se justifie si on considère la mécanique politique et intellectuelle qui le sous-tend.  

    Un projet qui ne vise pas, on l’aura compris, à   résoudre les problèmes réels de  « certaines catégories de personnes ». Ces problèmes, sociaux, fiscaux,   successoraux, à supposer qu’ils n’aient pas été  réglés  par le pacs, déjà  très généreux, pourraient  l’être, de toutes façons, sans bouleverser l’ensemble du droit de la famille. 

    Le projet vise,  tout le monde le sait,  à imposer par la loi   une  doctrine officielle  et radicalement  nouvelle  dans un domaine  fondamental de la condition humaine  qui est  celui du  rapport de l’homme et de la femme.

    Cette doctrine, c’est la théorie du genre :   elle  pose, non pas l’égalité comme on l’imagine, mais, ce qui n’est  pas la  même chose, l’équivalence stricte,  la fongibilité, l’interchangeabilité de l’homme et de la femme. Le   projet de loi originel  rayait de nos codes, dans cette logique, toute mention d’une  distinction des sexes ; les parlementaires sont provisoirement revenus là-dessus,  mais l’  objectif demeure: « deux pas en avant, un pas en arrière » disait  Lénine.

    Qu’un tel projet ne soit pas conforme à la nature, est-il nécessaire de le démontrer ?  Mais les idéologues qui le promeuvent récusent la notion de nature. La nature ainsi remise  en cause n’est d’ailleurs  pas seulement la nature humaine mais  quelque chose de bien plus ancien puisque la reproduction sexuée, merveille de l’univers, date de près d’un milliard d’années.

    Il  y a plus : faisant violence à la nature, le projet fait aussi violence à la langue, institution immémoriale.   Avant de changer la nature, la loi se propose  de changer le sens des mots. A commencer, par le mot « mariage ».

    De quelque manière qu’on retourne  la question, le mariage a été,  depuis toujours,  défini comme une relation entre  un homme et une femme.   

    Littré : Union d'un homme et d'une femme consacrée soit par l'autorité ecclésiastique, soit par l'autorité civile, soit par l'une et l'autre.

    Académie française : Union légitime d'un homme et d'une femme, formée par l'échange des consentements que recueille publiquement le représentant de l'autorité civile.

    Fait de culture, la langue entretient  cependant une relation particulière  avec la nature : comme elle, elle n’a pas eu besoin de l’Etat pour se constituer. Et pour cela sans doute,  une bonne langue exprime « naturellement »  les choses.  Cela est  particulièrement vrai de la langue française : le vieux Boileau faisait du naturel une règle fondamentale du style. Tout le contraire de la langue de bois idéologique. 

    Tel qu’il  a été institué  dans les différentes civilisations,  le mariage n’est sans doute pas un fait de nature mais il n’en répond  pas moins aux    exigences de celle-ci. Il est ainsi en étroite corrélation avec les particularités de  la reproduction humaine qui exigent un homme et une  femme, certes,  mais aussi un temps de maturation du petit  d’homme  et donc une stabilité familiale plus longs  que chez les autres  espèces animales.

    Et par là,  le   mariage sert  d’abord à régler la filiation.  Si le  plaisir sexuel  n’avait  rien à voir avec la  reproduction des hommes, l’institution du mariage serait  inutile. Des tas de gens  éprouvent un immense plaisir à manger et boire  ensemble ; pourtant  aucune institution  publique  n’a jamais  encadré les amateurs d’agapes, et heureusement.    

    Un coup d’Etat linguistique 

    En appelant mariage ce qui n’en est pas un au regard tant du  dictionnaire que d’usages ancestraux, le projet de  loi Taubira  effectue donc  un véritable coup d’état linguistique.  En  posant  l’équivalence de la relation homme/femme et des relations homme/homme et femme /femme et donc l’équivalence homme/femme elle-même,  le projet de loi, dans  la mesure où, en réalité, cette équivalence n’existe pas, vise à  instituer  un mensonge officiel.

    Ce mensonge officiel  se prolongera dans des    mensonges particuliers: un couple homosexuel  pourra dire à un enfant adopté  ou porté par autrui que celui qui n’est pas son père est son père, que celui qui n’est pas sa mère est sa mère. Au risque, est-il nécessaire de le rappeler, de le perturber gravement.

    La loi veut d’abord  forcer  le  sens des mots.  Mais c’est pour forcer le réel : comme Dieu,  le législateur idéologue veut recréer le monde par les mots : « Au commencement était le Verbe », « Il dit et cela fut ».   Pour faire coller le nouveau sens des mots  avec le réel, la loi  forcera donc  aussi la nature, par les techniques que l’on connait : procréation médicalement  assistée pour homosexuels, recours à la  gestation pour autrui, lesquelles devront être, selon la loi,   tenues pour strictement équivalentes de la procréation naturelle. 

    Les trois effets pervers de l’idéologie 

    Viol de la langue, viol de la nature. De cette situation résultent trois effets  que l’on retrouve dans toute démarche totalitaire : 

    D’abord le caractère révolutionnaire.  S’inscrivant en rupture avec la nature, la loi s’inscrit aussi en rupture  avec le passé ; elle disqualifie donc  ce passé,   tenu selon l’expression de Marx  pour  une  longue préhistoire, le temps où on pensait encore naïvement qu’un homme et une femme n’étaient pas interchangeables dans le processus reproductif ! Un temps  marqué  par l’ignorance, les préjugés, la  discrimination !  C’est donc à une véritable mutation de la civilisation  que l’on nous invite,  d’autant qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu Freud  pour savoir à quel point  la sexuation est centrale dans toute  culture.

    Cette mutation signifiera , n’en doutons  pas,  une nouvelle disqualification du passé, de la mémoire collective, de l’histoire des hommes  et même, à terme,  de la culture dans son ensemble : qu’au cours de plusieurs siècles de création artistique , hommes et femme ne se soient pas habillés de la même manière sera interprété non comme  une chose naturelle et encore moins  l’effet de la civilisation, mais comme la marque d’un passé révolu : en les emmenant au musée,  il faudra expliquer au enfants que tout cela est terminé. 

    Ensuite le caractère obsidional et terroriste.

    Si le changement de civilisation qu’on se propose d’imposer par la loi est si considérable,  il définit un avant et un après.  Ceux qui se réfèrent  à la nature sont de l’avant ; ils sont du passé ; ils sont « réactionnaires ».  Ils ne méritent donc  aucune indulgence.  Au mieux, ils seront tenus pour de braves bêtes à rééduquer, comme certains n’hésitent pas à le suggérer.  Rééducation, camps de rééducation : autre nom des camps de concentration. 

    Cet avant et cet après discriminent le réactionnaire du progressiste. N’en doutons pas, le jour où  des   idéologues inventeront qu’il est mieux de marcher sur  les   mains, ceux qui s’y opposeront    seront tenus pour  des réactionnaires !  

    Sur fond de philosophie historiciste où  ce qui advient est toujours mieux que ce qui était, la mutation est ainsi  sa propre justification  et à ce titre justifie les procédés d’intimidation terroriste. 

    Circonstance aggravante :   au fond d’eux-mêmes, les idéologues  savent  qu’ils ont tort et que, quoi qu’ils prétendent, la nature existe. Ils savent par conséquent que l’idéologie qu’ils prétendent imposer rencontrera des résistances. Avant même que ces résistances se manifestent, ils se savent  en état de siège, en position obsidionale. Ils savent   par conséquent, qu’il sera difficile de faire comprendre au peuple, tenu  pour près de la nature,  pour naturellement « conservateur »,  l’intérêt de la mutation qu’ils  se proposent de lui imposer. S’il y a des opinions  contraires, elles ne sauraient  donc  être débattues de manière normale. Sachant bien que ces opinions contraires ont avec elles la nature, la raison,   l’histoire,    les idéologues répugneront à  les affronter à la loyale. Ils  ne pourront que les vilipender avec violence, insulter  ceux qui les professent, notamment en dénonçant leur caractère supposé réactionnaire.  C’est, de manière plus ou moins ouverte, ce que à quoi nous assistons   aujourd’hui   dans  les médias.

    Significatif est  le climat de haine qui s’y instaure   vis à vis des opposants à ce projet, tenus pour « homophobes » que le site du parti socialiste a entrepris de ficher.  Une haine et un manque d’objectivité qui passent  toutes les bornes dans les radios et télévisions de service public, lesquelles   devaient pourtant refléter  sereinement l’ensemble des points de vue.

    Témoin d’une dangereuse dérive :    la falsification grossière du nombre des manifestants hostiles au projet  qui ont défilé le  13 janvier. Certes, les décalages entre les communiqués  officiels et ceux  des organisateurs ont toujours existé mais jamais à notre connaissance, l’écart n’a été tel.

    Ainsi l’idéologie, comme toute doctrine contraire à la nature et à l’histoire, porte avec elle  l’intolérance, l’impatience,  l’intimidation.

    La révolution bolchevik avait prétendu supprimer la propriété, le marché et le sentiment religieux,    réalités naturelles  elles aussi : elle  ne put  le faire que  par la terreur.

    Il va de soi que si la loi n’outrepassait pas son domaine  normal qui est d’organiser la vie en société  ou l’économie, si elle  n’ambitionnait  pas une transformation prométhéenne de l’un ou de l’autre  des fondamentaux de la nature humaine, elle n’aurait pas besoin de tels moyens.      

    C’est précisément parce que le mariage de deux personnes du même sexe est un projet idéologie que le parti socialiste – et la caste médiatique qui est sur ce sujet en symbiose avec lui, se cabrent. 

    Le troisième  caractère découlant de prémisses que nous avons vues, c’est la police des mots.

    Puisque pour forcer la nature, on aura, au moyen de la loi,  trafiqué le sens des mots, il faudra  veiller à ce qu’une fois  la  loi votée, le naturel  ne revienne pas au galop. Que la population comprenne bien que le mariage entre un homme et une femme n’est plus qu’un cas particulier, que la gestation pour soi et la gestation par  autrui sont rigoureusement équivalents, que la notion de papa et de maman sont  des réalités culturelles toutes relatives.

    Pour cela deux instruments.

    D’ abord la justice. Déjà,  elle poursuit toute mise en cause publique de la stricte équivalence  morale ou  sociale de l’hétérosexualité et de l’ homosexualité , au  nom de  la  loi du 18 mars 2003  votée à la suite d’une fausse  agression  homophobe,  qui s’est avérée une  manipulation. C’est en partant de  de faux attentats (ainsi l’incendie du Reichstag du 27 février 1933 ou l’assassinat supposé de Kirov le 1er décembre 1934)  que les machines totalitaires se mettent en place.   Attendons-nous à ce que, si   la loi est votée, la  répression policière et judiciaire de tous ceux qui mettront en cause le nouveau dogme  se renforce à tous les niveaux. Malheur à qui ne parlera pas la langue de bois ! « Il vient toujours une heure dans l'histoire où celui qui ose dire que deux et deux font quatre est puni de mort. » (Albert Camus).

    La justice,  et  l’école. Comme la vérité sort de la bouche des enfants, c’est eux que visera en priorité   la propagande officielle.  Lutte contre l’homophobie renforcée et désormais entendue  de manière large : toute entorse à la théorie tombera sous ce chef. Si l’enfant dit  que le roi est nu alors que la loi a dit qu’il était habillé, malheur à l’enfant. Les livres de littérature, d’histoire, de sciences naturelles (pour ces derniers, on a déjà commencé sous Sarkozy !)  devront être réexaminés. Le dictionnaire lui-même sera   révisé  en fonction des nouvelles théories. Puis la grammaire : le masculin   et le féminin ne structurent pas seulement la famille,  mais la langue : aujourd’hui le Dalloz, demain le Bled ! La novlangue, selon l’expression prémonitoire de  George Orwell, n’est pas  loin. 

    L’administration jouera aussi son rôle : depuis l’institution du  Pacs les documents administratifs portent la mention Mariés/ Pacsés   pour  bien affirmer la normalité  du Pacs. Les  mêmes  documents ne porteront non plus M. et Mme mais,    pour   inculquer  la nouvelle vérité officielle,  des catégories  neutres, telles parent 1 et parent 2. Les maires à qui François Hollande a laissé croire qu’ils pourraient pratiquer l’objection de conscience déchanteront : l’admettre serait remettre en cause toute l’édifice idéologique.

    De fil en aiguille, à partir de cette donnée apparemment circonscrite que  constitue le droit du mariage, c’est  toute la  société qui se trouvera  infectée par l’esprit de mensonge,  l’idéologie  et la langue de bois. C’est toute tout la société  qui s’habituera à obéir, contrainte  et  forcée,  au mensonge idéologique officiel, aujourd’hui  dans ce domaine,  demain dans d’autres,   après-demain dans tous.

    C’est pourquoi nous pensons que dès lors que le projet de loi Taubira s’en  prend à la langue, à la nature, et à une histoire multimillénaire, elle porte en germe un nouveau  totalitarisme.  Cette  dérive, c’est ce que   nous voulons à tout prix éviter. Le  combat que nous menons, ce n’est pas d’abord un combat   pour la religion,  ni pour la morale, même pas pour le respect de tous les enfants,  c’est  d’abord un combat pour la liberté. 

    Roland HUREAUX http://roland.hureaux.over-blog.com

  • François Hollande prend une douche froide !

    Le député européen Nigel Farage, chef de l’UKIP, parti politique britannique et souverainiste, s’en prend à François Hollande durant une séance au Parlement. Il remet en cause la monnaie unique dont il observe qu’elle ne peut être taillée à la mesure de tous les pays à la fois, ni correspondre en même temps à des niveaux économiques différents, comme celui de la France et celui de l’Allemagne : ce qui l’amène à la conclusion que la France et l’Allemagne ne pourront pas rester ensemble dans la même union monétaire.Le député européen souligne enfin qu’il est facile au président français de masquer les problèmes économiques en attirant notamment l’attention sur une intervention militaire à l’étranger, lesquelles nous font les alliés objectifs des islamistes :

    http://www.contre-info.com/

  • Pierre Jovanovic sur les Femen à Notre-Dame, le Qatar et le PSG (vidéo)

    Radio Ici et Maintenant, 13/02/13

    « C’est un pur scandale ce que fait le Femen, et cette fille est une prostituée notoire ! (…) Les Femen ne manifestent pas devant l’ambassade des Saoudiens ou du Qatar. (…) C’est une destruction totale de la civilisation chrétienne ! »


    Pierre Jovanovic sur les Femen, le Qatar et le PSG par _romegas

    Vidéo complète de la revue de presse de Jovanovic sur Radio Ici et Maintenant

    Blog de Pierre Jovanovic

  • L’UE va payer des « trolls » pour contrer l’euroscepticisme sur Internet

    - La réaction du FN : « Big Brother : l’UE va-t-elle financer des patrouilles sur Internet ? »
    A l’approche des élections européennes de 2014, un article du Télégraphe britannique du 3 février dernier, et qui n’a été repris par aucun média français, révèle que le Parlement européen envisagerait de financer, à hauteur de 2 à 3 millions d’euros, des agents ou « trolls » afin de contrecarrer tout ce que des eurocritiques pourraient écrire sur Internet (sites, Twitter, Facebook, etc.). [...] FN

    - La réaction de Nigel Farage, député européen (UKIP)
    [Sous-titrage bienvenu : verbatim de l'interview ici et traduction dans les coms]

    « L’UE ne vaut pas mieux qu’une république bananière ! »

    L’UE sort 3 millions d’euros pour payer des gens en « trolls » [députés et fonctionnaires européens. NDLR] afin qu’ils disent le plus grand bien de l’Europe sur les sites et réseaux sociaux et aussi pour convaincre les gens que l’UE, etc., c’est bien.

    Au coeur de cette nouvelle stratégie : des « outils de contrôle de l’opinion publique »[littéralement, ndlr], destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique.

    Une augmentation de £1,7 million des dépenses en « analyse qualitative des médias » serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants. Néanmoins, £787 000 additionnels devraient être collectés l’an prochain, en dépit de la volonté affichée par l’UE de réduire ses dépenses à l’image de l’austérité mise en place aux niveaux nationaux.

    « Une attention particulière doit être accordée aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. » explicite en substance le document confidentiel.

    « Les communicants des institutions parlementaires doivent être habilités à appréhender [contrôler, littéralement, ndlr] le débat et l’opinion publics, sur le terrain et en temps réel, au sein des diverses conversations sur ces médias sociaux et blogs, de décrypter les « sujets tendances » et développer la capacité d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente, de se joindre aux conversations et les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes. »

    Selon ce document, « l’actuelle crise économique et financière, conjointement à des taux de chômage élevés, en particulier chez les jeunes, ont pour conséquence une baisse de la confiance accordée par les citoyens aux institutions européennes… L’image de l’UE est de toute évidence en souffrance.

    Afin de retourner l’impression que « l’Europe est le problème », nous devons pratiquer une communication axée sur l’idée que la réponse aux défis actuels… est « plus d’Europe », et non « moins d’Europe. » »

    Lire ici le Daily Telegraph pour le croire
    (merci à Cedericoco pour la traduction)

    Via le blog de Pierre Jovanovic et Radio Ici et Maintenant

    http://www.fdesouche.com/

  • Rapport Tuot: la régularisation des clandestins s’institutionnalise

    Communiqué de Presse de Marion Maréchal-Le Pen, Député du Vaucluse

    Le rapport remis cette semaine au Premier Ministre par le conseiller d’État Thierry TUOT fait une série de propositions qui vont dans le sens d’un nouvel assouplissement des règles d’accès à la nationalité française et vers la régularisation massive des clandestins.

    Partant du constat que les sans-papiers sont le plus souvent inexpulsables, il est proposé de créer un statut dit de tolérance instaurant une régularisation programmée au bout de 5 ans.
    Par ailleurs, la nationalité française serait octroyée sur simple déclaration aux étrangers ayant suivi une scolarité complète en France ou aux ascendants de Français séjournant en France depuis 25 ans.

    On note ensuite qu’il est recommandé de soutenir plus activement les associations intervenant en faveur de l’intégration. En d’autres termes, il s’agit de renforcer encore et toujours les moyens de structures dont les dérives ou l’inefficacité ont maintes fois été épinglées par la Cour des comptes.

    On notera toutefois deux propositions reprenant des demandes de longue date du Front National : la publication de chiffres officiels sur l’immigration, à supposer qu’ils soient établis de manière objective, et l’établissement de critères transparents et anonymes pour l’attribution des logements sociaux.

    Après la dépénalisation du séjour irrégulier, les circulaires Valls, l’allongement annoncé du titre de séjour de un à trois ans, la suppression de la franchise AME, la baisse des taxes administratives pour le séjour, il faut donc attendre avec la plus grande vigilance la suite qui sera donnée à ce rapport par le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Nice : Le 1er adjoint reconnait dans un enregistrement l’abandon d’un quartier aux musulmans !

    NICE (NOVOpress) - C’est Philippe Vardon, le leader des identitaires niçois, qui a révélé l’enregistrement lors d’une conférence de presse, qui a eu lieu aujourd’hui à 14 heures, consacrée à la lutte engagée par Nissa Rebela contre le nouveau projet de grande mosquée appuyé par la municipalité de Christian Estrosi.

    L’enregistrement audio (ci-dessous) nous présente Benoît Kandel, 1er adjoint de Christian Estrosi et conseiller général UMP du 12ème canton (Nice-est), interrogé par une Niçoise sur les futurs projets de mosquées et notamment la nouvelle grande mosquée du quartier Roquebillière. Après les enfumages habituels sur l’islam des caves – pour mieux justifier les mosquées, pas plus contrôlées, et les compromissions avec l’UOIF, association proche de la mouvance islamiste des Frères Musulmans -, Benoît Kandel livre une déclaration consternante pour expliquer le choix de ce quartier pour la nouvelle mosquée : “Là-bas ça gène personne, y a quasiment pas de Niçois dans le secteur” !

    Le 1er adjoint reconnait ainsi à la fois que dans certains quartiers de leur ville les Niçois sont désormais (largement) minoritaires, mais qu’en plus c’est pour cela qu’on choisit d’y implanter la nouvelle grande mosquée. Certains y verront l’aveu d’une ghettoïsation, d’autres celui de l’abandon d’un quartier devenu zone musulmane. Dans les deux cas, l’hypocrisie de la politique menée par l’équipe de Christian Estrosi sautera aux yeux… D’autant que ce quartier où “y a quasiment pas de Niçois” se trouve être dans le canton dont Benoît Kandel est l’élu !

    Philippe Vardon et les identitaires niçois réclament la démission (et les excuses !) du 1er adjoint et ont annoncé un rassemblement ce samedi à 11 heures devant les locaux de l’UMP.

    Par ailleurs, lors de cette conférence de presse Philippe Vardon est longuement revenu sur les liens étroits entre la municipalité et l’UOIF et a lancé un appel à tous ceux qui refusent cette nouvelle grande mosquée pour la constitution d’un collectif de lutte contre ce projet.

    http://fr.novopress.info

  • Les Français en rupture avec leurs médias

    Le Monde publiait le 25 janvier les résultats d’une grande enquête intitulée : « France 2013 : les nouvelles fractures ». Réalisée par l’institut de sondage Ipsos, le Centre d’études politiques de Sciences Po (Cevipof) et la fondation Jean Jaurès, elle montre que le fossé entre le « peuple » et son élite a atteint des proportions inquiétantes et menace désormais la cohésion du pays.

    Les Français rejettent en bloc l’Europe, s’insurgent contre la mondialisation, craignent l’islamisation du pays, souhaitent d’avantage d’autorité et n’accordent plus aucun crédit aux politiques… ni aux médias : tels sont les principaux enseignements de ce sondage.

    65% des sondés pensent ainsi qu’« il faut renforcer les pouvoirs de décision de notre pays, même si cela doit conduire à limiter ceux de l’Europe », 61% estiment que « la mondialisation est une menace pour la France », 70% qu’il y a trop d’étrangers en France, tandis que 74% d’entre eux jugent la religion musulmane « intolérante et incompatible avec la société française ».

    D’autre part, 72% des sondés estiment que « le système démocratique fonctionne plutôt mal en France », 62% pensent que les hommes et femmes politiques sont « corrompus pour la plupart », 82% qu’ils « agissent principalement pour leurs intérêts personnels » et 87% sont d’avis que l’« on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre » !

    Pour le directeur du Cevipof Pascal Perrineau, le « ressentiment » observé depuis une trentaine d’années cède désormais la place à « l’hostilité » franche.

    Cette hostilité vis-à-vis des élites touche également les médias. 72% des sondés estiment en effet que les journalistes sont « coupés des réalités et ne parlent pas des vrais problèmes des Français », 73% pensent qu’ils ne sont pas indépendants et « ont tendance à céder aux pressions du pouvoir politique » (les électeurs du Front national et du Front de gauche étant les plus nombreux dans cette catégorie) et 58% considèrent qu’ils font mal leur travail…

    L’écart entre le discours répété en boucle par les hommes politiques, journalistes, experts, etc… et l’attente des Français est devenu proprement sidérant. Il s’agit d’un véritable déni de réalité de la part des élites qui ont fait sécession d’avec le reste du pays. La réception même de ce sondage, qui aurait dû provoquer un électrochoc, est révélatrice du malaise. Pour le journaliste Gérard Courtois qui l’analyse dans Le Monde, ces craintes et cette hostilité ne sont que fantasme, « résultat du travail d’incendiaires » de « ceux qui attisent ces peurs »…

    La mondialisation libérale a généré une société française profondément inégalitaire et communautariste que les formules creuses du « vivre-ensemble » ne parviennent plus à cacher. Jusqu’où ira le déni de l’élite ?  « Si les affaires publiques et la démocratie ne parviennent pas à mettre au clair, discuter et reconnaître les vrais antagonismes de la société, alors, et parce que « la guerre est la simple continuation de la politique par d’autres moyens » (Clausewitz), la situation deviendra ingérable », prévenait le géographe Christophe Guilluy dans son livre Fractures françaises parue en 2010.

    ojim.fr

    http://fortune.fdesouche.com

  • Vincent Peillon ou le concept de la neutralité partisane

    Le 4 janvier 2013, les recteurs de France recevaient un courrier du ministre Vincent Peillon les enjoignant à « la plus grande vigilance à l’égard des conditions du débat légitime qui entoure le Mariage pour Tous dans le cadre du projet de loi prochainement soumis au Parlement ». Quoi de plus sage en effet que de permettre les « meilleures conditions » d’un « débat légitime » concernant le projet de loi sur le "Mariage pour Tous" ? 

    Neutralité ?

    Mais la surprenante suite du courrier semblait renier aussitôt cet appel à la neutralité nécessaire à un juste débat, puisqu’on pouvait y lire que le Ministre souhaite que « vous accompagniez et favorisiez les interventions en milieu scolaire des associations qui luttent contre les préjugés homophobes ».

    Pis encore, M. Peillon invite les recteurs à « relayer avec la plus grande énergie (souligné par nous) la campagne de communication relative à la “Ligne Azur”, ligne d’écoute pour les jeunes en questionnement à l’égard de leur orientation ou leur identité sexuelle » !

    Ligne Azu

    Penchons-nous dès lors sur cette fameuse « Ligne Azur » :

    Créé en 1997, Ligne Azur est à la fois un service d’écoute et un site Internet qui informent et soutiennent toute personne (jeune ou adulte) qui se pose des questions sur son attirance et/ou ses pratiques sexuelle avec une personne du même sexe. Qu’elles se définissent, ou pas, comme homo -, bi - ou hétérosexuelle, certaines personnes n’ont pas la possibilité d’échanger librement et en toute confiance sur les difficultés qu’elles rencontrent ou pourraient rencontrer dans le cadre de leurs relations affectives et sexuelles (santé sexuelle).

    Certes, les plus progressistes d’entre nous n’y verront peut-être pas à redire, mais est-ce le rôle de l’école de promouvoir un lieu d’écoute des préférences sexuelles de nos enfants, si ce n’est un lieu de promotion des pratiques sexuelles minoritaires voire déviantes comme le démontre cette campagne 2012 :

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Vincent-Peillon-ou-le-concept-de-la-neutralite-partisane-16393.html

    Alternative ?

    Finissons sur une note optimiste, puisqu’il ne nous reste que cela, et rappelons que si l’enseignement est obligatoire jusqu’à 16 ans, l’école ne l’est pas. Il vous reste donc toujours la possibilité d’éduquer votre enfant chez vous, à l’abri de tout cela !

    Lettre in extenso de M. le Ministre Vincent Peillon :

    Pour aller plus loin avec Kontre Kulture :

  • La honte de la République

    Elles  ont  établi à Paris en septembre 2012,  avec l’accord des autorités,  « le premier centre d’entraînement » au « nouveau féminisme ».  Les prostituées ukrainiennes regroupées au sein du collectif  Femen, financé par le milliardaire allemand Helmut Geier, sa compatriote femme d’affaires  Beat Schober, et le businessman  américain Jed Sunden ont « fêté »  hier à leur manière, citons une d’entre elles, « le départ  du pape Benoit XVI et la légalisation du mariage homosexuel en France ».  Dépoitraillées,  couvertes  de slogans orduriers et beuglant comme à l’accoutumée leur haine de la religion catholique, les amies  de Caroline Fourest  se sont livrées  à leurs provocations   dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Chacun jugera comme il convient  des protestations de MM. Valls et Delanoë. Socialistes et progressistes qui ont longuement ovationné  mardi à l’Assemblée le garde des Sceaux Christiane Taubira, porteur du projet de loi en faveur du mariage (et à terme de l’adoption) pour les couples homosexuels, adopté en première lecture par 329 voix pour et 229 contre.

     Si quatre députés du groupe socialiste ou apparentés ont voté contre et cinq se sont abstenus, à l’UMP, sous la pression de la « base »,  seuls Benoist Apparu et Franck Riester ont voté pour. Nathalie Kosciusko-Morizet, Pierre Lelouche, Bruno Le Maire, Edouard Philippe et  Nicole Ameline se sont abstenus. Cinq députés UDI ont voté pour, dont Jean-Louis Borloo, Yves Jégo et Jean-Christophe Lagarde.

     Preuve du conformisme du microcosme  politico-médiatique, des «mutins de panurge » comme disait le regretté Philippe Muray (une plume  de son calibre aurait fait merveille  dans la recension de cette nouvelle avancée sociétale de « l’empire du bien »), nos journaux et chroniqueurs ne tarissent  pas d’éloge sur Mme Taubira, son intelligence, sa culture, sa fermeté dans les débats,  son  charme… Bref, l’émule   de saints républicains comme  Robert Badinter ou  Simone Veil, là ou beaucoup de Français ont vu l’étalage  d’un sectarisme et d’un extrémisme qui traduisent ses origines politiques. Nous nous souvenons aussi  de ce débat de  mars 2007 sur le  thème de l’immigration ou  face à Marine Le Pen  et faute d’arguments  rationnels,  Christiane Taubira était souvent tombée dans l’invective. Position  outrancière dans le domaine de la gestion des flux migratoires qui avait conduit le futur ministre de la Justice à signer, en   juin 2010, une pétition   exigeant la régularisation des travailleurs immigrés  en situation irrégulière sur  notre territoire…

     Avec cette diction  ampoulée, ce ton déclamatoire et le style pompier qu’elle affectionne,  Mme Taubira a donc subjugué ses amis et adversaires politiques de l’UMP ;  déjà quelques fins connaisseurs de la vie politique française, en font  une possible (probable) « première ministrable ».  Oubliées  les critiques assassines  contre celle qui, en se présentant à la présidentielle de  2002,  fut désignée comme responsable de l’élimination de Lionel Jospin au premier tour…

      Le quotidien  Sud Ouest rapporte les propos de l’ex-président UMP de l’Assemblée, Bernard Accoyer, qui certainement bien fatigué affirme : «  Elle est très bonne. Elle sortira bénéficiaire de ce débat. » Il est vrai que Christiane Taubira ,  Bruno Gollnisch l’avait   rappelé et  cette dernière  en avait  fait l’aveu,  avait été « draguée » par Nicolas Sarkozy  en 2007 qui souhaitait qu’elle entre dans le gouvernement d’ « ouverture » de François  Fillon. Nous rappelions aussi à l’occasion de sa nomination dans le gouvernement Ayrault, cet épisode un brin comique ( ?) : invitée  quelques temps auparavant sur  RMC dans l’émission « Les grandes gueules », elle expliquait,  croyant être en off, qu’elle se verrait bien quitter notre pays d’ingrats pour aller faire carrière « au Brésil ou en Afrique du Sud »…

     Mais, aujourd’hui cette nouvelle popularité  de Mme Taubira  «  est confirmée par BVA » croit savoir Sud Ouest  puisque un Français sur quatre déclare désormais  «  avoir une meilleure image » du  ministre de la Justice. » « D’elle, on retient sa couleur de peau ajoute gravement cet article – Je suis devenue noire à Paris , confesse-t-elle comme blessée –   61 ans depuis quelques jours, Christiane Taubira, mère divorcée de quatre enfants, est un cri (sic) .  Tous les coups reçus n’ont fait que m’érafler, si peu, comparé au supplice intime d’être de ce peuple qui assiste, passif, à son effondrement.  Elle parle, bien sûr de sa Guyane qu’elle a trouvé, un jour, « la force de quitter ».

     « C’est d’abord pour cette terre qu’elle s’est battue comme économiste, sociologue, ethnologue. Comme militante indépendantiste et pourchassée (sic), qui votera Balladur en 1993. Comme candidate aux Européennes, sous la bannière de Tapie. Comme socialiste avant de se présenter, au risque de dévier l’histoire, contre Jospin, en 2002. Comme soutien de Montebourg après avoir été chargée d’un rapport par le président Sarkozy .Elle n’hésite pas à contredire son parti, le PRG, sur l’Europe, ou le PS sur les signes religieux à l’école. Les méchantes langues diront d’elle qu’elle mange à tous les râteliers. Christiane Taubira est surtout une incarnation de la liberté, la sienne et celle des autres : l’histoire dira si son nom restera davantage attaché au mariage gay qu’à la loi du 10 mai 2001 qui reconnaît la traite négrière et l’esclavage comme crimes contre l’humanité. »

     Comment ne pas être bouleversé par ce parcours sans tâche : militante anti-colonialiste humaniste, amie de Bernard Tapie, à l’origine d’une loi de repentance, invitant les « métropolitains » à battre leur coulpe pour les  crimes de leurs ancêtres ?

     Bruno Gollnisch le relevait lors des débats sur cette fameuse  repentance et le  masochisme antinational, «  tous ceux qui, aujourd’hui, ne se sentent pas Français, se retrouvent et se rassemblent pour se poser en victimes, passées, présentes ou à venir, de la France. Et lui demander de rendre gorge et comptes, devant les tribunaux s’il le faut. Car nos lois, sous prétexte de lutter contre le racisme et l’antisémitisme, confient au juge le droit de dire la vérité historique, et à n’importe quel groupe d’influence celui de tenter de la lui dicter. »

     « Ainsi de la loi Gayssot, de sinistre notoriété, ou encore de la loi Taubira qui ne désigne comme crime contre l’humanité que l’esclavage et la traite transatlantique de Noirs, mais pas les traites transafricaines ou arabo-musulmanes, pourtant identiques dans l’horreur et l’ignominie. »

     « Ainsi, poursuivait-il,  aucun discours politique de défense des identités nationales, de fierté de l’Histoire nationale, de lutte contre le déferlement migratoire ou les dangers que fait peser sur la liberté de tous et de chacun l’islamisation en marche de notre continent n’est plus à l’abri des foudres de la police de la pensée.  Il y a plus urgent que d’officialiser la dictature intellectuelle et judiciaire de tenants de la préférence étrangère et de la multiculturalité forcée. » Et aucune justification à l’établissement du mariage gay, débat fou qui a monopolisé l’énergie de la classe politicienne alors que notre pays se tord de douleur sous les coups redoublés du mondialisme.

      De fait,  il y a une continuité idéologique  entre la loi Taubira de 2001 et celle en faveur du mariage pour tous, continuité  relevée par Bruno Gollnisch et    qui porte le nom de logique communautariste, laquelle  conduit à l’atomisation de la France au nom de la défense d’ « intérêts » particuliers. Il s’agit au nom d’une conception bien dévoyée de la politique et plus  grave encore,  de l’avenir de notre pays, de  plaire à des clientèles  communautaires  dont le  cercle de réflexion  socialiste terra nova affirme qu’elles sont l’avenir électoral de la gauche

    http://www.gollnisch.com