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Jean-Yves Le Gallou poursuit son travail sur les manipulations des mots et des médias, et nous présente son nouveau livre, « La Tyrannie Médiatique », consacré aux mensonges médiatiques, à la pensée unique et à la désinformation.
MUNICH (NOVOPress via Lionel Baland) – Maria Frank (en manteau blanc sur la photo) est une retraitée de 74 ans qui se trouve souvent dans le centre piétonnier de Munich. Proche du parti Die Freiheit, elle y récolte des signatures pour l’organisation d’une consultation du peuple à propos de la construction d’un grand centre islamique au sein de la ville.
Dans le cadre d’une manifestation de Die Freiheit (“La Liberté – Parti des Droits Civiques pour plus de Liberté et de Démocratie”) qui s’est tenue le 8 septembre 2012 sur la Rotkreuzplatz (Place de la Croix-Rouge), Maria Frank a fait l’objet d’une plainte des Jeunes écologistes à propos d’un panneau qu’elle tenait lors de la manifestation au sein duquel elle affiche un lien entre le siège de Vienne par les Turcs en 1683 (voir sur Novopress) et la menace actuelle.
Le panneau contient la phrase ironique « Les Turcs tiraient à cette époque pacifiquement sur Vienne et les troupes alliées [contre les Turcs] des Prussiens, Polonais et Autrichiens étaient des « prénazis » qui ont eu en fait l’audace de se défendre contre les troupes ottomanes. » La phrase qui a conduit à une condamnation suit ensuite sur le panneau : « Maintenant, les Turcs arrogants et les musulmans du monde entier menacent à nouveau l’Europe. »
Maria Frank est condamnée pour appel à la haine raciale à une peine d’amende de 90 jours à 40 euros, avec sursis probatoire de 3 ans. En outre, le juge prononce l’obligation pour Maria Frank de verser 1.000 euros à Amnesty International. Elle fait appel de la décision judiciaire.
Précisons que certains organes de presse du système (Süddeutsche Zeitung, Bild-Zeitung, TZ) qui évitent d’habitude de rendre compte de la récolte de signatures réalisée par Die Freiheit se sont fait un plaisir de parler de cette condamnation.
Si nous traçons un parallèle historique, c’est un peu comme si en 1936, une Polonaise avait tenu un écriteau sur une Place de Cracovie sur lequel est écrit « Les Allemands arrogants menacent à nouveau l’Europe. »
Le 11 janvier 2013, la France déclenche une intervention militaire au Mali, pays africain où près de la moitié de la population vit avec moins de 1,25 dollars par jour. Les raisons que Paris invoque pour justifier cette opération reprennent en fait la rhétorique de la « guerre au terrorisme », chère à l’administration de Bush Jr. Le 17 janvier, le député indépendant Laurent Louis dénonce devant le Parlement belge les véritables objectifs de l’intervention. Seul député belge à s’opposer au soutien de la Belgique à l’opération française, Laurent Louis rappelle aussi que les pays occidentaux – y compris la France – ont soutenu en Libye et soutiennent toujours, en Syrie, les djihadistes que Paris affirme vouloir combattre aujourd’hui au Mali.
Explication de vote du député indépendant Laurent Louis au Parlement belge, 17 janvier 2013
Merci, Monsieur le Président,
Messieurs les ministres,
Chers collègues,
La Belgique est bien le pays du surréalisme. Ce matin, on apprend dans la presse que l’armée belge est incapable de lutter contre les quelques militaires extrémistes aux convictions islamistes radicales qui existent en son propre sein et qu’il est impossible de les licencier faute de moyens juridiques suffisants. Et, par contre, dans un même temps, nous décidons d’aider la France dans sa lutte contre « le terrorisme » en lui apportant une aide logistique pour son opération au Mali. Que ne ferions-nous pas pour lutter contre le terrorisme… en dehors de nos frontières !
J’espère juste que nous aurons bien veillé à ne pas envoyer, pour cette opération antiterroriste au Mali ces fameux soldats belges islamistes. Je le dis sous la forme de l’humour, mais ce qui se passe actuellement dans le monde ne me fait pas rire du tout. Ça ne me fait pas rire car, sans aucun doute, les dirigeants de nos pays occidentaux sont en train de prendre les peuples pour des imbéciles avec l’aide et le soutien de la presse, qui n’est plus aujourd’hui qu’un organe de propagande des pouvoirs en place.
Un peu partout dans le monde, les interventions militaires et les déstabilisations de régimes deviennent de plus en plus fréquentes. La guerre préventive est devenue la règle et aujourd’hui, au nom de la démocratie ou de la lutte contre le terrorisme, nos Etats s’octroient le droit de violer la souveraineté des pays indépendants et de renverser des dirigeants légitimes.
Il y a eu l’Irak et l’Afghanistan, séquelles du mensonge américain. Sont venues ensuite la Tunisie, l’Egypte, la Libye où, grâce à vos décisions, notre pays a participé en première ligne à des crimes contre l’humanité pour renverser, à chaque fois, des régimes progressistes et modérés et pour les remplacer par des régimes islamistes dont – et c’est quand même bizarre ! – la première volonté fut d’imposer la sharia.
Il en est de même actuellement en Syrie, où la Belgique finance honteusement l’armement des rebelles islamistes qui tentent de renverser Bachar al-Assad. Ainsi, en pleine crise économique, alors que de plus en plus de Belges ont des difficultés pour se loger, se nourrir, se chauffer ou se soigner… eh oui, j’entends déjà le sale populiste que je suis… et bien, le ministre des Affaires Etrangères, il a décidé d’offrir aux rebelles syriens 9 millions d’euros. Bien sûr, on tentera de nous faire croire que cet argent servira à des fins humanitaires… un mensonge de plus !
Et, comme vous le voyez, depuis des mois notre pays ne fait que participer à la mise en place de régimes islamistes dans le nord de l’Afrique et au Moyen-Orient. Alors, quand on vient prétendre partir en guerre pour lutter contre le terrorisme au Mali… et bien, j’ai bien envie de rire.
C’est faux ! Sous les apparences de bonnes actions, nous n’intervenons que pour défendre des intérêts financiers, dans une totale logique néocolonialiste.
Il n’est véritablement pas cohérent de partir aider la France au Mali, au nom de la lutte contre le terrorisme islamiste, lorsqu’au même moment on soutient en Syrie le renversement de Bachar al-Assad par des rebelles islamistes qui souhaitent imposer la sharia, comme c’est déjà le cas en Tunisie ou en Libye. Il faut vraiment arrêter de nous mentir et de prendre les gens pour des imbéciles.
Le temps est, au contraire, venu pour dire la vérité. En armant les rebelles islamistes, comme les occidentaux ont auparavant armé Oussama ben Laden, cet ami des Américains, avant qu’ils ne se retournent contre lui, les pays occidentaux en profitent pour implanter dans « les nouveaux pays », comme on dit, des bases militaires, tout en favorisant leurs entreprises nationales. Tout est donc stratégique.
En Irak, nos alliés Américains ont mis la main sur les richesses pétrolières du pays. En Afghanistan, ce fut sur l’opium et la drogue, toujours très utiles pour se faire beaucoup d’argent assez rapidement. En Libye, en Tunisie, en Egypte ou encore en Syrie, le but fut – et est encore actuellement – de renverser des pouvoirs modérés pour les remplacer par des pouvoirs islamistes, qui très rapidement deviendront gênants et que nous attaquerons sans vergogne sous prétexte de lutter – à ce moment-là encore – contre le terrorisme ou de protéger Israël. Et donc, les prochaines cibles sont déjà connues. Dans quelques mois, je prends le pari que nos regards se tourneront vers l’Algérie et, finalement, vers l’Iran.
Faire la guerre pour libérer des peuples d’un agresseur extérieur, c’est noble. Mais faire la guerre pour défendre les intérêts des Etats-Unis, faire la guerre pour défendre les intérêts de grosses sociétés comme Areva, faire la guerre pour mettre la main sur des mines d’or, ça n’a rien de noble et cela fait de nos pays des pays agresseurs et voyous.
Personne n’ose parler mais, qu’à cela ne tienne, je ne me tairais pas. Et tant pis si ma lutte doit me faire passer pour un ennemi de ce système qui bafoue les droits de l’homme au nom des intérêts financiers et géostratégiques et néocolonialistes.
Bafouer ce régime et le dénoncer, c’est un devoir et une fierté pour moi. Et, sincèrement, je m’excuse pour le vocabulaire populaire utilisé, j’emmerde tous les soi-disant bien-pensants, qu’ils soient de gauche ou de droite ou du centre, qui sont aujourd’hui aux basques de nos pouvoirs corrompus et qui se plairont à me tourner en ridicule.
J’emmerde nos dirigeants qui jouent avec leurs bombes comme des gamins dans une cour de récréation. J’emmerde ceux qui prétendent être des démocrates alors qu’ils ne sont que des criminels de bas étage.
Je n’ai pas beaucoup de respect non plus pour les journalistes qui ont le culot de faire passer les opposants pour des débiles mentaux, alors qu’au fond ils savent très bien que ces opposants ont parfaitement raison.
Je méprise enfin au plus haut point ceux qui se prennent pour les rois du monde et qui nous dictent leur loi car, moi, je suis du côté de la vérité, du côté de la justice, du côté de ces victimes innocentes du « pognon-à-tout-prix ».
Et c’est pour cette raison que j’ai décidé de m’opposer clairement à cette résolution qui envoi notre pays soutenir la France dans son opération néocolonialiste.
Depuis le début de l’opération française, le mensonge est organisé.
On nous dit que la France ne fait que répondre à l’appel au secours d’un président malien. On en oublierait presque que ce président n’a aucune… mais aucune légitimité ! et qu’il a été mis en place pour assurer la transition, suite au coup d’Etat de mars 2012. Qui a soutenu ce coup d’Etat ? Qui en est à la base ? Pour qui travaille ce « président de transition » ? Voilà le premier mensonge.
Le président français François Hollande ose prétendre mener cette guerre pour lutter contre les djihadistes qui menacent… oh ! ils menacent, rendez-vous compte ! le territoire français et européen ! Mais, quel vilain mensonge ! En reprenant cet argument officiel, tout en profitant pour effrayer la population en augmentant le niveau de la menace terroriste, en mettant en œuvre le plan Vigipirate, nos dirigeants et les medias font preuve d’un culot inimaginable.
Comment peut-on oser sortir un tel argument alors que la France et la Belgique n’ont pas hésité à armer et soutenir les djihadistes en Libye et que ces même pays continuent actuellement à soutenir ces djihadistes en Syrie ? Ce prétexte ne sert qu’à cacher les desseins stratégiques et économiques.
Nos pays n’ont même plus peur de l’incohérence car tout es fait pour la cacher. Mais l’incohérence est pourtant bien présente. Ce n’est pas demain que vous verrez un Malien venir commettre un attentat en Europe. Non. A moins qu’on en crée un subitement, pour mieux justifier encore cette opération militaire en Afrique. On a bien créé le 11 septembre pour justifier l’invasion, l’arrestation arbitraire, la torture et le massacre de populations innocentes. Alors, créer un terrorisme malien… bon, ça ne doit pas être trop compliqué pour nos dirigeants sanguinaires.
Un autre argument utilisé pour justifier ces derniers mois les opérations militaires c’est la protection des droits de l’homme. Ah ! Cet argument est encore utilisé aujourd’hui pour justifier la guerre au Mali. Mais oui ! Nous devons agir car sinon les méchants islamistes radicaux vont imposer la sharia au Mali, lapider les femmes et couper les mains des voyous. Oh, c’est vrai que l’intention, elle est noble… noble et salvatrice, c’est sûr. Mais, pourquoi, alors ? Pourquoi, bon dieu, nos pays ont-ils alors participé à l’accession au pouvoir – en Tunisie, en Libye – d’islamistes qui ont décidé d’appliquer cette sharia dans ces pays qui étaient, il n’y a pas si longtemps de cela encore, « modernes et progressistes » ? Je vous invite à demander aux jeunes Tunisiens qui sont à la base de la révolution en Tunisie s’ils sont heureux de leur situation actuelle. Tout cela c’est de l’hypocrisie.
L’objectif de cette guerre au Mali est très clair. Et puisqu’on n’en parle pas, je vais en parler.
L’objectif c’est de lutter contra la Chine et permettre à notre allié américain de maintenir sa présence en Afrique et au Moyen-Orient. C’est cela que visent ces opérations néocolonialistes ! Et vous verrez, quand l’opération sera terminée, la France conservera, bien entendu, des bases militaires au Mali. Ces bases serviront aussi aux Américains et, en même temps, parce que cela se passe toujours comme ça, des sociétés occidentales mettront la main sur des contrats juteux qui priveront, de nouveau, les pays recolonisés de leurs richesses et de leurs matières premières.
Alors, soyons bien clairs, les premiers bénéficiaires de cette opération militaire ce seront les patrons et les actionnaires du géant français Areva, qui tente depuis des années d’obtenir l’exploitation d’une mine d’uranium a Faléa, une commune de 17 000 habitants située à 350 kilomètres de Bamako. Et, je ne sais pas pourquoi, mais mon petit doigt me dit qu’il ne faudra pas longtemps pour que Areva puisse enfin exploiter cette mine. Je ne sais pas… c’est une impression que j’ai…
Il est donc hors de question que je participe à cette colonisation minière, cette colonisation des temps modernes. Et, pour ceux qui doutent de mes arguments, je les invite sincèrement à se renseigner sur les richesses du Mali.
Le Mali est un grand producteur d’or. Mais, depuis peu, il a été désigné… depuis peu, hein… comme étant un pays qui offre un environnement de classe mondiale… de classe mondiale… pour l’exploitation d’uranium. Mais, comme c’est bizarre ! Un pas de plus vers une guerre contre l’Iran ! C’est une évidence !
Pour toutes ces raisons, et afin de ne pas tomber dans le piège du mensonge que l’on nous tend, j’ai décidé de ne pas soutenir cette intervention au Mali et je voterai donc contre.
Et ce faisant, je fais preuve de cohérence puisque je n’ai jamais soutenu par le passé nos interventions criminelles en Libye ou en Syrie, me profilant de la sorte comme le seul parlementaire de ce pays à défendre la non ingérence et la lutte contre les intérêts obscurs.
Je pense vraiment qu’il est grand temps de mettre un terme à notre participation à l’ONU ou à l’OTAN et de sortir de l’Union Européenne si cette Europe, au lieu d’être un gage de paix, devient une arme d’attaque et déstabilisation de pays souverains aux mains d’intérêts financiers et non plus humanistes.
Enfin, je ne peux qu’encourager notre gouvernement à rappeler au président Hollande les obligations qui résultent de la Convention de Genève en matière de respect des prisonniers de guerre. J’ai, en effet, été outré d’entendre à la télévision, de la bouche du président français, que son intention était de « détruire », je dis bien « détruire », les terroristes islamistes. Alors, je ne voudrais pas que la qualification utilisée pour nommer des opposants au régime malien… c’est toujours pratique aujourd’hui de parler de « terroristes islamistes »… soit utilisée pour contourner les obligations de tout Etat démocratique en matière de respect des droits des prisonniers de guerre. Nous attendons un tel respect de la patrie des droits de l’homme.
Enfin, et pour terminer, permettez-moi de souligner la légèreté avec laquelle nous décidons de partir en guerre.
Tout d’abord, le gouvernement agit, sans la moindre autorisation du Parlement. Il paraît qu’il en a le droit. Il envoi du matériel et des hommes au Mali. Le Parlement réagit par la suite. Et, quand il réagit, comme aujourd’hui, eh bien… cette institution n’est composée que d’un tiers de ses membres… encore beaucoup moins si l’on parle des élus membres francophones. C’est donc une légèreté coupable qui ne m’étonne pas vraiment venant d’un Parlement de toutous soumis aux dictats des partis politiques.
Communiqué de l'Association Catholique des Infirmières et Médecins (ACIMPS)
Tout le monde sait que le PACS avait pour but initial de donner aux homosexuels un statut officiel et un certain nombre d'avantages qui y étaient liés.
Qu'en ont-ils fait ? Selon le Quotidien du Médecin du 28 janvier 2013, entre 1999 et 2011 le nombre des pacsés homos est tombé de 42 % à 4,7 % seulement.
Pourquoi ? Tout simplement parce que les gays ne sont pas intéressés par ce genre de statut en raison de la labilité de leurs « couples ». Leurs unions éphémères durent en moyenne entre 12 à 17 mois. Rappelons que Gaëtan Dugas, premier malade connu du sida, décédé de cette maladie, l'a répandue autour de lui : il s'est vanté d'avoir eu 250 partenaires par an.
En Espagne selon l'Institut National des Statistiques, le pourcentage des mariages entre personnes de même sexe oscille de 1,06 à 2,38 % entre 2005 à 2011 ; soit de 0,013 à 0,127 % de la totalité des mariages en 2008 selon les régions (réf. Matrimonio entre personas del mismo sexo en España. Wikipedia). Moins que pour le PACS français.
Il paraît illusoire de penser que les homosexuels vont se ruer vers le mariage qui restera pour eux une infime marginalité. Alors pourquoi la loi TAUBIRA ? Cette dernière a répondu elle-même : il s'agit d'un « changement de civilisation » ayant pour but de détruire nos racines, notre identité sociétale, culturelle, morale, historique et religieuse. Le tout relayé par l'inévitable Attali ; en réalité une révolution détruisant toutes les bases de la société ; mais aussi un immense saut dans l'inconnu.
Ceci rappelant les paroles de Charles Hernu, Ministre de la Défense sous Mitterrand : « Si notre monde devient un enfer, nous pourrons en être fiers car ce sera nous qui l'aurons créé. »
Manuel Valls avoue a demi mot, face à Michèle Tribalat, directrice des recherche à l’INESD, la substitution démographique qui se déroule actuellement en France. C’était il y a un an. Un processus qui progresse chaque année et qui aboutira inéluctablement à un remplacement définitif de population. Il y aura un point de non-retour, il faut le savoir :
Dénaturation du mariage : avec 60 députés présents, la gauche arrive à obtenir 148 votes favorables !... Même là, la gauche triche. On ne se refait pas !
Dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 février, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, a été obligé de faire un rappel au règlement afin de faire cesser la « triche » des députés de la majorité socialiste qui se servaient de plusieurs boitiers lors des votes.
Voici une déclaration d’intention qu’a faite Madame le Garde des Sceaux aux parlementaires : combien sont « profondes les divergences sur nos conceptions de la société » et elle ajouta : « Dans nos valeurs, l’Éducation vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux et d’en faire des citoyens libres ».
Pour ce qui est des divergences, Madame Taubira use d’une expression d’une timidité qui étonne ! Il s’agit de bien davantage, ce sont plutôt des gouffres, des abîmes, des failles sismiques qui nous séparent : plus loin, je dirai peut-être l’une des causes possibles que j’entrevois de cette dérive semblable à celle des continents…
Je retiens sur le moment qu’elle parle de « déterminismes sociaux et religieux ». Elle a oublié le mot politique, mais cela n’a aucun importance car la politique est à la base même de ce qui est social.
Je commence donc ma réflexion – gros mot j’en conviens, et pourtant je vais bien essayer de réfléchir en secouant, autant que faire ce peut, mes pauvres neurones mis à mal par les soubresauts absurdes de l’époque – par le premier mot à retenir : « Éducation ». Déjà, il est impossible de comprendre ici ce mot autrement que comme un « formatage » façon soviéto-communiste, impossible de ne pas le rattacher aux décisions prises par les communistes de France rassemblés en congrès en 1948 : décisions qui devaient permettre de « séparer » [1] les enfants de leurs parents » par le biais d’une subversion de… l’Instruction publique, ce qui fut mis en œuvre progressivement en endoctrinant à mort le corps professoral, hélas abandonné par la droite, le centre et les gens de gauche qui n’avaient rien compris sur ce qui se mettait en mouvement : rien de moins que la nouvelle révolution française. [...]
Il y a près d’un mois déjà ce dimanche 13 janvier 2013, journée digne des HLPSDNH de sinistre mémoire, une troupe de
« misérables factieux de la secte réactionnaire-bourgeoise, n’hésita pas à défier le gouvernement démocratique et populaire de West-Europa. Ce ramassis de séides de la réaction nationale-négationniste osa profaner le sol de notre capitale Delanoë-City pour dévaster les quartiers réservés à l’élite progressiste et à nos dirigeants bien-aimés ».
Enfin, crime des crimes,
« ces séditieux foulèrent de leurs pieds d’agitateurs malfaisants, la pelouse sacrée du Champ des Martyres LGBT, où se dresse illuminée de mille feux la Tour Taubira » !
C’est à peu de choses près la vision qu’auront eu les sectaires au pouvoir, de ces français manifestant pacifiquement une légitime inquiétude : se voir imposer une loi dénaturant le mariage traditionnel.
Le PS et ses compères ont en effet mis en ordre de marche une machine de guerre et de destruction du socle familial qui, associée à la GPA et autres PMA, mènera à terme à la marchandisation des enfants. Et ce n’est pas la dernière initiative de la garde des Sceaux autorisant la délivrance d’un certificat de nationalité française aux enfants nés à l’étranger de mère porteuse, qui va nous rassurer quant à la bonne foi de ce gouvernement.
« Portant sur le front une mâle assurance, nous partîmes 500, mais par un prompt renfort… »
Nous vîmes ce dimanche-là, la France profonde, le pays réel si cher Maurras, la France qui ne descend jamais dans la rue, exprimer des seules armes qui lui restent, puisqu’on lui a confisqué tout autre moyen d’expression, son opposition à cette criminelle loi dite du « mariage pour tous ». Nos pieds et nos slogans furent nos bulletins de vote (cela dit, voir autant de français dans la rue après huit mois de présidence, permet d’apprécier la performance des socialos. Chapeau bas !).
Quand à la polémique qui fit suite sur le nombre de participants à cette marche, elle aura vu les sots, la flicaille régimiste, les journalistes à la botte du pouvoir et les progressistes nuisibles, ne pas reconnaitre l’ampleur de la manifestation (800 000 au bas mot, selon le général Dary, conseiller du « comité de pilotage » de la manif). Les sites d’information honnêtes ont facilement démontré les tentatives de trucage des services officiels et des relais du pouvoir.
Il n’y a pas si longtemps encore, un déploiement de telle ampleur aurait « interpellé » n’importe quel gouvernement un tant soit peu responsable. Oh, rassurez-vous, pas pour reconnaitre de quelconques erreurs, mais uniquement pour préserver une certaine tranquillité sociale et ne pas trop compromettre les élections suivantes. Assurer un repli stratégique sur quelques sujets devenus brusquement « à problème », ne fait en principe pas tomber un gouvernement ; un ministre, tout au plus.
Aujourd’hui la donne a changé.
La populace contre l’Elite progressiste
Les socialistes, les progressistes et toute l’avant-garde de l’humanité éclairée, sont maintenant au pouvoir. Le droit est donc pour eux. Enfin surtout le droit d’avilir le peuple, ce conglomérat de crétins visiblement butés ayant trahi ses leaders naturels, en votant notamment pour cette peste « Bleue Marine » (couleur qui reste plus seyante tout de même que la peste brune de jadis). Ces abrutis en bleu de chauffe sont vraiment trop bas de plafond, pour n’avoir comme minable horizon que l’épaisseur de leur porte-monnaie et n’avoir pour soucis, que le remplissage du bol de soupe après le 15 du mois. Et trouver un travail pour les moins doués d’entre eux.
Non, les enjeux essentiels, cruciaux et primordiaux de ce 21ème siècle sont ailleurs, comme la socialo-kommandantur s’efforce de le démontrer, vainement visiblement : supprimer les voies sur berges à Paris, remplacer le terme de « maternelle » pour ne pas déstabiliser nos chères petites têtes (de moins en moins) blondes, ouvrir des supermarchés de la dope pour se piquer en toute légalité sous les yeux consternés de la maréchaussée, canoniser cette pseudo-naïve mais vraie pénible Florence Cassez et donc, objet de toutes les attentions du moment, permettre aux fofolles de convoler enfin en justes noces.
Tout bien réfléchi, les travailleurs ne méritent vraiment pas l’élite qui est aux commandes et qui elle, sait ce qui est bon pour le vulgum pecus. Le revers de la démocratie, sans doute…
Ce foutu peuple, manipulé par des religieux obscurantistes et des lepeno-sarkosistes, s’est une fois de plus fourvoyé dans l’ignorance des vrais enjeux de société. Il aura démontré son ignorance crasse du fléau de la discrimination homo et fait montre d’un égoïsme petit-bourgeois envers une population si cultivée, aux goûts si sûrs, mais ostracisée, proscrite, bannie et vilainement ghettoïsée dans les profondeurs sordides des 3ème et 4ème arrondissements de la capitale. Heureusement, le train du progrès sociétal est maintenant en marche et rien ne l’arrêtera, surtout pas une majorité des français rétrogrades !
La démocratie, c’est « cause toujours ! »
Eussions-nous été 2, 5 voire 10 millions de marcheurs, la si peu avenante tétèche1Taubira serait restée inflexible, droite comme une canne à sucre sous son katoury2 créole !
Pourquoi donc demander l’avis du peuple sur des sujets que seule l’élite auto-proclamée du Marais parisien est légitime à traiter ? Certes, un candidat socialiste devenu brusquement autiste depuis son arrivée à l’Elysée, s’était engagé à consulter la Nation sur des sujets majeurs de société, mais ça, c’était avant, du temps des promesses des banquets de campagne.
Un référendum, exigiez-vous ? Quelle bonne blague ! MDR ! « Hors de question » nous aura martelé l’acariâtre mégère de la place Vendôme. « PAS CONS-TI-TU-TIO-NNEL » 3, parait-il. En somme, mettre un bulletin dans une urne n’est pas démocratique. Parfait, j’en prends bonne note.
Eh oui,
« bande de mécréants rétrogrades et ignorants, on a des députés de gauche pour voter les lois qui conviennent au populo, cela suffit bien. Toi y’en a comprendre ? Ta mauvaise foi fascistoïde devrait t’étouffer vu que le débat a déjà eu lieu il y a 5 mois de cela, abruti de francaoui hétéro ».
Fermez le ban et les urnes avec !
Quant au réac-catho version Cyrillus, forcément manipulé par les corbeaux noirs de l’épiscopat, eux-mêmes téléguidés par la Place Saint-Pierre de Rome, qui se poserait ingénument la question de savoir où ont bien pu se dérouler les fameux débats évoqués par la Gôche, il n’aura qu’à écrire au ministre en question pour de plus amples renseignements. Se voir confisquer derechef sa carte d’électeur pour outrage à la Démocratie Populaire de Métisse-Land, est un risque qu’il faudra assumer, mais après-tout, pour ce à quoi elle sert… (La bonne nouvelle, c’est que depuis le 13 janvier, ce pays compte donc au bas mot 1 000 000 d’antidémocrates. Bonne nouvelle pour le Centre Royaliste d’Action Française. Envoyez les cotises !).
Un peuple désespéré aujourd’hui, en colère demain ?
Il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Et quand cette surdité gouvernementale s’accompagne du plus parfait terrorisme intellectuel sauce bolchévique, une protestation gentillette comme celle du 13 janvier restera sans effet et amusera follement des bobos invertis sûrs de leur victoire. Le Marais s’en amuse déjà.
Alors, un coup d’épée dans l’eau le crapahut du 13 janvier, alors que l’organisation d’une nouvelle marche de protestation semble pourtant se dessiner ? Et bien soit, marchons donc de nouveau. Mais enfin, pour atteindre quel objectif ? Pour un autre 13 janvier familial, propret, œcuménique et festif (et si possible moins froid et humide, merci) ?
Evidemment, trottiner en famille restera toujours utile pour nos silhouettes malmenées par les derniers réveillons et autres chandeleurs. Mais la multiplication des pieds sur le pavé parisien ne changera probablement pas la donne, sauf à courroucer de nouveau cette folledingue de Maire de Paris qui ne manquera pas d’envoyer une nouvelle facture pour dégradation de pelouse (porter atteinte aux pelouses, voilà qui doit bien traumatiser nos « amies » lesbiennes, tiens).
C’est pourquoi, à toi Ministresse de l’Injustice, à toi et à ton gouvernement de discorde, nous le peuple de France, nous te conseillons de porter une très vive attention à ce qui s’est passé ce 13 janvier. Votre hautaine et méprisante attitude envers les citoyens, ces autochtones que vous méprisez depuis vos lambris et vos dorures pourtant si peu populaires, heurte nos consciences et blessent nos cœurs.
Le peuple était dans la rue et vous, gouvernement de schizophrènes, vous ne vous en n’êtes pas rendu compte, préférant écouter la minorité d’inverti qui vous sert de cour. Môssieur le Président aura ainsi préféré se faire tirer le portrait avec deux représentants LGBT pleurnichards, sodomites au teint blafard et au regard de vipères sadiques, sinistres représentants d’une minorité de minorité. Mais notre Flamby-le-boutefeux lui, refusera d’écouter « son » peuple qui crie aujourd’hui son désespoir et son incompréhension. Tout juste condescendra-t-il à recevoir en catimini la madone Barjo. Que d’égards…
Hier le Champ de Mars, demain l’Elysée !
La gauche n’aime pas le peuple français, elle s’en sert. Terra Nova lui a d’ailleurs déjà expliqué comment s’en passer. Quant à la république, elle a souvent montré qu’elle n’aimait pas les français. Hier, elle tirait sur la foule (vendéens et chouans, canuts de Lyon, fusillés de Fourmies et de Draveil, anciens combattants et nationaux du 6 février, pieds noirs et harkis…), aujourd’hui elle se contente de l’ignorer et de la mépriser. Combien de temps encore se contentera-t-elle de cette passivité, avant de faire sortir ses gardes-mobiles ?
Le peuple de France a bien des défauts, mais il pourrait ne pas oublier votre morgue de corrupteurs de civilisation. Un roi et une reine, martyrs de 1793, n’avaient pas cette tare-là, surtout pas le millième de la perversité des mandarins actuels et pourtant, Samson fit tomber leur tête au pied de l’échafaud.
D’une façon ou d’une autre, le peuple de France vous fera payer votre cécité, votre entêtement criminel et votre dédain des vrais français et de leur civilisation.
Pour se faire entendre, il va donc falloir passer au stade supérieur et ne pas se contenter d’user nos croquenots sur le pavé dans l’espoir d’un revirement intellectuel des fripouilles au pouvoir, ou dans l’espoir qu’une hypothétique alternance UMPesque fasse machine arrière (ce qui semble assez improbable au vu du discours actuel de ce traitre de Jacob).
La voie du salut passera d’abord par la transformation des bisounours de paroisse en vrais insurgés et d’électeurs passifs en militants actifs de la cause nationale.
Et de faire de ces républicains, des royalistes.
Mais avant de décréter le premier jour de l’insurrection nationale qui chassera de ses palais l’élite auto-proclamée de la branchitude invertie, j’invite le Maréchal Flamby sauveur du Mali, probablement déjà Grand-Maître l'Ordre de la Médaille de l'Etoile d'Argent du Mérite National Malien, à s’occuper enfin des millions de chômeurs qui hantent le Pôle emploi, aux milliers d’artisans, commerçants et paysans étranglés par le fisc. Eux non plus ne vont pas tarder à descendre dans la rue, histoire de rappeler à la gauche ce qu’est le peuple, le vrai, le travailleur, le besogneux, celui qui par ses impôts, vous permet de dilapider les richesses de la France.
Que la gauche persévère dans cette fuite en avant, préférant donner satisfaction aux promoteurs des idées les plus folles et s’entêtant à répandre son idéologie destructrice (mariage pour tous, droit de vote des immigrés, police de la pensée et novlangue à foison), sans vouloir s’occuper des vrais problèmes de notre pays, elle trouvera de plus en plus de français dans la rue pour s’opposer à sa dictature molle.
Quant à dame Taubira, condescendante « Garde des Sots », qu’elle médite donc ce dicton de sa Guyane natale :
« Jwé bien ké makak mé pa pilé so latjo »
« Jouez tant que vous voulez avec le singe, mais ne lui marchez pas sur la queue »
katoury : chapeau de Guyane en arouman, tressé en diagonale
Faux, la possibilité de référendum est directement lié au sujet en question : ce qui se rapporte au social peur faire l’objet d’une consultation, il suffirait de considérer que la déstructuration du mariage répond à cet impératif « social ». C’est une interprétation à faire, donc un choix politique à assumer.
Nous sommes loin d’être toujours d’accord avec Nouvelles de France, notamment sur les plans économique et politique (L’Action française n’est ni libérale ni conservatrice). Mais le patriotisme du blogue et sa défense de la société n’en rendent que plus odieuses les tentatives de diminuer la visibilité du site sur Internet. Vive la liberté d’expression !
Wikipédia : Nouvelles de France en ligne de mire
Manifestement, rassembler chaque mois plusieurs centaines de milliers de visiteurs uniques, produire un contenu souvent original et inédit, éditer un mensuel de plus en plus vendu, ne plus compter les citations par les confrères (Vaucluse Matin, Le Monde, NouvelObs.com via l’AFP, 20 minutes papier, Les Inrocks, Contrepoints.org, Le Cri du contribuable, etc.) y compris à l’étranger (dans le Bénélux, en Suisse, mais aussi sur cette radio hongroise, dans ce grand quotidien polonais ou dans le mensuel le plus vendu du pays quand ce n’est pas au JT, etc.), en doubler d’autres (exemple, autre exemple, etc.), être invité régulièrement à la radio (Beur FM, Radio Courtoisie, Europe 1, etc.) ne suffit pas pour avoir sa fiche Wikipédia, la célèbre encyclopédie en ligne participative. [...]